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3,98

sur 2546 notes
J'ai ouvert ce livre avec enthousiasme et confiance puisqu'il accumule les bonnes critiques et les coups de coeur.
Comme souvent quand un livre remporte un large succès, la magie n'a pas opéré sur moi.
Les scènes de violence m'ont vraiment dérangée, les personnages m'ont laissée froide et je n'ai ressenti aucune empathie pour eux, et l'histoire est d'une lenteur soporifique. Pour finir, je n'ai pas du tout aimé cette écriture.
Bref, je me suis ennuyée sans jamais réussir à rentrer dans cette histoire.
Cette critique n'est pas un jugement de qualité, c'est juste mon ressenti et cela confirme qu'il faut que j'arrête de sélectionner les livres qui suscitent autant d'engouement. Mon avis est souvent (presque toujours) à l'opposé de celui de la majorité.

Pioche de décembre 2019 choisie par Bislys
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Un roman historique MAGISTRAL.
Un excellent ajout à la riche littérature sur l'esclavage américain.
Grace à un remarquable travail de recherche, Colson Whitehead nous fait rappeler ce qu'était la vie d'un esclave et ce qu'était la vie d'un fugitif.

Cora est une esclave noire de 17 ans, née dans les chaines, qui travaille dans une plantation de coton en Géorgie. S'évader est une illusion, car elle connait les horreurs que subit un fugitif capturé.
Mais un jour, un nouvel arrivant, la convainc de l'accompagner dans son évasion. Ils empruntent un chemin de fer clandestin avec comme destination, le nord libre. Mais un chasseur d'esclaves, à la réputation terrible, se lance à leurs trousses.
Grace à une scénarisation palpitante, Colson Whitehead nous mène du cauchemar de la vie d'esclave à l'angoisse permanente de la vie d'une fugitive traquée.

Même si Cora est l'héroïne de l'histoire, on ne peut s'empêcher d'être ému par l'histoire de sa grand-mère, volée en Afrique pour aller travailler dans une terre volée aux indiens, l'Amérique. Sa mère a aussi son histoire. Tous ceux quoi l'ont aidée et ont connu un sort terrible, ont aussi leur histoire.

Un Pulitzer a récompensé ce roman qui restera longtemps dans vos mémoires.
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Les États Unis, au XIXème siècle. L'esclavage est toujours la règle dans certains états. Dans d'autres, les états libres, les noirs ne sont plus des esclaves mais demeurent néanmoins victimes de ségrégation, de brimades plus sournoises et sont la proie d'eugénistes.
Cora grandit dans une plantation en Géorgie. le quotidien est terrible. Dur labeur, mauvais traitements, la terreur règne sur la petite communauté des cueilleurs de coton. Alors quand Caesar lui propose de s'enfuir, elle n'hésite que quelques heures. le projet comporte de nombreux dangers mais l'homme est persuadé de pouvoir prendre le train souterrain, dont l'existence n'est connue que de quelques-uns.
La voici embarquée dans une fuite éperdue qui va la conduire dans différents états où le sort des noirs reste toujours précaire, menacé par des blancs qui leur refusent toute dignité, terrorisés qu'un jour les anciens esclaves puissent se révolter et avoir le dessus.
Roman d'une violence inouïe, Underground Railroad fait oeuvre de mémoire, nous rappelant combien la domination blanche s'est exercée des siècles durant sur les indiens, les noirs, les pauvres, asservissant sans état d'âme, reniant le statut d'être humain à de nombreuses générations d'hommes et femmes. Cora incarne magnifiquement la farouche volonté de se débarrasser de ses chaînes, d'accéder à l'autodétermination. Elle n'aura de cesse de lutter, se relevant chaque fois qu'elle est mise à terre par l'horrible Ridgeway - chasseur d'esclave sans humanité.
A lire sans hésiter.
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L'Undergound Railroad est un réseau de chemin de fer souterrain et clandestin traversant les États-Unis du Sud au nord. Un réseau construit par des abolitionnistes blancs et des esclaves affranchis pour offrir une route vers la liberté à ceux ayant l'audace de tenter leur chance. Cora l'a utilisé pour quitter la plantation de Géorgie où sa vie était un enfer. Une fuite éperdue avec sur ses traces le terrible chasseur d'esclaves Ridgeway, bien décidé à mettre le grappin sur celle dont la mère est la seule à avoir pu échapper à ses griffes des années auparavant.

Caroline du Sud, Caroline du Nord, Indiana, Cora remonte vers le nord et découvre dans chaque état une forme de racisme différente : stérilisation de masse, pendaison et lynchage pour les blancs se montrant trop conciliants avec les noirs, repli communautaire dans un état « progressiste » tenant plus du miroir aux alouettes que d'un espoir réel, Cora découvre du haut de ses 16 ans que « le monde rend les hommes méchants ».

L'Undergound Railroad, réseau d'aide aux esclaves fugitifs, a bien existé, mais pas sous la forme d'un chemin de fer souterrain. Cette « invention » permet à Colson Whitehead de donner une dimension fantastique salutaire à un récit d'une brutale réalité. Car la fuite de Cora n'a évidemment rien d'un long fleuve tranquille. C'est une lutte farouche et désespérée contre l'adversité, un chemin semé d'horreurs où les désillusions s'enchaînent. Impossible de ne pas s'indigner devant le traitement réservé à la population noire par les états du sud avant la guerre de sécession. Impossible de ne pas mettre en parallèle ce traitement avec la question raciale toujours brûlante dans l'Amérique d'aujourd'hui. Et impossible également de ne pas voir dans la situation de Cora le reflet de celle des migrants actuels, fuyant un enfer en pensant que l'herbe est forcément plus verte ailleurs alors qu'ils ne sont en réalité bienvenus nulle part.

Un roman puissant, habité, très documenté, où l'insoutenable n'est pas un effet de style qui cherche gratuitement l'obscène et le sensationnel. On en sort secoué, ébranlé, anéanti devant autant de haine, ébloui devant autant d'abnégation, devant une telle volonté de vivre dans un monde vous faisant perpétuellement comprendre qu'il n'y aura jamais de place pour vous à la table des rois. Surtout, on sort de ce roman en se disant avec tristesse et effarement que Colson Whitehead vient peut-être de nous montrer, avec un incroyable brio, le vrai visage de l'Amérique.

Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Colson Whitehead ne tarde pas à entrer dans le vif du sujet. Dès les premières pages c'est toute l'horreur qu'abritent les plantations de coton des États du sud qui défile ligne après ligne, toute l'abjection de la servitude , l'abomination des crimes et atrocités répétées par la monstruosité de l'homme, la cruauté de la ségrégation. Bien sûr on y apprend rien, qui ne connaît pas ces circonstances indignes , et pourtant, c'est le dégoût qui déjà prédomine ma lecture, l'incompréhension qu'une telle ignominie puisse s'être passée durant tant de temps pour finalement, comble du désarroi, n'en avoir rien appris puisque aujourd'hui encore les discriminations perdurent.

L'auteur nous martèle de mots coups de poing tel un boxer sur un ring, déterminé à nous mettre KO via une trame d'une violence inouie. Et il a raison, c'est un combat qu'il doit gagner et nous mettre au tapis est primordial.

Primordial comme peut être cette question que tous les esclaves ont du se poser :
Rester livrés et suppliciés à la solde des blancs jusqu'à l'inéluctable agonie au fil des années ou tenter l'évasion pour une délivrance au risque d'un châtiment barbare?
Combien sont ils à avoir voulu gagner ce droit fondamental, ce mot aux contours presque insaisissables, ce fantasme qu'ils ne savaient ni lire ni même entrevoir : Liberté.
Cavaler. S'orienter vers un hypothétique avenir. Trouver l' Underground Railroad, ce réseau clandestin d'aide aux esclaves.
Un rêve.
Un choix.
Ultime solution pour une irrévocable audace.
Combien sont ils à avoir réussi ?
Combien ont été rattrapés par ces milices au compte des "propriétaires " ou de l'état qui les traquaient en traversant le sud afin de leur faire subir l'impensable ?

Un livre sur l'esclavage ? Évidemment mais pas que. C'est aussi l'histoire des hommes blancs qui ont construit un état par les massacres, une terre construite par des corps volés sur une terre volée.
C'est aussi celle des hommes ayant gagné leur liberté précaire qui livraient leurs frères aux bourreaux pour sauver leur vie ou obtenir un pourboire . Des abolitionnistes harcelés et tourmentés.
C'est aussi et surtout l'histoire de l' Amérique, pas la révolue non, mais celle qui continue de s'inscrire. Est ce que ça nous aide à mieux la comprendre ? Pas vraiment, en revanche ça on dit long sur la lutte qu'il reste encore à faire. Il est clair que rien ne pourra jamais effacer la part sombre des États-Unis mais si ce livre est bien essentiel pour quelque chose, c'est bien de ne pas permettre l'oubli et de garder l'espoir d'une prise de conscience collective afin que l' Amérique écrive un jour un nouveau pan de son histoire respectant les droits universels et en enterrant son obscurantisme.

Un livre vertigineux.

" Si les nègres étaient censés jouir de leur liberté, ils ne seraient pas enchaînés.
Si le peau rouge était censé conserver sa terre, elle serait encore à lui.
Et si le blanc n'était pas destiné à s'emparer de ce nouveau monde, il ne le posséderait pas.
Tel était l'authentique Grand Esprit, le fil divin qui reliait toute entreprise humaine : si vous arrivez à garder quelque chose, c'est que cette chose vous appartient. C'est votre bien : votre esclave, votre continent. L'impératif américain. "

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"Underground Railroad" est une histoire sans concession nous faisant découvrir le destin d'une jeune esclave en fuite qui va passer par le train clandestin de migration des esclaves pour atteindre le nord des USA et donc la liberté.

Cora, la jeune femme que l'ont suit lors de sont voyage est brisée, brisée par sa mère, brisée par sont bourreau dans la plantation de coton ou elle trime, brisée par les déboires se déroulants dans sa fuite, brisée simplement par la vie insoutenable qu'elle subit. je me suis attaché à elle pour la simple raison que ce qui lui arrive est insoutenable, le lecteur a envie de rentrer dans l'histoire lui même pour rendre justice à cette pauvre fille et aux autres opprimés du récit en prenant part à la lutte.

J'ai adoré les décors, la fuite aventureuse, le suspense permanent dû à l'incertitude de l'avenir, et ce à chaque instant, subjugué par l'ingéniosité de ce système de trains clandestins, dégoûté par les événements historiques qui s'y déroulent.

Colson Whitehead nous livre un roman historique puissant, nécessaire, intemporel et montrant une facette de l'esclavage que je ne connaissait pas, il n'en faut pas plus pour en faire un très bon récit et l'obtention des diverses récompenses dont le Pulitzer sont amplement mérités. à lire d'urgence.

Dur à encaisser mais nécessaire à tous les niveaux pour ne pas oublier.

Sur le blog :
Lien : https://unbouquinsinonrien.b..
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J'en ai lu beaucoup des romans portant sur l'esclavage tel que pratiqué par les états du Sud des États-Unis, mais celui-ci se distingue par l'imagerie qu'a trouvée l'auteur pour décrire le système du chemin de fer clandestin (souterrain) visant à faire passer les fugitifs vers les états du Nord. Colson Whitehead a ainsi matérialisé un outil de liberté mis en place par les abolitionnistes et entretenu au fil des ans par une marée d'êtres humains de bonne volonté. le personnage principal, Cora, porte en elle tout l'espoir d'une vie meilleure et tout au long du roman « Elle se fia au choix de l'esclave en elle pour guider ses pas : n'importe où, tout plutôt que l'endroit qu'on a fui. »
À l'occasion de visites d'anciennes plantations en Virginie, j'ai pu constaté qu'on tente d'expurger des ces sites toute la violence qui a existé derrière ces magnifiques jardins et ces somptueuses maisons. Évidemment, les baraquements d'esclaves ont disparu. Mais l' « Institution particulière » désignée ainsi par certains bien-pensants de l'époque, a laissé des traces dans la littérature américaine.
Colson Whitehead restitue donc avec clarté et compassion la recherche éperdue d'une liberté au sein d'une société raciste, dont les valeurs sont uniquement basées sur la cupidité et l'avidité.
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Comment restituer la condition des esclaves africains et de leurs descendants dans le Sud des États-Unis durant les années précédant la guerre de Sécession ? Colson Whitehead fait à la fois le pari d'une fable et celui d'un récit éclaté dont le fil conducteur est la fuite de la jeune Cora de la Géorgie à la Caroline du Sud. Traquée par les chasseurs d'esclaves et les milices, elle rejoint la Caroline du Nord, avant d'être capturée et embarquée pour le Tennessee et de gagner une ferme refuge dans l'Indiana.
D'emblée, l’œuvre se veut une fresque restituant toutes les facettes du sort infligé à la population noire, le rapt et le transport des populations razziées, la vie sur les plantations de coton, le statut précaire des affranchis, l'émancipation en trompe-l'oeil, la politique de contrôle démographique mise en place par les autorités publiques, la terreur propagée par les milices chargées de débusquer les fuyards... L'ambition de l'auteur est de nous peindre la déshumanisation opérée par la société esclavagiste ainsi que la résistance à cette déshumanisation qui passe par la conquête de la liberté. La soumission au maître n'est pas l'acceptation de son sort par l'esclave, mais uniquement une entreprise de survie dans un monde organisé autour de la négation de sa nature humaine.
On peut reprocher à l'écrivain une peinture extrêmement violente de la société blanche de l'époque, non pas parce qu'elle serait inexacte sur le fond, mais surtout en raison de sa lourdeur démonstrative à certains moments. L'auteur ne nous laisse rien ignorer des exactions que pouvaient commettre des planteurs dont la rapacité n'avait d'égale que la perversion, ce qui était la cas des Randall, propriétaires de Cora. Point de vraie générosité chez les Blancs qui croisent le chemin de l'insoumise, mais de la duplicité (Miss Lucy), de la lâcheté (Martin Wells), de la bêtise (Fiona) ou encore de la commisération dévoyée (Ethel). Quant à l'odieux Ridgeway, il incarne – dans sa relation à Cora – une sorte de dialectique du maître et de l'esclave : vivant dans la jouissance de la chasse à l'homme, la sur-puissance d'une tâche qu'il maîtrise à la perfection, mis en échec à plusieurs reprises par Cora, elle devient la seule capable de lui redonner l'estime de lui-même, et par-delà le désir de vivre.
Colson Whitehead construit son histoire à l'image du réseau souterrain du chemin de fer, avec des voies sans issue (la mort comme fuite ultime pour Mabel, la mère disparue de Cora), des gares fermées (Caesar, Loyal) et des cheminements obscurs (Ridgeway, le chemin de crête, dangereux mais salvateur puisque sa mort libère définitivement Cora). le poison né de l'esclavage continue de se propager dans la société américaine et, pour l'écrivain, la clandestinité pour accéder à un monde libre n'est pas un moyen du passé mais une fatalité dans une société qui ne s'est pas affranchie du racisme et de la ségrégation. Cora voyageant vers l'Indiana en a la révélation : « Le chemin de fer grondait encore dans le tunnel quand elle s'éveilla. Les mots de Lumbly lui revinrent : Si vous voulez voir vraiment ce qu'est ce pays, y a rien de tel qu'un voyage en train. Regardez au-dehors quand vous filerez à toute allure, vous verrez le vrai visage de l'Amérique. C'était une blague, donc, depuis le début. Il n'y avait que des ténèbres aux fenêtres durant ses voyages, et il n'y aurait jamais que des ténèbres. » le wagon qui l'emporte est confortable, rassurant après son premier voyage dans un wagon de marchandises, puis son arrimage à une plate-forme brinquebalante. Mais, semble nous dire l'écrivain, tout cela n'est qu'une illusion, si le confort matériel s'est amélioré, l'environnement reste un lieu de ténèbres.
Les fruits étranges suspendus aux arbres du Sud exposent toujours leur chair pourrissante. La voix de Colson Whitehead est celle de la colère. Son livre est fort, souvent glaçant, traversé par la rage de Cora qui est aussi la sienne. Il n'offre pas beaucoup d'espoir car il est bâti sur la douleur effroyable subie par un peuple asservi qui peine encore aujourd'hui à trouver sa place dans la société américaine. Ce n'est pas une oeuvre de réconciliation, mais le constat sans appel d'une servitude dont les traces mortifères sont encore trop vives pour être pardonnées.
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ora accepte de suivre Caesar et de fuir la plantation Randall : leur espoir est d'atteindre le chemin de fer clandestin et de quitter la Géorgie vers un état, voire un pays où l'esclavage n'a plus cours. La bizarrerie de l'Amérique, c'est qu'ici les gens étaient des choses. » (p. 8) Cora a en tête l'exemple de Mabel, sa mère, qui a fui et n'a jamais été rattrapée par Ridgeway, l'impitoyable chasseur d'esclaves. « C'était bien contre la tombe que luttaient les fugitifs, car telle était leur destination si ces hommes l'emportaient et les ramenaient à leur maître. » (p. 59) Pendant quelque temps, elle pense avoir trouvé la liberté en Caroline du Sud, mais cela ne dure pas. Elle trouve un refuge précaire en Caroline du Nord, mais en est à nouveau délogée. Sa fuite semble ne pas avoir de fin, ni ses tourments d'apaisement. « Aucune chaîne ne rattachait les malheurs de Cora à sa personne ou à ses actes. Elle avait la peau noire et c'est comme ça que le monde traitait les Noirs. Ni plus ni moins. » (p. 206)

Ce roman se lit rapidement et sans déplaisir : il est rythmé et bien écrit. Les chapitres s'ouvrent sur des reproductions de récompense offerte pour la capture d'esclaves en fuite : elles glacent le sang et rappellent à tout moment que la situation de Cora est incertaine. Cependant, je n'ai pas pu m'empêcher de comparer ce roman à Racines d'Alex Haley : ce dernier balaie plusieurs générations d'esclaves et leurs descendants. En comparaison, Underground Railroad m'a semblé un peu fade, même s'il reste un très bon roman. Sur le même sujet, dans une moindre mesure, je vous recommande La dernière fugitive de Tracy Chevalier.
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Une entree de plain pied dans l'histoire, un style en action, de la violence ordinaire, la mort et le sang, le livre commence comme un documentaire.
On se prend vite aux péripéties du parcours de Cora, d'abord accompagné de Caesar, compagnon de fuite ; l'action, quoique vite décrite (Le suspens reste toujours très court) reprend très souvent dès que le danger se rapproche.
Mais ce livre privilégie, tel un témoignage, le rappel de tous les maux et brimades que devaient supporter les anciens esclaves en ce début du 19eme siècle. A ce titre, il prend une valeur historique ! le style pudique utilisé pour décrire les horreurs vécus par les afro-américains rend le voyage émouvant, mais je ne lui ai pas trouvé la force annoncée dans les critiques de presse.
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