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sur 2530 notes
Cora, seize ans, est esclave sur une plantation de coton dans la Géorgie d'avant la guerre de Sécession. Abandonnée par sa mère lorsqu'elle était enfant, elle survit tant bien que mal à la violence de sa condition. Lorsque Caesar, un esclave récemment arrivé de Virginie, lui propose de s'enfuir, elle accepte et tente, au péril de sa vie, de gagner avec lui les États libres du Nord.
De la Caroline du Sud à l'Indiana en passant par le Tennessee, Cora va vivre une incroyable odyssée. Traquée comme une bête par un impitoyable chasseur d'esclaves qui l'oblige à fuir, sans cesse, le « misérable coeur palpitant » des villes, elle fera tout pour conquérir sa liberté.


Poche de l'été du Picabo River Book Club

En commençant ce livre je savais que j'allais être révoltée, écoeurée, bref que j'allais souffrir.
Mon problème est qu'entre deux livres traitant de l'esclavage, je me surprends à retrouver une vision manichéenne du sujet, finalement assez infantile... Les gentils noirs d'un côté, victimes des méchants blancs. C'est oublier un peu vite la nature humaine. Des salauds il y en a partout et des gens biens aussi !!! Donc dès le début, retour express dans le monde adulte !
Donc après avoir redécouvert que c'est ainsi depuis que le monde existe, j'ai eu un autre choc : le chemin de fer clandestin, qui n'était pas un chemin de fer mais un réseau de routes clandestines pour les esclaves en fuite, est dans le roman un vrai chemin de fer. Et là, j'ai eu du mal avec ce parti pris par l'auteur. Ça me dérange pas mal qu'il ait pris une telle liberté avec la vérité historique.
Mais c'est un superbe roman, remplis de vérités... très dures. Notamment que l'Amérique, ce grand pays s'est bâti sur la spoliation, de la terre des indiens, de la liberté des africains, de la dignité de ces deux peuples.

- »Et l'Amérique est également une illusion, la plus grandiose de toutes. La race blanche croit, croit de tout son coeur, qu'elle a le droit de confisquer la terre. de tuer les Indiens. de faire la guerre. D'asservir ses frères. S'il y avait une justice en ce monde, cette nation ne devrait pas exister, car elle est fondée sur le meurtre, le vol et la cruauté. Et pourtant nous sommes là. »-

J'ai tout aimé. Les personnages d'abord, une galerie de portraits de ce que comporte le genre humain.
Et puis l'histoire de l'Amérique concernant l'esclavage dans la première moitié du XIXème siècle.
Le périple de Cora nous fait découvrir les différences qu'il pouvait y avoir d'un état à l'autre, tant au niveau des lois que des comportements des blancs envers les noirs.
J'ai eu peur souvent, j'ai haï bien des fois.
Heureusement c'est écrit avec pudeur. On sait les viols, les sévices, les tortures, les meurtres, mais l'auteur ne s'appesantit pas dessus. C'est évoqué, sans lourdeur.
Ce roman, une fois la dernière page tournée, sera encore avec moi un certain temps.
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Cet Underground Railroad ou chemin de fer clandestin était un élément du langage codé qu'utilisaient avant la Guerre de Sécession les abolitionnistes et autres opposants à l'esclavage. Très bien structurés, ils ont permis l'évasion de plusieurs milliers d'esclaves.
A partir de ce fait historique, Colson Whitehead a conçu une odyssée et une fresque magistrale(s) où la fiction épouse L Histoire des Etats-Unis d'Amérique avec réalisme, brio, intelligence et sensibilité.
J'ai commencé la lecture de ce livre avant la mort de Toni Morrison, et je suis certain qu'elle l'avait lu et apprécié.
C'est bouleversant, révoltant et en même temps étrangement fascinant.
Je n'ai pas cessé, ne serait-ce que l'espace d'une page sur les 409 qui composent cet ouvrage, d'être auprès de Cora, de Caesar,de Fletcher, de Valentine et de tous les personnages qui font vivre cette oeuvre… pas plus que n'ai quitté un seul instant la Virginie, la Caroline du Sud ou du Nord, le Tennessee, l'Indiana… bref, cette Amérique esclavagiste du XIXe siècle… devrais-je y rajouter l'Afrique et les Antilles ?
C'est plus qu'évident.
Une mosaïque littéraire, historique et sociologique à côté de laquelle il serait vraiment très dommage de passer, ce que n'ont pas fait, fort heureusement, les jurys du prix Pulitzer, du National Book Award… et plus "modestement" celui du prix des Lecteurs (sélection 2019).
Le train en partance pour… est annoncé sur le quai des amoureux des bons livres. Ne le manquez pas.
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Parfois la note que nous mettons pour un livre est liée à notre expérience de lecture. Même si j'ai beaucoup aimé ce roman, je ne peux pas le considérer comme un chef- d'oeuvre. J'ai déjà lu beaucoup sur l'esclavagisme en Amérique et quelques passages m'ont donné l'impression de les avoir croisés autre part. Mais il y a de l'originalité et le côté historique et romanesque vont bien ensemble. L'écriture est fluide et le roman se lit vite.
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J'ai découvert après ma lecture à quel point ce livre était encensé. Je ne partage pas totalement cet enthousiasme malheureusement. Ce n'est pas un mauvais roman, attention, il est prenant du début à la fin, il est terrible par les faits répugnants qu'il relate, il est passionnant quand il souligne le climat de plus en plus tendu entre États abolitionnistes et esclavagistes, il est original quand il transforme les chemins empruntés par les esclaves en fuite en un véritable train souterrain avec locomotive, gares et tout le tintouin.
L'auteur nous entraîne à la rencontre d'une galerie de personnages très réalistes, sans manichéisme. Des êtres humains, des courageux, des lâches, des traîtres, des généreux, des ordures, quelle que soit la couleur de leur peau. J'ai beaucoup apprécié les petits chapitres en forme de portraits qui s'intercalent aux différentes étapes du périple de Cora : ils nous permettent de mieux découvrir, de mieux comprendre certains protagonistes (Caesar, Ridgeway, Mabel…) et, parfois, d'éclairer le passé.

Ce qui tempère mon ressenti, c'est que j'ai commis l'erreur de lire la quatrième de couverture avant (ou au tout début de ma lecture) alors que je les délaisse d'ordinaire. Une quatrième de couverture très élogieuse, si dithyrambique qu'elle m'a donné des espoirs incroyables sur ce roman. Roman qui m'est par contraste apparu comme assez classique en dépit de l'imagination de l'auteur concernant l'Underground Railroad. Il ne va pas réinventer ce qu'était l'esclavage, mais disons que toutes les scènes que l'on s'attend à trouver dans un tel roman étaient bel et bien présentes.
Ensuite, je suis quelqu'un qui a besoin de s'attacher aux personnages (ou de les détester, mais de ressentir quelque chose). Or, à ce niveau-là, je me suis quelque peu sentie délaissée. Cora oscille entre peur et espoir, je l'ai un peu suivie dans ces émotions tortueuses, mais je ne me suis pas vraiment inquiétée pour elle, pas même lorsque certains de ces alliés disparaissaient. Car finalement, la fuite ne s'est pas révélée si haletante que ça : il y a même pas mal de temps mort. Peut-être m'attendais-je à une chasse à l'homme, à la femme plutôt, un peu plus trépidante.
De plus, j'ai ressenti une petite pointe de déception à la fin car ce n'en ai pas vraiment une pour moi. le voyage de Cora continue et on ne sait sur quels chemins, ceux de la liberté ou de l'esclavage, il la mènera réellement. J'aime généralement les fins ouvertes, mais là, j'ai eu une sensation d'inachevé : c'est un roman sur un périple à travers les Etats-Unis et alors que le rideau s'ouvre sur de nouvelles contrées, voilà que surgit le point final.

Si ce n'est pas le coup de coeur attendu, ça n'en reste pas moins un livre très intéressant qui pousse à la réflexion, surtout suite à tous les actes racistes qui ont pu secouer les États-Unis ces dernières années.
Lien : https://oursebibliophile.wor..
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J'avais prévu de lire ce livre l'an dernier à la suite d'une des émissions La Grande Librairie où il était présent. Son attitude et le sujet du livre m'avaient interpellés. Mais comme je ne souhaitait pas l'acheter, j'ai du aussi attendre qu'il soit disponible à la bibliothèque. C'est maintenant un livre lu :)

J'ai beaucoup aimé ce roman, qui est aussi basé sur des faits réels. L'Underground Railroad a bel et bien existé à l'époque de l'esclavagisme. D'ailleurs beaucoup des termes de l'époque ont été repris. Beaucoup de recherches de la part de l'auteur sur ce sujet.
Beaucoup de choses m'ont choqué, révolté, mais j'ai surtout beaucoup d'admiration pour ces gens qui se sont battus et qui doivent toujours se battre, d'une certaine manière, parce que le racisme existe toujours, malheureusement.
Je n'ose pas trop en dire de peur de spoiler ou de mettre la barre trop haute et que vous soyez déçu à la fin. Pour moi cela reste un très bon moment de lecture et surtout pas le dernier de cet auteur.

Si le sujet vous intéresse, je vous conseille vraiment ce roman.
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La fuite et la traque d'une jeune fille en plusieurs étapes, sur plusieurs années, dans différents états des Etats-Unis, aux moeurs plus ou moins "modernes" pour l'époque. Un portrait brut de l'esclavage, de la ségrégation et des débuts chaotiques et timides de l'abolitionnisme. La touche d'espoir est apportée par le chemin de fer clandestin (et souterrain) auquel l'auteur rend un hommage fort. Passionnant.
Merci
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Les romans sur l'esclavage et sur la ségrégation raciale fleurissent ces dernières années. Et je les trouve de plus en plus pointus concernant les faits historiques et la complexité des rapports humains.
Avec Underground railroad - dont je ne me fatiguerai pas à faire un énième résumé - Colson Whitehead montre que les États-Unis n'en ont pas fini avec leur passé.

La construction de ce roman est superbe. L'auteur s'est bien documenté : son récit est impitoyable mais sonne juste. Il n'y a pas de manichéisme exacerbé. Les rouages de l'exploitation humaine - que ce soit les Indiens, les Africains, les Européens pauvres - sont évoqués et entrainent des développements que j'approuve. On ne peut que compatir à toutes ces vies brisées sur la base d'un profit qui fait loi. Mais cela ne doit pas occulter la haine de la différence qui pourrit l'âme et qui entraîne des êtres humains à détruire d'autres êtres humains. Cette haine est, évidemment, l'un des fils conducteurs de l'histoire de Cora. Les tortionnaires et leurs victimes sont amenés à voir le monde en Noirs et Blancs sans réfléchir au-delà car la haine les aveuglera, justement ou injustement - chacun se fera sa propre opinion.

Ce livre me marquera indubitablement. Les souffrances d'un peuple le pousse parfois à se refermer sur lui-même et à occulter les souffrances d'autres personnes qu'il n'inclut pas dans sa communauté. Et c'est cette phrase qui me suivra le plus après cette lecture :
"Les Blancs étaient venus sur cette terre pour prendre un nouveau départ et échapper a la tyrannie de leurs maitres, tout comme les Noirs libres avaient fui les leurs. Mais ces idéaux qu'ils revendiquaient pour eux-mêmes, ils les refusaient aux autres."
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Roman qui me faisait de l'oeil depuis un bon moment (mais j'avoue que j'ai eu la flemme de le lire en anglais, j'ai attendu la traduction), Underground Railroad est exactement ce à quoi je m'attendais. Derrière une intrigue fluide, efficace, qui se laisse parcourir avec beaucoup de facilité, se fait une description sans concession des conditions de vie des esclaves afro-américains, sous la houlette de Cora, jeune fille qui fait le choix de fuir la plantation de coton de sa Géorgie natale pour rejoindre la liberté du Nord, et pourquoi pas retrouver sa mère, Mabel, qui s'est enfuie avant elle. Ce qui m'a bien plu, et qui était par contre plus inattendu, c'est le découpage en chapitres qui met en avant deux éléments différents : d'abord un chapitre qui raconte les périples de Cora à chaque nouvel état traversé, puis ensuite un chapitre qui revient sur un personnage qui a ou aura un rôle à jouer dans l'histoire, permettant de découvrir davantage de choses sur lui. Ces deux éléments se mêlent parfaitement bien et donnent selon moi encore plus de fluidité et d'intérêt à l'ensemble.

Au fil de ses avancées vers la liberté, Cora va faire de nombreuses rencontres, plus ou moins bien bienvenues, symbolisant les postures antagoniques des deux camps qui se feront la guerre peu de temps après (abolitionnistes et esclavagistes) : chasseurs d'esclaves en fuite, villageois lambda qui aident ou au contraire maltraitent les personnes noires, anciens esclaves affranchis, personnes en lien avec l'Underground Railroad, le réseau de "train" clandestin aidant les esclaves à aller au Nord… Mais elle va faire également la découverte de diverses conditions de vie pour les esclaves selon les Etats, parfois bien meilleures – même si l'on découvre finalement que cela est bien relatif – (comme en Caroline du Nord), parfois bien pires (comme en Caroline du Sud). Ces conditions de vie sont présentées avec beaucoup de minutie – l'on sent qu'il y a un sacré travail de documentation derrière ce récit -, sont en cela très visuelles, et elles m'ont de ce fait souvent mises mal à l'aise, du fait de leur véracité éprouvante : il est en effet parfois difficile d'imaginer jusqu'à quel point les hommes peuvent aller dans la cruauté et la haine de l'autre, simplement différent par sa couleur de peau. Pendant la lecture de certaines scènes, j'ai justement pensé à d'autres scènes issues du film de Steve McQueen, 12 years a slave, tout aussi éprouvant.

Le seul point qui m'a un peu gênée, c'est que l'Underground Railroad, qui est pourtant au coeur du roman et lui donne son titre, ne soit pas davantage décrit, mis en avant, ne prenne peut-être davantage une valeur symbolique. J'ai eu parfois l'impression que le récit pouvait largement faire sans, malgré son importance historique fondamentale, ce qui prouve bien à mon sens qu'il n'a pas toujours été assez mis en évidence.

Un très bon moment de lecture donc, que je n'oublierai pas de sitôt.
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Encensé par la presse française lors de la rentrée littéraire Underground Railroad est effectivement un bon livre. Pas tout à fait l'oeuvre majeure comme le disent certains. Il faut dire que Ballades pour John Henry m'avait tellement sonné il y a quelques années que j'ai trouvé ce dernier roman un peu plus appliqué. Je crois que le sujet est un peu connu maintenant, du moins pour ceux qui suivent les parutions car on en a pas mal parlé et il se vend assez bien. Ce fameux Underground Railroad est en fait le réseau mis en place vers 1850 par les abolitionnistes américains pour faire évader les esclaves noirs des plantations du Sud. Point commun avec le working class hero John Henry, on finit par ne plus démêler le vrai du faux, la légende de la réalité. Alors imprimons la légende (John Ford mais vous savez tous ça).

Cora est une jeune esclave en fuite qui traversera plusieurs états depuis la Georgie et connaitra des fortunes diverses tout au long de ce fameux réseau dont Colson Whitehead nous conte les détails de fonctionnement avec ses gares, ses chefs de train, ses tunnels, tout cela avec une belle imagination. Mais du ferroviaire l'organisation possède surtout la terminologie et c'est d'ailleurs assez fascinant. Quoi qu'il en soit Underground Railroad a le souffle d'une locomotive performante et les ramifications d'une carte secrète. Habilement construit tant sur le plan chronologique que géographique le périple de Cora s'avérera épique et dangereux, tributaire des mauvaises rencontres fréquentes et des bonnes volontés, plus rares. La haine et le mépris pouvant prendre différents visages, la crédulité aussi.

Une expérience de ferme participative dans l'Indiana sera cruciale dans le destin de Cora. N'en disons pas trop, le voyage au coeur américain du XIXème Siècle, se lit comme un roman, un grand roman qu'il est, et qui explore en une parabole qui frôle le fantastique, voire plus, avec ce train fantôme surgissant de nowhere, la face sombre de la construction d'un empire presque galactique où le grandiose a souvent chevauché avec l'abject. Comme partout. Je crois savoir qu'une série devrait être tirée rapidement de ce chemin de fer clandestin, sous la houlette de Barry Jenkins (oscarisé pour Moonlight).
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Un livre de la Rentrée Littéraire 2017 qui me tentait tout particulièrement !
Cora est une jeune femme de 16 ans. Et une esclave... Elle est née sur une plantation de coton en Géorgie, et ne l'a jamais quittée. Elle pensait y mourir, mais un autre esclave, César, la convainc de s'échapper. Leur destination : la Caroline du Sud. Mais le chemin ne sera pas facile, et une fois arrivés dans une grande ville, ils doivent rester sur leurs gardes, par peur des chasseurs d'esclaves...
Underground Railroad m'attirait énormément, surtout grâce à son sujet. C'est loin d'être un thème réjouissant, certes, mais cela promettait beaucoup d'émotions ! Et j'en ai eu énormément.
Car l'esclavage est une période très dure et horrifiante de l'histoire de l'être humain, au côté notamment des horreurs des différentes guerres et génocides. En se plongeant dans ce livre, on en ressort toujours choqués, abasourdis, muet devant ce que l'homme offre de pire. Comment, pourquoi, de telles barbaries ont-elles pu exister ? Ne dit-on pas que l'homme est censé être « évolué », au moins un minimum ? Comment peut-on réduire en esclavage des hommes simplement à cause de leur couleur de peau, ou en tuer des milliers parce qu'ils ne sont pas blonds aux yeux bleus ? Franchement, c'est en lisant des livres comme Underground Railroad que j'ai bien envie d'aller m'acheter une petite cabane au fin fond des bois pour ne plus jamais croiser un être humain. (Bon, et aussi parce que je peux être une grosse misanthrope, quand je veux) Va-t-on jamais apprendre de nos erreurs, et va-t-on arriver un jour à vivre en paix ?
Si Colson Whitehead utilise un vrai train pour permettre aux esclaves de s'échapper, cela ne s'est pas tout à fait passer comme ça dans la réalité : les chemins de fer clandestin désignait les réseaux de routes utilisaient pas les esclaves pour s'échapper, et non un réel chemin de fin. Mais ce n'est qu'un léger détail, car hormis cela, Underground Railroad est un roman très bien fouillé, très documenté, et qui permet d'apercevoir comment étaient la vie des Noirs à cette époque...
(Mon avis complet sur mon blog.)
Lien : http://chezlechatducheshire...
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