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Bob Morane tome 49 sur 210
3.5/5   9 notes
Résumé :
La mer des Caraïbes a toujours été un haut lieu de la flibuste et de la piraterie et si les Morgan, Olonois et Barbe Noire ont disparu depuis longtemps, ils n'en ont pas moins fait des émules modernes que la légende ne pare d'aucun panache. Sur leurs goélettes ou leurs vedettes à moteur, ces êtres sans scrupules se livrent à tous les trafics, vendant aussi bien des hommes que des armes, au mépris de toute loi, de toute humanité.
C'est à une de ces bandes de f... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Une fois n'est pas coutume Bob Morane et Bill Ballantine tombent sur un aventurier bien plus aguerri qu'eux. Il leur sauvera plusieurs fois la mise dans cette aventure maritime qui commence en Haïti, se poursuit à Cuba et se termine aux Bahamas.

Cet homme providentiel répond au sobriquet de Tiger Jack. Il a autrefois été contrebandier d'alcool, pendant la Prohibition, et a fait les quatre cent coups dans la région. Nostalgique de sa ville natale, Gand en Belgique, il y est revenu pour s'établir comme... romancier à succès ! Mais l'envie de revoir les Caraïbes l'a saisi.

Je ne divulgâche rien en donnant une information qui figure en note : il s'agit de Jean Ray !

Il faut bien le dire cette aventure est bien improbable, les rebondissements attendus mais le charme agit encore.
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En villégiature à Port-au-Prince, Bob Morane et son ami Bill Ballantine ont loué une villa située sur les hauteurs de la ville. Mais l'aventure guette nos héros. Elle vient à eux sous la forme d'une silhouette s'introduisant nuitamment dans le garage.

Il s'agit d'un individu du nom de Phil Jourdan, qui désirait se venger de l'actuel propriétaire, un certain Mathias van Horn, qui l'a fait inculper pour un meurtre qu'il n'a pas commis. Aussi s'était-il mis en tête de bricoler le véhicule de location de Bob Morane, qu'il pensait appartenir à van Horn, afin de provoquer un accident.

Il narre aux deux amis ses déboires. Jourdan habitait à La Havane et était à la tête d'une petite entreprise de pêche au gros. Il possédait une petite vedette à moteur et emmenait les touristes désireux de sacrifier à leur passion, la pêche au thon, au tarpon ou encore à l'espadon. Sa femme malade devait subir une opération, mais il n'avait pas assez d'argent et était au désespoir. Mathias van Horn, connu dans les Caraïbes sous le nom de Requin de la Havane, surnom qui lui a été donné à cause de son implication dans divers trafics, lui demande de conduire sur la côte américaine, une personnalité cubaine du nom de Ramon Ramirez. Pressé par le besoin d'argent, Jourdan accepta non sans réticence.

Le jour dit, Ramon Ramirez, à la main une serviette à laquelle il semble tenir beaucoup, embarque sur le bateau de Jourdan en compagnie de van Horn. Les deux hommes s'enferment dans la cabine, puis van Horn en ressort, la fermant à clé, arguant que Ramirez désire se reposer. Puis Jourdan fait cap sur la Floride où il est arraisonné par la police maritime américaine. le cadavre de Ramirez gît dans la cabine et le contenu de la serviette a disparu. Jourdan est accusé de meurtre et emprisonné. Il parvient à s'échapper de longs mois plus tard. Cependant sa femme est morte et van Horn s'est réfugié à Port-au-Prince, d'où sa présence dans la villa.

Bob Morane promet de faire la lumière sur cette affaire et il se rend en priorité chez Forceville, l'agent immobilier qui a procédé à la location. Celui-ci se retranche derrière le secret professionnel et ne peut donner aucun renseignement concernant van Horn. Dépité, Morane ressort mais un employé de l'agence lui glisse dans l'oreille, dans la rue, le nom de Basil Cortés qui vivrait au Cap Haïtien. Un appel téléphonique anonyme confirme le renseignement, un dédommagement financier à la clé.

C'est ainsi que Morane et Ballantine se rendent au Cap Haïtien, après avoir mis Jourdan en sécurité. Localiser Cortès n'est guère aisé mais ils parviennent enfin à le trouver dans un bouge à Port-de-Paix où il officie derrière le comptoir. Cortès, prévenu de leur visite, déclare ne pas aimer les curieux et bientôt les clients présents, ses copains, se lancent dans une rixe destinée à réduire les deux amis comme appâts à requins. Heureusement, l'un des clients, qui était de passage, se joint à eux et ils peuvent s'extraire de cette souricière.

Leur sauveur providentiel s'appelle Tiger Jack et il déclare avoir bourlingué durant des années dans cette région des Caraïbes, ayant participé au Boulevard du Rhum durant la Prohibition. Il leur indique un éventuel individu, à qui il a rendu service un jour, pouvant leur fournir des éléments de recherches. Et c'est ainsi qu'ils rencontrent Hiéronimus Li lequel affirme ne pas pouvoir leur être de grand secours.

De Haïti aux Bahamas, près d'un petit îlot où gît une épave, en passant par La Havane, Bob Morane et Bill Ballantine vont affronter moult dangers et Tiger Jack sera toujours là à point nommé pour les tirer des griffes de leurs adversaires.



Roman d'aventures de facture classique, Trafic aux Caraïbes vaut surtout par la présence de Tiger Jack, sobriquet sous lequel se cache Jean Ray. Même si celui-ci n'est jamais nommé, le lecteur reconnaitra aisément ce fantastiqueur belge.

Né en Belgique à Gand sur Escaut, la merveilleuse cité flamande qui mire ses vieux pignons, les façades précieuses de ses anciens hôtels et son château moyenâgeux, compact comme un oeuf de pierre, dans les eaux béates et glauques de ses canaux, Tiger Jack était le fils d'une famille de marins et c'était à sa grand-mère, une authentique indienne Dakota, qu'il devait son profil courbe de Sioux.

Après avoir décrit ses aventures maritimes de trafiquant d'alcool, ce sexagénaire et plus a raccroché un jour et s'est installé chez lui dans sa bonne ville de Gand.

Un beau jour il en avait eu assez de la flibuste, avait vendu au plus offrant bateau et arsenal pour aller chercher le calme à l'ombre des pignons espagnols de sa bonne ville de Gand, où il s'était mis à écrire de merveilleuses histoires pleines d'aventures, de sel, de brume et d'angoisse, où les spectres du passé se pressaient en fantastiques sarabandes. Ces histoires, traduites dans le monde entier, avaient valu la célébrité à leur auteur qui, après avoir été l'un des derniers pirates, était devenu l'un des plus prodigieux conteurs de son temps, sinon de tous les temps.

Un magnifique hommage d'Henri Vernes à Jean Ray.

Mais on n'aurait garde d'oublier le contexte de ce roman, l'aspect politique, avec des personnages qui pourraient ressembler à Batista et Fidel Castro.

L'illustration de couverture est signée Pierre Joubert et les illustrations intérieures de Forton.

Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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Bob Morane, éternel héros au grand coeur, en vacances en mer des caraïbes se retrouve avec son ami Bill Balantine impliquer dans un nouvelle aventure impliquant des pirates et des trafiquants entre Port au Prince, Cuba et les Bahamas. Un nouvel allié, ancien flibustier leur viendra en aide contre un nouvel adversaire aussi coriace qu'insaisissable.

Henri Vernes nous plonge facilement dans ce monde de piraterie et de trafic avec une galerie de personnages assez génériques qui interagissent dans une intrigue simpliste et rempli de facilités mais pleine de nombreux rebondissements typique mais bien rythmés.
Le tout fonctionne très bien pour laisser le lecteur se plonger dans une histoire bien écrit et offrir au lecture une expérience de lecture légère, sans prise de tête et divertissante, digne des pulps les plus classiques.


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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Un beau jour il en avait eu assez de la flibuste, avait vendu au plus offrant bateau et arsenal pour aller chercher le calme à l’ombre des pignons espagnols de sa bonne ville de Gand, où il s’était mis à écrire de merveilleuses histoires pleines d’aventures, de sel, de brume et d’angoisse, où les spectres du passé se pressaient en fantastiques sarabandes. Ces histoires, traduites dans le monde entier, avaient valu la célébrité à leur auteur qui, après avoir été l’un des derniers pirates, était devenu l’un des plus prodigieux conteurs de son temps, sinon de tous les temps.
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Né en Belgique à Gand sur Escaut, la merveilleuse cité flamande qui mire ses vieux pignons, les façades précieuses de ses anciens hôtels et son château moyenâgeux, compact comme un œuf de pierre, dans les eaux béates et glauques de ses canaux, Tiger Jack était le fils d’une famille de marins et c’était à sa grand-mère, une authentique indienne Dakota, qu’il devait son profil courbe de Sioux.
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Port-au-Prince, la Cité-des-Mille-Tambours, la Ville-des-Nuits-qui-Hurlent, n'avait pas volé ces surnoms que lui donnaient Bob Morane qui, ce soir-là, assis sur son balcon, dans les ténèbres presque totales, la regardait luire doucement sous lui, telle une grande bête aquatique et lunaire allongée au bord du vaste miroir d'argent de la baie.
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