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Même pour conduire les inévitables luttes, un peu plus d'intelligence des âmes serait nécessaire; à plus forte raison pour les éviter, quand il en est encore temps. L'histoire, à condition de renoncer elle-même à ses faux airs d'archange, doit nous aider à guérir ce travers. Elle est une vaste expérience de variétés humaines, une longue rencontre des hommes. La vie, comme la science, a tout à gagner à ce que cette rencontre soit fraternelle.
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L’inquiétude qu’il parvenait à refouler depuis plusieurs mois se réveilla brusquement. À Berlin-Ouest, le taux de suicide — en moyenne 7 par jour — avait quadruplé en quelques semaines. Beaucoup de Berlinois perdaient espoir, et la mort représentait alors l’unique issue à leur situation.



(Calmann Levy, p.274)
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Qui verse le sang de l'homme,

par l'homme verra son sang versé ;

car à l'image de Dieu,

Dieu a fait l'homme.



Genèse, 9.6
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À cette époque, l'individu n'existait pas, on ne différenciait pas le « moi » et le « toi » . Le « moi » est apparu tout au début à cause de la peur de la mort; la chose étrange qui n'est pas « moi » s'est transformée en ce que l'on appelle le « toi » . L'homme était alors incapable d'avoir peur de lui-même, sa connaissance de soi venait uniquement de l'autre. Seul le fait de prendre ou d'être pris, d'être soumis ou de soumettre , le confirmait dans son existence. La tierce personne qui n'a pas de relation directe avec « moi » et « toi » , c'est « il » : c'est l'existence d'êtres différents qui a fait reculer la conscience de « moi » et de « toi » . L'homme a oublié progressivement son « moi » dans la lutte pour la vie avec autrui et, plongé de force dans le monde infini, il n'est plus qu'un grain de sable.
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Les tempêtes allaient et venaient, mais ensemble, Josh et elle pourraient tout affronter en attendant que le soleil se lève sur le jour à nouveau. Ce qui serait le cas.
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Il fallait que tu meures pour que je commence à m'intéresser à toi.

Pour que de fantôme, tu deviennes femme.

Je ne t'aime pas encore.

Mais attends-moi. J'arrive.
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- Ma première tâche?

- Oui, ta première mission, si tu préfères. Ce que tu devras faire en atten dant d'autres instructions. Je ne suis pas sûr de comprendre... Tu as vécu des choses qui se sont, d'une certaine manière, gravées en toi, condition nantla façon dont tu vois le monde, dont tu te comportes, tes relations avec les autres, tes émotion s... Le résultat de tout cela est que ça ne marche pas, pour parler clairement. Ça te cause des problèmes et te rend malheureux. Ta vie sera médiocre tant que tu la vivras ainsi. I| faut donc opérer quelques changements..



J'eus l'impression qu'il allait brandir un bistouri pour m'opérer du cerveau sur-le-champ.



il reprit: On pourrait en parler pendant des heures mais ça ne servirait à. rien, si ce n'est à t'informer des raisons de ton malheur. Mais tu resterais malheureux... Vois-tu, quand un ordinateur marche mal, il faut installer de nouveaux programmes qui fonctionnent mieux.

-l'ennui, 'est que je ne suis pas un ordinateur.



-Tu saisis la philosophie, en tout cas : il faut que tu vives un certain nombre d'expérien ces qui fassent évoluer ton point de vue, qui t'amènent à dépasser tes craintes, tes doutes, tes angoisses, etc.

-Et qu'est-ce qui me prouve que voUs savez... programmer correctement ?

-Tu t'es engagé. Alors, inutile de poser la question. Cela ne servirait qu'à alimenter tes peurs, qui sont déjà nombreuses, si j'ai bien compris.



Je le regardai un certain temps, muet et songeur. Il soutint mon regard sans rien dire. De longues secondes s'écoulèrent, qui me semblèrent des heures. Je finis par rompre le silence. Qui êtes-vous, monsieur Dubreuil? Ah ça, c'est une question que je me pose parfois I dit-il en se levant, me précédant dans le couloir. Viens, je te raccompagne. Qui suis-je? Qui suis-je? déclama-t-il en marchant, et sa voix puissante résonna dans le vaste escalier.
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Y'a pas de but, c'est ça qu'il faut se sortir de la tête. A part peut-être essayer de profiter de notre santé pour faire des choses qu'on aime. Devenir de meilleurs humains si possible. Continuer de s'instruire, de se construire.
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La réalité est filtrée par nos sens et interprétée par un travail de l'esprit.
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Il y a quelque chose d'impudique à raconter sa vie à un inconnu, quand on va au-delà des événements anodins de son existence tels que le travail, les relations de tous les jours et le train-train habituel. J'avais peur de me confier à lui, un peu comme si m'exposer revenait à lui donner un pouvoir sur ma personne. Au bout d'un moment, j'étais lancé et cessai de me poser des questions. J'acceptai de me dévoiler, peut- être parce que je ne me sentais pas jugé. Et puis je dois avouer que je me pris au jeu. C'est finalement assez agréable, une fois que l'on a passé la barrière de la pudeur, de dispo ser d'une oreille attentive. On n'a pas souvent l'occas ion dans la vie d'être vraiment écouté. Sentir que l'autre cherche à vous comprendre, à découvrir les méandres de votre pensée et le tréfonds de votre âme... La transparence de soi était libératrice et, même, d'une certaine façon, excitante.
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Ce n’est plus le handicapé que l’on exclut de la société ordinaire, c’est le handicapé que l’on exclut de lui-même !
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Il se dit aussi que l’IME, c’est une sorte de goulag ! Un lieu de réclusion, de stigmatisation, de discrimination ! Eh bien, merci ! Merci pour les professionnels qui y travaillent, les éducateurs, les enseignants, les soignants, les administratifs. Merci ! Pour tous les enfants qui y trouvent une éducation, des adultes attentionnés, des relations stables durant des années, pour leur permettre de construire ces liens humains et affectifs, dont ils ont vitalement besoin !
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Quoi qu’en disent les autres, tu es une personne formidable.
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C’est Houbraken qui, le premier, a parlé de l’avarice de Rembrandt, ouvrant ainsi la voie aux anecdotes inventées par ses continuateurs. Le trait qu’il en cite, en admettant qu’il soit réel, n’est rien moins que concluant. A l’en croire, les élèves de Rembrandt pour railler cette disposition qu’ils avaient surprise chez lui, prenaient quelquefois plaisir à peindre par terre une pièce de menue monnaie, que leur maître se baissait alors pour ramasser. Tel que nous le connaissons, Rembrandt, si bon qu’il fût, n’était pas d’un caractère trop endurant, et il nous paraît peu probable qu’il eût supporté le renouvellement d’une plaisanterie d’un goût assez douteux. S’il en a été une fois la victime, il ne faudrait pas attacher grande importance à un mouvement bien naturel, auquel, distrait comme il l’était, il pouvait plus que personne être porté et qu’il n’est pas besoin d’expliquer par l’avarice. Peu d’artistes, au contraire, ont poussé au même degré que lui l’insouciance dans l’administration de leurs affaires et il devait à la fin de sa vie cruellement expier les conséquences de ce désordre.
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Monaco veille à ne pas s'enfermer dans la solitude et entretient des liens avec l 'extérieur, quelques fois en se forçant. La solitude, dit-elle, n'est agréable que si elle se gouverne.
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Espèce de couillon, me suis-je dit, furieux. Il faut saisir les occasions, sans traîner, sinon quelqu’un te prendra de vitesse. Les autres peuvent aller se faire voir ; empare-toi de ce que tu mérites.
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Comme c’est beau…toutes ces couleurs que la tristesse émet en s’éloignant…
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Ilunga dit tu sens cette force n’est-ce pas? Elle n’est pas entre nous, c’est nous 
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Montaigne eût appelé Rembrandt un homme de prime-saut, et de fait il poussa son originalité jusqu'à se montrer jaloux de relie des autres. Ayant ouvert une école à Amsterdam, il en divisa le local en cellules où chaque élève dut étudier séparément le modèle. Il avait deviné que des peintres élevés l'un a côté de l'autre, dans un atelier commun, n'ont rien a gagner a ce frottement, qui, en leur ôtant peut-être quelques défauts, use promptement leurs qualités natives, et leur donne a chacun pour manière un mélange insipide de toutes les autres.
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Aushima Daushima, c’était le nom donné au royaume de la mer où se rendent les âmes des défunts, deux îles que des pêcheurs, disait-on, avaient aperçues au loin, sur l’horizon, du côté de l’est. Dès que les vivants s’en approchent, les îles s’éloignent et disparaissent.
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