L'amour, le Japon, les sushis et moi

Lucrèce va vivre au Japon et arrive dans un lycée où elle ne connaît personne. Elle fait tout pour se faire des amis mais les gens la prennent pour une imbécile, ils sont très étonnés qu'elle prononce plusieurs mots japonais corrects de suite. Dans son établissement, tous les élèves sont obligé de s'inscrire dans un club. Après une grande hésitation, Lucrèce va s'inscrire au club d'amateurs de sushis et elle va rencontrer Ryu...

Ce livre a vraiment été un moment de détente pour moi. Il n'est pas assez original pour faire parti de mes livres préférés mais je l'ai quand même beaucoup aimé. Lu en moins de 3 jours j'avais presque envie de le lire éternellement, qu'il soit plus long que je prenne plus de temps pour le lire. Il m'a laissée dans l'envie et l'attente. Je vais aller en vacances au Japon et c'est vraiment le roman qu'il me fallait. Je l'ai dévoré, bu. Il me donne une bonne impression de Japon et j''ai vraiment hâte d'y aller. Lucrèce est incroyable et elle me fait penser à ma personnalité car j'aime faire les projets jusqu'au bout, les accomplir. C'est la première fois que je me retrouve aussi proche d'un personnage dans un livre. Je me mettais à sa place, je m'appelai Lucrèce et j'étais nouvelle dans un lycée avec 0amis et une langue que je maîtrise à moitié et on me traite comme une imbécile sans le vouloir.

Par un après-midi qui va s'avérer différent, Lucrèce apprend que son universitaire de mère a eu un poste d'enseignante à Nagoya au Japon. Loin d'être récalcitrante au déménagement, la jeune fille de 15 ans l'accepte sans difficultés. Il faut que dire qu'elle baigne dans la culture nippone depuis l'enfance et parle plutôt bien le japonais...alors découvrir et vivre tout cela en vrai ne la dérange pas le moins du monde. Au contraire elle y voit la possibilité de vivre une chouette aventure. Six mois après cette annonce la voilà qui frôle le sol nippon pour découvrir que ce n'est pas tout à fait comme elle s'y attendait. L'adaptation n'est finalement pas si facile et dans sa volonté de s'intégrer, la jeune fille rejoint le Club des amateurs de sushi. Composé de très peu de membres et menacé de disparition ce club sera l'occasion pour Lucrèce de se faire des amis, se mêler de ce qui ne la regarde pas et .... ne dévoilons pas tout ;)

De N.M. Zimmermann je connaissais surtout les livres accès fantastique comme la trilogie d'Eden City ou Sous l'eau qui dort. Avec l'Amour, le Japon, les sushis et moi le registre est tout autre et j'étais surtout curieuse de voir ce que pouvait donner ce changement. Cela m'a-t-il autant plu que mes précédentes lectures? le résultat est un peu mitigé.
L'Amour, le Japon, les sushis et moi est une chouette lecture qui m'a appris des choses sur une culture que je ne connaissais pas. La relation mère-fille et les réparties de la mère sont particulièrement géniales dans leur côté drôle et peu attendu de la part d'une mère. Lucrèce est une jeune fille pleine de bonne volonté, animée de l'envie de tout améliorer, ce qui ne semble pas l'avantager face à la pudeur nippone. Au contraire. Mais elle persiste et doucement parvient à changer quelques petites choses.
Côté intrigue ne vous attendez pas à de grandes révélations, bouleversements et autre crises. L'amour, le Japon, les sushis et moi s'apparente à une tranche de vie. C'est le quotidien d'une adolescente qui découvre un autre mode de vie et tente tant bien que mal de s'adapter, parfois de façon maladroite mais qui reste touchante dans sa volonté de tout arranger. C'est mignon, ça fait sourire et ça se lit en clin d'oeil.

Un beau livre, une belle histoire. La couverture est très jolie !
Lucrèce déménage au Japon et doit s'intégrer dans un établissement.
J'aime tellement le Japon que j'ai pris du plaisir à lire l'histoire. L'écrivaine décrit bien chaque détail : on imagine donc très bien le décor (l'appart de Lucrèce, son établissement...)
Je le conseille vivement à ceux qui aiment le pays du soleil levant !

Lucrèce a 15 ans, une mère fantasque qui a sa propre notion de la réalité, un père qui vit à jamais auprès du yéti dans l'Himalaya, un petit frère qui voit des yokai partout et un chien qui ressemble aux RTI de Princess Bride. Lorsqu'elle déménage au Japon, la barrière de la langue est finalement le cadet de ses souci : être vue constamment comme une étrangère et s'adapter à une culture toute en retenue sont pour elle des défis plus grands que le dessin des kanjis.
Heureusement, il y a Oda : un grand garçon flegmatique et taiseux qui ne la juge pas et l'invite à participer au mystérieux club des amateurs de sushis. Un club fantôme qui ne compte que 5 membres et a renoncé à toute activité réelle… il n'en faut pas plus à Lucrèce pour se donner un but, et même plusieurs. Comprendre la tristesse de l'énigmatique Ryu, devenir amie avec Miki et Saya, réconcilier les uns avec les autres et surtout, les remettre sur la voie de leurs désirs… rien de moins !

Au début de ma lecture, le sens de la punchline de Lucrèce m'a un peu agacée. Puis je me suis laissée emporter par l'histoire, la découverte du Japon et de ses traditions, les multiples défis que se lance l'adolescente et une petite romance très mignonne. le roman s'est ainsi révélé plutôt addictif et agréable à lire. Pour une fois, personne n'est surdoué et les problèmes ne se résolvent pas miraculeusement : j'ai apprécié ce côté réaliste. Bref sans que ce soit un coup de coeur, j'ai passé un très bon moment.

Pour vous familiariser avec les moeurs du pays du Soleil levant, je vous conseille le livre de N. M. Zimmermann, intitulé L'Amour, le Japon, les sushis et moi. Cette jeune auteure pour la jeunesse, tombé amoureuse à 12 ans du Dracula de Bram Stoker, a depuis commis une dizaine de livres sur les vampires et autres terreurs du même acabit avant de se décider 1°/ à étudier le japonais 2°/ à aller passer un an à l'université de Nagoya pour travailler ses kanji et son accent nippon ni mauvais.

C'est ce séjour qui a nourri son dernier roman. Celui-ci narre les aventures d'une Française de 15 ans plongée brutalement par sa mère, chercheuse expatriée, dans le système scolaire local et confrontée plus largement aux us et coutumes d'un pays durement exotique. La narratrice, dénommée Lucrèce, découvre peu après la rentrée que les clubs dans son lycée, comme bien d'autres choses, n'ont malheureusement rien de facultatif. Pressée par son professeur principal de s'inscrire, elle choisit, à l'arrache, le Club des amateurs de sushis, devenant son 5ème membre.

Bien que Lucrèce les ait sauvés de la dissolution, car, selon le règlement du lycée, un club doit comprendre au minimum 5 membres, Oda, Miki et Saya l'accueillent plutôt froidement, surtout quand elle pose la question qui fâche : « Qu'est-ce qu'on fait ? » Aucun des trois n'a l'intention de lever le petit doigt pour confectionner des sushis ou quoique ce soit d'autre et Ryu, le second garçon, est aux abonnés absents. Comment la Française va-t-elle parvenir à remuer tout ce petit monde ? Ah, oui, il y a aussi le mot Amour dans le titre. Sachant que c'est Oda qui a invité Lucrèce à rejoindre le club, mais que Ryu s'avère être son voisin d'immeuble, qui donc va l'emporter ?
Zimmermann conte avec une verve aussi comique que caustique le choc culturel franco-japonais. Lucrèce a un petit frère, Maximilien, qui voit des monstres partout dans l'appartement et qui est flanqué d'un chien trouvé et affreux, appelé pour cette raison Trobeau. S'ajoutent donc, au récit d'acclimatation d'une adolescente, l'intrigue quotidienne d'une famille monoparentale puisque le papa, perdu quelque part dans l'Himalaya, en a laissé les rênes à une tête chercheuse bien plus fantaisiste que ne le sont sa fille, son fils et son chien réunis.

En lisant L'Amour, le Japon, les sushis et moi, vous saurez tout ou presque sur le Japon.

Pour écouter cette chronique et un extrait du livre lu :

Pour écouter cette chronique et un extrait du livre lu :
Lien : http://littejeune.blogspot.c..

super livre très sympas pour découvrir le japon de manière amusante.

Lucrece part vivre avec sa mère et son petit frère au Japon. le titre commençant par amour j'appréhendais la petite romance adolescente pleines de clichés (la nouvelle du lycée blablabla) et bien quelle belle surprise.
Ce roman aborde les problèmes pour s'insérer dans un nouveau pays, le fait que même sans la barrière de la langue se n'est pas simple.
J'ai beaucoup aimé cette famille qui s'est longuement préparé à vivre dans un pays et qui malgré ça est confronté à un certain choc culturel. Tout n'est pas facile même si on se plait quelquepart.
On n'est pas sur le quotidien d'une ado qui se rebelle car le changement ne lui va pas mais sur l'équilibre permettant de rester soi tout en se faisant une place dans un nouvel environnement. Et ça c'est un angle très intéressant, qui donne une histoire plein de bienveillance, très douce et qui affiche l'envers de certaines coutumes auxquelles on ne penserait pas forcément seul.
Une belle lecture.

Pas un gros coup de coeur mais ce roman reste plaisant à lire.
C'est une vision un peu différente du Japon qui nous est donnée, qui relate la difficulté de vivre dans un endroit dont on connaît pourtant bien la culture et la langue.

Lucrèce a 15 ans et déménage pour le Japon avec sa mère et son petit frère Maximilien. Ce changement radical survient après la disparition de son père dans l'Himalaya (enlevé par le Yeti, explication donnée à Max). Sa mère passionnée par ce pays leur a fait apprendre la langue et c'est donc sans inquiétude qu'elle intègre son lycée. Communiquer avec les japonnais s'avère un peu plus compliqué que prévu, mais Lucrèce est volontaire. Elle se retrouve pourtant contrainte d'intégrer un club après les cours. le seul pouvant accueillir un nouveau membre se trouve être le club des amateurs de sushis. Elle va, à force d'essais infructueux finir par se lier.
Ce livre est une histoire fraiche et dépaysante mais on y côtoie le deuil, l'acceptation de l'autre et de ses différences. On découvre également le quotidien de la vie au japon avec les explications des traditions.

Un roman intéressant, léger en apparence, à découvrir.La Documentaliste

Lien : https://cdilasalle34.blog/

Lucrèce Shikubu déménage avec sa mère et son petit frère à Nagoya au Japon car sa mère a obtenu un poste d'universitaire là-bas. Son père n'est plus avec eux car il a été emporté par une avalanche il y a 4 ans alors qu'elle avait 11 ans. le récit décrit bien la vie quotidienne, les fêtes et coutumes, et le statut d'étranger au Japon. C'est à la fois drôle et intéressant, en tous cas très dépaysant.
Beaucoup d'humour. Une écriture agréable. C'est un récit extrêmement réaliste et j'ai trouvé les personnages très justes. C'était vraiment une agréable lecture, fraîche sans être niaise à l'image de l'héroïne.