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EAN : 9782714458087
216 pages
Belfond (13/03/2014)
2.81/5   13 notes
Résumé :
Un bordel huppé du centre-ville de Lausanne. 70 filles. La plupart d’entre elles ont 20 ans. Ce sont de jeunes Françaises d’origine maghrébine issues des banlieues parisiennes, lyonnaises ou marseillaises. Elles viennent ici 4 jours par semaine puis rentrent incognito dans leurs familles. Elles gagnent environ 15 000 euros par mois. Des sommes qu’elles ne peuvent pas rapatrier en France. Elles claquent leur paie en vêtements de luxe, sacs à main, chaussures, bijoux ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Un bordel. En suisse. Un truc officiel, dans les règles. Quinze chambres, une vingtaine de filles. le client fait son choix dans un menu sur lequel sont affichés les prestations et les tarifs. Il paie à l'avance et s'il veut rajouter des prestations par la suite, il peut le faire depuis la chambre.

« Les filles se présentent aux clients plus de douze heures par jour et sortent très peu du salon. La plupart travaillent la nuit. Elles arrivent dans l'après-midi et se préparent lentement. Dès 18 heures, elles sont habillées, coiffées, maquillées, mais beaucoup semblent écrasées de fatigue. Levées depuis quelques heures à peine et pourtant complètement éteintes. Elles attendent, affalées sur les fauteuils en cuir de la salle commune. Les premières sonneries de client vont donner le signal du départ. le business commence. »

La plupart de ces filles arrivent de France. Elles sont très jeunes, entre 18 et 22 ans. Rares sont celles de plus de 30 ans. Beaucoup sont des maghrébines venant de cités sensibles. Elles sont là 3 ou 4 jours par semaine et rentrent incognito dans leurs familles. Elles peuvent toucher jusqu'à 15 000 euros par mois. « L'impossibilité d'évoquer l'argent gagné et de partager leur réussite matérielle avec leurs proches les pousse à faire disparaître les sommes gagnées. » Bijoux, drogues, fringues, chaussures, sacs à main de luxe, elles claquent tout. Seules quelques unes ont l'intelligence de garder une partie de leur salaire pour des projets concrets comme l'achat d'une voiture ou d'un appartement. Entre elles, c'est au pire une compétition sans pitié, au mieux une cohabitation forcée. Jamais elles ne donnent leur véritable identité et certaines disparaissent du jour au lendemain. le turnover est important et la « gérante» de la maison clause reçoit chaque jour de nouveaux CV.

Sophie Bonnet, journaliste d'investigation pour l'agence Capa, a enregistré, avec leur accord, les conversations tenues par les filles. le résultat est effarant, tant les banalités s'enfilent comme des perles. de celle qui se plaint de ne plus avoir de Red bull (une boisson qu'elles ingurgitent à longueur) aux défilés de mode improvisés pour montrer aux copines les derniers achats en date en passant par les chamailleries dignes d'une cour de récré et les réflexions philosophiques à deux balles, on reste au ras des pâquerettes. On a aussi droit à quelques entretiens d'embauche pas piqués des hannetons où les postulantes cochent dans une grille les prestations qu'elles acceptent de faire : « Tu fais la sodomie ? » ; « Tu suces ? » ; « Tu embrasses ? ». « Oui, ils adorent embrasser. Moi ça me dégoûte un peu, mais bon, je le fais quand même parce que aujourd'hui on n'a plus vraiment le choix. En suisse, tu ne peux plus travailler dans un seul salon si t'embrasse pas. de toute façon, tu leurs suces bien la bite, donc embrasser, après tout, c'est moins gênant. » (perso je ne suis pas certain de ça, mais bon…)

Les filles passent aussi leur temps à dire du mal des clients (ce que je peux comprendre) et les gérants en font autant à propos de leurs "employées" (ce qui est déjà beaucoup plus lamentable). du glauque, du glauque, du glauque… et une petite nausée qui vous monte au fil des pages. le gros problème c'est qu'il n'y a rien de passionnant là-dedans, tout sonne creux à part les premiers chapitres expliquant le fonctionnement du bordel, l'origine et la motivation des filles (bon en fait, soyons clair, la motivation c'est l'argent et rien d'autre. Aucune, absolument aucune ne fait ça pour le plaisir. Je précise juste au cas où certains en douteraient encore).

Bref, après ma lecture de « Pornstar », ce « Bordel » confirme une évidence : le commerce du sexe est un milieu en tout point sordide.
Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Une journée à l'intérieur d'une maison close en Suisse, pays où la prostitution est légale. L'auteur a observé et écouté une vingtaine de femmes. Elle relate leurs échanges sous forme de dialogues. La présentation évoque celle d'une pièce de théâtre : plusieurs scènes, avec présentation détaillée des personnages en préambule.

Le "Nirvana" (nom fictif) est ouvert 7j/7, 24h/24.

Eux, les clients : ils viennent et choisissent une ou plusieurs femmes dans la salle dite "de présentation". Mieux vaut prendre rendez-vous et commander son menu à l'avance pour être sûr d'être bien servi sans avoir à patienter : toutes les "filles" ne proposent pas l'ensemble des prestations figurant sur la carte de la maison.

Elles, les prostituées : elles ont entre dix-huit et quarante-huit ans. La plupart sont jeunes. La plupart disent avoir été attirées par des reportages TV sur ce genre de "bordel de luxe". La plupart vivent en France, en région parisienne, rentrent chez elles une fois par semaine. La plupart prétendent que leurs proches ne savent rien de leurs activités. La plupart gagnent beaucoup d'argent (environ 15 000 € par mois), mais claquent tout en fringues et accessoires de luxe, chirurgie esthétique, cocaïne... La plupart "travaillent" beaucoup, dorment peu, sont épuisées, carburent au Red Bull.
Elles vivent entre femmes, dans une ambiance propice aux conflits : promiscuité et concurrence, sous la férule d'une tenancière garce, jalouse, vénale, qui divise pour mieux régner.
Quel que soit leur âge, elles semblent immatures, pas très futées. La plupart affirment qu'elles resteront peu de temps, mais rares sont celles qui ont une vision à moyen terme et économisent, par exemple (il est vrai que cet argent est difficilement transférable en France). D'autant qu'elles sont partagées : dégoût de ce qu'elles font, oui, mais argent vite gagné, autant en quelques passes que leurs proches en un mois avec un Smic... alors vous comprenez...

Les conversations retranscrites sont globalement creuses et donnent l'impression d'assister à une émission de 'real-TV'. Mais elles rendent bien compte de certaines réalités, cela dit.
N'attendez pas de réflexions sur les aspects économiques, juridiques, sociaux de la prostitution en Suisse. Ni de témoignages de clients, c'est fort dommage.
En clair, cet ouvrage ne correspond pas du tout à l'image que j'ai du journalisme 'd'investigation' (sic).

Même si les "rencontres" avec les clients ne sont pas décrites, ce texte met mal à l'aise.
Surprenant et choquant : on a droit au détail des "prestations" de chacune des filles en préambule des chapitres. C'est lourd, écoeurant. S'il s'agit de souligner le côté sordide de la prostitution, c'est réussi.
Hélas, ça a aussi des allures de banalisation, voire de pub : "Facile, légal, à deux pas de chez vous d'un coup de TGV, ne vous privez pas, messieurs (ou m'sieurs-dames)".
Ceci, ajouté à la carte des tarifs, donne l'impression glauque de feuilleter un catalogue d'agence de voyage, de consulter la carte d'un restaurant : une petite ***** avec ou sans cello... une bonne vieille ***** avec ou sans cello, etc.
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Un bordel en Suisse. Une vingtaine de prostituées qui trompent leur ennui entre deux clients. Certaines sont jeunes, venues d'une banlieue lyonnaise ou marseillaise, d'autres ont suivi les routes commerciales du sexe et leurs escales obligatoires en Hollande ou en Allemagne. Toutes sont là pour gagner de l'argent, parfois beaucoup d'argent, qui sera dépensé en vêtements, accessoires de grandes marques ou – l'âge venant – en opérations de chirurgie esthétique. Elles pensent pouvoir un jour quitter la prostitution pour vivre autre chose. « Pute un jour, pute toujours » claironne la tenancière du bordel et l'on frémit en voyant le piège se refermer sur ces filles fragiles. Elles ne sont pas par nature faibles, influençables, imprévoyantes, vénales, mais elles le deviennent parce qu'elles sont le produit d'un milieu et d'une éducation.
Beaucoup d'entre elles sont de jeunes maghrébines sans espoir de réelle émancipation sociale dans leur banlieue. Elles ont abandonné tôt l'école, elles ne veulent pas d'un travail mal payé et craignent de tomber sous la coupe d'un père, d'un grand frère, d'un mari qui dictera sa loi. Que deviendront alors les rêves de consommation de luxe, l'image sur-valorisée de la femme parée comme une idole, le fric qu'on claque sans se soucier ? Pour échapper à un destin qui leur semble tout écrit, elles prennent chaque semaine le train pour la Suisse et travaillent au salon pour amasser en quelques jours et nuits autant d'argent qu'elles le peuvent. Pourquoi pas ? se prête-t-on à penser, si tel est leur choix. Mais la double impasse où elles se trouvent piégées se révèle peu à peu sous nos yeux. Tout d'abord, l'argent s'évapore, dépensé aussitôt que gagné dans une boulimie d'achats. L'argent pour plus tard, l'argent sécurité, les économies ne sont qu'une illusion comme le reste, car leur activité n'existe pas pour l'économie officielle, comme elle n'existe pas pour leur famille. En un tour de passe-passe, les euros partent en fumée. Ensuite, comment sortir de la prostitution ? Si le seul intérêt de cette activité est sa lucrativité, il faut constater qu'elle détruit et modifie fondamentalement les ressorts psychiques, émotionnels et physiques de l'individu. L'apathie, la facilité, la frustration, la lassitude empêchent ces filles de se projeter dans un autre univers.
le reportage de Sophie Bonnet est remarquable parce qu'il est brut, sans commentaire, et d'autant plus percutant. Nous en sortons assommés et infiniment tristes.
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Les idées préconçues s'empilent en l'esprit. Sur ces femmes, ces putes, ces vendeuses de charmes, coincées là, dans le salon du bordel, choisies, exploitées, vendues. Les idées s'enveloppent de propos féministes, de rage et d'injustice, se « colérisent », s'insurgent. Quel est le choix ? Quelle vie ? Ces femmes, là, sous le corps des hommes, pénétrées, secouées, écoeurées. le service est tarifé. Plus il est hard, plus il chiffre. Les jeunes y échappent. Les plus âgées en écopent. Faut bien finir le mois. Quelle image ?
Et elles, ces femmes, que pensent-elles ?
Sophie Bonnet leur octroie une parole. Aucun filtre. Aucun jugement. Leurs mots. Leurs maux.
Il y a Véra, Adèle ou Audrey, Elise, Emily et Lily … des pseudos. Elles sont maghrébines ou filles de l'Est et se font des thunes. Leur choix. Leur choix ? Elles racontent. Échangent. L'auteure retranscrit.
C'est intéressant. Intéressant de confronter nos propres représentations à une réalité. Intéressant d'écouter ses femmes: leur vie, leurs clients, leurs attentes, leurs prestations, leurs ententes, l'argent, le sexe …. Intéressant de s'interroger sur l'engrenage, les perspectives d'avenir, la déchéance de l'âge qui mène d'un bordel à l'autre... Intéressant de se questionner sur ces maisons closes, les clients, la légalisation...
Une investigation journalistique digne d'intérêt.




Lien : http://aufildeslivresblogetc..
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Lors de la sortie de "Bordel", j'ai été interpellé. le sujet, bien qu'extrêmement tabou, éveillait ma curiosité. Mais malheureusement, le soufflé est assez vite retombé.

Il ne faut pas avoir d'attentes particulières pour ce livre et c'était malheureusement mon cas. le fait est que le livre est une simple retranscription d'une journée dans un bordel suisse, ni plus, ni moins. J'aurais espéré une prise de parti, un avis, un sentiment quelconque de la part de l'auteur.
C'est cet aspect qui a gâché ma lecture. Je ne suis pas contre une simple description mais concernant ce sujet, j'ai été déçu de la manière dont il a été traité.

Les prostituées paraissent assez antipathiques et imbuvables. Je n'ai pas été touché par ce livre, leur témoignage, "leur combat".

Un livre à oublier assez rapidement !
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critiques presse (1)
Actualitte
15 avril 2014
A travers ce reportage, ce qui dérange le plus c'est que ces femmes ne se distinguent pas entre elles, se confondent, même si l'auteur prend soin de les nommer, chapitre après chapitre.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Echanges entre la "patronne" et une prostituée :
- (...) Ici, je préfère te le dire tout de suite, le client, quand il vient, c'est pour une prestation sexuelle. Il ne vient pas pour discuter ou avoir de la compagnie. S'il prend 1/2 h., ça ne sera pas 25 min. de discussion et 5 min. de sexe. S'il achète 30 min., eh bien ce sera 25 min. de sexe et puis, à la rigueur, 3 min. de discussion après, lorsqu'il s'habille. Et puis de toute façon, le sexe, c'est la meilleure façon pour que le temps passe le plus rapidement possible.
- Oui, c'est vrai. Pour moi, les clients les plus chiants ce sont ceux qui restent assis à côté de toi les bras croisés, coincés, et qui te parlent comme à une demeurée : "Alors, tu viens d'où ? Qu'est-ce que tu fais ? Tu es là depuis longtemps ?" Comme si on allait leur répondre ! Ils aiment ça, les clients, je te jure, c'est bizarre.
- De toute façon, après l'acte, les hommes se sentent toujours redevables, ils ont toujours ce petit côté un peu fautif, donc c'est plus facile comme ça. (...)
(p. 47)
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La tenancière de la maison close :
"De toute façon, c'est les journalistes qui nous ont mis ces gamines de 18-20 ans dans les pattes, avant elles n'avaient même pas l'idée de venir faire les putes. A chaque fois qu'il y a un reportage, on les voit arriver juste après, par wagons entiers. Et ensuite, elles restent seulement quinze jours ou trois semaines et elles arrêtent, car c'est beaucoup plus dur que ce qu'elles pensaient."
(p. 45)
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-Souvent quand je suis avec un client je pense à autre chose, et après je me dis "ah oui, merde, faut que je gémisse un peu, quel cri je vais choisir ?"
-Moi pareil, l'autre jour je me demandais quel son était le mieux, alors je les ai tous essayés, je faisais aaahhh hmmmm han han avec le client
-oui et si tu oublie de crier ils te demandent si quelque chose ne va pas. Ils sont naïfs au point de croire qu'ils peuvent nous donner du plaisir.
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Vidéo de Sophie Bonnet
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