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Critiques de Françoise Sagan (1220)
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Bonjour tristesse

Relecture pour ce petit livre bien connu de Françoise Sagan, je dois dire que j'ai retrouvé tout le plaisir de la lire. Moins enthousiasme pour cette deuxième lecture, le temps fait que...

Mais c'est agréable de se plonger au coeur de cette ambiance estivale, et de voir jouer ce drame qui faufile entre les pages. La petite est futée, rusée, un brin capricieuse. Elle goûte au fruit défendu, mais elle défend son père de lui imposer une nouvelle épouse. Elle complote, pour arriver à ses fins, manigance tant et si bien que son plan marche à la perfection sans doute un peu trop. Il ne faut jamais pousser le bouchon un peu trop !

Une belle et courte histoire qui reste intemporelle.

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Bonjour tristesse

C'est une lecture tout à fait distrayante, reposante, apaisante.



La narratrice Cécile est une dilettante de 17 ans, qui raconte des vacances pleines de volupté et se livre pourtant à une introspection pleine de lucidité, parfois douloureuse.



Tout sentiment vaut que l'on s'en délecte, même la tristesse.
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Aimez-vous Brahms...

Paule, la quarantaine, aime Roger. Mais Roger est souvent absent et rencontre d'autres femmes. Pourtant, Paule se sent bien avec lui. Elle le connaît, le comprend. Ils ont sensiblement le même âge, les mêmes goûts. Bref, avec lui, Paule se sent en sécurité et vit dans un certain confort.

Mais son chemin croise celui de Simon. Il est jeune, 25 ans, et tombe irrésistiblement amoureux de Paule. Il lui consacre du temps et veut la rendre heureuse.



Et voilà Paule au centre du dilemne. Quelle décision prendre ? Roger ou Simon ?



Françoise Sagan nous dépeint ici les circonvolutions du fameux triangle amoureux : je t'aime moi non plus. Certes le sujet a été, est et sera maintes fois débattu mais les émotions de l'héroïne sont intactes et l'écriture de Sagan agréable.



Un bon moment de lecture, mais sans plus. Les situations de ce roman datent un peu. De nos jours, il est plus courant de croiser des couples d'âge différent, même si, reconnaissons le, les femmes en compagnie d'hommes plus jeunes, sont traitées de cougars. Terme péjoratif, l'égalité des sexes n'existe pas non plus sur ce plan là.



Petite explication sur le titre : Simon invite Paule à un concert et lui pose la question: “Aimez-vous Brahms?”

La différence entre lui et Roger est exprimée par cette question. Roger déteste les concerts de Brahms, musique trop sentimentale à son goût.

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La chamade

Sans doute faut-il une certaine maturité pour apprécier les romans de Françoise Sagan, j'avais déjà eu cette impression en relisant Bonjour Tristesse.

L'écriture est fluide, avec une langue riche, non chargée et jamais vulgaire.

Bien sûr, il s'agit d'une époque révolue, les années soixante qui paraissent maintenant si insouciantes, d'un milieu snob avec de jeunes adultes entretenus et oisifs.

Mais avec cette distance d'un autre siècle et celle que l'on met avec l'expérience vis à vis de mœurs déphasés , j'ai aimé cette histoire de passion entre Lucile et Antoine , cette quête vaine du bonheur et le regard que Françoise Sagan portait sur les gens qu'elle fréquentait.



" Comme un volcan devenu vieux , mon cœur bat lentement la Chamade .

La lave tiède de tes yeux coule dans mes veines malades..." dit le chanteur .



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Un chagrin de passage

"C'était vrai que l'horreur n'était pas de mourir dans six mois, l'horreur était de le savoir."



Matthieu Cavazel, à peine 40 ans, architecte parisien, aimant la vie et ses plaisirs, vient de l'apprendre ce matin.

Le diagnostic est tombé brutalement : cancer des poumons à un stade très avancé. Mathieu est condamné à mort, il ne lui reste plus que six mois à vivre. Au vu de ses résultats d'analyse et d'examens, le remplaçant de son médecin a été formel et il ne lui laisse aucun espoir.



Comment réagir devant une telle nouvelle et comment continuer à vivre avec cette fatalité ? D'abord incrédule Matthieu va tout à coup prendre conscience de la réalité et tenter d'y faire face. Il va ressentir le besoin impérieux de se confier, de chercher un soutien psychologique auprès de ses proches : Robert son meilleur ami, Sonia sa maîtresse un peu frivole, Hélène sa femme. Peine perdue ! Finalement une ancienne liaison amoureuse va lui revenir en mémoire, Mathilde une femme qu'il a beaucoup aimée et qui l'a quitté, peut-être la femme qu'il a le plus aimée dans sa vie. Je n'en révélerai pas davantage.



Voici un roman bien écrit, agréable à lire et qui respecte l'unité de temps classique. Nous partageons avec Matthieu Une journée "choc" faite d'angoisse et d'introspection. Quel bilan tirer de sa courte vie ? Quelle image projette-t-il de lui-même ? Des sentiments, des considérations et des souvenirs défilent dans sa tête. J'ai bien aimé cet ouvrage, même si j'y ai trouvé des longueurs et des répétitions, des personnages assez guindés à mon goût et un dénouement somme toute assez prévisible. Il ne me laissera pas un souvenir inoubliable mais m'a fait passer un bon moment.



#Challenge solidaire 2023



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La Femme fardée

A bord du bien-nommé "Narcissus", la croisière ne s'amuse pas toujours, mais le lecteur, lui, beaucoup. Le temps d'une croisière musicale avec escales en Méditerranée, se croisent à son bord un petit groupe de passagers de la classe "de luxe" ; certains sont des habitués, d'autres viennent pour la première fois, mais ce presque huis-clos aura des conséquences pour chacun d'eux, à court ou long terme.

L'autrice est impitoyable envers ses personnages, brossant à travers eux le portrait du snobisme, de la grande bourgeoisie, des amours contrariées, et contrariantes. Ainsi se font et se défont les couples, rarement en secret et plus fréquemment au vu et au su de tous les passagers, chacun pouvant alors y aller de ses commentaires compatissants, ou plus souvent, acerbes.

Françoise Sagan dépeint ce petit monde avec un souffle presque proustien, où la vanité des uns n'a d'égal que l'aveuglement des autres.
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Les quatre coins du cœur

Françoise Sagan!!! En tout cas, comme si c'est elle qu'on retrouve dans cette plume mais sans qu'on en touche le fond. A chaque page, on a l'impression de revenir sur la première, à chaque avancée de l'intrigue, on se met en position d'attente, quand est-ce que ça va vraiment démarrer, au fait, il n'en est rien, ça ne démarre pas. Pourtant la tragédie qui accompagne le personnage de Ludovic aurait constitué une source de matériaux pour asseoir une intrigue captivante mais les personnages sont restés cloitrés dans leur première intention, certainement dans le brouillon de l'autrice...
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La chamade

Fine analyse des relations amoureuses et de couple. Le côté explicatif de chaque pensée, action des personnages, un peu étouffant pour le lecteur, est heureusement compensé par la haute compréhension des rapports humains. L'auteur me remet en mémoire un phrase d'un jeune ami marocain: "L'amour sans argent, c'est rien".
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Bonjour tristesse

Vu le nombre de critique sur ce livre, je pense qu'il est inutile d'en rajouter ... les avis sont unanimes et pour une fois je suis d'accord ! J'ai vraiment du mal à croire que F. Sagan n'avait que 18 ans lorsqu'elle a écrit ce livre ... incroyable !!! Cette histoire m'a bcp émue et me donne envie de visionner le film !

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Un peu de soleil dans l'eau froide

Depuis quelque temps, Gilles, jeune journaliste à qui la vie jusque-là, à toujours fait la part belle, traine une grande lassitude, une sorte de mélancolie dont il ne sort pas. Ses ami(es) et son médecin sont unanimes, la dépression le gagne, anéantissant sa joie de vivre et la femme qui partage sa vie du moment, ne l'attire même plus. Sur le conseil de ses proches, le repos dans un endroit bucolique lui serait d'un grand secours. C'est ainsi qu'il vient passer une semaine chez sa soeur, dans une campagne verdoyante, loin de la vie et du tumulte de la capitale. Sa rencontre avec la belle Nathalie, une jeune femme mariée, va bouleverser le cours de son existence. Grâce à elle, Gilles retrouve la joie de vivre et après avoir quitté son mari, le couple s'installe dans le modeste appartement de Gilles.

Indissociables, sortant peu préférant leur intimité, Gilles délaisse les amis qu'il fréquentait avant sa dépression. Mais au fil du temps, les vieux démons du passé avec la joyeuse bande de son club lui font la vie dure. Ne dit-on pas que chasser le naturel, il revient au galop ? Partagé entre son amour pour Nathalie et cette envie impérieuse de retrouver sa liberté perdue, quel avenir pour ce couple vivant à présent une relation tourmentée ?



Après " Bonjour tristesse ", son tout premier roman écrit à l'âge de dix-huit ans, dans " Un peu de soleil dans l'eau froide ", j'ai trouvé la plume de Françoise Sagan remarquable, plus mature, plus intense, plus tout ! Ce récit m'a transporté du début à la fin. Difficile de lâcher cette trame qui se joue entre Gilles et Nathalie. On croirait presque lire un thriller tant l'imagination de l'auteure excelle dans ce roman mêlant amour et tragédie. Une lecture addictive, ingénieuse et brillante, du grand Françoise Sagan !
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Bonjour tristesse

Quand j'ai lu ce roman en 1981, j'ai appris en fait beaucoup de chose sur ma mère, femme qui avait 20 ans en 1954. Comment la frivolité devenait une philosophie de vie, et finissait par exiger son paiement.

Lorsque la colère surgit, et que l’on ne voit plus d’action possible, il deux façons d’en sortir, la première est la haine et le mépris (Godard) la deuxième la Tristesse. La tristesse est une colère apaisée.

C’est ce livre qui m’a permis de comprendre ma mère.

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Bonjour tristesse

La jeune Françoise Quoirez, 18 ans, publie son premier roman « Bonjour tristesse » en 1954. Ce livre magnifique va commencer par deux emprunts : celui du nom de plume de l’auteure et celui du titre. Et elle a eu raison de prendre un pseudonyme car le choix du nom de plume « Sagan » fait référence à Proust qu’elle admire et le titre du roman « Bonjour tristesse » a été emprunté au poème de Paul Eluard. Quelles références !



C’est l’histoire d’une jeune fille de 17 ans, Cécile, qui passe l’été dans une superbe villa sur la côte d’Azur entourée de pinèdes et donnant sur la mer, en compagnie de son père Raymond et de sa petite amie du moment. Leur séjour s’annonce bien sous le soleil des vacances : flirts et insouciance sont au programme. Mais l’arrivée d’Anne Larson, maîtresse femme, va changer la situation.

L’intrigue et la psychologie des personnages sont passionnantes. Ce livre m’a fait vibrer et la modernité des propos en fait vraiment un roman culte.

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Bonjour tristesse

C'est la troisieme fois que je lis ce roman, à une bonne dizaine d'années d'écart à chaque fois, et ce qui est marrant c'est qu' à chaque fois j'ai eu une impression différente !

Lu cette fois dans le cadre "je lis les livres que je vais offrir ..." sans trop de conviction au départ , j'avoue avoir pris beaucoup de plaisir à suivre notre jeune Cécile, ivre de ses 17 ans, de la vie de patachon qu'elle méne avec son père .

La toute puissance qu'elle croit posseder sur la vie et le destin des adultes, la facilité apparente à manipuler les événements qui finalement aboutiront à la mort de la femme qu'elle admire et rejette à la fois sont frappants de vérité .

La vie ensuite nous apprend à être plus humble mais cette pirouette entre l'adolescence et l âge adulte demeure un moment de grace et de fragilité qui laisse nostalgique de nombreuses années plus tard...


Lien : http://lejournaldelouloune.o..
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Un certain sourire

Dominique est une jeune étudiante qui s'ennuie profondément. Quand Bertrand, son amant, lui présente son oncle Luc, elle tombe sous son charme. Le quadragénaire la tire de son ennui et l'emmène passer quinze jours à Cannes.

Je continue mon exploration de Le bibliographie de Françoise Sagan et j'ai une nouvelle fois apprécié ma lecture. Ce deuxième roman de l'autrice brosse le portrait d'une jeunesse étudiante des années 50 blasée et intellectuelle. Dominique est une jeune femme qui ne trouve pas de plaisir dans sa vie. Ses études l'ennuient, son amant l'ennuie. Mais Luc apporte un parfum de nouveauté, probablement aussi un parfum d'interdit, et la sort de son quotidien.

Si le récit est assez simple, le style de Sagan, qui écrit son roman à la première personne, immerge le lecteur dans les pensées de la jeune femme. Certes, Dominique peut être agaçante, mais elle est surtout le reflet d'une époque où la jeunesse se cherche dans un monde avec peu d'enjeux.

J'ai retrouvé avec plaisir Lola Naymark à la narration de ce roman de Sagan, apportant beaucoup de légèreté au personnage de Dominique, tout en montrant bien son ennui, mais aussi sa jeunesse. Sa diction impeccable colle parfaitement au roman et au style de Sagan.

Ce roman, à l'histoire banal tire sa force du style de l'autrice et est porté par la narration sans faute de Lola Naymark.
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Sarah Bernhardt : Le rire incassable

Françoise Sagan est surtout connue pour ses romans, dont beaucoup ont été portés à l'écran dans les années 1960.

Le challenge Solidaire l'a sortie du purgatoire et France Culture a consacré une semaine de la Cie des auteurs pour faire (re)découvrir son oeuvre*



Moins connu que ses romans, pièces de théâtre ou nouvelles, Sarah Bernhardt : Le rire incassable écrit en 1987 est conçu comme un échange épistolaire entre la romancière et la plus grande tragédienne du XIXème siècle, dont nous célébrons le centenaire de la disparition en 2023.



Aucune révélation sensationnelle sur Sarah Bernhardt qui avait su de son vivant entretenir le mythe, mais des similitudes entre deux femmes libres vivant à deux époques différentes.



Un podcast** est également disponible sur France Culture.





*https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/serie-francoise-sagan

**https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/serie-sarah-bernhardt-le-rire-incassable-de-francoise-sagan

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Les faux-fuyants

Beauce, juin 40 : les aléas de l'exode jettent dans une ferme quatre Parisiens de la haute société.

Dès la première ligne j'ai senti que ça n'allait pas bien se passer : prenez un ingrédient rare et plongez le lecteur dedans d'emblée... ce n'est que page 17 que j'apprends, niaise que je suis, qu'une Chenard et Walcker est une "somptueuse limousine".

Cette fâcheuse impression n'a fait que se confirmer.

Les deux pages suivantes présentent les quatre protagonistes et honnêtement, c'est du niveau d'une rédaction de collège : "Présentez vos personnages."

Tous, ils sont tous caricaturaux, Parisiens comme paysans, jusqu'au fils de la ferme qui est "le sosie parfait du garde-chasse de Lady Chatterley."

Forcez le trait pour obtenir un effet comique : autant le snobisme des Parisiens que le côté rustre des paysans.

Côté Parisiens :" Vous nous voyez dans un joli pétrin, Monsieur, en effet, dit Diane avec bonhomie et une certaine bienveillance, car quelques films sur les Chouans l'avaient acquise à la paysannerie."

Côté paysans : " Des péquenots, des ploucs, dans leurs vêtements de coutil usé, avec leur hâle excessif et mal réparti."

Côté Parisiens : "Vous ne trouvez pas ça admirable, quand même, Luce, la campagne ? disait Diane. Quel spectacle !... On ne voit jamais ça, à Paris..."

Ajoutez à ça un grand-père privé de dents, un idiot du village entreprenant, un cousin égrillard...

Tout ce qui se veut drôle est plutôt malaisant, en fait.

Jusqu'aux inévitables coucheries qui tournent au vaudeville pénible.

Ça se veut léger et drôle sur un sujet de société, mais j'ai juste trouvé ça lourd et sans finesse.

Challenge Solidaire

Challenge Départements (46 - Lot)
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Bonjour tristesse

Je trouve que c’est un roman qu’il faut lire en gardant à l’esprit l’époque à laquelle il a été écrit. On comprend alors mieux son aspect sulfureux et le scandale qu’il a pu provoquer à l’époque. Ses deux points étant sans doute exacerbé par le fait que l’auteure est une jeune femme de 18 ans. Comment alors ne pas associer Françoise Sagan avec la narratrice, Cécile, jeune fille de 17 ans passant l’été dans une villa au bord de la mer avec son père ? Pourtant les deux univers familiaux n’ont rien de semblables.



Ce personnage de Cécile est mis au centre du roman. Le lecteur peut en suivre toutes les pensées les plus intimes et surtout les plus inavouables. Elle est partagée entre la fascination qu’exerce sur elle Anne, la femme que son père veut épouser, et son aversion pour les changements que cette dernière va apporter dans sa vie et ses habitudes qu’elle veut conserver. Une vie faite de légèreté et d’insouciance. Une vie dans laquelle on jouit sans se soucier du lendemain et des conséquences. Une vie de cigale ! Mais en se mariant avec Anne, Raymond, le père de Cécile, va immanquablement se ranger et mener une vie plus stable. Impensable et inacceptable pour Cécile.



Pour moi, le scandale ne réside pas dans les mœurs de Cécile et de son père mais dans les actions et les calculs de la jeune fille pour évincer Anne. Elle pense uniquement à son propre plaisir, elle ne se met pas à la place d’Anne et lorsqu’elle pense à son père c’est de son point de vue à elle, sans chercher à savoir réellement ce qu’il ressent et souhaite.

Dès le début du roman on sent une tension dramatique qui va en s’accélérant. Une fois que la machine a été mise en marche Cécile ne peut rien faire pour l’arrêter et malgré ses quelques remords ressentis, elle n’agit pas. Le dénouement m’a laissé un goût amer principalement à cause de la réaction de la jeune Cécile. Je ne suis pas sûre que son jeune âge puisse excuser son comportement. La faute en reviendrait plutôt à son éducation et au modèle que son père lui offre.



Cette histoire tragique est servie par une belle écriture dépeignant très bien les différents personnages, leurs émotions et l’ambiance de ce bel été au bord de la Méditerranée.
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Les quatre coins du cœur

Un roman inédit et resté inachevé de Françoise Sagan, les Quatre coins du cœur.

On retrouve dans le roman signé Françoise Sagan, le style distancié et sarcastique qui fait le charme de son œuvre, avec un goût d'inachevé qui laisse le lecteur sur sa faim. C'est Denis Westhoff, le fils de la romancière, qui signe la préface de l'ouvrage, racontant avoir découvert le manuscrit de ce roman presque par «miracle» après la mort de sa mère en 2004, rappelant que tous les biens de la romancière avaient été «saisis, vendus, donnés ou acquis de manière douteuse».



L'ouvrage, en deux volumes «dactylographié, avait été tellement photocopié que le contour des lettres n'était plus tout à fait net», ajoute le fils de la romancière. «Le texte m'avait confondu par son écriture violemment saganesques, son caractère parfois impudent, sa tonalité si baroque et le rocambolesque de certaines péripéties», met en avant Denis Westhoff qui reconnaît aussi avoir retouché l'ouvrage. Le manuscrit était «privé de certains mots, parfois même de passages entiers», se justifie-t-il, pour expliquer ses interventions. Denis Westhoff indique avoir apporté «les corrections qui (lui) semblaient nécessaires en prenant soin de ne pas toucher au style ni au ton du roman».
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Bonjour tristesse

Bonjour Tristesse est composé de deux parties, et cela n'a rien d'un hasard. Ce roman est en effet construit en diptyque. Les deux parties ont leurs qualités et leurs défauts : la première, très distrayante et particulièrement bien construite, manque de profondeur ; la seconde, plus profonde, d'une fine psychologie, manque d'art et cela l'empêche justement d'être vraiment distrayant. Ainsi, Bonjour Tristesse est un livre aux hautes qualités, qui, cependant, ne réussit jamais, dans la première ou dans la deuxième partie, à être un ouvrage véritablement complèt. Il y a des qualités de style, de psychologie, d'art, de construction, le problème est que ces qualités existent indépendamment les unes des autres, et ne font pas une oeuvre complète. Cependant, ces qualités sont assez grandes, pour que ces petits défauts regrettables, ne m'empêche pas d'avoir passer un bon moment en lisant ce livre.
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Bonjour tristesse

L'inéluctable bêtise humaine mise en mots... Terrifiant. Sagan trace le portrait glacial de l'âme humaine si peu réfléchie et tellement égoïste. Et elle le fait avec brio. Le lecteur est emmené et, comme l'héroïne, se fait prendre dans une spirale dont on ne sort pas indemne. À lire.
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