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Sur cette île, les chats noirs sont devenus indésirables. Ils portent malheur. de là à dire qu'ils sont responsables de tous les maux et qu'ils doivent disparaître, il n'y a qu'un pas qui est vite franchi. Etapes classiques d'un génocide : rumeur, chasse officielle encouragée par les dirigeants, persécution, appel à la délation, arrestations, mises à mort de plus en plus barbares. Et côté victimes : peur, fuite, résistance, solidarité, mais aussi lâcheté et coups bas pour sauver sa peau.

On reconnaît bien sûr le clin d'oeil appuyé à l'Holocauste juif. La fable rappelle celle de Pavloff, 'Matin Brun'. Je reprochais à celle-ci sa brièveté et sa simplicité. Je reproche à ce 'Dernier chat noir' des longueurs, des lourdeurs, et trop de naïveté. Il me semble que la richesse d'une allégorie réside dans sa finesse, je trouve que l'auteur y va à la louche ici. Je précise que je ne suis pas le bon public pour ce genre de fable sur la Shoah : le garçon en pyjama rayé (John Boyne) et La vie est belle (Roberto Benigni) m'ont hérissée. Lorsque les détails sont si précis, lorsque le public visé est adolescent ou adulte, lorsqu'on n'a pas à échapper à la censure, pourquoi ne pas appeler un chat un chat ? Je comprends et approuve l'intention de l'auteur, mais je n'arrive pas à entrer dans ce registre. Réticence personnelle, donc, qui ne doit pas vous décourager de découvrir ce roman.
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Sur cette île, des humains semblent convaincus que les chats noirs portent malheur. Afin d'éliminer ces mauvaises influences, ils tentent de rallier leurs concitoyens à leur cause. La chasse est ouverte, mais la résistance tente de s'organiser.

Cette histoire est une allégorie, à la manière de 'Matin Brun' (courte nouvelle de Franck Pavloff). Ici la désignation de boucs émissaires sert aussi à une tentative de prise de pouvoir. Jalousie, peur et crédulité sont les terreaux fertiles à une telle stratégie, et présentes en permanence. le parallèle entre les Juifs de l'Allemagne des années 1930 et 1940 et les chats noirs de ce conte est évident, tout au long de l'intrigue.

L'ouvrage reste cependant léger et facile à lire, y compris par des jeunes qui s'en tiendront peut-être au premier degré. Après tout, ici ce ne sont "que" des chats qui meurent, et des lueurs d'espoir persistent jusqu'à la fin du livre. Quelques scènes d'action "tarte à la crème" donnent au récit un côté loufoque qui en amusera certains - elles m'ont un peu agacé par leurs excès. Ceci n'empêche cependant pas une réflexion sur les sentiments et instincts humains, qui malheureusement se prêtent bien au renouvellement de telles histoires, ainsi que le conclut l'auteur dans son épilogue : « Dans le fond de mon coeur, je sais toutefois qu'ici, sur cette île, comme ailleurs aussi, les chats oublient, les hommes oublient, et la folie ne demande guère qu'à s'embraser à nouveau. Et tout recommence... »
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J'ai reçu ce magnifique livre dans le cadre de la Masse Critique Babelio. Je tiens donc à remercier les éditions du Jasmin pour cette belle découverte. La notice associée a été plus que bienvenue.

Quand j'ai sélectionné ce titre, j'avais bien conscience que l'ouvrage serait réservé à un public adolescent, et pourtant... Pour moi « le dernier chat noir » a été un véritable ascenseur émotionnel. Ayant moi-même un chat noir, l'empathie avec le personnage principal s'est très vite faite. du coup, le récit dans sa globalité m'a frappé que plus rudement !

L'écriture est parfaite, le style très rythmé. Vous l'aurez compris j'ai beaucoup aimé. Pourtant le scénario est très "chombre".
Je le résume en quelques ligne : une île, des disparitions mystérieuses de chats noirs, voilà le point de départ du récit. Nôtre héros, un chat de gouttière noir est notre narrateur. Un jour, il voit quelque chose d'absurde : deux hommes courent après un chat noir, ils le mettent dans un sac, rouent de coups la pauvre chose et l'embarquent dans une camionnette... de cet acte incompréhensible, il n'en reste qu'une fragrance : l'iode et la menthe.

« le dernier chat noir » de Eugène Trivizas est une véritable fable moderne, atemporelle. On peut aisément reporter ces actions qui visent à désigner un bouc émissaire (le chat noir ici) pour expliquer tous les maux qui assaillent la population. Superstition, haine irrationnelle, peur, lâcheté, sont autant de termes qui expliquent comment une telle situation peut dégénérer et en venir à l'extermination pure et simple de tout ce qui pourrait en être la cause. Diriger l'attention de la population vers un coupable tout désigné, rien de tel pour voir surgir aussitôt la cruauté humaine.
Les exemples dans l'Histoire de l'humanité sont multiples, pour moi le souvenir qui s'imposait systématiquement n'était autre que celui des camps d'extermination.
Les chats sont personnifiés, ce qui amplifie l'horreur de l'attitude humaine à l'égard d'animaux qu'ils choyaient un temps plus tôt devenus tout à coup des proies faciles à décimer.

Je rejoins l'avis précédent concernant la note "conseillé à partir de 10 ans". Personnellement je trouve ça un peu trop jeune. Pourquoi ? Il y a certes plusieurs niveaux de lecture, c'est d'ailleurs ce qui est plaisant, pourtant les tortures infligés aux chats sont très violentes et détaillés. Parfois une ou deux pages entières sont dédiées à ce seul fait. Ce livre est extrêmement dur, à plusieurs reprise je me suis demandée comment le récit allait s'achever car vers la fin le chat est vraiment tout seul ! Heureusement l'auteur retombe parfaitement sur ses pattes nous offrant un récit parfaitement dosé et ce de bout en bout.

Je tiens à saluer mes amis de lecture : Chopin, Ébène, Goudron, Zaza, mamie Ange et Ronron. Je conseille vivement la lecture de ce livre qui parvient à dire d'un miaulement l'indicible. Encore une fois, un grand merci !
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Au départ, personne n'avait remarqué. Pourtant Soyeux, Saltimbanque, Othello, Ramsès et les autres chats avaient bel et bien disparu. Mais notre héros a d'autres chats à fouetter. La taverne de poisson à dévaliser et surtout, son rendez-vous avec Graziella, la jolie chatte blanche avec qui il file le parfait amour. Pourtant bientôt, il est le témoin d'une scène terrible: un chat noir est enlevé, par un drôle d'homme avec une casquette à carreaux. Il tente de prévenir ses camarades chats des rues que quelque chose d'anormal se passe, mais personne ne se rend compte du danger. Il mène alors sa petite enquête et découvre un complot terrible: une organisation a programmé l'éradication de tous les chats noirs. Et l'argument est de poids: porte-malheurs depuis la nuit des temps, ceux-ci sont rendus responsables de tous les maux. le chômage, la crise, les accidents… Tout est dû à un chat noir dans le coin. Et le pire n'est pas là: il semblerait que les politiques, mais aussi de grandes compagnies, soient impliquées dans ce projet. Très vite, même la population s'y met. Commence alors la terrible traque pour notre pauvre chat noir qui n'a plus qu'un objectif: survivre.

Ce roman jeunesse est beaucoup moins simple et enfantin qu'il n'y paraîtrait à la lecture de la quatrième de couverture. Certes, on entre dans le petit univers d'un chat, où les animaux parlent, tissent des liens, s'amusent et sont jaloux. J'ai beaucoup aimé voir le héros s'insurger contre Rasmine, le magnifique chat angora blanc que l'on destine comme mari à sa bien-aimé Graziella. J'ai beaucoup aimé le voir épargner une souris ou un pivert parce qu'il est dans un bon jour, ou léchouiller l'oreille d'une jolie minette. C'est frais, plein de charme et on les entendrait presque ronronner ou feuler lorsqu'ils se brûlent la queue pendant une attaque.
Mais ce qui m'a le plus surprise, c'est la noirceur dans laquelle le récit bascule et la fable du racisme et même du fascisme à peine dissimulée qui se met en place. Les brigades, les dénonciations, la collaboration, les affiches de propagande, aucun détail ne manque pour reconnaître une société totalitaire bien réelle qui se livre à un massacre en règle d'une catégorie précise d'individu. La critique est sévère: la corruption des puissants et la manière dont la population manipulée accepte ce massacre sont tout à fait poignantes, et lorsque même les chats qui ne sont pas noirs ferment les yeux sur la situation, on ne peut que constater l'amère pertinence du titre.
Et c'est probablement là la grande force de ce roman: arriver à créer ce malaise de voir ce monde félin si mignon et enfantin gagné par une humanité brutale et grinçante. Il y a un peu de Maus dans ce contraste froid. J'ai souvent eu envie de crier “mais noooooon pas ça à mes petits minous!!!” car certaines scènes sont réellement dures: on les voit se débattre dans des sacs, plonger dans des lacs de chaux vives ou noyés dans des hammam. La mort de Goudron, le malheureux chat qui ne voulait que rejoindre sa petite maitresse, est une apothéose de pathos qui m'a réellement retourné et mis un coup au coeur. Passer par l'attachement à nos petites bêtes pour faire réagir sur la bêtise humaine de masse est décidément très efficace.
Lien : http://mabouquinerie.canalbl..
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"Je vous dis tout cela
Car ici dans notre île,
Comme ailleurs ausi,
Les chats oublient,
Les hommes oublient
Et la folie
Ne demande guère
Qu'à s'embraser à nouveau
Et tout recommence..."

La quatrième de couverture laissait présager un ouvrage visant à dénoncer l'arbitraire, certainement des massacres commis en désignant des boucs émissaires, boucs émissaires choisis en fonction de la couleur de leur pelage. Ce n'est pourtant pas tant le racisme que les horreurs infligées à des minorités lors de la seconde guerre mondiale (juifs bien sûr, tziganes, personnes handicapées...) qu'évoque ce roman.
Sous forme de conte animalier, dans le même esprit que Georges Orwell , ce texte nous montre comment petit à petit une partie de la population est visée avant de concerner tous les chats de l'île. A la fin de l'ouvrage, nous apprenons pourquoi ils ont été choisis. Mais entre temps, chaque fil se lie au précédent : la peur ; la superstition tout d'abord, ponctuelle puis encouragée ; une justification à l'atrocité pseudo rationalisée ; la propagande ; le matraquage; les sanctions et les sévices infligés aux victimes désignées, mais également à ceux qui oseraient remettre en question une décision devenue gouvernementale. Là encore, il est intéressant de découvrir les raisons pour laquelle celui-ci choisit d'encourager cette campagne innommable.

Beaucoup de qualités pour cet ouvrage : l'écriture, le rythme, un peu d'humour glissé ici et là, une histoire restant crédible, la satire bien sûr.

Il est conseillé à partir de 10 ans. Il est certain qu'il vaut mieux être un bon lecteur avant d'aborder celui-ci. Cependant je pense qu'il vaut mieux avertir les jeunes un peu sensibles : au fur et à mesure où l'action avance, où le chat finit par se retrouver seul, quelques scènes peuvent perturber les jeunes particulièrement sensibles et attachés aux chats. Je pense par exemple au moment où les mamies tricotent, aperçoivent un chat noir et "une maille à l'endroit, une maille à l'envers" enfonce une aiguille dans le coeur du chat qui courait se réfugier dans les bras de sa petite maîtresse dont il avait été brutalement séparé quelques mois plus tôt.
Ce petit avertissement étant donné, cette lecture utile connait également une fin heureuse.

Lien : http://apprendreavecbonheur...
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"Chamoureuse" et entourée de chats depuis toute petite, j'ai été immédiatement attirée par ce livre, d'autant plus que la "chadorable" Ébène porte le même petit nom que la doyenne de mes chats, minette toute noire elle aussi faisant partie de notre famille depuis 12 ans.
Ce livre, sous forme de conte et de satire, donne clairement à réfléchir. On ne peut s'empêcher d'y voir des similitudes flagrantes avec notre Histoire (la chasse aux sorcières du Moyen-Âge, l'extermination des juifs et des races dites "inférieures" pendant la Seconde Guerre Mondiale, pour ne citer que ces deux exemples...). On parle ici de jeunesse "chaticide", de propagande, de persécution, de traque, de torture et d'extermination.
Je ne m'attendais pas à ce que, par le biais de notre "chadmirable" narrateur (dont nous ne connaîtrons pas le petit nom), un sujet aussi difficile soit abordé. Nous voyons au fil de notre lecture comment les superstitions et les croyances, les préjugés et le racisme peuvent mener à des conséquences désastreuses, jusqu'au génocide. Et s'il n'y a personne pour arrêter ces gens obnubilés par le pouvoir, l'horreur continue et s'étend... Car après les chats noirs, ce sont les chats gris, puis ceux qui ont plusieurs couleurs, etc...
Les notes de l'auteur à la fin du livre sont également très instructives. Je sais maintenant pourquoi ma "chabeauté" a une toute petite tâche blanche sur la poitrine, comme bon nombre de chats noirs d'aujourd'hui.
C'est un livre dont l'intrigue fait cogiter, avec des personnages que l'on soutient irrémédiablement du début à la fin. Un livre à faire découvrir également, tout autour de soi, et pourquoi pas aux collégiens dans le cadre de leur scolarité (j'aurais été ravie qu'un de mes profs choisisse ce genre de livres à étudier...) ?
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Fondamental, « le Dernier chat noir » d'Eugène Trivizas est un classique à l'aube née. Crucial, palpitant, ce récit remporte la palme d'une subtilité hors pair. « D'abord disparut Soyeux. Puis Saltimbanque. Puis encore Miauleur, Othello, Ramsès, Moricaude, Sardanapale, et Bisous. » Cette fable animalière est menée d'une main de maître. L'anthropomorphisme est de finesse et d'excellence. Nous sommes dans la cour des grands. Sociétale, politique, cette satire est une piqûre de rappel. le jeu narratif est impressionnant. Ce sont les chats qui, ici, content l'évènementiel advenu sur cette île où au préalable, chats et humains cohabitaient tout en amitié et tolérance. Symbole quand tu nous tiens ! Jusqu'au jour où, un groupuscule d'hommes décide de l'anéantissement des chats noirs. La parabole est vive. « -Nous souhaiterions le concours du gouvernement dans notre combat contre la guigne ! répondit Gui Della Gomina. - C'est -à-dire ? -Nous avons bon espoir que vous nous aiderez à éliminer tous les chats noirs de notre pays. » Loukoum au pelage noir est celui qui fédère les autres, dont la parole est reconnue. Il va mener un combat d'enfer contre les habitants hostiles aux chats noirs. Un contre-pouvoir prend forme. Néanmoins les uns après les autres, tous meurent sous d'atroces tortures, noyades, affamés et abandonnés par leurs maîtres. On ressent un trouble. Nous sommes dans les affres du mal. A l'instar des relents fascistes, racistes. On imagine Matin Brun de Franck Pavloff, Maus de Art Spiegelman. On relève les signaux de délation, de génocide. « La plupart des hommes étaient gagnés par une haine généralisée pour tout ce qui revêtait la couleur noire. » Certains chats sont des traites, d'autres veulent changer de couleur, devenir blanc comme neige. Les diktats d'une société, microcosme d'un monde en danger. Dictature, oppression, la liberté de conscience bafouée, les chats sont des boucs émissaires, des cibles. Tous les habitants vont monter crescendo dans leur haine. Il ne s'agit plus de chats noirs mais de tous les chats. Plus un seul sur l'île telle est la consigne. L'avilissement d'un peuple par des discours, tous les chats sont tués. L'horreur monte en puissance. Attention ! nous ne sommes pas dans une littérature tourmentée à l'extrême. Il y a des sourires, des amours, de la tendresse, de l'humour aussi. La concorde entre les chats est la République des coeurs. Ce qui est plausible et réalisable et qui maintient en vie : la résistance, la solidarité. La littérature ici est oeuvre. La profondeur intrinsèque d'une fable roue de vie. L'homme est la caricature des doctrines nauséabondes du monde. Les degrés de cette histoire sont des bravoures. « Mais en dehors de cela, la plupart des hommes étaient gagnés par une haine généralisée pour tout de qui revêtait la couleur noire. Ils voulaient tout blanchir. Ils voulaient que tout soit blanc, plus blanc que blanc. Comme si la folie du blanc les avait pris. » Il y a une sacrée morale dans ce grand livre. « En accusant les chats de tous les maux de l'île, ils trouvent là la parfaite excuse de leurs échecs, de la récession du pays. » « le Dernier chat noir » est un avertissement pour tout à chacun. « Apprendre à toujours se méfier » comme le disait Prosper Mérimée. Magistral, culte. Offrez ce livre, glissez le dans les bibliothèques, les écoles, qu'il soit lu et étudié par tous. C'est un devoir de lecture. Magistral, incontournable. « Déjà traduit dans plus de dix langues enfin traduit en français ! » Traduit du grec par Michèle Justrabo, illustré par Léa Djeziri. Publié par les majeures Editions du Jasmin, c'est une chance inouïe.
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L'histoire est originale et intéressante, malheureusement je trouve ce livre très mal écrit. Certaines maladresses sont peut-être dues à la traduction, mais le vocabulaire chat est lourd, et ressemble à de mauvais jeux de mots (chadmirable, chabotage, chépicier ?!?). Même sans ça, je trouve les dialogues peu crédibles.
Et les motivations de chacun des personnages sont extrêmement simplistes. Celui-là agit par amour, celui-là par avarice, ce dernier par cruauté... Et c'est tout.
Même la fin ne colle pas. Car après la mort de tous les chats de l'île (ou presque) et les agissements terribles des habitants (ils ont quand même torturé et tué des animaux par milliers, en public) (view spoiler), à la dernière page, tout semble être revenu exactement à la situation initiale du roman, en quelques semaines. Pas de morale. Si ce n'est que les pires atrocités peuvent être commises, au final, ça n'a aucune incidence sur l'histoire!
Je suis vraiment déçue, car l'idée de base me plaisait beaucoup, et je pensais découvrir un conte philosophique équivalent à Matin Brun de Franck Pavloff.
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Les chats noirs portent malheur, ils sont responsables de tous les maux. La rumeur enfle, il faut éliminer tous les chats noirs !
Etapes classiques d'un génocide : rumeur, persécution, appel à la délation, mises à mort de plus en plus barbares etc sont abordés ici un peu à la manière du fameux "Matin Brun".

lu en 2015.
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attention aux scènes de torture sur les chats
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