Dans notre Europe de la conscience homogénéisée, du consensus confus et de la raison d’État triomphante, toute idée de rupture avec l’ordre meurtrier du monde relève du délire. Un révolutionnaire, chez nous, est considéré au mieux comme un original sympathique, une sorte de clochard de l’esprit, un illuminé inoffensif ou un marginal pittoresque, au pire comme un inquiétant trublion, un déviant, un fou. La Realpolitik gouverne la planète. Son idéologie légitimatrice ... >Voir plus