Demain les chats

Bernard Werber est un auteur très réputé que je voulais découvrir. Et je ne suis pas déçue !
La lecture commence gentiment, met les chats en place et leur vision du monde. C'est très drôle. Mais il ne faut pas longtemps pour que les choses sérieuses débutent. le ton est plus grave.
Ce premier tome est très d'actualité avec l'épidémie et le terrorisme. C'est d'ailleurs tout l'intérêt de cette lecture. Grâce à un Paris sans dessus dessous et la narration chat, on s'interroge, se questionne, se remet en question, sur notre société, nous humains qui nous croyons tout permis et au dessus de tout. On peut faire beaucoup d'analogie. C'est un livre très intelligent qui nous permet de voir les choses autrement, de prendre conscience, de s'ouvrir. Sans donner des leçons.
Si j'ai trouvé qu'il y avait quelques longueurs, ça ne nuit pas trop à la lecture car elles permettent de montrer certaines choses, de bien voir et analyser la situation. D'ailleurs c'est parfois assez glauque. L'ambiance est lourde, d'autant plus qu'on sait que tout ça n'est pas absurde et que ça pourrait arriver. Heureusement nos amis chats sont là pour donner des pointes d'humour.
Ces chats sont très rafraîchissant. Ce n'est pas souvent qu'ils ont le premier rôle. Surtout en étant tellement eux. Dans leur façon de penser et d'agir on arrive à retrouver nos animaux à quatre pattes qui habitent chez nous. Qu'ils nous prennent pour leurs serviteurs c'est exactement ce qu'ils peuvent nous laisser penser. Bastet est très attachante, très humaine pour un chat. On la voit curieuse, voulant en apprendre plus, et évoluer, penser différemment, voir le monde différemment grâce à ces connaissances. Elle est drôle, attachante, forte, touchante... Pythagore n'est pas en reste. Il illustre autre chose. Il a ses défauts malgré qu'il soit philosophe. Ils forment un bon duo.

« Demain, les chats »… Oui, pourquoi pas ?

Avec Bernard Werber, on ne s'étonne pas que les chats évoluent et finissent par créer leur propre civilisation. Pour quiconque possède un chat, cela paraitrait même logique.
Tout aussi logique, le déclin humain suite au terrorisme et autres catastrophes inventées par l'Homme.

Par contre, le livre aurait pu aussi s'appeler « Demain, les rats », et le scénario est tellement attendu qu'on espère quelques rebondissements, un peu d'humour ou de fantaisie…
On se surprend à regretter que les chats singent autant les hommes.
Peut-être que le second tome nous apprendra davantage sur la supériorité des chats ?

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J'ai décroché lors dela seconde partiedu livre,j'ai aimé le début avec ces chats plus intelligents et savants que des humains; l'initiation de la petite chatte etait interessant et puis la seconde partie devient trop "PHILOSOPHIQUE FICTION" comme décrit son auteur de son style littéraire mais là je me suis perdue et j'ai abandonné mes minous et leurs humains en proie à une horrible révolution
Je n'avais jamais rien lu de cet auteur ,voila c'est fait et pas à refaire je pense mais je voulais le découvrir.

J'ai beaucoup aimé ce roman qui dormait dans ma bibliothèque depuis un certains temps. le narrateur est une chatte qui découvre la vie des humains et les comprends grâce à son ami Pythagore qui capte internet grâce à un troisième oeil, mis en place par les humains. Ça se passe dans un contexte de guerre, les rats remontent et envahissent tout. Je me suis attendri par le narrateur, on retrouve bien le caractère si particulier du chats et ça c'est appréciable et nous permet de nous projeter. Bref je le conseil.

J'ai lu ce livre pour répondre à un challenge lecture, mais sans ça, je ne pense pas que je me serais ruée dessus. D'abords je ne suis pas une grande gaga des chats, toutefois j'apprécie Werber et les quelques livres que j'ai lus de lui, parce que j'aime sa faculté à simplifier des concepts parfois un peu compliqué pour quelqu'un comme moi qui galère en sciences de manière générale. Il y a une part d'humour, de légèreté et d'originalité chez lui qui me plaît beaucoup.
Malheureusement, ça n'a pas marché avec ce bouquin. D'abord sceptique, j'ai fini par m'attacher à Bastet, petite chatte en quête de connaissances qui cherche à communiquer avec d'autres êtres "conscients" dont les humains. Puis ça s'est essoufflé, en particulier à cause de l'intrigue (je m'attendais à des chats spectateurs plutôt qu'acteurs), et il y a pas mal d'incohérences et de moments où je n'ai pas pu suspendre mon incrédulité.
Les passages sur l'histoire des chats de l'antiquité à nos jours étaient intéressants, mais restent à vérifier. Pythagore (le siamois) m'est apparu assez antipathique (alors que j'aime le côté grand sage), et les scènes de sexe étaient carrément gênantes.
Je pense que Werber adore sa chatte, qu'il en est complètement fou, et qu'il s'est mis à fantasmer une histoire avec elle quitte à ce que ce soit complètement WTF.
Dommage!

Werber est l'un des auteurs que j'ai le plus lu et apprécié, je n'ai pourtant pas réussi à finir le dernier livre que j'ai lu de lui à savoir le sixième sommeil, avec ce roman-ci j'avais envie de me réconcilier avec lui, il y a avait donc une attente certaine en prenant cet ouvrage en main.

On découvre un roman à la première personne, un univers raconté par une chatte prénommée Bastet. Sa vision du monde des humains et des autres espèces offre bien sûr la voie à un humour certain. J'ai pourtant eu du mal à rentrer dans ce roman, le rythme de départ étant assez lent. Une fois que l'action s'accélère, on retrouve le talent de l'auteur à nous faire tourner les pages cependant j'avoue avoir trouvé plus d'une fois l'évolution de l'intrigue cousue de fil blanc. Il y a également pas mal de répétitions qui alourdissent l'ensemble.

Les personnages sont juste assez fouillés pour tenir l'intrigue, ce que je trouve dommage, la profondeur semble de fait assez artificielle parce que trop justifiée, rien ne sort du cadre de ce qui sert l'histoire. de plus, j'aurai apprécié que des personnages secondaires comme Hannibal, Cambyse ou Patricia soient approfondis pour enrichir la texture du récit.

Les passages historiques sont intéressants, les présenter du point de vue des chats permet de donner une dimension nouvelle à l'univers félin, c'est l'un des atouts du roman, nos héros à quatre pattes se trouvent légitimés dans leurs différentes quêtes en leur offrant, à leur mesure, une place dans l'histoire avec un grand H.

Werber sait magner les pivots émotionnels et psychologiques et c'est peut-être la seule chose qui m'a fait garder le livre en main en fin de compte, non pas que ce livre soit moins bon qu'un autre de lui, mais force est de constater que la magie de Werber n'agit plus autant qu'avant sur moi. Peut-être est-ce l'âge, peut-être que j'attends autre chose ou peut-être que les recettes qui ont fait son succès perdent leur magie à force de répétition…

C'est, néanmoins, un agréable moment de lecture, un livre à citations comme l'auteur sait en faire, une fiction philosophique où l'on retrouve humanisme et spiritualité, autant d'éléments que j'aime dans une lecture et pourtant… Et pourtant, je n'ai pas su retrouver le plaisir du génie que j'ai découvert dans Les Thanatonautes ou le livre du voyage…
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Comment résister à cette petite bouille de chat noir qui nous regarde avec ses grands yeux en amande ? Il m'a séduit en un regard, et j'ai été dans l'obligation de lire son histoire.

Les humains traversent une période difficile, ponctuée d'actes terroristes graves. Mais cela n'impacte que partiellement Bastet, une chatte domestique, qui vit à Paris avec sa servante humaine Nathalie. le rêve de Bastet ? Réussir à communiquer avec les humains. Un beau jour, elle rencontre Pythagore, le chat d'en face, qui détient le savoir. En effet, Pythagore est un chat de laboratoire, qui a été appareillé pour pouvoir se connecter à un ordinateur et acquérir de nombreuses connaissances humaines. Pythagore va tâcher de transmettre son savoir à Bastet, et tous deux vont tenter d'aider les humains à sortir de la période très sombre dans laquelle ils sont plongés.

J'avoue qu'en ouvrant ce livre, je ne m'attendais absolument pas à découvrir l'histoire que j'y ai découverte. En effet, ne vous faites pas avoir comme moi par la petite bouille de Bastet en couverture : ce livre raconte une histoire presque apocalyptique, dans laquelle il est question de terrorisme, de meurtres, de violences. le contraste entre cette ambiance noire, à la limite glauque avec la douceur de la chatte Bastet est étonnant. Vous serez sans doute surpris au début, mais au fil de votre lecture, vous vous laisserez entraîner dans cette histoire très surprenants.

Dans l'ensemble, l'histoire m'a plût, mais je n'ai pas été si absorbée que ça par son déroulement. Je pense que l'atmosphère apocalyptique m'a tellement déstabilisé, que je suis resté un peu en dehors de cette ambiance. Course-poursuite, chasse, bagarres des humains et des chats contre des invasions de rats… il s'en passe des choses dans ce livre, mais malheureusement les actions n'étaient pas assez rythmées à mon goût, si bien que je me suis quelque peu lassé de suivre tout ce petit monde dans leur lutte.

Ajoutez à cette ambiance de science-fiction des faits réels et actuels, notamment le terrorisme, qui est le point de départ de toute cette histoire. L'auteur dresse un état du monde actuel, ainsi que les conséquences (très noircies) qui pourraient en découler dans les années à venir, si nous continuons à nous comporter comme nous le faisons actuellement. Autant vous dire que ça fait froid dans le dos !

Autre particularité du livre qui m'a agréablement surprise, c'est le petit historique de l'histoire des chats. En effet, Phytagore, grâce à l'accès privilégié qu'il a à Internet, a pu se documenter sur leur histoire, et il a fait part de ses découvertes à Bastet. Ainsi, nous découvrons, au fil des siècles, l'évolution des chats dans la société. Tantôt vénérés, puis exécrés, les chats ont toujours eu une place importante dans les sociétés. Un voyage initiatique intéressant, qui m'a ravie !

Mettre un chat comme personnage principal d'une histoire, c'est osé et totalement novateur. J'ai apprécié cette prise de risque. En plus, cela permet à des personnes totalement amoureuses des chats comme moi, de croire, pendant quelques heures de lecture, qu'une communication entre chats et humains serait possible. Mais malheureusement, la science à ce jour n'a jamais pu déterminer un quelconque moyen permettant aux deux camps de se comprendre… ce qui n'enlève rien au fait que je vais continuer à parler seule à mon chat, dans l'espoir qu'il puisse comprendre ce que je lui raconte !

Demain les chats est une histoire originale et très surprenante. J'ai été déstabilisé par l'étrangeté de ce récit, qui aborde des thématiques peu communes, les assemble les unes aux autres pour former quelque chose de singulier. J'en ressors mitigée : pas totalement conquise, mais pas déçue non plus.
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Dans ce livre, l'auteur fait du chat un observateur de notre temps, des humains et des événements. Bernard Werber pousse toujours son lecteur à la réflexion. Certains diront que ce roman est moralisateur, je ne trouve pas. Dans ce livre, on parle de violence, de terrorisme, de guerre civile, de fléau... Grâce au chat Pythagore qui a accès à la connaissance, on apprend le lien entre les chats et les humains depuis des millénaires. Alors oui, il ne faut pas prendre ce livre au premier degré comme la plupart des livres de cet auteur d'ailleurs mais une fois ce stade dépassé, vous verrez toute la richesse de son univers.

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Ce livre est une pure merveille.
Je m'attendais à lire quelque chose de plus futuriste mais j'ai était agréablement surprise.
Bernard Weber est connu pour son écriture mélangeant science fiction et philosophie, nous retrouvons les deux dans ce livre.
En lisant, j'ai fait énormément de rapprochement avec mon chat, en même temps c'est normal, ce livre parle sur les chats lol. Mais cela m'as permis de comprendre mieux mon chat hi hi.
J'étais captivée par l'histoire de Bastet et Pythagore. Bastet est une femelle vivant avec Nathalie "son serviteur humain", elle a une vie normale de chat. Jusqu'à ce qu'elle rencontre Pythagore, un mâle qui possède le troisième oeil et grâce à ce mâle sa vie va s'amplifier et l'instruire.
Plus je lisais et plus j'étais captivée par l'histoire. Tel qu'à la fin j'avais l'impression que c'était un humain qui narrait l'histoire mais des phrases me ramener au vrai narrateur
Je peux dire que c'est un coup de coeur et c'est pour moi le premier de Bernard Weber .
J'ai du d'autres de ses livres que j'ai apprécié ou pas mais celui là est différent des autres.
Ce livre parle de l'actualité de maintenant la guerre, le terrorisme, ... Ça fait réfléchi à ce que l'être humain peut faire de bien ou pas, la vue du chat ou autre animal est intéressant car lui veut une chose que son maître soit heureux.
Nous devions suivre l'exemple des animaux.

Bernard Werber nous offre ici une critique originale de notre société actuelle via le point de vue de deux chats : 1) Bastet, la narratrice qui souhaite mieux communiquer et comprendre les humains. 2) Pythagore, chat de laboratoire qui a au sommet de son crâne une prise USB qui lui permet de se brancher sur Internet. Et le tout fonctionne bien, bien qu'il y ait quelques longueurs. Je suis un peu déçue de la tournure que prend l'histoire à partir du dernier tiers, mais bon, on retombe sur nos pattes. Tiens, comme les chats !