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Critiques de Pearl Buck (594)
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Impératrice de Chine

Pearl Buck nous fait entrer dans le monde secret et fermé de la Cité Interdite. On est spectateur de la vie quotidienne dans ces palais et notamment dans le monde des concubines dont fait partie cette jeune femme ambitieuse, qui rêve d'occuper une situation élevée.

Elle va arriver à ses fins à force de manipulation et de manigance et se révéler une Impératrice cruelle et sans limite, aussi bien dans sa vie privée que dans la vie politique. Car on est également au coeur des intrigues politiques qui sont nombreuses à cette époque, le royaume faisant face à la fois à des troubles intérieurs et à des tentatives de colonisation.

J'ai trouvé passionnant d'avoir accès à la vie privée, culturelle, les secrets de cour, les petites mesquineries, les luttes de pouvoir, enfin tout ce qui se trame derrière les murs de cette Cité Interdite.

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Le roi fantôme

Challenge Nobel 2013/2014

Le Prix Nobel de littérature n'excuse pas tout... Comment avaler une telle accumulation de clichés , la jeune fille pauvre-mais-belle-et-intelligente, le lord anglais désargenté-et-flegmatique, le majordome discret-mais-qui-connaît-tous-les-secrets, sans oublier le château (hanté), l'Américain (riche,intelligent et beau: que croyez-vous qu'il arriva avec la jeune fille pauvre-etc ? oui, oui, deviné juste...), le trésor caché...

Rien de commun avec les romans "chinois" de Pearl Buck, un roman à laisser à une fillette désoeuvrée un jour d'été, pourquoi pas (très convenable, aurait dit ma grand-mère), mais passé l'âge de 12 ans, à peine de quoi occuper deux heures de train!
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Vent d'Est, vent d'Ouest

Je découvre au fur et à mesure les œuvres de Pearl Buck, qui me semblent presque oubliée par ma génération, alors qu'elles constituent des destins de femmes exceptionnels.

Dans ce roman nous découvrons une période critique pour le peuple chinois, celui de son ouverture à l'occident. Une époque méconnue par les occidentaux mais cruciales en orient, celle où les traditions ancestrales commencèrent à être remises en question.

En ce moment particulier, nous suivons le destin de Kwei-Lan, jeune fille de bonne famille, promise dès la naissance à son mari et élevée dans la plus pure tradition des épouses chinoises. Le futur époux est cependant parti étudier en occident et en revient profondément changé. Dans ce roman, la tradition chinoise se heurte de plein fouet à la modernité occidentale. Cette thématique philosophique, sociologique et politique prend forme dans une histoire humaine. Ce choc des cultures est saisissant et très réaliste, nous retiendrons notre souffle jusqu'à la fin.

Un livre rare, abordant un sujet peu abordé en occident, touchant et saisissant.
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Pivoine

Quel beau roman ! C'est la vie d'une jeune esclave chinoise dans une famille juive. Sa vie qui s’entremêle avec les vies de ses maîtres. C'est une fille forte et déterminée. Elle est attachante. J'ai passé un excellent moment de lecture. J'ai lu La Trilogie de la Terre Chinoise que j'avais beaucoup aimé aussi. Je crois qu'un autre roman de Pearl Buck va finir vite en haut de ma PAL !
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Vent d'Est, vent d'Ouest

Roman court mais plein de tourments, d'incertitudes de la jeune Kwei-Lan.

Elevée comme toute jeune fille de bonne famille chinoise à plaire à son seigneur et maitre, pieds bandés dès le plus jeune âge, esprit ancré dans le respect de la tradition et du respect des anciens, des Vénérés, elle est prête à servir sa belle famille pour son mariage arrangé bien avant sa naissance.

Mais lors de leur première conversation, son mari lui fait part de sa vision du couple: une égalité, plus de servitude envers sa belle mère, ...Il a adopté les pensées de la culture occidentale, transformant leur nuit de noces en longue solitude. Il remet en cause toutes ses convictions profondes dans les rapports avec son seigneur et maitre, les traditions ancestrales du peuple chinois.

Son frère premier fils du clan, il revient d'Occident avec une épouse une Etrangère emportant sur son passage tout l'ordre établi.

La jeune Kwei-Lan va de tâtonnement en incertitudes, questionnements sur son monde et celui occidental entrouvert par les connaissances de son mari. Roman sur la tolérance, la découverte d'une autre culture. Une vision de la Chine bouleversée par l'entrée des valeurs occidentales auprès des jeunes générations. Une vision par une de ses étrangères et pourtant au combien chinoise de par sa culture. Peal Buck trouve les mots aussi bien qu'un conteur chinois pour exprimer le désarroi d'une tradition séculaire face aux changements qui s'annoncent. Un roman à contre pied du regard moralisateur des coloniaux, elle se place dans la lignée des clans chinois.
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La Mère

Quel beau livre ! C'est la vie d'une paysanne chinoise dans la Chine féodale, une vie pauvre et de travail de la terre, la vie d'une femme heureuse de travailler dur au côté de son mari et heureuse d'enfanter, de remplir an après an la maison d'enfants. Mais son mari n'a pas les mêmes aspirations et se retrouvant seule, la mère devra faire preuve d'encore plus de combativité et de renoncement. C'est une histoire simple en apparence, le déroulé d'une vie, mais c'est aussi l'histoire de la féminité, de la maternité et de traditions où la femme occupe la place la plus difficile et la moins importante. L'écriture fluide et sensible apporte une force à ce récit dans lequel on ne s'ennuie pas une seconde.
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Vent d'Est, vent d'Ouest

Il y a longtemps que j'ai lu ce livre lorsque j'étais adolescente, puis je l'ai relu 1 ou 2 fois d'autant que la lecture est facile rapide.

J'en garde un souvenir très fort et affectif. C'est une plongée dans la Chine d’entre deux époques où traditions et modernité doivent cohabiter. C'est aussi une belle histoire d'amour naissant entre deux personnes qui ont fait un mariage arrangé. Kwei-Lan est un personnage doux et attachant perdu entre son éducation aux valeurs ancestrales et les exigences de son époux copiant le style de vie des occidentaux. Rejeter sa culture et ses traditions est très compliqué pour elle, mais par amour et surtout par cette docilité que lui inculte les traditions, elle fera tout pour plaire à son mari et ouvrira son cœur et son esprit.









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Pivoine

Pivoine est une jeune esclave chinoise, dans une famille juive, dans la Chine d’avant Mao. Pendant que les Juifs sont persécutés en Occident, ils sont bien intégrés dans la société chinoise. Et pour Mme Ezra, la maîtresse de maison, dont le rêve est de partir un jour en terre promise, l’enjeu est justement de ne pas laisser s’effacer les coutumes juives et de pousser son fils, David, à les perpétuer, voire à devenir rabbin. C’est dans ce contexte que Pivoine évolue et tente de mener une vie heureuse. Et son bonheur passe par le bonheur de David, avec qui elle a grandi et dont elle est amoureuse. Ce récit est très intéressant par la réflexion qu’il suscite sur les raisons de la persécution des juifs, mais également par l’idée qu’il donne de la vie dans la demeure chinoise d’un commerçant juif partagé entre deux traditions. Une très belle lecture.
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La Mère

L'écriture de Pearl Buck est soignée et poignante. A travers l'histoire d'une mère courage en Chine, dans les années 20, c'est toute une culture qui nous est dévoilée : les liens de famille et de voisinage, le monde paysan et son dur labeur non mécanisé, la montée du communisme, la condition féminine, la maternité surtout (j'ai aimé lire la vie d'une mère aimante mais réaliste, qui a aussi ses accès de colère et ses découragements). C'est on ne peut plus réaliste et les mésaventures de la mère ne peuvent laisser le lecteur indifférent.



Cependant, j'ai eu le sentiment de lire la même chose au fil des pages et cette monotonie, couplée à une révolte envers ce destin de femme servile, aura eu raison du plaisir de lecture ressenti en début de volume.

Car au départ, j'ai apprécié suivre le quotidien de la Mère dans tout ce qu'il avait de banal : travail de la terre, préparation des repas, soin aux enfants/mari/séniors. Mais plus les pages défilaient plus j'en ai été lassée. Et lorsque Pearl Buck introduit des éléments censés relancer la trame narrative (mensonges, morts...), j'ai été prise d'une profonde lassitude envers toute cette misère et tous ces malheurs qui s'entassaient sur la Mère.



Alors sans doute n'étais-je pas prête à affronter un destin aussi tragique et aussi servile. Ou bien la dépersonnalisation des personnages, qui ne sont nommés que par leur fonction (la Mère, l'homme, le fils, l'agent, le cousin...), ne m'a pas permis de me projeter à leurs côtés, bien qu'elle remplisse sa fonction d'universalité.

En tous cas cette lecture fut pour moi un échec. Elle ne me réconcilie pas avec les Prix Nobel de littérature...
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Vent d'Est, vent d'Ouest

Vent d'Est, vent d'Ouest, paru en 1930, est le premier roman d'une longue série consacrée à la Chine, où Pearl Buck, américaine , a vécu plus de 10 ans, après y avoir suivi son mari, ingénieur agronome .

Ce premier roman, dont la narratrice , Kwei-Lan, fille d'une famille noble chinoise, est le personnage principal, met en évidence deux civilisations que tout oppose, la Chine millénaire et repliée sur ses traditions ancestrales, et la jeune Amérique tournée vers le modernisme et l'avenir. Cette antinomie est illustrée par le destin de deux familles : celle de Kwei-Lan et de son frère, et celle de Mary, jeune Américaine, que ce dernier a épousée.

Kwei-Lan, promise pour sa part à un jeune Chinois qui a fait ses études en Occident, se trouve dès son mariage confrontée à l'intolérance de son mari vis-à-vis de ces coutumes qui font de la femme un être subalterne et soumis. La jeune épouse, qui a été élevée dans la plus stricte tradition des bonnes familles chinoises, est tout d'abord offusquée que son mari lui demande de renoncer à bander ses pieds, à vivre recluse, et, plus tard, à laisser l'éducation de leur fils à des servantes. Bref, un peu d'Occident est entré dans la famille de Kwei-Lan, qui finit par s'en accommoder, car ces renoncements lui valent amour et estime de la part de son mari.

Le frère aîné quant à lui pousse nettement plus loin la transgression. Revenu d'Amérique au bras de son épouse, une jeune Américaine, il compte retrouver sa place auprès de sa famille , au sein de laquelle il a le statut si envié de premier fils, tout en faisant accepter sa femme. Un rêve américain, aussi séduisant qu'irréaliste ...

L'intransigeance de la mère, l'attitude moqueuse et lâche du père à l'égard de cette alliance sacrilège avec une étrangère auront raison de la patience des jeunes mariés, malgré ces deux alliés précieux que sont Kwei-Lan et son mari.

Bien qu'il propose une vision de la Chine un peu caricaturale, ce roman est une agréable façon de nous faire connaître une certaine société chinoise des années 20.
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La Mère

"La Mère" de Pearl buck est un livre connu que je n'avais pas lu. C'est chose faite. Il faut dire que l'auteure a reçu le prix Nobel de littérature en 1938. Elle est américaine mais a vécu presque toute son existence en Chine, un pays et une culture qui est au centre de son oeuvre littéraire. C'est pour cela que je désirais lire ce roman.

Et bien, si ce livre est assez agréable à lire, il pourrait se passer n'importe où. Car ce qui est décrit c'est la vie d'une femme, paysanne et pauvre, abandonnée par son mari mais qui vivra selon les traditions en élevant ses enfants seule, tout en travaillant aux champs. Elle n'a pas de nom, seulement "La Mère".

On est au 20ème siècle mais c'est une Chine ancestrale qui est décrite, la superstition et l'ignorance qui font des femmes des génitrices et des travailleuses soumises. Malheur à celle qui ne peut pas avoir d'enfant où qui est handicapée, comme la fille aveugle.

Devant cette soumission, le jeune fils va incarner la montée du communisme par son engagement qui reste totalement incompris de sa mère.

Il n'y a pas de passion dans ce roman qui pourrait paraitre un peu plat. Mais sa simplicité est une qualité bien que, dans le genre, je préfère John Steinbeck.



Challenge Nobel illimité

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Pivoine

Roman écrit en 1948 qui nous raconte l'histoire d'une domestique chinoise

(voir les autres critiques)

J'ai pris un réel plaisir à relire ce roman je pense que ma mère qui était une grande lectrice était une fervente de Pearl Buck

j'ai envie de lire d'autres ouvrages de cette auteure qui est méconnue d'une certaine génération
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Vent d'Est, vent d'Ouest

Dans l’Empire du Milieu, Kwein-Lan, jeune fille, doit épouser l’homme à qui elle a été promise dès sa naissance et qu’elle ne connaît pas. Elle a été éduquée par sa mère dans ce sens afin de devenir une femme parfaite selon les us et coutumes de son pays. Malheureusement, elle devra faire des concessions car son mari qui a été étudié en Occident veut mettre en place les coutumes de là-bas. Elle devra, par exemple, débander ses petits pieds (première partie du livre). Son frère aîné est aussi promis à une jeune chinoise mais il se marie à une étrangère (américaine) selon les coutumes de là-bas. Son frère ne respecte pas la tradition. La deuxième partie décrit la confrontation de génération entre le fils et ses parents, et entre la culture occidentale et chinoise.

J’ai énormément apprécié cette lecture qui est très agréable. Le style de l’auteure est simple sans fioritures.
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Pavillon de femmes

Encore un très bon ouvrage, dans celui ci le personnage principal Ai-len, femme de bonne condition se sent étouffée par le poids des traditions et utilise ces dernières pour se libérer du joug de son mari. Elle fait la rencontre du percepteur étranger de son fils qui à travers de sa vision de la vie, va la révéler à elle même. Dans ce livre, on sent plus que jamais la condition féminine en Chine. On suit le personnage principal qui s'épanoui à travers un amour platonique et qui donne un sens nouveau à sa vie tout en respectant ses obligations envers sa famille. Beau portrait de femme, tellement humain.
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Pivoine

Pivoine a été mon premier contact avec la Chine, mais aussi avec la difficulté de concilier deux cultures, deux religions... Et si longtemps après sa lecture, le souvenir est vivace et le plaisir intact. Pivoine est un récit vivant, poignant, un vrai bon roman. Je viens de replonger le nez dedans, sous prétexte de le ranger: il ne vieillit pas!
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Vent d'Est, vent d'Ouest

Un roman raconté à la première personne par Kwei-Lan, jeune chinoise élevée dans une famille traditionnelle, dont l'éducation a pour but de devenir l'épouse parfaite de l'homme auquel elle est fiancée depuis toute petite, les mariages étant des mariages de convenance dans cette Chine du milieu du XXe siècle.



Dans la première partie, Kwei-Lan nous raconte sa vie dans son foyer, puis son mariage et le choc culturel : son époux souhaite qu'elle soit son égale ! Il veut qu'elle se débande les pieds ! Il ne consomme pas le mariage ! Il faut dire qu'il a étudié la médecine en occident, et s'inscrit en faux contre toutes les traditions ancestrales et liberticides de sa culture… Notre héroïne est d'abord choquée, mais, comme le dit sa mère, elle doit avant tout obéir à son époux (!), et donc elle consentira à débander ses pieds, et ce sera le point de départ d'une union finalement réussie et heureuse…



Dans la seconde partie, Kwei-lan nous raconte l'histoire de son frère, qui, contrairement à son époux, n'acceptera pas d'épouser sa fiancée, celle choisie par ses parents. Il a épousé une occidentale, et l'a ramenée pour la présenter à sa famille. Si Kwei-lan et son mari se montreront cordiaux et ouverts - bien qu'ils désapprouvent, "l'étrangère" - Mary, ne sera jamais acceptée par les autres membres de la tribu...



C'est un roman passionnant qui se lit d'une traite, intéressant car il nous plonge au cœur de traditions dépassées avec beaucoup d'humour : ce ne sont pas les coutumes chinoises qui sont étranges, aux yeux de la narratrice, ce sont les nôtres, et c'est un plaisir de la voir s'étonner des extravagances de son mari, qui, à nos yeux d'Occidentaux, semblent des évidences frappées au coin du bon sens...



Bref, une lecture très agréable !

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Pivoine

Pivoine est une petite esclave achetée à l'âge de huit ans par Mr et Mme Ezra commerçants juifs installés en Chine pour tenir compagnie à leur fils unique Daniel.

Fils unique qui a été promis dès son jeune âge à Leah la fille du rabbin.

A l'âge de se marier, beaucoup de questions se posent pour Daniel au sujet de sa religion, sa vie, son héritage, ses devoirs...

C'est avec toujours autant de plaisir que j'ai lu un livre de Pearl Buck.
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Vent d'Est, vent d'Ouest

Etant à la recherche du roman « Pivoine », le plus connu de Pearl Buck, mon libraire m’a conseillé de lire également le premier roman de l’auteure. Très belle écriture tout en délicatesse et élégance avec une narrations qui nous plonge dans les coutumes chinoises et la triste réalité de l’époque.

Pearl Buck dépeint dans ce court roman les conflits d'un mariage dans les années 1930 avec ses origines dans une idéologie mixte, les différences entre le mode de vie de la Chine et celui d'un pays étranger. L’histoire est racontée par une femme chinoise typique timide, calme, scrupuleuse et obéissante avec un sentiment de peu de valeur pour elle-même qui vient de son éducation, de son ignorance du monde extérieur et du rôle secondaire qu'elle joue dans la société.

C’est un livre sur le fossé des générations, mais avec une composante culturelle brutale où les préjugés peuvent faire beaucoup de dégâts.

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Vent d'Est, vent d'Ouest

Chine, 1920

Les parents de Kwei-Lan, l’ont promise avant même sa naissance à un homme. En cette année 1920 Kwei- Lan épouse ce chinois qui revient d’Europe. Mais ces années passées à l’étranger lui ont fait oublier les traditions de son pays, il ne respecte plus les coutumes et les rites ancestraux. Kwei-Lan se heurte à cette nouvelle vision de la vie, qu’elle ne peut comprendre au début.

De plus son frère aîné, l’héritier du nom et des vertus familiales annonce son mariage avec une étrangère ; et il revient en Chine avec elle. La jeune étrangère va permettre à Kwei-Lan de découvrir un nouveau monde…

Ce roman nous raconte le choc entre l’ancien et le nouveau, le début de la cohabitation entre les traditions ancestrales Chinoises et les traditions d’un nouveau monde.

J’ai vraiment apprécié la lecture de ce livre, car il permet de voir les problèmes, et les tensions que parfois l’attachement aux coutumes crée en refusant le nouveau. Ce conflit entre vieille Chine et nouvelle Chine est bien raconté et décrit ici.
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La première femme de Yuan

Ce recueil de nouvelles est divisé en 3 parties: Jeunes et Vieux, Révolution et Inondations. Le fil conducteur de l’ensemble des récits est le choc entre tradition et modernité, entre Chine et Occident.



On retrouve ici beaucoup de thèmes chers à l’autrice, au point que certaines nouvelles avaient un goût de déjà-vu pour moi. L’intérêt réside dans la façon dont ils sont traités. Les nouvelles sont courtes, très courtes pour certaines, mais dans l’ensemble les chutes sont assez percutantes pour donner de l’intérêt même à celles qui pourraient sembler l’être un peu trop.



Les relations entre les personnages et les relations de ces personnages avec leur environnement ou leur culture font la force de ces histoires. Il est également beaucoup question, comme dans les romans de Buck, de la condition des femmes, non seulement chinoises, mais également occidentales qui font face à la société chinoise. On peut lui reprocher une bienveillance un peu trop visible envers les Américains dans certaines nouvelles, mais dans l’ensemble les histoires m’ont semblé assez réalistes et bien menées. Les nouvelles ne se valent pas toutes, mais restent intéressantes à découvrir, même si les romans de l’autrice sur les mêmes sujets sont beaucoup plus marquants.



Bonne lecture, qui peut être un bon point d’entrée pour découvrir l’oeuvre de Pearl Buck.
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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