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EAN : 9782226426604
Albin Michel (02/11/2017)
2.58/5   6 notes
Résumé :
Bernstein, expert et marchand d'art de génie, vit en solitaire parmi les chefs-d'oeuvre lorsqu'il engage la timide Silvia comme assistante. Lassé de son milieu, il a choisi de se tenir en retrait de Drouot et c'est elle qu'il envoie suivre les enchères pour son compte. Jetée dans l'univers codifié et secret des salles des ventes, Silvia tente de se faire une place dans ce monde fascinant dont elle ignore tout. Une complicité naît entre ces deux êtres que tout oppose... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Après des lectures excellentes, mais au thématiques sombres, pour ne pas dire "dramatiques", le choix de ce roman, aussi distrayant qu'attractif... m'a fait l'effet de jolis ballons multicolores... d'oxygène !!

une fiction, qui m'a de surplus re-plongée dans un univers adoré, que j'ai pratiqué plusieurs années, auprès d'un expert et marchand de livres rares et précieux, aussi atypique et génial [ même plus, évidemment !!! subjectivité oblige !] que l'expert, Léonard Bernstein, expert [renommé et craint] en oeuvres d'art ...décrit dans ce roman !

Sauf que pour ma part, je rédigeais des catalogues de ventes aux enchères, pour des livres anciens , exclusivement, et autographes [ parfois]...

En devant ultérieurement préparer les expositions des ventes à la librairie, et ensuite à l'hôtel des ventes de Drouot...les images de cet univers si particulier est évidemment remonté à la surface, en anecdotes et images,
confondues ...

Revenons à notre roman: Sylvia, notre héroïne, et narratrice, s'ennuie dans son existence et sa vie professionnelle. Elle décide de changer complètement de secteur d'activité, et parvient à se faire embaucher comme assistante d'un expert en art, Léonard Bernstein, personnalité atypique et haute en couleurs !

Dans cette fiction, des artistes passeront plus ou moins longuement !

Hormis Léonard Bernstein, son assistante, Sylvia, qui narre cette fiction, en alternance avec lui, les deux autres grands protagonistes de ce texte sont "DROUOT" , et August MACKE [ avec une toile redécouverte, "La Jeune fille aux oiseaux bleus" ]... Plaisir grandi, car ce dernier est un peintre que j'apprécie infiniment... et dont j'ai eu quelques informations
supplémentaires, évidemment bien "savourées", au fil de ce roman...


San omettre Georges Braque, Metzinger [ "femme à l'éventail" et "Portrait de femme" ] , et deux autres artistes, m'étant complètement inconnus : Antonin PROCHAZKA et Alice HALICKA...

Roman qui rend bien cette "faune" et atmosphère si spéciale du célébrissime Hôtel des ventes de Drouot, ses habitués, ses collectionneurs, ses "accrocs", et ses coulisses !

J'aurais bien évidemment avoir encore plus d'anecdotes et de détails de ce marché de l'art et de l'expertise, objets de fascination, sans conteste !!!

Reste toutefois un excellent moment de détente et de lecture instructive.... Où notre héroïne, Sylvia se prend au jeu de ce monde de l'art, des enchères... et de l'adrénaline montante pour notre "acheteuse débutante" !

Cela relance mon envie de relire des ouvrages empruntés , il y a longtemps, et que les éditions Hachette [éditeur d'origine] devraient rééditer ...

Je désire nommer les romans captivants [ mais épuisés] de l'antiquaire parisienne, Yvonne de Bremond d'Ars...qui a rédigé des fictions à suspens, en s'inspirant de ses expériences d'experte et de "marchande d'art"

...Des histoires palpitantes de patrimoine autour d'histoires familiales et de successions tourmentées où l'on apprend une multitude de choses sur l'histoire de l'art; l'histoire des styles , dans le mobilier, et les arts décoratifs...

je me suis souvent dit... que si j'avais découvert plus tôt cette dame... j'aurais choisi , certes les "Livres anciens" , mais aussi la profession d'"Antiquaire" !...

Un très bon moment de lecture... pour se faire plaisir et s'évader, tout en glanant quelques éléments d'histoire de l'Art !!...

"Bernstein préférait se tenir éloigné le plus possible de ce qu'il appelait la "faune de Drouot". Moi, tel un naturaliste avide d'observer les espèces endémiques d'une île inconnue, j'avais décidé de m'y plonger et même de m'y faire admettre. "(p. 89)
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Silvia est secrétaire, elle s'ennuie dans son travail. Elle décide de changer complètement de secteur et devient l'assistante de Léonard Bernstein, expert en tableaux modernes. Il envoie Silvia comme acheteuse pour une vente aux enchères à l'hôtel Drouot. La jeune femme est envoutée par l'atmosphère des enchères, la fièvre de la salle, l'adrénaline qui monte en même temps que les prix. Mystérieusement, un tableau rare apparaît sur le marché de l'art. Comment est-il arrivé là ? Bernstein va tester sa secrétaire.

Ce roman aborde en même temps le milieu des ventes aux enchères et celui des collectionneurs d'art. Sivlia, avec sa fraicheur et sa naïveté, va se lier avec Bernstein, revenu de tout. Des complicités vont se tisser. Les points de vue de Silvia et de Bernstein nous sont livrés tous les deux , formant un beau contraste. Isabelle Yafil a su saisir l'atmosphère particulière des salles de ventes, aussi bien pour les grands jours mais aussi pour l'ordinaire où des vies entières se déversent à Drouot. Elle nous dévoile également le minutieux travail caché pour l'expertise d'un tableau.

Un roman intéressant et original qui aborde des univers vraiment particuliers.
Lien : http://carnetdenoisette.cana..
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J'ai eu l'occasion de lire l'épreuve non corrigée de ce livre et remercie vivement les éditions Albin Michel pour cet envoi.

2 thèmes liés sont présents dans ce livre : l'art et le monde des ventes aux enchères

Et d'ailleurs pourquoi ce titre et, qu'est ce que l'on peut trouver au numéro 9 de la rue drouot? A cette adresse se trouve l'Hôtel des ventes de Drouot (cf. photo) et c'est là-bas que Silvia fait sa première entrée dans le monde de la vente aux enchères.
Ce livre est une très belle découverte non seulement parce que l'histoire m'a beaucoup plu mais également parce que je ne connaissais pas du tout le monde des ventes aux enchères n'ayant jamais participé cela et j'ai pourtant complètement plongé dans cet univers grâce à ce livre, comme si j'y participais moi-même.

L'histoire parle également de l'amour platonique avec un homme et d'une quasi-obsession pour un tableau intitulé « La jeune filles aux oiseaux bleus« .

Le personnage principal, Silvia, est très attachant et son histoire l'est tout autant. Au départ timide et touchante, on peut voir son caractère se durcir au fur et à mesures des épreuves qu'elle subit.

La plupart des chapitres sont écrits par Silvia mais quelques uns sont narrés par Léonard et là, il faut s'accrocher car Léonard n'est pas du genre à s'embarrasser de quelque chose d'aussi futile que la ponctuation . La lecture de ces passages est donc plus complexe, ça part dans tous les sens et sans point d'arrêt, mais cela colle parfaitement au personnage et cela donne un petit plus à l'histoire.

C'est un livre très poétique et sa lecture a été très agréable. J'ai bien aimé la plume de l'auteur, qui a cette façon de décrire les choses qui les rendent vraiment réelles.
Lien : https://lebaralivres.wordpre..
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critiques presse (1)
LeJournaldeQuebec
29 janvier 2018
Se lisant en une soirée à peine, une belle histoire à deux voix qui nous initie au milieu de l’art contemporain et à celui de la vente aux enchères.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Est-ce qu'il se laissait imprégner, noyer ? Est-ce qu'il perdait pied pour être transformé par ce qu'il voyait, par ce qu'il lisait, pour devenir autre ? Moi je n'arrive jamais à perdre pied, j'ai trop peur. D'ailleurs, qui sait ce que la -Composition à la guitare- (Georges Braque) aurait pu ouvrir en moi. Il faut se méfier des natures mortes. (p. 51)
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Bernstein préférait se tenir éloigné le plus possible de ce qu'il appelait la "faune de Drouot". Moi, tel un naturaliste avide d'observer les espèces endémiques d'une île inconnue, j'avais décidé de m'y plonger et même de m'y faire admettre. (p. 89)
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Ainsi c'était cela la couleur pure, celle qu'August Macke cherchait avec ardeur. "J'ai mis maintenant tout mon salut dans la recherche de la couleur pure", avait-il déclaré. "Tout mon salut", pour un homme qui est mort au fond d'une tranchée boueuse dégoulinant de gris. (p. 47)
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(...) vous aimez la drouille, les petits lots sans importance, la brocante. Et au milieu de tout ça, l'objet insolite. Vous aimez fouiller, vous êtes une chineuse. (p. 22)
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Si je devais la raconter, le rapport d'expertise n'est-il pas aussi une forme de littérature, à partir d'une image originelle, l'expert remonte le temps, la gestation de l'oeuvre, il décrypte le faire, cherche les indices, les empreintes de l'artiste, sa marque de fabrique, traque ses habitudes, ses rituels, ses névroses. (p. 124)
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