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Remarque préliminaire : Cette critique porte sur l'édition abrégée parue au Tournesol mais que je n'ai pas pu entrer dans la base.

Mon regret fut de ne pas m'attaquer à une édition dans le texte. Car dès le premier chapitre, nous pouvons très nettement percevoir ce que le choc linguistique peut provoquer. Un Américain vivant à la fin du 19ème siècle est propulsé à la Cour du roi Arthur. Comment peuvent se comprendre un Américain qui parle un anglais 'adapté' de 1890 et des Anglais du 6ème siècle qui conversent en vieil anglais. C'est comme imaginer lire les aventures d'un Québecois contemporain aux prises avec Louis IX.

L'histoire en elle-même, faire se rencontrer des personnes vivant à des siècles d'écart, devait lors de la publication surprendre le lectorat. Alors que de nos jours, ce procédé semble assez basique. Qui n'a jamais entendu parler de Code Quantum ou de Docteur Who ?

Mais le plus intéressant est la satire sociale développée ici par Mark Twain de façon humoristique. Il compare sans cesse la vie médiévale à l'époque du Graal et la condition humaine de ses contemporains. Bien loin de cette édition présentée à tort comme un livre pour enfants.





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Ce livre est l'histoire d'un étranger, étranger au pays, étranger à l'époque où d'étonnantes circonstances vont le mener.
Hank Morgan est un américain, un yankee cent pour cent, à l'esprit pratique et dépourvu de tout lyrisme.
Un jour, un dénommé Hercule, menant une révolte d'ouvriers, lui asséna un tel coup sur la tête que Morgan perdit connaissance ... et se réveilla le 19 juin 528 ... à Camelot !
Il y a bien longtemps, au temps de mes jeunes lectures, un tel sujet avait déjà fait un de mes premiers bonheurs de lecteur : "Mickey, à travers les siècles, et Merlinl'enchanteur".
Les années ont passé, effeuillant de nombreuses pages où régulièrement l'imaginaire Arthurien se frayait une petite place.
D'abord, sont venus "Les romans de la Table Ronde" rédigés par Jacques Boulenger.
Puis, "Le roman du roi Arthur" de Xavier de Langlais, "Le roi Arthur et ses preux chevaliers" de John Steinbeck, "L'enchanteur" de René Barjavel, et "Le cycle du graal" de Jean Markale.
Et, finalement s'est imposée la flamboyante trilogie "Merlin le faiseur de rois" de Michel Rio qui a de tous ma préférence.
"Un yankee à la cour du roi Arthur" est donc un livre que j'ai gourmandé, saisi, taté et soupesé, avant de l'ouvrir, avant de m'y plonger.
Il est magnifiquement illustré.
Le livre, l'objet est du plus bel effet.
Il ira rejoindre quelques autres de la collection "Libretto", qui font l'orgueil d'une étagère ma bibliothèque.
"Thomas l'Agnelet", "L'expédition du Kon-Tiki", "L'odyssée de la Bounty", "Les chemins de fortune" et "Le grand rêve flibustier", Martin Eden" et "Le vagabond des étoiles" ... pour ne citer que mes préférés.
Merci aux éditions "Libretto" pour toutes ces indispensables rééditions !
Et pour cette dernière lecture, que pourtant je n'ai appréciée malheureusement que modérément.
Un type sur un cheval veut faire une passe d'armes en l'honneur d'un pays, d'une dame !
Ets-ce un fou, un forain de cirque ?
Merlin est-il le roi des menteurs ?
Le décalage entre les deux époques offre quelques beaux morceaux de littérature fantaisiste.
Mais le style n'y est pas soigné, et la lassitude vient vite à suivre les tribulations de ce bon américain moderne qui s'est promis de faire l'éducation du peuple "arriéré" et "barbare" qui l'a recueilli.
De plus, quelques tâches d'encre gâchent parfois le plaisir de la lecture.
Les indiens, par exemple, sont taxés d'animalité (p32).
Cependant, le récit est rapide, soutenu et assez divertissant pour soutenir la lecture jusqu'à son terme et savoir qui est le Boss ...

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Mark Twain...Samuel Clemens...entre ces deux là...toute une vie d'homme. le coeur et la raison, gémellité enchevêtrée dans les fibres de l'homme. Mark Twain, le typographe, l'humoriste, le journaliste, le romancier, le marin, le nouvelliste, le voyageur, le chroniqueur, le chercheur d'or.. Mark Twain, d'Est en Ouest, du nord au Sud, il galope, note, observe, regarde l'ancien et le nouveau monde. Ah l'homme moderne, le voici là planter, devant son « advenir », son « futur ». Tout est question de temps, de siècles.. mais si tu n'était en fait qu'une question posée à tous nos rêves, une question d'envergure… L'homme moderne face à nos superstitions, nos fausses croyances, à tous ces anges et ces démons, l'homme nouveau… Mark Twain le pamphlétaire… Prêtres, rois, chevaliers, ... à qui donnons nous mandat pour gouverner nos vies ?
Pour quelles raisons étranges l'homme se range-t-il si vite  ? Dans le le rang, à l'opinion admise, à l'ordre établi ?
C'est au coeur de Camelot, en proie à son propre passé, que l'homme moderne se débat pour faire naître l'idée d'une société moderne : la République...Idée neuve ?...Idée folle ? Utopie ? … L'américain, l'homme du nouveau monde, face au Royaume d'Angleterre, l'ancien monde….C'est drôle, rythmé, burlesque...Incisif ,souvent, et plein d'esprit.
La fantaisie déployée par Mark Twain c'est le bouclier qui arme la justesse de l'esprit…
Mais Mark Twain pressentait déjà les dangers de nos modernités. Loin de lui, je pense, l'idée d'un manichéisme moderniste. Transformer..mais à quel prix ? La fin justifie t elle les moyens ? Inventer est-ce également parfois détruire ? Oui, la fin de cette ouvrage appelle quelles questionnements… sur l'état de nos allégeances, de nos délégations, de nos tables rondes, de nos absolutions, du poids de nos raisons, de la pureté de nos coeurs.
La lucidité est la blessure la plus rapprochée du Soleil écrivait René Chardans l'Atelier du poète
Un joli plaisir de lecture à découvrir !
Edtions Libretto/ Babelio – Masse critique 11.19.
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Un petit bijou que ce livre.
Une vision de la cour du roi Arthur par un américain né 13 siècle plus tard. Mark Twain invente un genre en renvoyant son personnage principal dans le passé suite à une bagarre. Un ressort qui nous est bien connu mais qui était une innovation à l'époque.
On peut y voir un ancêtre des Monty Python avec sa vision très décalée de la chevalerie, une uchronie où le personnage du futur implante à VIème siècle des invention du XIXème comme le train ou le téléphone, un hommage car des passages complets du Morte d'Arthur de Thomas Mallory, mais également un ouvrage politique. En effet "Leboss" démontre et oeuvre pour l'avènement d'une démocratie où l'égalité serait la règle. Il se heurte toutefois à la vision étriquée et à l'intelligence limitée de ses interlocuteurs.
L'écriture est résolument moderne, bourré d'humour et nous entraine dans une aventure rocambolesque. Peut être pas le plus connu des Mark Twain mais assurément un très bon livre.
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Après avoir admis que notre Yankee du XIXe siècle soit immédiatement "comme un poisson dans l'eau" à la cour du roi Arthur et après un début un peu laborieux, la lecture se fait plaisir. L'auteur détricote allégrement le mythe arthurien et nous emmène dans des aventures saugrenues et fantasques avec lesquelles le lecteur a souvent le sourire aux lèvres. Le roman est à coup sûr une satire mais j'hésite, faute de renseignements précis sur le contexte historique de l'écriture, sur les objectifs: critique de l'obscurantisme versus la modernité ou de la modernité qui mène l'homme à sa perte en y perdant son âme. Ou peut-être les deux, laissant le lecteur se forger sa propre opinion ; ou peut-être aucune, juste le plaisir jouissif du divertissement (moi, en tout cas, je l'ai regardé comme tel): là l'auteur a réussi et a fait des adeptes quand on remarque le nombre d'emprunts qui ont été faits par d'autres créateurs à son roman. Au fait, les Monty Python se sont bien cachés de dire que leur inspiration était yankee, lol! Ouvrage des Editions Libretto (que l' on peut encore une fois féliciter pour ses choix de rééditions), reçu dans le cadre de la Masse Critique.
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Ce livre narre l'histoire d'un américain du XIXe siècle qui à la suite d'un mauvais coup sur la tête atterri dans le VIe siècle au sein de la cour du roi Arthur. Il tente alors de civiliser ce pays en apportant les inventions comme le téléphone, la dynamite ou le train avec 1300 ans d'avances. Il rencontre lors de ses aventures les personnages mythiques : Lancelot, le roi Arthur, Merlin...
Mark Twain nous dépeint, à travers cette uchronie, une vision décalée de la chevalerie et une critique de la société féodal, de l'église et de la noblesse.
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Pour quelles foutues raisons Mark Twain est-il si peu lu en France ? Voilà un écrivain considéré comme le père fondateur de la littérature américaine, laquelle inonde les rayons "littératures étrangères" des librairies, un auteur qui avait des décennies d'avance sur son temps, tant et si bien qu'il n'est en rien daté, un satiriste féroce et hilarant, un mec plein d'humanité qu'on aimerait avoir eu dans la famille. Ah ! Passer un dimanche attablé à écouter les histoires de Tonton Marko ! Une idée à vous réconcilier avec les repas de famille ! Impossible me direz-vous et vous aurez raison… Par contre, il est tout à fait possible, et même très facile, de vous faire porter mal, d'échapper à la corvée dominicale et familiale. Ce répit aisément acquit, plusieurs heures s'offrent à vous pour lire Mark Twain !

La chose entendue, pourquoi ne pas commencer par ce "Yankee du Connecticut à la cour du Roi Arthur" ? le titre résume parfaitement l'histoire, consacrée aux aventures d'un Yankee qui, à la suite d'une bagarre, se réveille au VIème siècle. L'occasion pour Mark Twain d'une double satire : évidemment, ce sont les récits de la Table Ronde, et plus largement les récits de chevalerie, qui sont ici moqués. Il y a des chapitres burlesques et hilarants sur le manque de confort d'une armure ou sur les "exploits" chevaleresques et d'autres assassins sur la superstition, la domination de l'Église ou encore la féodalité et l'esclavage – dont Mark Twain était, en son temps, un fervent combattant. Mais ce roman est aussi une satire de la modernité : Notre Yankee, pétri d'arrogance, semble incapable de reconnaître quelques qualités à l'époque. Sa première pensée est de se dire qu'avec ses siècles d'avance et ses connaissances supérieures, il se hissera aisément au sommet de la hiérarchie sociale. Fondamentalement, il n'est mû que par des pulsions de conquête, de domination et de réussite (personnelle). La critique se fait même radicale, et dans un sens prémonitoire des pires horreurs du XXème, dans le dernier quart du roman : L'industrialisation, selon sa finalité, n'est pas toujours un bien en soi…

Voilà donc une histoire aussi superbement écrite que contée, un roman drôle et profond, un des premiers à mettre en scène un voyage dans le Temps et à en tirer le meilleur (double satire), et enfin un texte qui connait encore aujourd'hui une grande postérité dans la culture populaire (allant d'un album de Tintin à des épisodes de Mac Gyver ou Star Strek). Ne tardez plus ! le "Yankee du Connecticut à la cour du Roi Arthur" vous attend en magasin !
Lien : http://lecoutecoeur.wordpres..
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Puristes, amoureux de la Table Ronde, passez votre chemin ! Avec Mark Twain, le mythe du Gral en prend un sacré coup ! Imaginez un type du Connecticut de la fin du XIXème siècle, catapulté à la suite d'un caprice du temps dans l'Angleterre du roi Arthur.

Merlin est un vieux magicien roublard, sans talent et orgueilleux, Arthur un vulgaire mari trompé, Guenièvre est une femme aux moeurs légères et sans réelle dignité... bref, une peinture au vitriol de la chevalerie anglaise. Sous la plume de Twain, les tournois sont ridiculisés (moment d'anthologie quand l'Américain est obligé de relever un défi !) et seul le sort des chevaux inquiète notre infortuné héros.

Notre Yankee, surnommé "Le Boss" et catalogué magicien, concurrent direct de Merlin, va profitre de ce retour dans le temps pour remodeler le pays à l'image d'une Amérique idéale, au tout début de l'ère industrielle. Des lignes télégraphiques conçues en secret pour ne pas déplaire à l'Eglise toute-puissante, des chevaliers transformés en hommes-sandwiches qui font du porte-à-porte pour vendre du savon (car le B.A. BA de l'hygiène est totalement inconnu à la Cour, se dont s'indigue le Boss). Bref, l'Angleterre féodale découvre avec bonheur (quoique...) les avantages de la démocratie.

Sous ses dehors loufoques, ce voyage dans le temps est un prétexte pour Mark Twain à brocarder bien des choses : le pouvoir de l'Eglise et l'obscurantisme, l'injustice sociale, la pauvreté... Toutefois, et comme d'habitude, one ne sait jamais vraiment très bien à quel moment l'auteur est réellement sérieux, et nombre de ses réflexions sont assez ambiguës. La fin du roman elle-même est assez déroutante, point d'orgue d'une tragédie qui ne pouvait manquer de survenir.

C'est un bon roman d'aventures, d'une drôlerie irrésistible, et qui éclaire sur les sentiments d'un Américain du XIXème siècle envers la vieille Europe et vis à vis de l'influence des mythes et légendes dont il souhaitait s'affranchir. En faisaint preuve d'irrespect, Twain démontre qu'il n'a aucune obligation littéraire envers l'Angleterre...

Les éditions Terre de Brume ont choisi une belle couverture pour cet ouvrage de qualité, ce qui augmente le plaisir de la lecture.

A noter : une adaptation cinéma a vu le jour en 1949 avec Bing Crosby. Une curiosité, bien certainement...


Lien : http://lectures-au-coin-du-f..
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C' est un petit exercice d'imagination qui nous semble si banal, à nous lecteurs et cinéphile du XXI ème siècle.
Et pourtant ce roman a été écrit en 1889.
A l'époque d'une nouvelle ère, industrielle et faisant émerger un homme encore inconnu : le travailleur individualiste et libéré des chaînes des castes et de l'église.
Mark Twain en pamphlétaire chevronné nous campe avec sa truculence habituelle une situation tout à fait inédite: un bon coup sur la tête nous envoie un businessman américain (yankee de surcroît)...au VI ème siècle à la cour du roi Arthur.
Là où nous essayerions de nous adapter, nous fondre dans la masse, ce personnage sûr de lui, fanfaron et très ingénieux, y voit l'occasion inespéré de changer le cours de l'histoire européenne.
Pas pour son propre intérêt, non, pour celui des hommes de bonne volonté, ceux qui grâce à lui sauront se libérer des innombrables chaînes qui les attachent à leur roi, leur seigneur, le clergé, l' ignorance et leur lourd labeur.
Nous nous rendons vite compte que ce petit roman tourne très vite au pamphlet politique, à la critique sociétale du VI ème siècle et du ...XIX ème à la fois.
Quelle mise en abyme !
Malheureusement, notre héros tombe finalement dans le piège de tout libérateur: celui du "colonialisme".
Il faut noter que c'est Mark Twain qui a inventé le "truc " de l'éclipse, le personnage pour échapper au bûcher se souvient qu'une éclipse doit avoir lieu à ce moment là, son sort de nuit éternelle lui sauve la mise et lui donne un avantage certain sur son ennemi Merlin l'Enchanteur !
Et pour les fans de Sacré Graal des Monthy Python, voilà ce que l'on peut lire dans un roman de 1889 :
"Les fiers destriers: allez hop, remplacés par des vélos.
Blasons,écussons et oriflammes? Des espaces publicitaires pour des brosses à dents." !!!

Enfin, conseil de lecture de mon cher et tendre, commencez par la postface, la compréhension du texte n'en sera que plus sûre !

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Comment un bon yankee du Connecticut du XIXème siècle, dirigeant d'une manufacture d'arme, se voit propulsé, par la vertu d'une bonne dérouillée, en l'an de grâce 528, à la cour du Roi Arthur. On est ici en pleine farce satirique, mais le talent de Twain y trouve le terrain le plus propice à son humour burlesque.

Les tribulations de notre américain commencent lorsqu'il est fait prisonnier, au cours d'une parodie de combat, par maitre Keu, grand sénéchal et beau-frère du roi Arthur. Un temps incrédule, pensant être entouré d'une bande d'aliénés, il doit se rendre à l'évidence, il est dans la salle d'arme des Chevaliers de la Table Ronde! Mis tout nu, jeté dans un cul-de-basse-fosse, promis au bûcher, il profite de la crédulité environnante pour se faire passer pour le maître des sorciers, en transformant une éclipse de soleil en sa disparition définitive par lui voulu pour les punir de leur funeste dessein. Il devient ainsi le centre d'intérêt et l'objet de l'étonnement et de la crainte de tout le monde, lui qui semble pouvoir éteindre le soleil tel un vulgaire lumignon; il obtient le titre de ministre perpétuel du roi et de seul mandataire du souverain. Comiquement confronté à l'inconfort total de ces temps reculés, l'américain, secondé par Clarence, son page fidèle, y voit le terrain idéal pour mettre à profit son esprit d'entreprise et la perspective attrayante de tirer parti de treize siècles de savoir en plus vis-à-vis de ces médiévaux congénères pour y tout “inventer”. C'est sans compter avec son ennemi Merlin, qui a juré sa perte, mais dont toutes les tentatives tourneront singulièrement à sa déconfiture...

Le comique de ce roman réside dans l'incompréhension foncière qui sépare le self-made-man américain, sa conception du mérite, et cette société aristocratique où la valeur repose sur les titres nobiliaires et la naissance. Cette fable est aussi le prétexte habile permettant une comparaison, aux profits des premiers, entre libre échange et protectionnisme, démocratie et despotisme, protestantisme et catholicisme. Comme souvent chez Twain, les épisodes bouffons d'un comique hilarant côtoient des passages très noirs de violence et de cruauté. A ce jour, c'est l'oeuvre que j'ai le mieux goûté de cet auteur; je m'y suis franchement amusé et trouvé certaines figures fort attachantes, comme Sandy, l'inépuisable bavarde, ou la fée Morgane, d'une cruauté incroyablement ingénue. On rit beaucoup aux rodomontades outrées des chevaliers, aux superstitions farfelues dont tout se petit monde est farci. du Monthy Python avant l'heure.
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