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4,08

sur 277 notes
Une sacrée bonne pioche que ce "roi des fauves", je découvre Aurélie Wellenstein à cette occasion.
Nous avons là un véritable "page turner" dans un style épuré et efficace.
Pour aller à l'essentiel j'ai apprécié cette tension constante dans le récit qui se manifeste d'entrée de lecture, un scénario d'un abord classique mais qui se révèle très vite assez original finalement.
Une thématique autour de l'inconfort, le froid, la faim et une peur constante et viscérale qui va nous accompagner tout au long de ce récit dont on ne voit pas défiler les pages, c'est diablement efficace et imprévisible jusqu'au bout, j'ai adoré cette lecture.
Une histoire à classer sans hésiter en dark fantasy pour son caractère sombre et brutal, j'ai apprécié les personnages à la psychologie bien développée et cette intrigue qui va se révéler plutôt subtile.
Tenaillés par la faim, trois amis décident d'aller braconner sur les terres de leur seigneur, un crime passible de mort en cas de capture, nos amis tuent un lièvre ce qui va leur coûter très cher, car il y a des sentences finalement pires que la mort...
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Ce roman était dans ma Pal depuis un petit moment et grâce au challenge mauvais genre je l'ai enfin sortie de celle-ci pour profiter de quelques points en plus.

C'est ma première lecture de l'auteure dont j'ai deux autres romans dans ma Pal acheté notamment en grande partie grâce à leur couverture comme ce fut le cas pour cet one shots.

Le roi des fauves est une lecture comme le laisse présager sa couverture assez sombre. le livre est assez court mais Aurélie Wellenstein m'a dès les premières pages attrapés, le tout est vraiment entraînant et je n'ai pas un seul instant eut le temps de m'ennuyer étant très curieux de voir le sort qu'allait réserver l'auteure à ses personnages et intriguer par le monde que je découvrais au fil des pages.

On fait la connaissance de trois adolescents qui affamé décident d'aller chasser dans le bois de leur seigneur malgré l'interdiction formelle de le faire. Malheureusement rien ne va se passer comme prévu ces derniers se faisant attrapé et condamné à subir une terrible transformation en bêtes après l'injection d'un parasite.

L'évolution des personnages au fil des pages est très bien faites, et aucun n'est mis de côté, leur peur face au changement qui s'opère peu à peu en eux et bien amené et décrit et j'ai été tout au long très curieux de voir si ceux-ci finiraient par s'en sortir.

Aurélie Wellenstein  présente ici un monde sombre et bien construit que j'ai pris plaisir à découvrir, je ne m'attendais pas à la tournure que prendrai l'intrigue pour mener à cette fin qui s'avéra très logique et cohérente avec ce que nous avait présenté l'auteure tout au long du roman.

J'ai donc passé un très agréable moment à lecture de cet one shots très prenants, bien écrits et construit avec une intrigue solide et originale qui sort des sentiers battus, en bref ce roman est une vraie réussite.
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J'avais déjà repéré les sublimes couvertures des romans d'Aurélie Wellenstein mais quand j'ai lu la critique de mon ami Yendare, j'ai craqué. Et j'ai bien fait d'écouter ma curiosité.

Un gros coup de coeur pour ce roman de fantasy, genre que je lis peu d'habitude.

On suit trois jeunes gens, Kaya, Ivar et OSwald qui tenaillés par la faim décident d'aller braconner sur les terres de leur seigneur. Une forte amitié lie la couturière, l'apprenti forgeron et l'herboriste. Amitié qui sera leur force lorsque le malheur et la malchance s'abattront sur eux. Alors que kaya se réjouit d'avoir attrapé un lièvre, le trio est surpris par le fils du seigneur et son berserkirs (un homme qui a été transformé en monstre, hybride d'homme et d'animal). Les choses dégénèrent. Forcés de se défendre, kaya, Ivar et Oswald sont pourtant rattrapés et accusés de tentative de meurtre et reçoivent pour punition d'ingérer un ver parasite qui les transformera à leur tour en berserkirs. Après un jugement plus qu'expéditif, le trio est conduit à Hadarfell, un territoire protégé par la magie et réservé aux berserkirs. Durant les sept jours que durera la transformation, Kaya Ivar et Oswald devront s'unir, résister, lutter contre le parasite, tout faire pour conserver leur humanité et trouver le roi des fauves qui peut peut- être renverser le processus.

Une lecture captivante. Une écriture vraiment agréable. Je me suis attachée aux trois personnages dont on suit les pensées et les émotions. Une histoire sombre mais très belle.
J'ai hâte de découvrir d'autres romans d'Aurélie Wellenstein.
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Après un énième abandon en pioche, j'ai décidé de me changer les idées avec ce livre reçu tout récemment du même groupe Facebook. C'était le seul fantastique one-shot que j'avais sous la main. Je l'avais découvert lors d'une Masse Critique, sa couverture très sombre avait attiré mon regard même si le résumé peut laisser songeur.

On n'a pas le temps de s'ennuyer avec ces 3 jeunes braconniers, surtout quand ils se font découvrir par le seigneur des terres. Ils vont tout faire pour essayer de sauver leur peau et ça va à 100 à l'heure, la lecture a donc été assez intense. le seul hic est que le résumé en dit beaucoup trop de l'histoire alors que celle-ci met beaucoup plus longtemps à se dérouler. Ce roman m'a fait penser à La Maîtresse de Guerre, l'univers y est violent et glauque où on finit par s'attacher aux 3 personnages principaux, et à Ivar en particulier. On suit avec frénésie leurs aventures en espérant de tout coeur qu'ils vont réussir à se sortir de ce mauvais pas vivants. Qui est donc ce roi des fauves ? Les évènements s'enchaînent vite et bien sans (ou très peu) de temps mort et on n'est jamais au bout de nos surprises. On n'a pas le temps d'essayer de deviner la suite des évènements qu'un nouvel élément change la donne. Excellente imagination !

Comme vous l'aurez compris, j'ai eu un coup de coeur pour ce roman très bien construit en seulement 310p. On n'est jamais au bout de nos surprises avec ce court roman et ses personnages hors norme. Ça a été une lecture haletante de bout en bout et ça me donne très envie de découvrir un peu plus sa bibliographie. Si vous êtes amateurs d'univers originaux et fantastique à souhait, je vous conseille très fortement de découvrir ce roman et sa jeune auteur française talentueuse. Pour ma part, je vais la suivre de très près.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Il y a des sorts pires que la mort. Ivar, Kala et Oswald ne manquent pas de s'en rendre compte lorsque, arrêtés pour avoir braconné sur les terres d'un riche seigneur, les trois adolescents se retrouvent condamnés à devenir des berserkirs. Autrefois hommes et femmes ordinaires, les voici devenus de véritables monstres en puissance, craints par la population mais recherchés par les puissants pour leur sauvagerie et leurs redoutables capacités guerrières. La peine est d'autant plus lourde qu'elle n'est pas immédiate : une fois le parasite entré dans leur corps, il faudra compter sept jours avant que le changement modifie irrémédiablement leur morphologie et les transforme peu à peu en animal. Si le concept des berserkirs est plutôt original, le principe qui consiste à isoler une poignée d'adolescents dans un espace clos hostile est, lui, beaucoup plus fréquent dans la littérature étiquetée « jeune adulte ». Aurélie Wellenstein échappe malgré tout à la plupart des écueils et signe un roman convainquant et divertissant dont certains points auraient cela dit mérité d'être étoffés. En effet, si les quelques bribes que laissent échapper les personnages concernant le fonctionnement de leur société évoquent clairement des influences nordiques (décor, berserkirs, jarls…), il faut reconnaître que l'univers reste dans l'ensemble assez peu développé ce qui peut limiter l'immersion du lecteur dans le récit.

Les personnages, en revanche, ont davantage d'épaisseur. C'est notamment le cas des trois protagonistes bien que ceux-ci peuvent paraître au premier abord tout à fait conformes à l'archétype des héros de littérature young adulte (une belle et farouche jeune fille, un adolescent vulnérable et un second faisant office de protecteur, un potentiel trio amoureux…). Ivar, Kala et Oswald se révèlent cela dit bien vite plus complexes et leurs relations plus surprenantes que ce à quoi on pouvait s'attendre. Pour ce qui est du style et de la construction du récit, l'auteur opte pour la simplicité et l'efficacité. L'intrigue est en effet relativement concentrée (un seul point de vue et un seul fil directeur, peu de personnages...) mais parvient aisément à capter l'attention. Certains rebondissement sont certes prévisibles (notamment concernant la véritable nature de ce roi des fauves) mais d'autres parviennent à véritablement surprendre le lecteur, et ce quelque soit son âge. L'auteur n'hésite d'ailleurs pas à recourir à quelques effets dramatiques qui donnent au roman une petite touche de noirceur bienvenue et qui lui permettent surtout d'échapper au traditionnel mais lassant happy-end. Aurélie Wellenstein propose pour une fois une ouverture intéressante qui permet au lecteur de refermer l'ouvrage sur une note positive et surtout non définitive : libre à nous d'imaginer quelle tournure prendront les événements mis en branle à la fin du roman…

Avec « Le roi des fauves », Aurélie Wellenstein signe un roman réussi qui, bien que s'adressant à un jeune public, possède suffisamment d'atouts pour plaire à un lectorat plus âgé. Et si vous avez besoin d'un argument supplémentaire pour vous laissez tenter, je vous conseille de jeter un oeil à la sublime couverture d'Aurélien Police qui ne pourra que vous convaincre.
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J'avais hâte de découvrir ce roman et c'est un très bonne surprise !
On suit trois jeunes, poussés par la famine , qui se rendent dans les bois pour braconner sur les terres de leur Jarl. Sauf que ça va très mal tourner et on va plonger alors dans un monde assez sombre où les hommes sont transformés en animaux: les berserkirs. C'est un monde fascinant et étrange où l'on peut transformer les hommes en armes et en monstres. Ivar va lutter pour s'en sortir au côté de ses deux amis.
Un roman lu vite tellement il est difficile de le lâcher car le rythme est assez intense, il y a une certaine tension, un peu de noirceur, de cruauté et c'est un monde vraiment original même si j'avais déjà vu cette idée d'hommes mêlés à des animaux avec Gemmell ou même Georgia Caldera. Les personnages ne sont pas manichéens, et parfois j'ai eu du mal à comprendre leurs choix. Surtout Kala ! Si j'ai apprécié la fin ( mais un peu précipitée) , je suis étonnée qu'on bascule dans la vengeance quand même...En tout cas , j'ai hâte de lire d'autres romans de cette auteure, elle est vraiment prometteuse !
Challenge Mauvais genres 2020
Challenge auteure SFFF
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Comme quoi, à 17 ans, c'était au garçon de veiller sur la famille ! Boy! A 17 ans, t'es encore un gamin...
Un forgeron, une couturière et un herboriste partent à l'aventure rongés par la faim...
Un "je ne sais quoi" de Hunger Games et de Tomb Raider.
Pour Oswald, Ivan et Kaya (nos jeunes héros), ils n'échappent à cette société de culpabilisation... Et sens du sacrifice? Perso je comprend pas du tout les gens qui vont s'attirer des ennuis pour leur noblesse de coeur... Comme ceux qui disent Oué les animaux seront mieux nous, Ok, mais man, t'es pas un animal, tu peux pas jouer contre ton camp?x) Enfin techniquement l'humain est un animal, mais un Sapiens Sapiens.
Désolé pour cette digression inhabituelle mais j'espère qu'on verra moins de "Tout est ma faute ..." (à part peut-être dans une scène de soumission) et plus de fierté, d'intégrité.
Revenons au livre... Eh bien fort bien de noter que les émotions passent !! Ce qui est... Assez rare pour moi! ; ) J'ai failli vous mettre une citation sur l'"éducation" humaine... Mais je trouve que les propos pris indépendant de l'ordre du livre sont pas à sortir de leur contexte...
Puis vient un sorte de "batême du feu" le "Roi des fauves"... La Vendetta. Plutôt mature pour un livre jeunesse;).

Les dessins sont jolis... Quant à la fin, je dirais chaotique.
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg
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Aurélie Wellenstein est un nom qui revient souvent pour évoquer les plumes prometteuses de la fantasy française. J'avais eu de bons échos de ce roman, ce qui m'avait donné vraiment envie de le lire, sans compter que le résumé appelait un univers aussi inquiétant qu'original...

En effet, ce roman est globalement une très bonne lecture à plusieurs niveaux. Dans un premier temps, j'ai accroché à l'écriture très fluide de l'auteure : c'est simple, ce livre est un redoutable page-turner ! Les descriptions sont bonnes, l'action présente, les dialogues rythmés, tout est bien dosé et accrocheur.

Le scénario nous tient en haleine avec un compte à rebours également réussi. La pression mise sur les personnages est retranscrite à merveille, j'ai été inquiète pour la plupart d'entre eux, d'autant plus que le livre prend des routes intéressantes qu'il est difficile de soupçonner. Il n'y a pas de temps mort et l'histoire se part d'un bestiaire étrange que j'ai beaucoup apprécié.

L'univers construit par l'auteure est également fascinant, même s'il aurait mérité d'être plus étoffé. le concept des berserkers est très original exploité de cette manière. Cette idée participe à construire une ambiance étrange et envoûtante. Certains passages prennent une tournure onirique, voire cauchemardesque, et sont fascinants. En effet, l'univers se détache des lectures young adult habituelles par une certaine noirceur qui rend le roman moins fade et plus marquant.

Malgré une psychologie approfondie, je n'ai pas vraiment pu accrocher aux personnages, dont les réactions m'ont souvent semblé trop stéréotypées. A vrai dire, je dois avouer avoir eu du mal à m'attacher aux protagonistes, mais je suis très exigeante à ce niveau. Disons que les variations de caractère étaient trop nombreuses pour que les trouve crédibles.

Une très bonne découverte pour ma part ! Je lirai très certainement l'autre parution d'Aurélie Wellenstein, le Dieu Oiseau ! J'ai bien aimé l'univers original qui dévoile une grande imagination, ainsi que le mélange entre une écriture onirique et des moments plus durs qui permettent d'ajouter de la maturité au récit. Une lecture recommandée, donc.


Lien : https://www.lageekosophe.com
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Les avis enthousiastes de Celindanae du Pays des Caves Troll, de la tête dans les livres et de Mllenial de la Croque Livre m'avaient convaincu de lire ce roman. J'avais donc décidé de m'y plonger également, appréciant beaucoup les parutions des éditions Scrinéo. Malheureusement, le roman n'aura pas été à la hauteur de mes attentes et j'avoue avoir été complètement déçue.

Aurélie Wellenstein a puisé dans la mythologie nordique pour écrire le Roi des fauves. Ivar, Kaya et Oswald sont trois amis d'un même village. Un jour, mourant de faim, ils décident de braver l'interdit et d'aller braconner dans la forêt, réservée à leur Seigneur. Alors qu'ils réussissent à attraper un lièvre, un jeune Lord les surprend et agresse Kaya. Mais, les deux jeunes garçons ne l'entendent pas de cette oreille et tue par accident leur Seigneur. Quelques semaines après ce malheureux évènements, les trois amis vont être rattrapés par la justice et condamnés à devenir des Berserkirs...

Dix jours pour lire 280 pages, cela vous donne une idée de ma motivation pour terminer ce roman. Je l'ai trouvé horriblement long et je n'avais qu'une seule hâte, l'achever pour le chroniquer et ne plus en entendre parler. En réalité, j'ai trouvé l'intrigue très linéaire sans vraiment de rebondissements, les personnages m'ont laissé complètement indifférente (à un tel point que jusqu'à la moitié du roman, je ne faisais toujours pas la différence entre Ivar et Oswald) et l'écriture ne m'a pas non plus touchée. Bref, à aucun moment, je ne me suis sentie concernée par ma lecture ni je n'avais l'envie de m'investir. J'ai conscience d'être dure car je suis persuadée qu'il ne le mérite pas. Il s'agit d'un roman Young Adult : les néophytes en SFFF devraient avoir leurs attentes comblées. Quant à moi, il m'a paru insuffisant. Peut-être devrais-je tenter ma chance avec un autre opus d'Aurélie Wellenstein?
Lien : https://labibliothequedaelin..
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En Résumé : J'ai passé un bon moment de lecture avec ce court roman qui nous offre une histoire, certes simple, mais qui se révèle âpre, réussie et entraînante, le tout dans une ambiance sombre, violente et cruelle. L'univers développé par l'auteur, qui se penche vers les univers Nordiques, se révèle solide et captivant, mais surtout vaut pour son originalité sur les Berserkirs qui m'a rapidement accroché et soulève de nombreuses questions. Concernant les personnages, nos héros principaux sont solides, attachants et surtout humains avec leurs failles et leurs faiblesses, je regretterai peut-être juste que le personnage d'Oswald s'efface un peu devant ses deux autres amis, mais rien de dérangeant. Concernant les personnages secondaires ils sont efficaces, mais je trouve dommage que certains ne soient pas un peu plus développés surtout devant le potentiel qu'ils ont. Je regrette par contre une construction un peu linéaire, certaines révélations un peu simples et téléphonées ainsi qu'une conclusion facilement devinable, mais franchement ce ne sont que des détails. La plume de l'auteur se révèle simple, efficace, percutante et plonge facilement dans l'ambiance si particulière de son récit. Je lirai sans soucis d'autres écrits de l'auteur.


Retrouver ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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