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Citations de Michel Tremblay (476)


Chaque fois que j'entendais parler Mercedes Palomino avec son accent péruvien, je pensais au fameux pourvou qué ça doure de madame Bonaparte au sacre de son fils.
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…lorsque j’écoutais Manon Lescaut ou Turandot, je bloquais mon esprit critique, je déposais mon intelligence à côté de mon fauteuil et me laissais couler dans les violentes sensations, plaisirs coupables, que me procurait cette mer de sons déferlants ou doucereux.
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Michel Tremblay
C’était aussi ça, l’amour ; le danger ? Pas seulement le danger d’aimer, mais celui d’aimer la mauvaise personne. Je n’avais jamais pensé à ça ; jusque-là, mes rêves avaient été peuplé de Burt et de Marlon dont le seul but dans la vie était de me rendre heureux (surtout physiquement bien sûr). Et voilà que se présentait un François tout à fait de mon goût, mais dont je n’arrivais pas à saisir les intentions, et qui semblait déjà penser que je lui étais tout dévoué alors que j’avais envie de le frapper autant que de l’embrasser !
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Une chose intéressante avec l'aquarelle, c'est qu'on ne sait jamais avec précision ce que ça va donner en séchant.
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Je souffre au passé, vous souffrez au futur. Quant au présent, il ne nous appartient pas.
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Je l'admire pas pour ce qu'y fait quand chuis pas là, mais pour ce qu'y me fait quand j'y suis!
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On finit par s’attacher à nos patients et votre ami est un malade spécial pour moi, pour tout le monde sur l’étage. On l’a tous bien aimé quand y jouait dans son téléroman…
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[...]j'avais juste à me pencher un peu, à penser un peu, à rêver un peu, pis... des si belles affaires arrivaient! C'tait si beau! Si beau! Si beau! Ça me vidait le crâne, ça me faisait du bien, ça me soulageait! Oui, ça me soulageait, câlice, pis je pouvais continuer à vivre à peu près normalement! J'ai besoin d'être soulagé, là, tu-suite, pis rien arrive! J'ai besoin d'être soulagé! J'vous appelle à mon secours, c'est-tu assez clair? Pis tout ce que je vois, c'est la bouette au fond du lac, pis les cadavres de poissons, pis les papiers sales, pis les bouteilles vides, pis les vieux running shoes! C'est pas ce que je veux voir! C'est pas à ça que vous m'avez habitué! Vous m'avez habitué à... Vous le savez à quoi vous m'avez habitué, j'ai pas besoin de vous le dire! C'était plus vivant que la vie, plus réel que la réalité, plus beau que la beauté! C'était plus beau que la beauté, ça sortait de ma tête à moé, ça explosait en couleurs qui existent pas, calvaire, en couleurs que mon cerveau avait inventées, pis la vie... È-tait-tu belle, la vie? Je sais pas si è-tait belle, mais en tout cas, laissez-moé vous dire qu'y se passait de quoi pis que je voyais pas, comme aujourd'hui, dans quoi mon père pis ma mère m'ont embarqué quand y m'ont faite! J'pouvais même imaginer que mon père m'avait pas faite pantoute, tabarnac, que ma mère était une espèce de Sainte Vierge, Sainte Albertine-de-Montréal, ou quequ'chose du genre, qu'a' m'avait faite tu-seule parce qu'a'l'avait besoin de moé pour vivre pis que, surtout, surtout, surtout, j'étais tout-puissant parce que j'avais juste une mére; tout-puissant, pis pas loin d'être le Tout-Puissant! Sans soeur pour toujours venir toute gâcher avec sa boisson, pis ses cris, pis ses crises, pis ses idées de fou, sans beau-frère niaiseux comme c'est pas possible... sans,,, sans rien, calvaire, sans rien, tu-seul, tu-seul au milieu du monde, mais puissant, ciboire, PUISSANT! Mon pouvoir est tombé dans l'eau, y s'est noyé avec les vidanges de l'été passé, j'le retrouve pus, pis j'en peux pus! J'en peux pus de vouloir en pouvoir! »
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J'aime les livres, je I' ai assez dit jusqu'ici, j'aime les palper,les feuilleter,les humer; j'aime les presser contre moi et les mordre; j'aime les malmener, les sentir vieillir entre mes doigts, les tacher de café- sans toutefois faire exprès-, y écraser de petits insectes, l'été, et les dépose n 'importe où ils risquent de se salir, mais quand je vois pour la première fois un de mes livres à moi, un enfant que j'ai pensé,pondu, livré, l'émotion est tellement plus forte, la joie tellement plus vive, que le monde s 'arrête littéralement de tourner. Je ressens une petite secousse comme lorsqu'un ascenseur s'arrête, mes genoux se dérobent, mon coeur tape du pied comme ma grand-mère Tremblay sur le balcon de la rue Fabre quand j 'étais enfant, et chaque fois – ce livre-ci sera le quarantième -, je pense à maman qui n'a jamais su que j 'écrivais, qui est partie doublement trop tôt: parce que je I'aimais et parce que je n'ai jamais pu lui confier les deux secrets de ma vie, mon orientation sexuelle et... Qu'aurait-elle dit en ouvrant le premier livre de son fils qui I'avait si souvent exaspérée?
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CLAUDE. Tu l’as lu ?

MADELEINE I. Oui. (Silence.) Comment t’as pu faire une chose pareille… ? J’ai eu tellement honte en lisant ça, Claude… J’me suis sentie tellement… laide.

CLAUDE. Laide ?

MADELEINE I. (brusquement) C’est pas moi, ça ! C’est pas comme ça que chus ! C’te femme-là, même si a’porte mon nom, a’me ressemble pas ! J’veux pas ! Comment as-tu osé y donner mon nom, Claude !

CLAUDE. Mais moman, c’t’un personnage de théâtre… Y’es pas dit nulle part que c’est exactement toi…

MADELEINE I. Claude ! Viens pas me rire en pleine face par-dessus le marché ! Tu décris notre salon dans ses moindres détails ! Les meubles, les draperies, le tapis usé devant la porte, la télévision Admiral… Ça se passe ici, dans notre maison, comment tu veux que j’pense pas que t’as voulu nous décrire nous autres dans les personnages ! J’ai reconnu ma robe, Claude, j’ai reconnu ma coiffure mais j’me suis pas reconnue, moi !

On entend le début du troisième mouvement de la cinquième symphonie de Mendelsohn.
Entre Madeleine II qui semble inquiète.
Elle est habillée comme Madeleine I.
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MARIE-LOUISE: Tu m'as faite tellement mal! J'arais voulu hurler, mais ma mère m'avait dit de serrer les dents! […] Si c'est ça, le sexe, que j'me disais, pus jamais! Jamais! Jamais!
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Qui a bu boira.Qui a été battu battra. Pis?
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Personne ne peut résister à l'incroyable quand il se présente.La curiosité est trop forte.Plus que la peur de mourir.
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ROSE OUIMET. On sait ben, elle, a l’a la grosse étoile de vison !

LISETTE DE COURVAL. Moi je dis qu’il n’y aura jamais rien pour remplacer la vraie fourrure véritable. D’ailleurs, j’vais changer mon étole de vison, l’automne prochain. Ça fait trois ans que je l’ai, puis elle commence à être pas mal maganée… Ah ! est encore bonne, mais…

ROSE OUIMET. Farme donc ta grande yueule, maudite menteuse ! On le sait que ton mari se fend le cul en quatre pour pouvoir emprunter de l’argent pour te payer des fourrures pis des voyages ! C’est pas plus riche que nous autres pis ça pète plus haut que son trou ! J’ai mon verrat de voyage !
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"Chus un ou une iel maintenant. Tu vois, on sait même pas comment accorder iel. Un iel ? Une iel ? It iel ? Chus trop ... vieux pour penser de cette façon là. Pour moi, t'as une queue ou t'en a pas. Par choix ou non. Tu te la fais enlever pour être une femme, tu t'en fais poser une pour être un homme, pourquoi aller chercher plus loin ? Trop vieux, trop vieille, pas assez iel, comme tu voudras ..." p.54
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Un troupeau de petits nuages sillonnait le ciel, le ventre éclairé par les derniers rayons du soleil.
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Elle portait la robe du samedi. Oui, elle possédait une robe pour chaque jour de la semaine. Une seule. Elle ne variait jamais. On pouvait baser son calendrier sur les robes de Marie-Sylvia. Et certains le faisaient. Si Marie-Sylvia s'était acheté une robe neuve, non seulement toute la rue aurait-elle été au courant, mais quelques-uns de ses habitants n'auraient plus su quel jour on était.
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On écrit son journal pour aller à l'essentiel, j'imagine, et on finit toujours par l'occulter...
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CARABOSSE : Ah! Que ne sommes nous assez puissants pour retrouver ces moments de grâce, ces havres de pureté éblouissante! Tu vois, je suis devenue une vieille cocotte en chasse perpétuelle et toi un nécrophage indécrottable.
LOUP : Non, pas nécrophage, Bobosse… Je n'attends pas que les enfants soient morts pour les manger. Je les gobe tout vivants!
CARABOSSE : C'est mieux?
LOUP : J'ai moins l'impression d'être seul… à cause des hurlements.
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ça s'appelle un teddy bear. C'est beau, hein?
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