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EAN : 9791041413089
480 pages
Points (06/10/2023)
3.96/5   62 notes
Résumé :
Pierre-Louis Madec, alias PLM, se réveille ce matin de janvier avec le sentiment d’un désastre imminent. Ce nouveau départ loin de sa Bretagne natale, au commissariat de la Défense, promet d’être mouvementé. A peine arrivé, on lui confie l’affaire Françoise Laborde : une femme de 70 ans retrouvée morte dans son salon. Un corps en lambeaux, signe d’un véritable acharnement contre sa personne.

S’ajoute à cette enquête le mystérieux viol d’une jeune fill... >Voir plus
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5 janvier 2015. Fraichement débarqué de sa Bretagne, le jeune mais expérimenté lieutenant Madec découvre son nouveau poste au commissariat de la Défense à Paris. A peine installé, il doit constituer un tandem avec un collègue ronchon sur le meurtre d'une vieille dame de Neuilly et épauler une inspectrice sur le viol d'une jeune fille dans une banlieue. Bien sûr, personne n'imagine que dans l'ombre des terroristes préparent un attentat contre Charlie Hebdo dont les répercussions seront majeures pour les forces de l'ordre.
Dès le début, le lecteur est propulsé au coeur même du quotidien d'un commissariat et d'une enquête policière avec recueil d'indices, exploitation des données, fouilles dans le passé de la victime, identifications et auditions des proches, porte-à-porte fastidieux, suivi de la moindre piste aussi ténue soit-elle.
Bénéficiant d'une écriture nerveuse et d'un découpage dynamique, ce premier roman de procédure policière d'Armand Delpierre sonne juste !
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Nouvel écrivain, Armand Delpierre propose son premier roman policier parfaitement maitrisé, à la puissance narrative étonnante, qui plonge pendant une semaine dans la quotidien du commissariat de la Défense, au coeur d'un Paris blessé et tétanisé par les attentats de janvier 2015.

Son nouveau flic de polar, Pierre-Louis Madec dit PLM, risque de nous suivre pendant un certain temps car impossible que Armand Delpierre reste à un « one-shut », tellement son personnage, l'ambiance réaliste et l'ensemble des lieux visités sont travaillés !

Brins d'histoire
PLM débarque le lundi 5 janvier 2015 au SRPJ 92 après quatre ans en Bretagne où il a fini par souhaiter un peu d'action.

C'est un flic pas forcément abîmé, plutôt agréable à regarder, partageant sa vie avec une femme qu'il aime, même s'ils n'ont pas d'enfant. Sachant qu'un couple peut être fragile, il s'interroge toujours un peu sur la suite de leur couple surtout qu'il s'étonne d'avoir pu accrocher une femme aussi exceptionnelle ! Il est honnête en agissant dans les clous sans être naïf. Ses héros de polars sont Vic Mackey et Serpico.

Est-ce que la vague des polars qui ont présenté des héros-flics borderline, alcooliques, jouant avec les lois pour arrêter la violence serait terminée ?

Car, celui-ci aime son boulot à sa juste place, un travail comme un autre qu'on a plaisir à quitter. Il ne passe pas ses frustrations accumulées sur les suspects. Il est ni raciste, ni macho, ni homophobe. Un flic ordinaire, ni héros, ni victime du système et dont la fin ne justifie aucunement les moyens. C'est un loup solitaire obligé de travailler en équipe !

Et pourtant, Armand Delpierre ne dépeint absolument pas dans ses différentes enquêtes un milieu de Bisounours. Cette investigation débute par la découverte de Françoise Laborde, femme vivant seule dans son appartement à Neuilly. La critique sociale avec ses remarques, ses anecdotes distillées au fil des pages donne la certitude qu'il connait bien son sujet !

De l'enquête concernant la mort brutale de la femme âgée au traumatisme d'Elsa retrouvée droguée et violentée en bas d'une barre d'immeubles, PLM va devoir faire sa place dans une équipe où chacun à son surnom, ses tics de travail, son passé et sa vie personnelle. Pas facile… jusqu'au moment où enfin, il n'est plus chaperonné !

Roman noir social
Armand Delpierre décrit parfaitement cette routine faite de manque de moyens et de recherches infructueuses, le plus souvent, où les enquêtes patinent sans vraiment satisfaire la politique du chiffre et du rendement dont souffre aussi ce service de l'État.

Beaucoup de sujets y sont abordés : les relations avec la municipale et la gendarmerie, les flics d'élite qui ont droit à du matériel de pointe, les commissariats qui comptent la moindre dépense, etc.

Mais la spécificité de ce polar se trouve aussi dans les voix données, parallèlement et au fil des jours, aux terroristes de Charlie Hebdo et à celui de l'Hypercasher, décrivant cette semaine folle par petites touches où ils sont passés de l'ombre à la lumière puis directement en enfer !

En les faisant ainsi nous raconter leurs pensées avec leurs peurs, leurs inquiétudes, mais aussi leurs croyances, leur geste confirme qu'il est identique à ceux de n'importe quel criminel qui cède à sa violence. Pas de croisade même folle, donc ! Uniquement des ambitions politiques du chaos qui utilisent la violence pure de criminels de second ordre qui gobent le discours religieux !

A la sidération du moment, Armand Delpierre riposte par la description de la continuité du service public. Il nous rappelle la mission de la police avec en prime que les méchants rencontrés dans les médias ne sont pas forcement les seuls à menacer…

Comme tout roman noir réussi, Armand Delpierre donne à la ville de Paris, une entité réelle, un personnage à part entière. Son souffle bât au cours des pages dans ce dédale de lieux que l'équipe visite et qui déborde largement son coeur historique.

Seulement, la qualité de ce roman réside aussi dans la capacité à faire naître le suspens. Interrompre une situation en se replongeant dans une autre est un art que Armand Delpierre maîtrise particulièrement bien. Plus de quatre cent soixante-dix pages lues presque d'une traite…

Pour conclure,
Quand la fiction commence à s'emparer d'un événement collectif de violence, c'est que le traumatisme est en cours d'ingestion dans notre histoire collective !

Paris se lève raconte comment la France a continué à vivre même si elle s'est indignée contre les faiseurs de mort du monde entier. Seulement, cela ne suffit pas pour que ça s'arrête !

Attention, révélation dans la planète polar ! Armand Delpierre entre dans le monde feutré du roman policier par la très grande porte. Son premier roman devrait vraiment faire parler de lui par sa maîtrise de l'intrigue et son style particulièrement étudié. Et, en plus, plaisir de lecture assuré …Alors, bonne lecture !
Lien : https://vagabondageautourdes..
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Livre fort. Très fort. Je ne l'ai pratiquement pas lâché, moi qui étais entourée par mes chats pendant que je le lisais. Je ne sais pas ce que je n'ai pas aimé dans ce livre qui m'a emporté et m'a fait revivre autrement le 7 janvier. Parce que nous nous souvenons tous où nous étions le 7 janvier, quand nous avons su.
J'ai aimé les personnages des policiers, parce qu'ils sont divers, humains, parce qu'il n'y a pas un donneur de leçons parmi eux, mais des personnes qui enquêtent, oui, qui sont dévoués à leur métier, mais qui ont aussi une vie à côté, des peurs, des angoisses, des difficultés avec lesquelles il leur faut vivre. des défauts aussi, avec lesquels les autres membres de l'équipe ont appris à composer. Pas de surhomme non plus dans l'équipe, vous l'aurez compris. Des êtres humains, tout simplement.
Tout aurait pu être un entrecroisement d'enquêtes de police ordinaires – parce qu'il y a rarement une seule enquête en cours. Cela va du tristement banal (un trafic de pièces détachées) à l'horreur quasi absolue. Les victimes – Françoise, Elsa, redonnons leurs prénoms aux victimes plutôt qu'aux coupables – sont des femmes, l'une est morte, l'autre pas, elle est détruite. Les enquêteurs doivent faire vite, parce qu'ils savent qu'au bout d'un temps relative court, les chances de retrouver le(s) coupable(s) chute(nt) à vingt pour cent. Alors oui, de nos jours, nous avons des techniques, des moyens, rien ne remplace pourtant la conscience professionnelle des enquêteurs et leur acharnement – ils en subissent les conséquences aussi. Enquêter n'est pas sans risque pour soi.
Puis se joint la traque, celle des terroristes, traque qui emporte tout ou presque sur son passage tant ce qui se passe paraît complètement sorti du réel. Et tout cela pourquoi ? Pour des dessins. Il ne faut jamais l'oublier.
Je voudrai ajouter, avant de conclure, une réflexion personnelle. Là où certains nous parlent de déconstruction, je voudrai avant tout parler de construction – parce que pour déconstruire, il faut qu'il y ait eu quelque chose d'abord, que l'on ait permis à l'enfant, l'adolescent, d'acquérir des valeurs, de s'épanouir, d'avoir un appui, eh bien, pour se construite justement, et voir ce qu'il veut faire après de ce qu'il aura reçu. Avoir pu se construire donne de la force, même si cela ne permet pas de tout surmonter.
Merci aux éditions Plon et à Netgalley pour ce partenariat.
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Janvier 2015
Il y a des dates qu'on n'oublie pas. Celle du 7 janvier 2015, ce mercredi où deux terroristes ont décimé la salle de rédaction de Charlie Hebdo (une minute et quarante neuf secondes, douze morts). J'étais au bureau ce jour là, il était midi passé de quelques minutes et je m'apprêtais à aller déjeuner avec des collègues. Sur nos téléphones, une alerte « info » : des coups de feu ont été entendu rue Nicolas Alpert, près des locaux de l'hebdomadaire. Et puis on a vite su ce qui s'était passé… le bain de sang, la folie meurtrière, les frères Kouachi qui prennent la fuite tuant encore, cette fois un gardien de la paix. Je me souviens parfaitement de ces trois jours de drame et de psychose… C'est donc dans ce contexte anxiogène qu'Armand Delpierre a inscrit son premier roman.
L'intrigue commence le lundi 5 janvier dans le commissariat de la Défense : le lieutenant Pierre-Louis Madec –muté, à sa demande, de Bretagne- vient y prendre ses fonctions. Il a pas mal bourlingué, est expérimenté mais contrairement au personnage stéréotypé du flic, il n'est pas névrosé ni alcoolique, ni violent : un type bien, un bon policier. Une excellente recrue pour ce commissariat de banlieue qui va être affecté à deux enquêtes : la première, un meurtre, celui d'une septuagénaire dans un immeuble cossu ; la deuxième, le viol d'une jeune fille. Chargé d'aider ses collègues sur ces deux affaires, cantonné à jouer les seconds rôles (il faut qu'il fasse ses preuves !) PLM va vite devoir s'affirmer.
Le point fort de ce polar est de se dérouler à Paris et dans sa proche banlieue, tout au long de la première semaine de janvier 2015, cette semaine « rouge » qui s'est achevée le dimanche par la marche républicaine « Je suis Charlie » manifestation monstre de soutien aux victimes et en réaction aux actions terroristes. le lundi et le mardi, l'intrigue est concentrée sur les deux enquêtes menées par les policiers. A partir du mercredi, jour de l'attentat contre Charlie Hebdo, le point de vue se décale légèrement : les policiers du roman sont mobilisés sur les suites de la tuerie, mais ils doivent mener de front leur quotidien au commissariat et tenter de poursuivre leurs investigations, bien que leurs moyens se voient réduits, au fil des jours. Parallèlement, la tension monte, inexorablement, pour atteindre son paroxysme le dimanche 11 janvier, le jour où Paris s'est levé. J'ai trouvé particulièrement réussi d'être parvenu à mêler la fiction et la réalité, sans que les évènements réels tragiques prennent le pas sur l'intrigue policière. le quotidien d'un commissariat est bien décrit, les personnages (policiers, victimes, suspects) sont très crédibles.
Le mot de la fin : un polar maitrisé et réussi dont j'espère qu'il aura une « suite », le personnage de PLM le mérite.
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On se souvient tous de ce que l'on faisait le 07 janvier 2015 à l'heure de l'horreur. Moi j'étais au travail ce samedi là. Autour de 11h35 il me fallait prendre ma pose déjeuner. Avec quelques collègues nous sommes sortie de la bibliothèque pour aller manger un bout. Et sur l'avenue nous avons vu foncer tout un tas de voitures, camions de police, voitures banalisées avec leur gyrophare sur le toit et tous, toutes sirènes hurlantes. Ah oui, je vous ai pas dit, ma bibliothèque se trouve dans le 11 arrondissement, a un saut de puce des locaux de Charlie Hebdo. En voyant passer toutes ses véhicules de police (je n'en n'avais jamais vu autant l'un derrière l'autre), je me suis permis une petite plaisanterie. « Ils défilent… c'est carnaval ou quoi ? Ou alors.. il manifeste… » Et puis le temps de dire ouf, ce sont des ambulances et voitures de pompier qui sont arrivées par une rue parallèle et descendant de la caserne du 20e. Alors là, on a compris que c'était grave, sans savoir ce qui se passer réellement. Puis très vite on a eu l'info et là ça a été l'effondrement.
Mais revenant à notre livre, et ce que nous raconte Paris se lève.
Pierre-Louis Madec, alias PLM, quitte sa Bretagne natale pour se rendre au commissariat de la Défense. Là,  il va devoir faire ces preuves aussi il enquête sur l'affaire Françoise Laborde, une femme de 70 ans, retrouvée morte chez elle, le corps en lambeaux. A cela s'ajoute le viol d'Elsa, découverte mutique et sans aucun souvenir de ce qui lui est arrivé.
Et surtout dans l'ombre tapi un homme est prêt à tout pour faire trembler les démocraties occidentales. Et il s'apprête à commettre le pire.
Dans un Paris mis à mal par les attentats de Charlie Hebdo, on va suivre les forces de l'ordre qui tente de ramener un peu de sérénité dans tout ce chaos.
On va suivre PLM, qui comme beaucoup de ses collègues vont devoir accomplir leur mission dans l'urgence. Bien sûr il y a les attentats, la sécurité de chacun d'entre nous à assurer, mais si nos flics sont sur le pied de guerre, il leur faut aussi assumer les dossiers en cours, les choses courantes. Être là pour trouver les coupables mais aussi rassurer les victimes. Bref être sur tous les fronts.
Notre auteur nous campe des flics ordinaires, des personnes comme vous et moi avec les problèmes quotidiens, leur joie, leur peine, mais qui savent mettre tout cela de coté quand il s'agit d'être des professionnels dévoués à leur job. C'est très réaliste, pas du tout manichéen, ça colle parfaitement à la réalité du terrain.
Armand Delpierre a su nous mettre en empathie avec ses protagonistes. Il a aussi très bien géré ses différentes intrigues. On ressent aussi très bien l'atmosphère anxiogène de la période post Charlie Hebdo.  On est en immersion totale avec ses flics qui donnent tout pour mener à bien les différentes missions qui leurs sont confiés.
C'est le premier roman d'Armand Delpierre, et j'adore quand un premier roman me surprend ou me touche. Et c'est le cas ici.
Une belle découverte que ce Paris se lève.
Lien : https://collectifpolar.fr/20..
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Le journaliste parlait de soixante-douze heures inédites, que la France n'avait jamais connues, et rappelait que des journaux... avaient qualifié les actes terroristes récents de "11 - Septembre français"...

Ces actes terribles sur le sol national lui rappelaient que le monde ne changeait pas toujours pour le meilleur. Avant, les Barbares étaient à nos portes. Maintenant, ils étaient entrés dans la maison, s'étaient vautrés sur le canapé et avaient laissé des traînées sanglantes sur le parquet.
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Quand PLM se réveilla de nouveau, le train était arrivé à son terminus. Il avait fait un rêve, dont le contenu lui échappait. Son voisin fouillait dans un petit sac Fred Perry vert et jaune. La femme aux cheveux blancs était déjà sortie du compartiment, en laissant un journal ouvert sur son siège. PLM y jeta un œil en se massant la nuque. Un écrivain célèbre à l’air souffreteux déclarait qu’il ne fallait voir aucune provocation dans son livre mettant en scène un président français islamiste. Il avait simplement condensé le temps et raconté un événement qu’il pensait vraisemblable.
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Elsa se réveilla en entendant les chiens. Ils n’aboyaient pas, mais semblaient se plaindre : ils gémissaient, là, tout près d’elle. Comme si quelqu’un, ou quelque chose, les faisait souffrir. Elle se dit qu’il faisait sans doute encore nuit mais ne voulut pas ouvrir les yeux pour le vérifier. Elle avait déjà mal les paupières fermées, et sa tentative pour entrouvrir l’œil droit, celui qui paraissait le moins gonflé, lui arracha des larmes. Elle sentait le froid et l’humidité sur ses jambes, ses bras, ainsi que sur le côté gauche de son corps. La position n’était pas inconfortable. Il lui semblait être allongée sur une sorte de tapis posé là pour qu’elle puisse se reposer. Elle était fatiguée, endolorie et nauséeuse. Regagner le sommeil était tentant, mais la sensation de froid la gênait. Elle bougea la jambe droite et remonta légèrement son genou vers le ciel pour se retourner. Une douleur aiguë lui déchira le bassin. Elle poussa un cri et retomba sur le flanc. Pendant qu’elle serrait les dents et contractait le ventre, elle entendit une voix d’homme.
« Mais il y a quelqu’un là-dedans ! Madame ? »
Elsa lança le bras droit vers le sol pour s’y appuyer, se souleva légèrement, redressa la tête, ouvrit les yeux et s’évanouit.
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La caméra est en mode « plan fixe » sur le désert, et les deux hommes attendent, tranquilles. Quand une file de prisonniers masqués en tenue orange apparaît, le plus jeune lâche un soupir. Les prisonniers, cinq au total, sont alignés devant la caméra par les moudjahidines. L’un d’entre eux, kalachnikov à l’épaule, s’avance face caméra et se met à lire un texte en arabe, un écrit bien connu repris par Ibn Mahmud dans lequel il est question de péché, de mécréants, de licite et d’illicite, et de récompense au paradis. Il se retire ensuite et on ne voit plus que les cinq prisonniers, toujours en ligne et masqués, sur fond de désert rocheux. L’un d’eux se dandine sur ses jambes, on a l’impression qu’il pourrait tomber d’un moment à l’autre. Un autre homme, le visage masqué par un keffieh, entre dans le champ de la caméra et marche vers lui, un couteau à la main.
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Le tramway plongea sous la dalle de La Défense, puis s’arrêta et PLM remonta à la surface. Devant lui, les formes toutes en courbes du CNIT, le premier building d’envergure à avoir été construit dans le quartier, un ancien bidonville pour travailleurs immigrés algériens transformé en « Paris du futur ». À sa gauche, la silhouette carrée de la Grande Arche, mitterrandienne en diable. Derrière lui, deux formes colorées d’une quinzaine de mètres de haut se dressaient devant la porte du centre commercial. Plus bas, le point de vue filait vers Paris. Il emboîta le pas à un cadre coiffé d’une chapka et passa devant une sculpture figurant une femme debout, un glaive à la main droite, un drapeau jeté sur l’épaule gauche, accompagnée d’un homme assis sur un canon. Impossible de rater l’entrée du commissariat
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