On peine à entrer dans cette vision du monde, froide et détachée. Car ici, DeForge a tendance à se répéter dans un hermétisme abscons, seulement éclairé par des couleurs parfois radieuses.
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Cadrages précis et répétés, rythme étudié, dialogues rares et signifiants, rien n’est laissé au hasard dans cette chronique du morne quotidien
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Le lien ténu qui relie les trois personnages révèle l’espoir du retour de la chaleur humaine, de la beauté cachée dans toute chose.
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Un juste équilibre entre l’aventure, le tragique et le discours social. Un petit bijou, très complet, aux différents supports et niveaux de lecture.
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Avec finesse et intelligence, Erwann Surcouf se détache de la potacherie inhérente à son idée de scénario pour brosser un petit monde coloré, loufoque et inquiétant.
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Un récit qui, s’il n’ennuie jamais grâce à son sens du spectacle, ronronne par moment et avance sans grande surprise.
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Le second tome devra confirmer, car pour l’instant le doute subsiste sur la solidité d’un album dont les seules surprises tiennent dans les dernières pages.
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