Je sors de cette lecture avec une impression mitigée.
Sembene Ousmane nous emmène das le Marseille des années 1950. Est-ce que le racisme était aussi primaire à cette époque? Osait-on faire des amalgames aussi faciles dans les prétoires pour condamner un homme au seul motif de la couleur de sa peau?
L'intrigue se noue autour du crime que le héros aurait commis sur une femme de lettre qui lui aurait volé son manuscrit. Ce crime était -il possible? Prévisible?
Héros intéressant, docker et écrivain. Solidaire des ouvriers immigrés et intellectuel capable de s'enfermer dans sa chambre pour écrire un deuxième roman. Violent? Oui quand sa dignité est bafouée à décharger un navire sous la pluie battante, quand un briseur de grève s'attaque à lui. Quand il se rend compte qu'on lji a volé le manuscrit.
Cependant les différentes parties du livres sont inégales. Les personnages secondaires sont ébauchés, pas toujours assez développés. pas toujours crédibles. Terrible, la mort de la jeune avortée. Et pourtant on saura si peu d'elle, de son amant, de sa grossesse. Étrange cette écrivaine qui s'approprie le roman d'un autre, à la limite de la vraisemblance.
J'avais beaucoup aimé
les bouts de bois de Dieu, je reste sur ma faim.
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