Vingt et un jours avant la fin du monde

Je suis un peu passé à côté (beaucoup à vrai dire, mais comme ça a l'air très émouvant j'ai un peu honte...) de ce roman graphique qui mêle lac italien (j'adore même si on ne voit guère duquel il s'agit) karaté (ah ?) et histoire familiale pleine de non dit.
L'histoire est en théorie puissante et la façon de représenter le passé est tout à fait fine.
Mais bon comme je suis passé à côté...

" Vingt et un jours avant la fin du monde " nous parle d'amitié, de famille, de deuil, de ce que l'on ne dit pas et qui nous ronge.

Je ne m'attendais pas à cette histoire. Je me suis donc laissée porter à l'aveugle et le voyage n'a pas été désagréable. Je n'ai pas trouvé les préceptes du karaté d'une grande pertinence mais peut-être suis-je passée à côté de leur utilité.
Globalement ce roman graphique m'a plus laissé l'impression d'une petite lecture détente sans prise de tête. Et pourtant, les thèmes abordés sont loin d'être joyeux. Entre une ado triste, une ado seule et un ado qui tente de faire son deuil, il n'y a rien de bien réjouissant à première vue. Malgré cela, c'est une histoire qui sent l'été et la reconstruction de soi. Une lecture pas forcément transcendante mais néanmoins agréable.

Lisa est une adolescente qui vit en Italie dans un village avec un magnifique lac. Sa mère tient un café et elle l'aide de temps en temps.
Elle a une passion : le karaté.

Quand elle était plus jeune, Lisa avait un meilleur ami : Aless. Il est parti du jour au lendemain, sans laisser de traces, sans contact, après que sa maman se soit noyée dans le lac.

Un beau jour, elle découvre qu'il est revenu. Elle va tout faire pour aller le voir, pour essayer de comprendre son absence, son silence.

Ils vont se remémorer le bon temps où ils étaient inséparables, rien d'autre ne comptait et commencer à reconstruire le radeau qu'ils n'avaient pas pu achever.

Une histoire avec une thématique forte : la perte d'un être cher ou comment tout un village a pu être marqué par ce drame qui a touché Aless et son père.

Parfois fuir et laisser tout derrière soi, n'est pas la meilleure façon de faire son deuil et d'avancer.

C'est émouvant, mais je n'ai pas trouvé que les principes du karaté étaient nécessaires pour faire avancer l'histoire.
Le trait de dessin est simple mais très détaillé.
Lien : https://legrimoiredefluxy.bl..

Les thèmes abordés sont intéressants (deuil, secret de famille et je n'en dirai pas plus pour ne pas tout dévoiler), et le cadre est assez intriguant : un village touristique au bord d'un lac en plein été (dans quel pays ?). Mais je n'ai pas été très touchée. le côté "karaté" ne résonne pas chez moi. J'ai trouvé que c'était assez fouillis et pas assez fouillé. Plein de choses sont juste effleurés et je suis restée sur ma faim.

Lisa vit avec sa mère en Italie dans un mobilhome proche d'un étang. Sa mère tient un café, et Lisa pratique le karaté. Aless, un ami d'enfance qui avait disparu du jour au lendemain il y a des années, après la noyade de sa mère, réapparait. Avec Lisa, ils entreprennent la construction d'un radeau.

Une jolie histoire sur le fil de la vie. Un vie que l'on sent fragile (un original du village se promène en vélo en transportant une plaque sur son porte-bagage, qui affiche le nombre de jours restant jusqu'à la fin du monde, compte à rebours qu'il relance chaque année, le 15 aout), rythmée par les préceptes d'un maître de karaté, une vie où l'amitié et l'attention à l'autre comptent, comme les souvenirs ou la réalisation d'un projet commun, pour finalement comprendre le secret de l'autre.