J'adore les chats.
Enfin non, en vérité je les idolâtre et ils sont au centre de ma vie.
Donc forcément ce livre m'attirait depuis longtemps.
Je ne savais pas trop à quoi m'attendre, et globalement mon impression va vers le positif mais je reste un peu sur ma faim.
Je garde un tel souvenir de
la trilogie des fourmis ( désolée d'avance pour l'auteur a qui on doit constemment offrir cette comparaison) que je m'attendais à la même puissance version minets.
D'abord lire du
Werber c'est accepter de lâcher prise pour adhérer à ses idées... farfelues !
Ici les chats parlent mais pas que...Ils philosophent, s'instruisent et veulent dominer le monde, entre autre.
J'avoue avoir eu un peu de mal par moment avec le contexte du livre qui se superpose presque à la perfection à l'actualité du moment.
Dur de ne pas faire le parallèle entre la peste du livre et " notre " COVID, et celui de la guerre civile du roman avec la guerre en Ukraine qui fait rage actuellement.
Et comme j'aime lire pour oublier ce qui est dur dans la vie de tous les jours j'étais pas en joie d'avoir constemment sous les yeux ce rappel à la réalité.
Ceci étant j'ai adoré l'esprit donné par l'auteur aux chats. Leurs réflexions et attitudes sont amusantes.
Bastet m'a particulièrement plu. Pythagore un peu moins....En tout cas globalement les personnages manquent un peu de mordant.
Quelque chose qui m'a par contre vraiment plu: retrouver pleins d'anecdotes sur la place du chat dans
L Histoire.
Pour les aspects négatifs il y a aussi le tempo. Cest quand même un peu plat par moment et on pourrait vite être tenté de sauter des lignes, voir survoler des pages. La fin est d'ailleurs peu passionnante. Je m'attendais clairement à mieux.
Si je devais utiliser quelques adjectifs pour décrire cette lecture je choisirais : amusante, mignonette et plutôt originale.