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EAN : 9782740321768
64 pages
Editions Pierre Téqui (19/06/2019)
3/5   3 notes
Résumé :
On nous a promis le bonheur par l'égalité ! Mais l'égalité et le bonheur de qui ?
Marie-Hélène Verdier met ici sa plume acérée au service de la cause de l'enfant, menacé dans son droit fondamental de connaître ses deux parents. Tel est en effet le dommage principal de la PMA, et de la GPA qui s'ensuivra inévitablement, au nom de l'égalitarisme.

Dans cet essai illustré de nombreux exemples, elle met au jour le processus par lequel les lois socié... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique


MASSE CRITIQUE JUIN 2019

N'étant pas un habitué d'essais en tout genre,
N'ayant aucune connaissance particulière sur l'accès à la procréation médicalement assistée, sur les familles nouvelles (familles homosexuelles), c'est avec curiosité que je me suis plongé dans l'essai de Marie-Hélène VERDIER.

Cet auteur, poète, chroniqueuse aborde ici la gestation pour autrui, la procréation médicalement assistée, le don de gamètes (ovules et sperme), la position politique du gouvernement actuel, la législation française et celles en vigueur à l'étranger, les traités européens et internationaux relatifs au droit de l'enfant, les positions du Conseil d'état, les institutions et organismes encadrant les pratiques médicales autour de l'assistance à procréer, les lobbys LGBT, le rôle des médias …

Avec sa plume acérée, et avec véhémence (c'est comme cela que je l'ai ressenti), Marie-Hélène VERDIER agrémente ses propos de citations de personnalités du monde médical, scientifique, associatif ou encore de témoignages et exemples d'enfants nés sous X ou issus de dons de gamètes cherchant désespérément leurs origines.

Selon cet auteur, l'égalité pour toutes et tous à l'accès à l'aide médicale pour concevoir un enfant est une sorte de retour en arrière pour l'enfant à naître. Ce dernier serait alors coupé de ses racines, de sa filiation, sur un pied d'inégalité en terme donc de filiation, de connaissance de ces origines, des antécédents médicaux et autres problèmes génétiques qui seraient transmis lors de la conception, mais aussi sur la question d'égalité successorale. Sans oublier l'aspect financier de ce futur marché de l'enfant, qui selon elle, laissera les plus riches accéder à leur désir et les autres resteront sur le côté de la route de la parentalité. Marie-Hélène VERDIER dénonce aussi la création et le développement exponentiel d'un véritable marché de l'or blanc (référence à la couleur des gamètes) qui pourrait être difficile à réglementer au vu de la législation différente d'un pays à l'autre.

Il semble évident, au vu de ce que je viens de vous énumérer, que l'auteur n'est pas pour l'accès pour tous à la parentalité et ses propos ne seront pas partagés par tous.
Les "pour" et les "contre" : grand débat actuel de notre société.
À chacun de se faire sa propre opinion sur le sujet d'une façon générale et sur cet essai.
Pour ma part, ce sujet m'était inconnu.


Merci à Babelio pour cette découverte, certes, étrange pour le lecteur que je suis (pas habitué aux essais), mais expérience intéressante tout de même (je n'avais jamais lu un avis aussi tranché - hormis dans la presse écrite ou les documentaires sur des sujets divers et variés et je ne connaissais pas du tout le sujet, je vais creuser pour avoir d'autres "avis" différents sur la question).


La fabrique d'orphelins Marie-Hélène Verdiertous les livres sur Babelio.com
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Un grand merci tout d'abord à l'équipe Babelio pour ce livre reçu dans le cadre de la MASSE CRITIQUE de Juin 2019.

J'avouerai ne pas être une grande adepte d'essais, mais le titre m'intriguait alors j'ai été très excitée de recevoir ce livre il y a quelques semaines.

Mon excitation s'est petit à petit dissipée avec chaque nouvelle page. Je dois dire que c'est compliqué de lire un texte écrit par quelqu'un qui a un avis partiellement contraire au mien et dans ce cas-ci, ce n'est pas que partiellement que je m'opposais à l'auteur, mais complètement.

J'ai essayé de ne pas prendre son essai trop à coeur, mais en tant que jeune femme faisant partie de la communauté LGBTQ+ et en tant que personne qui s'intéresse, depuis un certain temps déjà, au transhumanisme, j'ai eu énormément de mal à le faire. Clairement pas une lecture que j'ai apprécié, mais qui m'a fait réaliser que les choses qui me semblent tellement évidentes et normales, voire naturelles, ne le sont pas pour tout le monde.

J'ai du mal avec l'utilisation des mots comme « prostitution » pour parler des donneurs de sperme ou de la GPA…
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Ayant reçu cet essai via Mass Critique je ne m'attendais pas à passer un moment aussi difficile.

« La Fabrique d'orphelin » est à mes yeux un pamphlet contre la GPA, et un outil de promotion de ce que l'on a pu appeler « La Manif Pour tous ». On y parle de lobbys LGBTQ+, de prostitution des donneurs de sperme et on y raconte sans crainte que les dons de sperme favorisent l'inceste. Nous sommes en 2019, et tout va bien.

Dés les premiers lignes et ton est donné, le fer sera battu pendant les 85 pages restantes. Me sentant humaniste et partisan du fait que nous sommes libres et égaux en droits (peu importe notre sexe ou notre orientation sexuelle), ce livre me reste en travers de la gorge. D'ailleurs l'auteure a le culot d'utiliser cet article de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen pour clôturer son ouvrage. Ironique.

En bref je ne saurai vous conseiller cet ouvrage un soir d'été si l'allume feu venait à vous manquer pour votre barbecue entre amis, si le goût de la nourriture n'en devient pas trop amer.
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MHV dit des vérités sur ce que recouvre la PMA et met à jour l'achoppement de la pierre législative, le rôle des lobbys au service de la loi d'un nouveau marché, très juteux : celui des enfants, la "famille contractuelle programmée par la CEDH" dans toute l'Europe.

A lire absolument pour s'opposer à une idéologie coupée de toute raison.
L'argumentation s'appuie sur des exemples pris dans les médias. L'ironie fait mouche et impose de se mobiliser.

A S.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Le lecteur aura compris, on l'espère, que le propos, ici, n'est pas de "juger" (au nom de quoi ?) des personnes ni des orientations sexuelles des uns et des autres, mais d'analyser les faits.
[…] Que les couples homosexuels soient sincères ainsi que leur désir d'enfant, nul n'en doute et là n'est pas la question. Le problème c'est que le désir d'enfant satisfait à tout crin va à l'encontre des droits et de l'intérêt de l'enfant, opérant un véritable retour à la barbarie, dans le but de faire prospérer un marché qui profite à beaucoup.
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Les grands perdants : les enfants. Ce qu'il y a de sûr, c'est que les enfants sont les "grands perdants" de ces secrets de fabrication : non seulement leur intérêt n'est pas pris en compte, amis leurs droits sont bafoués.
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La conclusion tomba d’une bouche oraculaire : mieux valait un enfant non battu, heureux, grâce au fric, au sein d’une paire de femmes, qu’un enfant sans fric, battu, né dans un couple hétérosexuel ivrogne. Cet argument, il fallait l’inventer : c’est chose faite.
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Sauf que ces femmes, ne souffrant d’aucune infertilité pathologique, privent délibérément l’enfant de sa filiation biologique, en lui imposant un père inconnu ainsi que deux « mères », sinon plus : l’enfant n’en demande pas tant.
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À partir du moment où on accepte la PMA, que ce soit pour les hétérosexuels ou les homosexuels, on ouvre la porte au transhumanisme. Il est donc temps d’ouvrir grand nos yeux et nos intelligences et de revenir à la sagesse.
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Video de Marie-Hélène Verdier (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Marie-Hélène Verdier
Cette dette souveraine est une chronique amoureuse de notre temps. À travers lettres et courriels, l'auteur fait vivre une famille parisienne aisée, cosmopolite, autour des couples de Frantz, grand séducteur, et de sa femme, Marthe, de Karl et Mary, Constance et Pablo. À travers ces voix qui s'entrecroisent, est évoquée aussi, en toile de fond, une actualité politique et sociale, dramatique, parfois, avec les personnages énigmatiques de Giorgio et Lili.
Voir le livre : https://cutt.ly/BCIrtt6
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Agrégée de lettres classiques, Marie-Hélène Verdier a enseigné dans des lycées parisiens, dont le lycée Louis le Grand. Poète, écrivain et chroniqueuse pour divers journaux, elle est l'auteur de la Guerre au français, paru aux éditions du Cerf, en 2018.
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