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EAN : 9782221133279
160 pages
Robert Laffont (10/01/2013)
3.18/5   11 notes
Résumé :
Un savoureux récit sur les routes de l'Hexagone dont le héros est une auto et le lecteur son passager.
C'est à bord d'une ID –à qui l'auteur donne une âme – que l'on embarque pour des pérégrinations dont la voiture devient le guide stimulant. La fameuse ID, soeur jumelle de la DS, a vu le jour dans les années 50. Originale voire révolutionnaire pour l'époque, elle est restée chère à bien des coeurs et fait partie de notre inconscient collectif. Le lecteur sui... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Ce premier roman d'Hubert Lauth m'est tombé par hasard dans les mains. J'ai été charmée par les promesses de la quatrième de couverture : "Ce roman nous conduit sur les routes de France, petites et grandes, à bord d'une ID, voiture mythique et soeur jumelle de la DS. Mots aiguisés, gourmandises des itinéraires, rencontres inattendues, joyeux étonnements..."
Promesses tenues à bien des égards : une écriture méticuleuse nous emmène sur des routes remplies de jolis paysages parfaitement décrits. Je me revoyais, enfant, à l'arrière de la voiture lors des départs en vacances. Les paysages défilent, je les regardais plus ou moins émerveillée au début du voyage. Mais au bout d'un moment, la route devinait un peu longue et les paysages, tout étonnants fussent-ils, finissaient par lasser. C'est malheureusement ce que j'ai vécu lors de cette lecture. Je me suis franchement ennuyée et j'avais hâte d'arriver à destination...
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Dans Kilomètres conteurs, son premier roman, Hubert Lauth emmène son lecteur pour une échappée belle à travers la France, une escapade joyeuse dans le temps de l'enfance.

Dans une récente interview accordée au webzine La Fringale Littéraire, Huberth Lauth déclare ne pas être amateur de "bagnole". Même si curieusement le personnage principal de son roman est une ID, soeur jumelle de la mythique DS, Kilomètres conteurs n'a rien du traité de mécanique. Hubert Lauth ne fait pas non plus l'apologie d'un véhicule qui a pourtant marqué son temps. Il s'applique simplement à évoquer, non sans une certaine nostalgie, des bribes de souvenirs puisés dans son expérience personnelle pour inviter le lecteur au voyage et à la flânerie.

Dans cette épopée joyeuse, le lecteur retrouve ses propres souvenirs d'enfance. Des bribes de souvenirs que l'on croyait perdus, oubliés, remontent à la surface. On se remémore avec bonheur et émotion, les balades du dimanche en famille, l'effervescence des jours de départ en vacances ! On se revoit, enfant, assis sur la banquette arrière de la berline familiale, scrutant les paysages pour tenter d'apercevoir la mer avant les autres passagers... Car Hubert Lauth est un magicien des mots, un "agitateur de souvenirs". Ses pages racontent non seulement l'histoire, les paysages et l'architecture de nos régions mais aussi le bon temps de l'enfance, ce temps béni qui fleure bon l'insouciance et le panier garni qu'on déguste avec gourmandise sur le bord de la route ! Dans Kilomètres conteurs, les sens du lecteur, qu'ils soient visuel, auditif ou olfactif, sont à la fête ! Au gré des itinéraires, les mots jolis et soigneusement choisis, l'écriture, fluide et musicale d'Hubert Lauth, évoquent les kilomètres parcourus et les paysages qui défilent... On sillonne joyeusement les routes de France, on prend son temps et on respire, affranchi des contraintes et de l'horaire à respecter. Grâce à des tableaux enchanteurs et enchantés, Hubert Lauth crée le voyage sans bouger !

Lors de ce joli périple, il y a des rencontres improbables avec Guillaume le Conquérant, Gérard Philipe, le Général et Yvonne, mais surtout Jean Jaurès, que l'ID rêve de prendre en stop. Incongru ? Peut-être... Facétieux ? Sûrement ! Au fil de ces pages poétiques, la route est si belle, les découvertes et les rencontres si inattendues qu'on ne peut s'ennuyer ou trouver le temps long ! On craint d'ailleurs de tourner les pages trop vite, d'avaler les kilomètres avec trop de facilité, de voir le voyage s'arrêter... Kilomètres conteurs est à un pied de nez malicieux à notre époque toujours pressée, un roman à savourer. le terminus a beau être un douloureux coup d'arrêt, il n'en reste pas moins que ce roman a tout d'une parenthèse enchantée...

Atypique, audacieux, Kilomètres conteurs est un OVNI littéraire que seuls les lecteurs amoureux de voyages et d'escapades pourront comprendre. Un joli clin d'oeil à l'évasion, au voyage et aux rêves d'enfant.
Lien : http://histoiredusoir.canalb..
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L'histoire : C'est l'histoire très simple d'une traversée de la France. de routes qui défilent, de paysages qui se dessinent sous les roues de l'ID et sous nos yeux, et de rencontres improbables et belles. L'auteur a pris pour personnage principal cette voiture d'un autre temps, et l'a faite se promener à travers champs et villes, de son Tarn natal à la pluvieuse Normandie, puis retour. Une histoire qui n'en est pas vraiment une en fait, juste un assemblage de très beaux moments qui emmènent au soleil, loin, ailleurs, et mettent la tête en vacances.

Le style : Sans chapitre, sans partie, ce texte se déroule comme une longue route vers les vacances, en un seul long morceau. La plume de Hubert Lauth est pleine de poésie, et nous dessine avec force détail et tellement de plaisir ces paysages où on se trouve transporté aussitôt. Quelques traits d'humour et jeux de mots, mais eux aussi au service de ce texte poétique, qui viennent l'alléger plutôt que de le couper. Très beau et fort agréable à lire.

Et la couverture alors ? Réduite au plus simple : la voiture et ces aplats de couleurs. Représentative de l'histoire.

En conclusion ? J'ai voyagé avec ce court roman, j'ai pris le chaud soleil du Sud, les petits rues de village, je suis remontée vers Paris et suis passée sur le Pont de Tancarville à peine inauguré. J'ai voyagé et j'ai aimé cela. J'ai fait le choix, devant la configuration et le type de texte, sans action mais presque uniquement fait de descriptions, de le déguster, une vingtaine de pages à la fois, sur plusieurs jours. Et j'ai trouvé ça très plaisant, cette courte pause vacances au milieu de la journée. J'ai aimé donc la plume d'Hubert Lauth et l'originalité du propos. Mais bien sur, il faut s'attendre à quelque chose de très lent et contemplatif. Point de dialogue, quasiment aucun rebondissement. L'ID roule, on est à son bord, on suit. Mais c'est bien aussi parfois de poser dans ce monde chronométré, où tout est accéléré, et de se laisser promener. Bref, un joli coup de coeur pour moi.
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Allez viens, je t'emmène...

Embarquement immédiat pour un voyage à bord d'une ID qui se fera notre guide, nos yeux, notre bouche, nos oreilles. Au détour des routes, petits et grands axes, autres chemins citadins ou campagnards partons à la rencontre de ces gens et ces paysages qui forment notre beau pays.

Kilomètres conteurs est une invite au voyage. L'ID, cousine de la DS, prend la parole et se personnifie tel un chauffeur pour rendre compte au lecteur de son ressenti. Elle s'ouvre aux décors naturels ou architecturaux traversés et renvoie le lecteur à ses propres souvenirs de passager perdu dans ses rêveries et dans la contemplation des paysages.

L'écriture descriptive, poétique est joliment travaillée, agréable. Hubert Lauth a le regard du peintre, il peint de superbes tableaux aux tonalités variées. Surtout, il manie les mots avec délectation afin de rendre au lecture tout l'émerveillement, voir l'admiration éprouvé par l'ID au travers de son périple et au gré de ses rencontres. On croisera notamment Jaurès, un de nos grands hommes politiques, fondateur du quotidien L'Humanité.

Un court roman emprunt de nostalgie, qui sent bon les vacances, qui donne envie de partir à la fraîche sur nos belles routes de France. A découvrir pour son originalité. A lire d'un trait ou par petites touches suivant son humeur.
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Ce livre m'a plu parce qu'il m'a permis le temps d'une lecture de voyager. J'ai adoré l'idée de mettre en scène une voiture et de se balader au fil des villes et villages à son bord. C'est vraiment très agréable de lire l'écriture de l'auteur. J'ai eu l'impression de sentir les odeurs, de voir la beauté des paysages, de rencontrer les gens d'endroits pleins de charme. C'est si bien amené que, malgré des descriptions assez longues, je n'ai pas trouvé cela "lourd" bien au contraire. de plus, le récit est bien "dosé" car plus aurait été trop.



Pour moi, l'idéal pour livre ce bouquin, c'est de s'installer au calme et de se laisser bercer par les mots. C'est apaisant comme lecture et ça permet de découvrir de superbes choses.



En résumé, pour moi, c'est une belle découverte mais pas un coup de coeur parce que j'ai peut-être décroché à certains endroits mais je pense que je relirai un jour cette histoire. C'est surtout une belle lecture et je ne regrette pas le voyage. Pourtant, ce n'était pas gagné d'avance car comme vous le savez, je ne suis pas une grande adepte des longues descriptions mais ici, ça passe comme une lettre à la poste ou devrais-je dire comme une "ID" sur la route :)
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Matin froid. La limpidité est venue dans le ciel de Paris, comme dans les ciels de mistral. Lumière cristalline, découpes au scalpel, arbres fluides de contre jour, avenues toutes en étirements, verts nets et rasants, pavés nettoyés à la pureté du jour, trottoirs frais, asséchés, granit et goudron, granulation du sol, façades enjouées, matières à reflets, et drapeaux aux couleurs officielles pavoisant au ralenti. L’ID roule dans Paris. Ça lui suffit. La limpidité du ciel associé à l’arrondi de son pare-brise rend les choses si fluides et si panoramiques.
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Avec le stationnement prolongé devant le 27, revient le temps des trajets brefs. Un saut à la brasserie, un saut sur la place, un saut jusqu’à Mélou. Ce bout à bout de distances réduites, cette apparente monotonie est pour l’ID un excellent exercice. Ce sont ses gammes. De cette répétition des trajets naît la nuance, la précision, la connaissance intime des surfaces parcourues. Le pneu met le doigt sur le détail, la plaque d’égout bruyante, l’ornière microscopique, l’entorse de l’asphalte. L’ID met en mémoire le point de corde, la trajectoire millimétrée, le geste juste. Gammes et macadam.
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