Un jour, une fille a disparu de ma classe. Des garçons ne sont plus venus. On a raconté la première histoire de viol collectif. J'ai interrogé ceux qui connaissaient ces garçons. Mes questions les étonnaient; l'un d'eux m'a dit: "Mais, madame, maintenant c'est comme ça qu'on fait. " On appelle ça un "viol en réunion". J'ai voulu le faire raconter par les violeurs; leur donner une voix, c'était me permettre de penser la barbarie. Il ne s'agissait pas d'expliquer, enc... >Voir plus