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EAN : 9782895967552
380 pages
Lux Éditeur (07/02/2019)
5/5   4 notes
Résumé :
Écrit dans les années 1960, puis revu et augmenté en 1989, ce livre monumental offre le récit de l’une desplus grandes aventures des xixe et xxe siècles, cellede l’anarchie. Woodcock y raconte le mouvement, ses victoires, ses défaites, mais il y expose surtout les idées des principales figures qui ont façonné la pensée libertaire, de William Godwin à Emma Goldman.Au-delà de l’engagement intellectuel, politique et moral de ces personnages historiques plus grands que ... >Voir plus
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
La société et l'état n'ont ni exigences ni droits. Ils n'existent que pour la commodité des individus. Godwin touche ici à l'éternelle confusion entre justice et loi. La première, affirme-t-il, est fondée sur des vérités morales immuables, tandis que la seconde découle des décisions d'institutions politiques faillibles. L'être humain doit reconnaître ce qui est juste à l'aide de sa propre conscience ; ce sont les faits, et non l'autorité, qui doit orienter sa conduite. De ce raisonnement découle l'affirmation selon laquelle les gouvernements ne disposent d'aucun droit à l'obéissance de leurs sujets. L'exercice autonome de la raison est la seule véritable règle de conduite applicable à la découverte de la justice. Si tout le monde écoutait la voix de la raison, la société serait libre et harmonieuse.
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Même Bakounine, qui n'hésite pas à monter aux barricades et loue le caractère sanguinaire des soulèvements paysans, traverse des périodes de doute, comme en fait foi ce commentaire empreint d'idéalisme déçu: « Les révolutions sanglantes, grâce à la stupidité humaine, deviennent parfois nécessaires, mais elles sont malgré tout un mal, un grand mal et un gros malheur, non seulement sur le plan de leurs victimes, mais aussi sur le plan de la pureté et de l'ampleur avec lesquelles elles touchent le but pour lequel elles se réalisent.
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En 1936, soit près d'un siècle après la parution de La réaction en Allemagne, Buenaventura Durruti, figure de premier plan de l'anarchisme espagnole, constate la dévastation causée par la guerre civile et se vante à Pierre Van Paassen en ces termes: « Nous, les travailleurs, [...] n'avons pas peur des ruines. Nous allons recevoir le monde en héritage. La bourgeoisie peut bien faire sauter et démolir son monde à elle avant de quitter la scène de l'Histoire. Nous portons un monde nouveau dans nos coeurs. »
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