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Critiques de Marc Villard (234)
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Star Ouest

Très antho avec des textes très variés par des auteurs connus et reconnus aevc un coup de coeur pour "Cahen Crépuscule " de Yaël-July Nahon et sa belle nouvelle, ciselée, forte avec des personnages étonnants et attachants. Texte avec énormément d'humour. On passe de rebondissements en rebondissements. Texte résolument FEMINISTE !
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Raser les murs

Bonsoir les babeliophiles petit retour sur ma dernière lecture de 132 pages.

Et.voila moi qui n'aime pas ça me voila parti dans 9 histoires et la a la différence de certaines fois j'ai trouvé que c'était plutôt bien écrit. J'ai bien aimé les 4 premières histoires ensuite j'ai été assez déçu par les autres à chaque fois il me manque un truc dans ce genre de lecture malheureusement.

Toutefois,comme je le précise toujours,ceci est purement personnel.
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Harmonicas et chiens fous

Dans ce recueil de Marc Villard, "Harmonicas et chien fous", la musique est omniprésente, dès la première nouvelle rien de moins que Chuck Berry, Janis Joplin et Bruce Springsteen, dans la deuxième Crosby Stills Nash & Young. Et ça continue jusqu'à la dixième et dernière : Muddy Waters, June Carter, Abd Al Malik, Dr. Feelgood, bien d'autres encore.



Les thèmes chers à l'auteur sont bien sûr présents, les misères quotidiennes et la débrouille, les gosses et les femmes qui trinquent, un peu d'alcool et de drogues mais pas trop, pas toujours, ces histoires n'ont pas toutes la couleur du charbon. Il en est même qui finissent plutôt bien, laissent un peu d'espoir. On peut y sauver sa peau et faire sauter le contrat qu'on a sur la tête en jouant un morceau de Neil Young.

Si parfois les derniers mots restent incertains, pour une poignée de personnages c'est une fin définitive. Des partitions de Willie Dixon se révèlent meurtrières, le sang coule dans les wagons, les balles sifflent quand on n'est rien d'autre qu'un tocard.



Bien que le décor change, Villard sort de Paris et nous emmène dans le nord de la France, jusqu'en Belgique, l'ambiance reste au noir, au minimum tragique ; il y a pourtant une constante : Villard c'est l'art de plier une bonne histoire en moins de dix pages.
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La guitare de Bo Diddley

La guitare légendaire de Bo Diddley, passera de main en main à la manière d’un ballon de Basket. Parcours semé de crime, sexe, rock et musique. BD qui permet de découvrir le parcours exceptionnel, sur internet, du bluesman, guitariste, chanteur, compositeur et acteur américain qu'était Bo Diddley, décédé en 2008.



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Metroland

Dans Metroland, les nouvelles de Marc Villard s'enchaînent comme un jeu de marabout. Sans se suivre vraiment, les personnages passent de l'une à l'autre, se causent ou se croisent, disparaissent pour parfois réapparaître comme figurants.

Leurs parcours prend la forme d'une carte réduite du métro parisien, leurs allers et venues donnent naissance à ces neuf nouvelles abondamment illustrées par Cyrille Derouineau. Ses photos pleine page de gens sans visages, de solitaires en mouvement, paraissent volées dans les rames et les couloirs et inspirent ou répondent aux phrases de M. Villard.

On suit également non pas une mais deux contrebasses dans un drôle de ballet.

Un inhabituel Tokarev remplace le Glock de prédilection de l'auteur, ce qui n'empêche en rien un tueur à gages de faire son sale boulot, même si une jeune congolaise a la vie sauve.



Ce Metroland est peut-être celui par lequel la découverte de Marc Villard en nouvelliste est la plus aisée. Ce sont des nouvelles en souterrains mais pas forcément sombres, il y a bien un ou deux morts, des drogues et du mauvais vin, mais il y a des personnages qu'on a envie de sauver, voire même d'aimer, et en plus l'humour n'est pas absent. C'est un humour au second degré, un peu dérisoire, mais ça modifie profondément la tonalité de ce qui ne seraient que des histoires seulement noires, glauques, tristes.
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Ciel de réglisse

Babelio dont je suis un vieux complice m'a proposé Ciel de réglisse de Marc Villard. Composé de deux novellas et six nouvelles (j'avoue que la différence m'échappe, peu importe) ce recueil de Marc Villard est d'obédience plutôt polar urbain contemporain. J'ai, je crois, un peu préféré les nouvelles courtes centrées sur le thème du jazz au sens large, assez efficaces, sous le titre général Musique soule. Jazz et thriller ont souvent fait bon ménage. Entre came et petits trafics rien de neuf sous le soleil ou plutôt la nuit qu'elle soit marseillaise ou catalane. Mais c'est pas mal troussé. Si ça vous tente ça ne vous prendra pas trop de temps.



Les deux novellas, En danseuse et Ciel de réglisse bénéficient d'un scénario forcément un peu plus fouillé, le premier en banlieue parisienne rebondissant sur Marseille avec ce qu'il faut de réfugiés, de livreurs de pizzas et de dealers, du tout venant, quoi. Le second en Californie sur fond d'espionnage:0 comme on dit maintenant. Le soleil de l'ouest américain n'est pas plus engageant que les deux plus grandes villes françaises. Guère plus engageant, ce recueil qui se voudrait à tempo de jazz, plutôt inopérant quant à moi. Ce fut une chronique brève. C'est le mot qui convient.
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Les portes de la nuit

Marc Villard sort à nouveau du XVIIIème arrondissement et c'est pas pour faire du tourisme. Il nous emmène vers Saint-Quentin-en-Yvelines, Trappes, Guyancourt...

"Les portes de la nuit" donc. Ce coup-ci il est accompagné par Cyrille Derouineau, photographe. Le livre est un grand format, quatre nouvelles illustrées de clichés en noir et blanc sombres et granuleux, des quais de gares, des souterrains, des parkings, des endroits de passage qu'on voit sans regarder.

Quatre histoires rythmées par le hip-hop et la soul, aux accélérations brutales, à lire en pleine nuit, quand le sommeil s'est arrêté vers 2 ou 3h00 et qu'il ne reviendra plus, ou seulement quand il sera temps de se lever.

"Du côté des étangs" on enterre un cadavre en pleine nuit alors qu'on en était simplement à écrire de petits scénarios sur la mort en essayant d'arrêter de picoler. La vieille publicité "Balafre" au dos des Série Noire sauve probablement la vie de celui qui s'est trompé mais pas de celui qui se retrouve six pieds sous terre à côté de la bauge aux cochons. D'autres gagnent trois sous en chantant pour Noël dans une maison de retraite et voient la mort surgir face à eux.

La dernière nouvelle, "Tête cool" empêche de se rendormir. Tout en dialogue c'est une nouvelle foudroyante, glauque, qui fait monter une boule dans la gorge en un claquement de doigts.

À chaque texte les photos en regard apportent des éclairages abrupts.



Comme souvent quand Villard fait du noir, ce sont les femmes et les enfants qui prennent. Ces derniers sont les plus mal lotis ici, orphelins, morts, meutriers. L'enfance n'est ni heureuse ni innocente dans "Les portes de la nuit".

Dans la vraie vie ces histoires auraient pu faire une brève dans le Courrier des Yvelines, sous la plume de Marc Villard elles deviennent autre chose, des moments où la vie et la mort se croisent au gré des mots, des phrases.

C'est prefacé par Didier Daeninckx, raison de plus pour le lire.
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La mère noire

Jean-Bernard Pouy et Marc Villard s'associent pour nous offrir un nouveau petit bijou de Série Noire.

Pouy se charge de raconter "les gentils" avec son style inimitable trempé dans la dérision qui ne parvient toutefois pas à masquer son amour des mots et sa tendresse pour ses personnages.

Villard s'occupe de l'histoire de la " fausse méchante " dans une prose rigolarde, un brin ironique, mais extrêmement touchante.

Et moi, lectrice consentante, je me laisse promener d'une page qui me serre le coeur parce que c'est un peu triste, à une autre qui me fait franchement rire parce que c'est tellement ça les gens.

Merci messieurs pour ce très bon moment.



#LaMereNoire #JeanBernardPouy #MarcVillard #SérieNoire #Gallimard #lecture #livres #chroniques #polar



Le quatrième de couverture :



Figures de proue de la Série Noire et du polar français, graphomanes talentueux, Jean-Bernard Pouy et Marc Villard ont entamé en 2005 un dialogue littéraire qui a donné naissance à plusieurs textes à quatre mains. Avec La mère noire, ils reforment leur duo pour la Série Noire et signent un roman riche des échanges et jeux de langage qui les caractérisent.
Lien : http://lesbouquinsdesylvie.fr
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Dix petits noirs

Un anthologie (!) de 10 mini-syros polars sortis dans les années 90 : les meilleurs des premières années, à découvrir regroupés dans ce livre, pour choisir son auteur préféré ou encore comparer les façons de mener l'intrigue.
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Quand la ville mord

Il ne faut jamais manquer une occasion de parler de Marc Villard, encore moins de le lire. D'autant plus quand le texte en question est précédé d'une phrase d'Henri Calet.



Jacques Tramson, Tramson pour tout la plupart et Tram pour quelques uns est éducateur à Barbès depuis un bout de temps. C'est la troisième fois que l'auteur narre ses aventures, d'abord dans « Rebelles de la nuit » en 1987, puis en 1993 ça été « La porte de derrière », et enfin celui-ci, « Quand la ville mord » en 2006. Depuis 2019, les trois romans sont regroupés dans « Barbès Trilogie ».

Tram connait Barbès par cœur, ses misères et ses gloires, les vivants comme les morts. C'est un personnage d'une rare humanité. Dire qu'il défend la veuve et l'orphelin n'a rien de caricatural, il s'échine à rattraper des gosses et des ados, à les sortir de la zone, du crack, de la prostitution, de tous les maux qui gangrènent ce quartier parisien qui n'a rien à vendre ni à montrer que son caniveau.



L'histoire est aussi banale que sordide : Sara arrive du Congo la tête pleine de rêves, se retrouve dans un squat de Barbès, dépendante de Brigitte et Omar, un couple de proxénètes. Au cours de ce bref roman, on la voit lutter pour garder la tête haute, rester fière.

Sara a pour héros Pollock, et surtout Basquiat dont l'ombre plane du début à la fin, elle dessine entre deux passes, peint dès qu'elle peut avec ce qu'elle trouve ; jusqu'à ce que sa colocataire et amie soit assassinée. Alors le roman se transforme en fuite, en vengeance ; la tête de Sara est mise à prix.

C'est vers Tramson qu'elle va se tourner, il peut l'aider à s'éloigner de Barbès, à dégager du trottoir. Quitte à dépasser outrageusement ses attributions d'éducateur en employant des moyens qui ne laisse guère le choix aux adversaires.



Marc Villard est un romancier et un nouvelliste talentueux et prolifique, c'est également un grand styliste. Il est bon de rappeler qu'il a débuté en littérature dans les années 70-80 avec des recueils de poèmes. Il y a des passages, des phrases où ça tombe comme une évidence. Il a une écriture d'une aisance quasi insolente, parler de musique des mots n'est pas un cliché, c'est scandé comme du rap, saccadé comme du be-bop.

Comme souvent dans ses livres, « Quand la ville mord » propose une vision, un regard sur Paris loin d'Instagram. La ville apparaît telle qu'elle est, cradingue, cruelle. Chez Villard, la géographie n'est pas qu'un décor, la ville, Paris, Barbès font intimement partie du livre, le quartier est un personnage, au même titre que Sara et Tramson, Zina et Cooper ou encore Mario et Kaba. Ça peut se lire avec une carte du quartier, et/ou avec Streetview sur le téléphone, comme ça on a le dédale de Barbès sous les yeux. Et bien sûr avec la musique à fond : presque à chaque page, les Art Pepper, Elvis Presley, Dennis Bovell, Bill Hurley et d'autres, posent leurs voix, jamais de tocards, que des cadors.



On peut très bien lire « Quand la ville mord » sans connaître les deux autres, c'était mon cas il y a peu. C'est vrai qu'à lire les trois, on voit Tramson prendre quelques rides et une trâlée de coups, Pigalle se lézarder et s'enfoncer, pendant que l'écriture et le style de Villard se modifient, se bonifient.

Lisez « Quand la ville mord », mieux, lisez « Barbès Trilogie », ce sera trois fois plus de plaisir et puis comme ça vous ferez connaissance avec Abdullah le sage. Il n'existe aucune bonne raison de refuser de lire ces trois cents soixante-dix pages puissantes.
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Star Ouest

bonne antho avec des grands auteurs, western de tous les genres.

Deux coups de coeur : Inadaptée de Jérôme Verschueren et Cahen Crépuscule de Yaël-July Nahon. Deux nouvelles dont les héros sont des héroïnes !
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L'Alphabet du Polar : 26 histoires inédites

Beau livre, format 17x24 illustré dans des tons noirs, gris, blancs et ce qu'on nomme aujourd'hui taupe. Dessins qui tournent évidemment autour du polar mais aussi autour du jazz, notamment pour Hold-up et Xylophone, parmi mes préférés avec Flic, Outing, Uchronie, Warhol et Yakusa. José Correa s'est approprié chaque histoire : une histoire/un dessin qui colle parfaitement, qui en quelques traits la résume, affirme l'ambiance ou y met le point final. J'aime beaucoup. Les illustrations et la mise en page, sur papier blanc ou sur des variations du "taupe", donnent à cet ouvrage un aspect beau livre, de ceux que l'on lit, que l'on a plaisir à montrer -à prêter un peu moins.

Les deux auteurs, JB Pouy et Marc Villard sont des spécialistes ès polar. Encore une fois, ils montrent que l'atmosphère polar est dans la vie quotidienne, qu'il n'y a pas besoin de créer des personnages hors normes pour écrire des nouvelles ou des romans policiers. Une assemblée de copropriétaires, quelques mots doux échangés, et le petit truc qui fait que ça part en vrille. La nuit, la ville, le métro, le club de jazz sont des contextes évidents pour le genre, mais la maison de retraite (pour l'excellent nouvelle Gériatrie), le zoo peuvent l'être aussi. La preuve ici.

Des vingt-six nouvelles, aucune n'est à jeter, à chaque fois, la chute fait mouche, même si parfois on peut s'en douter, elle arrive pile au bon moment. Les auteurs savent être légers, drôles, inattendus, sombres, noirs, tristes, moqueurs, ironiques, tendres, parfois plusieurs qualificatifs en même temps. En deux-trois pages, ils réussissent à planter un décor, des personnages crédibles et faire naître des images fortement inspirées des dessins de J. Correa mais il est vrai qu'ils excellent tous deux dans les nouvelles -et dans le romans aussi bien sûr. Ils abordent beaucoup de thèmes : l'immigration, la vieillesse mais non pas la renonciation à la vie, la prostitution, la vengeance, la violence gratuite, la mort, la musique, ... De ces vingt-six histoires, une m'a particulièrement plu -c'est vraiment pour citer un extrait, pour vous allécher, vous mes lecteurs (si si, il paraît qu'il y en a), car les vingt-cinq autres sont excellentes itou- ; ce n'est pas la plus poignante, ni la plus noire, c'est probablement la plus légère, qui m'a touché notamment par son style -signée JB Pouy-, Outing :

"Les de Bournion-Gallibert formaient une belle et digne famille respectée de tous et du moins admirée par les plus passéistes et réactionnaires de leurs amis et connaissances. [...] Cela dit chez les de Bournion-Gallibert, tout n'était pas nimbé de rose. Pour l'anniversaire de la grand-mère, qui allait fêter ses nonante, tout le monde serait réuni, y compris le cadet absent qui avait prévenu qu'il serait là, et bien là, et un peu là, et qu'il en profiterait pour faire à tous une révélation qui mettrait en péril le bel équilibre familial, voire qui saperait durablement les certitudes de ce beau monde béat." (p.89/90)

Voilà, je vous laisse avec cette digne famille vendéenne que l'auteur se plaît à égratigner. J'espère que vous irez à sa rencontre et à celle de tous les personnages de JB Pouy, M. Villard et J. Correa. A lire ou à offrir aux amateurs de polar ou non -c'est une belle entrée dans le genre pour ceux qui hésitent à ouvrir un roman-, aux petits lecteurs qui pourront lire à leur rythme et aux autres qui pourront le dévorer et le redévorer.
Lien : http://lyvres.over-blog.com
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Un chat, deux privés, dix Corona

Pour appréhender le talent de Marc Villard dans sa véritable dimension, il faut lire ses nouvelles noires chez Rivages, et découvrir son style de poète et de musicien. Pour découvrir son humour, sa tendresse et sa dérision sur lui-même, il faut lire ses nouvelles d'auto fiction toutes disponibles chez Folio. Ici, il fait de la novela, moins long qu'on roman, plus long qu'une nouvelle, exercice auquel il s'est prêté aussi dans "Petite mort sortie Rambuteau" et "Quand la ville mord". Personnellement, j'ai un gros faible pour "Un chat, deux privés, dix Corona", je mettrais en 2 "Quand la ville mord" et en 3 "Petite mort sortie Rambuteau".

D'abord sans doute parce que j'aime bien le film de Robert Altman qui sert de cadre à cette intrigue. En effet, sur le tournage du film Le Privé, d'après Chandler, Elliot Gould se prend de sympathie pour le chat qui partage les premières scènes avec lui. Mais le greffier disparaît brutalement et Elliot engage Jack Rivera, un détective désabusé qui erre entre Los Angeles et Tijuana. C'est donc la deuxième raison pour laquelle j'aime cette novela. Parce qu'ici, on ne cherche pas un magot ou une belle pépée, mais un chat. Et enfin et surtout parce qu'il se dégage un charme étrangement californien de l'ensemble, d'autant plus remarquable que Marc Villard a peur de l'avion et n'a jamais mis les pieds en Amérique. Cette fausse désinvolture nait de la culture de l'écrivain en matière de roman noir, et surtout de son style qui swingue sans clinquant. "Classieux", comme aurait dit l'autre.
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Les doigts rouges

Un vrai polar, avec ambiance, indices et suspects mais adapté dès 8 ans : idéal pour découvrir le roman policier pour les plus jeunes.
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Les doigts rouges

Mon fils n'a pas tellement aimé ce livre à cause du dénouement. il l'a lu en classe de cm1. Lecture imposée.

Il a trouvé que ce n est pas parce qu on aime pas un personnage qu il faut le supprimer.

Il a trouvé le livre violent et n'a pas apprécié le thème à son âge.

Livre en 7 chapitres, assez rapide à lire.

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Ciel de réglisse

Sylvia à quitté les bancs de la fac d'Aix en Provence pour faire des livraisons en vélo à Paris. Elle sert aussi à la soupe populaire et va y croiser Bilal, passionné de poésie, qui a quitté sa Syrie bombardée. 

Au labo de Los Alamos dans le Nouveau Mexique, Sylvain mène un projet de recherches sur l'hydrogène. Son couple avec Sybille bat de l'aile et il tombe amoureux d'une jeune artiste indienne. Le début des soucis ?

Entre ces deux novellas (courts romans), Marc Villard a inséré six nouvelles autour du jazz dans ce "Ciel de réglisse", son nouveau recueil. On y retrouve un auteur phare du roman noir français que les fans de BD connaissent sûrement, et ses thèmes favoris: les gens de peu, les déracinés, les paumés urbains, la lutte contre un destin écrit à l'avance...

L'écriture est vive, économe, Marc Villard peut poser un contexte et des personnages en quelques mots simples. Son écriture "à l'oreille" comme il la définit, très sonore, fonctionne à merveille dans ces récits courts qui vont droit à l'essentiel.

J'aime les nouvelles noires, j'aime Marc Villard, donc j'ai aimé "Ciel de réglisse".... cqfd ! Si tu ne connais pas cet auteur, ce recueil est un bon moyen de le découvrir !
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Raser les murs

On peut raser les murs, vivre dans la rue, être un voleur ou même une prostituée, parfois même un migrant, on n'en demeure pas moins des êtres humains et devenir le centre du monde pour un écrivain et même prendre vie dans les nouvelles qu'il écrit avec un talent inouï.



Il est comme ça Marc Villard, il sort de l'ombre les invisibles, les paumés, les désoeuvrés, les loosers, il les sort de l'oubli pour en faire des héros pas ordinaires.



Un air de Jazz les accompagne, pour les faire danser dans le tourbillon de la vie, pour leur premier pas et parfois les derniers.



Que ce soit en France ou au delà des frontières, la vie et la mort se côtoient, il n'est jamais simple de vivre au bord de l'abîme.



Oui il est comme ça Marc Villard, à travers neuf nouvelles il envoie au Paradis, les plus paumés, des hommes et des femmes qui n'ont guère connu que l'échec mais qui grâce à sa plume, franchissent la porte avec dignité.



Chronique complète sur mon blog ⬇️⬇️⬇️
Lien : https://madosedencre.over-bl..
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Happy Slapping

Cette lecture nous entraîne sur le terrain du SAMU social à Paris où il y a de nombreux SDF qui ne passeront pas la nuit bien au chaud. Comme si leurs conditions de vie n’étaient pas déjà très dures, voilà que la jeunesse dorée ne trouve rien de mieux qu’à faire un happy slapping via un téléphone portable pour une petite baston qui coûtera la vie à une vieille SDF. C’est quand même horrible de casser du pauvre surtout lorsqu’on possède tout. Les faits sont exposés de telle manière à ce qu’on accepte sans broncher ce postulat de base qui paraît quand même assez dirigé contre les classes dominantes. Mais bon, cela ne peut pas leur faire plus de mal. J’ai moi-même du mal à accepter toutes les inégalités qui existent …



Et puis, il y a l’histoire dans l’histoire. On s’intéressera à une jeune femme, ancienne droguée, qui part à la recherche de son père devenu SDF et qui travaille au SAMU social pour mieux le retrouver. Tout cela me semble si irréaliste. Quand vient le moment tant attendu des retrouvailles, cela tombe comme un cheveu sur la soupe sans qu’on comprenne comment on en est arrivé là. L’émotion a du mal à passer car on est déjà pris dans l’intrigue politico-policière. Je n’ai pas aimé cet amalgame de récits d’autant que la fin paraît un peu consternante au regard de l’ensemble des événements.



Pour autant, j’ai tout de même apprécié cette bd pour d’autres qualités qu’elle recèle. C’est plutôt bien dessiné avec un graphisme agréable et on se laisse aller malgré toutes les invraisemblances. Le phénomène aurait pu faire l’objet d’un autre scénario mieux construit, c’est certain. Sinon, je vous souhaite un happy slapping and an happy new year.
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Rouge est ma couleur

Une histoire triste dans les bas fonds de Paris. Il est question de trafic de drogue, d'infiltration, d'histoire de famille, de flics ripoux... Un vrai polar pur et dur !



La relation père-fille dans ce récit paraît presque irréaliste. Peut-on simplement imaginer la fin de ce récit ? C'est impossible de tirer...



Un dessin expressif avec des traits gras et noir, des couleurs assez glauques pour entrer dans le milieu.



Rien ne nous sera épargné. C'est un milieu que je n'aime pas. Force est de reconnaître une reconstitution fidèle comme si l'auteur l'avait vécu.
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Bird

"Bird" était le surnom de Charlie Parker, un célèbre saxophoniste américain qui a contribué à renouveler le jazz dans les années 1940. C’est aussi le nom que ses potes ont donné à un SDF, joueur de sax à l’occasion, qui zone dans Paris depuis une bonne dizaine d’années. C’est lui que recherche sa fille Cécile, depuis qu’elle a appris qu’il n’était pas mort comme on le lui avait fait croire. Rescapée de la drogue, elle a décidé de s’occuper à son tour de ceux qui ne se sortent pas de la débine et s’est fait embaucher par le SAMU social. Elle maraude toutes les nuits avec le bus, espérant rencontrer un beau jour ce père dont elle a gardé en souvenir les airs de jazz qui ont bercé sa petite enfance. Une description sans concession du Paris souterrain qui s’éveille lorsque tout le monde dort, pleine de tendresse pour ces rejetés de la société en quête permanente de quoi survivre. Un polar social de qualité, hanté par la figure des grands du jazz, dans un Paris glauque à souhait, très loin de la vitrine bling-bling offerte aux touristes…
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