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Babelio défie la rentrée littéraire


Avez-vous déjà lu... toute la rentrée littéraire ?

Impossible, dites-vous ? Pas si sûr...

Cette année encore, Babelio vous propose de mettre la main à la pâte pour participer à un grand défi collectif : critiquer l'intégralité de la rentrée littéraire.

Le principe est simple : vous trouverez sur cette page la liste de tous les livres qui paraissent à l'occasion de la rentrée 2023, classés par état : ceux déjà critiqués sur Babelio et ceux qui ne le sont pas encore. Ensuite, il s'agit simplement de vous faire plaisir en critiquant les ouvrages de votre choix, tout en essayant de vous concentrer sur ceux qui n'ont pas encore été critiqués.

Que vous en lisiez un, deux, ou trente, chaque critique compte. L'an dernier, nous avions critiqué 92% de la rentrée. Tous ensemble, nous parviendrons peut-être à faire mieux cette année !

Pour échanger sur vos choix d'ouvrages, partager vos avis et plus généralement parler ensemble du défi, n'hésitez pas à rejoindre le groupe de discussion dédié.

Parés pour l'aventure ?

NB : Certains de ces livres seront présents dans l'opération Masse Critique de rentrée, mais pour le reste, on compte sur vos lectures personnelles !


LES TITRES DE LA RENTREE DÉJÀ CHRONIQUÉS (418) Voir plus

ILS ATTENDENT LEUR PREMIERE CRITIQUE (45) Voir plus

Critiques et avis
Gare Saint-Lazare

« J'ai passé mon enfance à rêver de voyages. »

Un récit intimiste , tout en douceur et mélancolie où Dominique Fabre laisse libre cours à ses souvenirs d'adolescent et réveille les fantômes de sa jeunesse .



Il y célèbre la gare Saint Lazare, ce lieu de transit constamment animé, où des gens le plus souvent pressés se croisent et se bousculent, où d'autres observent , attendent.



Lieu de tous les possibles, ce fut surtout pour lui, enfant mal aimé, un refuge mais aussi le lieu des rêves d'affranchissement, de départs vers des ailleurs, le lieu de rencontres aussi, avec des êtres en marge.



« Aujourd’hui je rêve que je cours à nouveau pour attraper le dernier train de la gare Saint-Lazare, je voudrais courir sur le quai à m’en faire exploser les poumons ; voir tout autour de moi comme elle est blafarde, cette lumière des derniers trains gris qui roulaient. »



Une écriture tout en petites touches, pleine de charme, à la manière impressionniste.
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Ce que je sais de toi

Coup de cœur. Lu en une soirée.

Beau, sensible, un très beau premier roman, une très belle histoire d'amour.

Qui parle de l'Egypte, de la France, du Canada... De couples, de famille, d'hommes, de femmes et d'enfants. De vie, de maladie, de mort.

Et d'amour.
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La Colère et l'Envie

Isor. Lucien. Aniella.

Je vous ai tellement aimés.

Père. Mère. J'ai souffert avec vous.

J'ai adoré ce livre. Cette sensibilité.

Plus que tout, j'ai adoré les lettre d'Isor.

Et j'ai adoré découvrir sur le compte Instagram de son auteur qu'elle partait sur les traces de son héroïne en demandant à des inconnus de la recevoi, de lui apprendre la Sicile, car elle voudrait rencontrer "celles et ceux qui ont du turquoise dans les poumons".

On m'a prêté "La colère et l'envie" d'Alice Renard mais je crois que je vais l'acheter. Pour pouvoir le lire, le relire, m'y plonger, y rester...

Une pépite.
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L'Indésir

Nuria vient d'enterrer sa mère, elle ne l'avait pas vu depuis huit ans. Elle n'est pas triste, elles ne s'étaient vraiment jamais connues comme mère et fille. A l'enterrement, avec Abel, un compagnon de passage rencontré la veille au soir, elle entreprend de reconstituer la vie de sa génitrice en discutant avec les personnes proches qui l'avaient connues.

Un livre étonnant où la poésie libre afflue de temps en temps, de belles réflexions philosophiques sur l'amour, l'amitié, le désir. Un bon premier roman.
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L'Enfant dans le taxi

Une histoire d'amour comme il y en a eu pendant la guerre. Un secret familial plus ou moins bien caché pendant trois générations. Et un jour la reconnaissance fait suite à la surprise pour le petit fils.

Un roman qui au fil de situations très détaillées, nous entraîne à la recherche d'une identité cachée et en même temps nous interroge sur le temps et son impact sur nos histoires d'amour.

A lire, parce que c'est agréable et que ça fait du bien.
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La maison aux sortilèges

La maison aux sortilèges c'est un roman choral qui se déroule sur 3 temporalités, à 4 siècles d'intervalle et j'ai adoré ça.

Très rapidement je me suis attachée aux 3 héroïnes qui toutes à leur manière traversent des moments très difficiles.



2019, Kate s'est retrouvée à son insu sous l'emprise de Simon, son mari, qui devient de plus en plus violent avec elle. Elle décide de le quitter et se réfugie dans une maison délabrée dont elle a hérité de sa tante. Elle sent que ce lieu recèle des secrets et elle va chercher à les découvrir.



En 1942, Violet a 16 ans et vit aux côtés de son père et de son frère Graham dans le grand domaine familial. Elle a perdu sa mère quelques années plus tôt et cherche à comprendre ce qui lui est arrivé. Mais son père songe plutôt à la marier et c'est en la personne de Frédérick, son cousin, qu'il cherche à parvenir à ses fins. Mais cet homme est-il aussi bien que son père semble le penser ?



Et enfin, en 1619, Altha se rend à son procès dans un château où se tiennent les assises. Elle connaît de sa mère le pouvoir des plantes. Elle est accusée de sorcellerie et d'avoir tué John Milburn, un fermier du coin.



J'ai aimé les thèmes abordés, à savoir la sorcellerie, les violences conjugales, la maternité et la puissance des femmes, leur capacité de résilience.



J'ai aimé la grande place réservée à la nature dans ce roman, aux insectes, aux oiseaux, aux arbres. C'est une véritable ode à la nature et aux femmes, à leur courage et leur détermination. J'ai aimé la tension que l'autrice installe au fil des pages



C'est vraiment un superbe roman de destins de femmes, où les hommes n'ont vraiment pas le beau rôle mais en même temps la condition des femmes n'était pas reluisante autrefois, n'est-ce pas ? (même si elle n'est toujours ni parfaite ni normale de nos jours, elle s'est cependant bien améliorée...). C'est donc un parti pris dans cette histoire et ça ne m'a pas dérangée. J’ai adoré ce roman et je vous le recommande bien évidemment !
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L'Enfant dans le taxi

Je garde un souvenir très fort de ma rencontre avec le roman "Par les routes" de Sylvain Prudhomme. J'en attendais donc tout autant avec celui-ci.

Je ne peux pas dire que j'ai été déçu mais ce fut moins fort. Cela reste une histoire attachante, bien écrite et bien construite qui met en lumière des situations dramatiques bien plus nombreuses que l'on ne l'imagine.
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Rappelez-vous votre vie effrontée

Une pure merveille de roman, magnifiquement écrit, qui l'a énormément touchée.

Le travail sur la mémoire, les relations père-fille, la prégnance de Shakespeare tout au long du roman, tout est bien mené, intelligement amené, et tellement beau !

C'est un livre "plein de bruit et de fureur", sur un père qui en veut à sa fille, une fille qui pardonne à son père. Jean Hegland est probablement l'autrice américaine contemporaine que je préfère.
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Humus

La lecture à voix haute n´est pas une pratique courante chez moi. Je me force toujours à lire mes textes à haute voix et je n´y trouve ni plaisir ni talent. Et pourtant, lorsque je convoque mes souvenirs d´enfant, me viennent à l´esprit ces images de mon frère et moi enfouis sous nos grosses couettes impatients à l'idée d´écouter notre mère nous raconter notre journée sous la forme d´une famille de canards anthropomorphisés : la famille coin-coin (je vous passe les détails de la vie de ces palmidés dont le père était représentant de commerce et la mère commerçante...)...

Les années ont passé et l´oral a quitté mon univers jusqu'à ce qu'il revienne par une autre porte, celle de la dysorthographie de ma fille aînée. Pour qu´elle puisse accéder à la littérature, nous nous sommes penchés vers le livre audio. Et bien m´en a pris car je suis littéralement tombé dedans !



Je n´y croyais pas et pourtant ça fonctionne. Me laisser prendre par les voix, les intonations, découvrir des rythmes de dictions qui,ne sont pas les miens, des timbres qui ne sont pas ceux que j'imaginais ... bref, c´est devenu une addiction.

Je me suis dis : profites-en pour écouter des livres que tu ne lirais pas. J´ai écouté 2 Stephen King (que je chroniquerai plus tard) et puis j´ai craqué pour l´Enragé de Chalandon et donc Humus de Gaspard Koenig.



C´est donc ce dernier ouvrage dont je vais parler un premier.



Finaliste du dernier Goncourt, vainqueur du Prix Giono, Humus est un roman moderne et prenant.

Peut être parce que je suis familier avec certains thèmes (oui, l´univers de la start-up Greentech c´est mon quotidien), je me suis retrouvé dans le cynisme de Koenig au sujet de ce monde des apparences et des faux semblants.



Kévin et Arthur se rencontrent par hasard sur les bancs de Paris Sciences Agro lors d´une conférence sur les lombrics. Les deux garçons que tout oppose (Kévin est fils de paysans normands, Arthur vient de la bourgeoisie parisienne) se lient d´amitié autour d´un projet commun : rendre aux vers de terre leurs lettres de noblesse.

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Perspective(s)

Florence 1557. Dans la chapelle où il réalisait dans le plus grand secret depuis plus de dix ans des fresques controversées, le peintre Pontormo est retrouvé mort au petit matin.

Il ne fait aucun doute qu'il s'agit du assassinat. Aussi Vasari est mandaté par Cosimo de Médicis pour mener l'enquête. Vasari qui n'est autre que le premier rédacteur d'une histoire de l'art. Le premier également à avoir parlé de renaissance italienne doit tenter d'élucider ce crime.

Dans le même temps, circule un tableau du même Pontormo qui représente un nu féminin au visage de Maria de Médicis. Il est indispensable de le trouver et de le détruire avant qu'il ne puisse nuire non pas tant à la jeune femme mais aux projets de son père qui souhaite la marier promptement.



Sous forme de roman épistolaire, le narrateur fait entrer en scène une douzaine de personnages, acteur ou témoin, délateur ou complice, artiste ou artisan, prince ou religieux, fille ou femme, chacun à un rôle à jouer.

Catherine de Médicis reine de France rêve de déstabiliser Florence et s'attaque au pouvoir de son royal cousin. Alliée à Piero de Strosi, elle va tout tenter pour causer la chute de la famille Médicis.

Pendant ce temps, les rivalités entre les grands maîtres de la renaissance vont s'exacerber. Dans les couvents, les sœurs sont nostalgiques de l'époque pourtant sans pitié du moine Savonarole et le pape Paul IV rêve de cacher les œuvres trop osées des grands artistes tels Michel-Ange et les fabuleuses fresques de sa chapelle Sixtine.



Une enquête rondement menée même si le style épistolaire lui impulse un rythme très particulier auquel le lecteur de polar n'est pas forcément habitué. Cela donne quelques lourdeurs et il m'a semblé quelques redondances.

Mais cela aplani les inégalités entre les personnages. Car quelle que soit sa position sociale, de l'artisan broyeur de couleurs à la reine, la première personne imposée par les lettres les place à un même niveau d'égalité.

Sans que cela ne se sente trop tout au long du roman, j'ai aimé la façon dont l'auteur a travaillé le sujet, histoire, art, politique, société, tout est abordé avec intelligence et justesse.

Dans cette lecture audio j'ai aimé le fait que le livre soit lu à quatre voix. Cela donne vie, du rythme, éveille l'intérêt et incarne particulièrement chaque série de personnage. J'ai aimé en particulier les différentes voix féminines qui retranscrivent bien les nuances entre les femmes fortes, reine et fille de Cosimo, et les religieuses. Le fil conducteur, les différents personnages sans distinction de classe sociale, tous ont leur poids et leur rôle à jouer et une voix pour les porter.



https://domiclire.wordpress.com/2024/03/03/perspectives-laurent-binet/
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QUELLE PART DE LA RENTRÉE A ÉTÉ CHRONIQUÉE ?
90% des 463 titres ont déjà une critique

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