J'avoue que j'ai du m'accrocher pour terminer ce roman, certainement trop loufoque pour mon esprit cartésien...
Déjà, il n'y a pas vraiment d'histoire, juste une succession d'anecdotes farfelues. Au début, ça m'a un peu fait penser à Dernière Nuit à Twisted River (pas mon Irving préféré, mais je l'ai lu avec plaisir) pour les événements improbables et les situations cocasses... Mais ensuite, j'ai vraiment eu l'impression que l'intrigue tombait en panne !
Puis j'ai trouvé les personnages principaux plutôt caricaturaux, voire parfois carrément grotesques, et pas réellement attachants. le narrateur semble complètement passif et mou, sa tante est trop cinglée pour être sympathique, idem dans une moindre mesure pour Petit Lion... Sans parler des myriades de personnages secondaires récurrents, qu'on a du mal à replacer parce qu'ils portent tous le nom d'une partie du corps (Chen le Nez, Yuan la Joue, Li La Main etc) et ont tous été à l'école ensemble...
Enfin, je suis restée absolument hermétique à la pièce de théâtre terminant l'ouvrage, je n'en ai compris ni le sens, ni l'intérêt. Et je l'ai trouvée infiniment longue, bizarre et ennuyeuse.
Cela dit, malgré tout le mal que je viens d'écrire, je suis contente d'avoir lu ce livre. D'abord parce que j'ai appris plein de choses sur la Chine des années 50 et 60, la politique de l'enfant unique, la révolution culturelle, la vie dans les campagnes. Aussi, et surtout, parce que je pense qu'il y a un vrai souffle dans cette oeuvre, une forme de poésie, de saga grandiose. Malheureusement, je n'y ai absolument pas été sensible ici, mais je réessayerai certainement un autre livre du même auteur, pour voir si j'accroche plus.
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Mal écrit. Sujet intéressant mais gâcgé par l'écriture. Je n'ai pas réussi à le terminer.
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