La lignée, tome 1 : La lignée

« Enfin terminé ! » C'est ce que je me suis dis en tournant la dernière page de ce roman. Pourtant j'avais été très fortement attiré par ce livre : Guillermo del Toro + vampires + gore, la recette parfaite pour me plaire. Hélas la sauce n'a pas du tout pris avec moi…

Ce que je retiens surtout de ce livre : de l'ennui, de la répétition et beaucoup trop de passages inutiles.

Les vampires sont bien dégoutants et gores comme il faut. Pour ma part j'ai trouvé qu'ils étaient le mélange parfait entre le zombie et l'Alien de Ridley Scott. Mais en dehors de ça, les scènes de contaminations sont identiques et répétitifs. Les auteurs nous mettent des chapitres complets où l'on voit différentes personnes se faire contaminer. Et comme cela se passe toujours de la même façon, l'horreur ne prend plus et on se retrouve à bailler aux corneilles malgré l'action et le gore très présent.

Quant aux personnages principaux, je ne me suis pas vraiment attachée à eux. Ils sont beaucoup trop stéréotypés : le héro au passé sombre qui veut protéger son fils, la belle qui est là juste pour faire la potiche et servir de copine au héro, le vieux sage qui sait tout des vampires et que personne ne croit au début de l'histoire… Bref, le trio se voulait explosif mais il est trop peu approfondi pour que l'on ressente de la complicité entre les trois protagonistes.

Et dire que c'est une trilogie ! Pour ma part je m'arrête à ce tome là qui m'a bien suffit… C'est dommage car ce livre aurait pu être très bon si la construction et l'écriture n'étaient pas aussi barbantes… En soi ce n'est pas un « mauvais » livre, mais ce n'est pas non plus un « bon » roman. C'est un livre moyen qui m'a donné l'impression de perdre mon temps. Je passe mon tour !
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Une belle découverte !!

Attirée par le nom de Guillermo del Toro, dont j'admire le travail en tant que scénariste, j'ai acheté ce livre en étant persuadée que ce serait une bouze et que je serais déçue. Et bien, quelle claque!!! J'ai tout simplement adoré !!

L'histoire est prenante, l'écriture fluide et grinçante, malgré les détails parfois techniques on est pas du tout perdu dans le jargon médical.
Le fil conducteur du livre, a savoir les péripéties d'Ephraïm est génial, mais ce que j'ai préféré c'est les histoires " parallèles" c'est a dire, les petits chapitres sur Ansel, sur la petite fille de l'avion, sur Gus ou encore sur Fet.

J'ai aussi énormément apprécié tout les effets de surprises du bouquin, sans spoiler, l'histoire d'Abraham dans les camps de la mort m'a plus, j'ai aimé que l'auteur revienne à la genèse du mal!!!

L'atmosphère, l'ambiance est pesante, on bascule petit à petit vers un monde apocalyptique, j'ai eu la sensation de lire une histoire sortit tout droit de l'imagination de Romero.

La fin du livre nous laisse sur les dents, le livre prend une autre dimension, et on est OBLIGE de lire le deuxième tome.

Je recommande vivement, et pas seulement aux fans de SF. N'étant pas une fan absolue de ce genre de littérature , j'ai pourtant adoré cette histoire, ou le mythe du vampire est retravaillé à la sauce du XXI ème siècle, pour le rendre beaucoup plus réaliste et terrifiant.

La curiosité nous pousse parfois à nous tourner vers des séries qui n'auraient jamais dû exister. Surfant sur la vague, Guillermo del Toro – réalisateur dont j'aime au moins l'univers esthétique – a annoncé sa propre réinterprétation du mythe avec la volonté de prendre Twilight à contre-pied. Il y en avait assez de ces beaux gosses aux dents longues qui ne s'éveillent plus que pour traquer la pucelle, del Toro s'est improvisé auteur pour mener sa mini révolution littéraire. Et, sur le papier, on peut dire que le programme était alléchant : vampires dégoûtants, retour aux sources du mythe, histoire sombre et apocalyptique… Pour un lecteur qui s'intéresse aux vampires dans leur version horrifique, il y avait de quoi se laisser tenter.
Mais on ne s'improvise pas auteur, surtout pour faire de l'ombre à une série sans qualité. Conscient de ne pas être très très doué, notre cher Guillermo a fait appel à un vrai écrivain de thriller : Chuk Hogan, aka l'écrivain-super-bon-que-personne-ne-connait. Nous pouvons nous demander pourquoi s'adresser à un inconnu sans talent manifeste lorsqu'on a la notoriété de del Toro… le gros mexicain aux lunettes rondes aurait-il fait fuir les plus grands en faisant le résumé de son idée ? « Alors tu vois je vais écrire une série qui sera un mixe de Bram Stoker et Romero pour montrer aux gens que Twilight c'est trop nul ! ». Oui. Il est aisé d'imaginer le désarroi de Stephen King face à un scénario aussi osé.
Ainsi, pauvres lecteurs que nous sommes, nous nous retrouvons avec, entre les mains, un thriller fantastique aussi creux que peut l'être la lecture d'un scénario de film américain un peu bateau. Tous les ingrédients sont là pour faire baver un spectateur peu exigent au cinéma. Et… et ce sera tout. Pourquoi ne pas en avoir fait un film directement ? del Toro a peut-être rêvé d'un succès aussi grand que celui de Stéphanie Meyer. Mais notre ami s'est un peu raté en oubliant que le public qui n'apprécie pas les romances de vampires à deux sous sera tout autant contrarié par un livre qui sera le concentré des clichés du genre opposé.

La Lignée avait tout de même quelques arguments séduisants. Un avion se pose sur la piste d'un aéroport et il s'avère que les gens à l'intérieur sont tous morts, foudroyés par un virus étrange et non identifié (Romero, un commentaire ?). En fouillant un peu, les chercheurs découvrent aussi un cercueil rempli de terre, car oui, en 2009 Dracula est un vampire moderne. le bateau, c'est dépassé. Et quel intérêt d'aller envahir la Grande-Bretagne lorsqu'on peut débarquer à New-York pour créer un film à sensation, je vous le demande ! Evidemment, nous découvrons très vite que les morts étaient en fait vivants (horreur !) et les vilains se sauvent de la morgue pour aller faire un petit coucou aux humains.
Si le style est très plat, le scénario se défend un peu en donnant au lecteur une vision plutôt originale des vampires. Les créatures de la nuit attaquent avec leur langue, ont l'intelligence d'un zombie vaguement évolué et envahissent le corps de leurs victimes pour les transformer avec les vers blancs tous frétillants qui se trouvent dans leur sang. Pas de doute, nous sommes bien quelque part dans la tête de del Toro. Mais ensuite ? Ensuite ça ne ressemble qu'à un mauvais livre de zombie en fait. La tension ne monte pas un seul instant, et on poursuit moins la lecture pour la terreur qu'elle nous inspire que pour chercher quelques révélations intéressantes sur les vampires. Autant le dire tout de suite, il n'y en aura pas.
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Idée de départ / Accroche du début de livre : 10/10
Développement des personnages : 10/10
Style de l'écriture : 10/10
Rendu de l'histoire : 10/10
Total 40/40 Babelio 5/5

La lignée, tout simplement jouissif un pur moment de bonheur où plutôt d'horreur. Guillermo del Toro associé au génialissime Chuck Hogan (Le prince des braqueurs), nous offrent un roman, presque d'anticipation, quasi parfait. Il y a du suspense, de l'adrénaline booster à la nitro, de l'héroïsme et de l'horreur.

J'avais déjà lu ce roman il y a des années et je suis forcé de constater qu'avec les années le roman s'est bonifié. Suite à la crise que nous avons connue, on se rend compte que les deux auteurs mettent le doigt sur tous les points sensibles que nous avons connu. En gros la conclusion c'est que nos gouvernements sont incapables de nous protéger du pire. L'exemple le plus probant c'est leur incompétence à gérer une crise minime. Autrement dit quand quelque chose de vraiment méchant nous tombera dessus on est tous mort.

Ce roman qui commence un peu comme un film à la J.J Abrams met tout de suite les bases sur un scénario solide et sans faille avec une crédibilité à toute épreuve. Là où Justin Cronin (Le passage) se plante du tout au tout (un vrai nanar littéraire), del Toro et Chuck Hogan nous montrent que tout se tient dans leur histoire. On a vraiment l'impression que l'auteur du passage a voulu surpasser del Toro et Hogan (qui ont écrit leurs romans avant lui), mais c'est tout le contraire qui se produit.

Il faut aussi remettre l'église au centre du village, le roman parle de vampires, cela reste donc un roman fantastique. Mais cette histoire est racontée d'une telle manière qu'on y croit d'un bout à l'autre. Une fois que vous avez fini le premier tome, vous n'avez qu'une envie plonger dans le second.

Connaissant les productions cinématographiques et ayant déjà lu l'un des ouvrages produit par Guillermo del Toro. C'est curieuse que je me suis plongée dans ce livre qui est un premier tome mais qui au final se suffit à lui-même avec sa fin ouverte.
Au départ, on peut penser à une histoire thriller ou science-fiction mais non, plus on avance dans le récit et plus on découvre une ambiance fantastique mais avec la patte du réalisateur. Ce qui donne au final, un univers pesant, glauque et angoissant à souhait. Les zombies à côté de ça ce sont des insectes que dont on se débarrasse d'une pichenette.
Les personnages principaux correspondent à n'importe quelle personne réelle. Travail éprouvant, relation avec des hauts et des bas. Des personnages sympathiques, d'autres non et une situation globale digne d'un film d'horreur. J'ai de suite accroché à Eph et Nora, duo de scientifique qui découvre avec surprise que ce qui est arrivé avec cet avion n'est pas un petit virus.
Pour l'intrigue, dès le départ nous sommes mis dans l'ambiance angoissante et mystérieuse qui flotte dans la ville de New York. On se demande qui sera la prochaine victime, qui va s'en sortir, comment les événements vont évoluer. Bref, j'ai été happé par l'histoire.
Pour conclure, cette histoire écrite à quatre mains est intéressante et flippante. Les auteurs savent bien jouer avec nos nerfs et notre patience est mise à rude épreuve. C'est un bon premier tome et nous fait voir une certaine créature autrement que de façon sensuelle et romantique.

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Je ne vais pas vous mentir en vous disant que ce roman est une bombe atomique, que l'histoire est plus que génialissime et que le style des auteurs est vraiment sympa…Non, n'exagérons rien ! Pour être franche, même si l'histoire m'a vraiment tenue en haleine, « quatre mains » ne veut pas forcément dire « écrit deux fois mieux » qu'un autre roman d'horreur. L'écriture ne casse pas des briques et souffre de quelques longueurs. Mais bon, dans l'ensemble, La lignée se lit bien (et on peut facilement sauter ces passages qui ne servent pas plus que ça à l'intrigue…).
C'est une histoire de vampires qui a le mérite d'avoir une bonne intrigue, pleine de suspense, des personnages que l'on se plait à suivre (et pour qui on se fait bien du souci parfois) et une vraie histoire avec des détails qui tiennent bien la route...............
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Guillermo del Toro revisite le mythe du vampire avec brio. Pour une fois les vampires sont abordés de façon "scientifique". Si au début le fait de suivre plusieurs personnages différents peut troubler, on finit par s'y habituer et comprendre parfaitement où l'auteur veut en venir et pourquoi ce personnage est important. Je le conseille à tout ceux qui aime les récits de vampires mais pas la bit-lit jeunesse.

Une histoire originale, sombre, loin des habituelles créatures à l'eau de rose rencontrées actuellement. le début, un peu long, est toutefois nécessaire pour poser tous les détails qui rendront cette histoire hors du commun. Les auteurs ont une conception totalement novatrice du mythe des vampires. La propagation s'apparente plus à celle d'un virus et d'un fléau, un phénomène que les scientifiques peuvent explorer et tenter de comprendre. Ces êtres sont cruels, effrayants et dotés d'une intelligence redoutable. le suspens est omniprésent tout au long du bouquin. La fin de ce premier tome m'a un peu déçue, un peu vite bâclée à mon goût, sans doute pour nous embarquer plus rapidement vers La Chute..

Avec La Lignée, Guillermo del Toro (le papa du Labyrinthe de Pan) co-signe avec Chuck Hogan le premier roman d'une trilogie vampirique tout sauf glamour ! Si vous êtes accro aux vampires ado made-in Twillight ou Vampire Diaries… ne vous retournez peut-être pas vers ce roman où les vampires sont tous sauf beaux et à moitié méchants.

L'histoire débute quand un avion atterri sur une piste de l'aéroport de JFK (New-York). Jusque là, rien de bien palpitant, sauf que depuis son atterrissage, personne ne répond à bord. L'avion semble abandonné de toute forme de vie… ou presque ! À part 4 rescapés en piteux états, tous les passagers sont morts. Mais le soir même 200 cadavres (en provenance de l'avion) disparaissent mystérieusement des morgues de la Big Apple. Ephraïme, épidémiologiste, va vite comprendre que ce phénomène n'a pas grand chose d'humain…

Ces vampires là, faites moi confiance, vous feront frémir de peur. Guillermo del Toro et Chuck Hogan nous livre ici un bon roman, bien ficelé et bien mené qui a la particularité de reprendre un mythe on ne peut plus fashion à leur sauce ketchup-hémoglobine en contraste total avec la mode actuelle. Dans son traitement du « vampire », ce roman m'a rappelé le fils des ténèbres de Dan Simmons (que je vous conseille aussi !) : des vampires, des vrais, des durs à cuire et bien antipathiques.

La Lignée est le premier volet d'un triptyque, autant vous l'annoncer tout de suite : la fin vous laisse sur votre faim (on vous l'avez jamais faite celle-là). le second volet, La Chute, est paru fin 2010 aux Presses de la Cité. Je ne l'ai pas encore lu, mais ça ne saurait tarder. S'il est aussi accrocheur que le premier, il risque d'être bien vite dévoré.

Pour les amateurs de vampires, les fans de frissons, les adaptes de l'hémoglobine et des phénomènes étranges ainsi que pour tous les admirateurs de Guillermo del Toro et de Chuck Hogan, n'hésitez pas un seul instant : La lignée est pour vous ! Un très bon achat.
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Je dois vous avouer que c'est la sixième fois que je lis cette histoire, mais je n'avais cependant jamais écrit d'avis dessus et pourtant... Déjà que l'on soient bien, d'accord c'est une trilogie donc une fois les trois romans lus, je ferai un point de vue global, mais pour le moment c'est un avis pour un livre. Maintenant passons aux choses sérieuses. Dès le début, on commence direct dans le vif du sujet avec l'avion et après les évènements s'enchaînent incroyablement vite, on as pas le temps de souffler que déjà la catastrophe est la... Puis vers la page 560 plus ou moins, mon personnage masculin favoris (l'un de mes Bookboyfriends quoi) entre en action et ça, j'ADORE. Sans compter que la fin du premier tome montre clairement que les choses ne va pas s'arranger donc vite que je me plonge dans le second tome pour relire encore une fois la suite de cette trilogie. D'ailleurs ce roman me permet de rayer un challenge de mon #liriadeslivresetsondefilecture2023 soit: Un livre avec une histoire de vampires horrifique.