L'histoire de Mickaël le berger nous déchire et nous émeut.
Elle introduit tous les thèmes chers à
Ernst Wiechert, l'amour de la terre,des bois, des forêts,l'éblouissement devant le sentiment de la présence de Dieu dans la Nature, l'hymne au Créateur de toutes choses, les leçons de vie sobre et rude en communion avec la campagne....très loin des villes ,de la civilisation urbaine que l'auteur trouve démoniaque...
La forêt qui donne et qui prend, accueille les morts comme le pére de Mickaël,le berger, qu'il a perdu à l'âge de six ans et qui l'a profondément marqué...
Un magnifique hommage au silence et à la solitude, à la douleur de la condition humaine écartelée constamment entre le bien et la mal, à l'amour de la Prière redemptrice.
Un rejet profond du citadin qui reste l'étranger, " un être déshumanisé ",un rejet violent de la Guerre et du massacre d'innocents. La lecture de cet opus est traversée par un message évangélique : " mais Mickaël le berger, n'est pas mort pour un trône ou un empereur, mais pour l'agneau du pauvre dont il est parlé dans la Bible...." "Car la plus grande chose qui puisse arriver à un pâtre, en ce monde, c'est de mourir pour la bête la plus chétive de son troupeau".....