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EAN : 9782352877325
380 pages
Archipoche (08/04/2015)
3.14/5   25 notes
Résumé :
Terence Greene est un quadragénaire à qui tout semble avoir réussi. Mari modèle et père de famille aimant, il dirige grâce à sa belle-famille une importante fondation philanthropique.
Sa vie est bouleversée le jour où il est nommé juré lors d’un procès et qu’il croise la route de la belle et exotique Ava-Rose Renfrew, venue témoigner contre un homme accusé de l’avoir violemment agressée.
Sous le charme, il convainc les autres jurés de rendre un verdict... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Une histoire d'amours adultères, une histoire de sinistres engrenages qui mènent au crime.

Un honnête homme, marié et père de famille, une petite vie tranquille jusqu'à une assignation comme juré. Il rencontre une jeune femme dont il devient amoureux fou. Il s'aventure alors dans une maison déglinguée, mais entourée d'un jardin de roses magnifiques et pénètre une drôle de famille où règne une morale un peu particulière (comme les « Bougon » du petit écran ?).

L'intrigue est un peu lente à débuter avec les états d'âme et les tergiversations de l'homme, mais peu à peu les rouages se mettent en place et le destin et les secrets du passé se dévoilent, sans compter quelques coups de théâtre pour faire évoluer le suspens.

Un polar sans policier, publié en 1997 par Joyce Carol Oates sous le pseudo de Rosamund Smith, une histoire tordue, pour découvrir une autre facette de cette prolifique auteure dont la plume impitoyable décrit les travers de la société américaine.
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Rien de bien original dans ce roman : une intrigue plus que légère et des personnages sans aucune finesse.

L'histoire du Docteur Terence Greene en proie à ses démons et à une petite enfance marquée par l'abandon de sa mère pourrait presque être une caricature du Docteur Jekyll et Mister Hyde.

Marié à une femme belle et riche , père de trois enfants , il dirige une fondation de renom ; sa vie et celle de sa famille va être totalement chamboulée lorsqu'il accepte de devenir juré à un procès, tombe amoureux de la victime , une jeune femme Ava Rose et délaisse sa situation confortable pour partager la vie d'Ava Rose et de sa famille plutôt marginale .

Les différentes formes du mal prennent parfois le regard d'un ange , celui d'Ava Rose pour lequel Terence sombre dans une sorte de délire onirique .

On comprend (sans doute ) pourquoi JC Oates a publié ce roman plutôt mineur dans son abondante bibliographie sous un pseudonyme ...
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A 44 ans, Terence Green mène une vie épanouie, professionnellement et personnellement. Sa famille est aussi solide que cela est possible et l'avenir s'annonce sous les meilleurs auspices. « Il s'était forgé une identité, une personnalité bien à lui, celle d'un homme affable, raisonnable, généreux : un citoyen modèle en somme. » (p. 13) Jusqu'à qu'il siège en tant que juré dans un procès public. La plaignante, la troublante Ava-Rose Renfrew, lui fait immédiatement tourner la tête. Obsédé par la jeune femme aux allures de gitane, Terence néglige sa famille qui se délite rapidement et se moque que sa vie déraille. « Pourquoi tomberions-nous amoureux sinon pour être sauvés ? Par l'amour de l'autre. le pouvoir de l'autre. » (p. 23) Il veut Ava-Rose, quelle que soit la dépense ou le prix moral à payer, et en refusant d'admettre que la famille Renfrew n'est pas de celles qu'on peut se vanter de fréquenter. « Que recherchons-nous dans l'extase, si ce n'est l'aveuglement ? » (p. 194)

Voici le deuxième roman sous pseudonyme que je lis de l'autrice. J'ai reconnu son talent certain pour nouer plusieurs intrigues épineuses, mais globalement c'est une lecture assez banale, loin de l'exigence stylistique à laquelle je suis habituée chez Oates. le roman n'est pas déplaisant, mais pas à la hauteur du reste de l'oeuvre de l'autrice. Par exemple, dès le début, le lecteur comprend que Terence Green s'est bâti une vie à l'opposé de son enfance. Des indices montrent un passé obscur, mais la révélation complète est bien décevante, sans apporter rien à l'histoire principale. Je doute vraiment de garder un souvenir profond de ma lecture.
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Pourquoi une romancière aussi connue et réputée que Joyce Carol Oates a-t-elle choisi à un moment donné de sa carrière d'écrire sous pseudonyme ? Et pourquoi révéler et revendiquer cette fausse identité sur la couverture d'une énième réédition, une fois la notoriété littéraire atteinte ? Toujours est-il que Fleur vénéneuse a été signé en 1997 par Rosamond Smith, alias la précédente nommée.


Terence Green est un quadragénaire à qui tout a souri. Mari d'une femme parfaite, père de deux filles parfaites, une carrière parfaite, tout est trop parfait dans sa vie. Nommé juré dans un procès, ce parfait vernis se fendille quand il croise la victime, Ava-Rose, une fille fantasque qui sent la vanille, la cannelle, porte des dizaines de bracelets en verroterie qui cliquètent à ses poignets, et ne s'habille pas en Prada. Vers elle, Terence se sent irrésistiblement attiré. Dans le milieu social de Ava-Rose, il retrouve son enfance. Jusqu'où est-il prêt à aller pour séduire celle qu'il a désormais dans la peau, avec qui il entretient une relation longtemps platonique mais largement arrosée d'argent frais, comme si l'amour pouvait s'acheter ?


Fleur vénéneuse tarde à démarrer. La première centaine de pages est consacrée à la présentation pleine de poncifs, des personnages. de longues descriptions de leurs caractéristiques physiques ou vestimentaires alourdissent inutilement le récit. La suite révèle des rebondissements banals, sur fonds éculé d'homme vulnérable abusé par une femme manipulatrice. L'épilogue est sans grande surprise. Au total, un roman qui peut se lire. Ou pas... Perso, je l'ai terminé parce que jusqu'à la fin j'ai espéré retrouver la patte de Joyce Carol Oates, mais à mon grand regret, rien n'est venu gommer ma déception initiale. Un pseudo est parfois bien utile.
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Joyce Carol Oates pose des questions dans ce roman. Connaissons-nous vraiment les gens qui nous entourent ? Connaissons-nous vraiment nos parents, nos maris/femmes, nos enfants, nos amis ? Nous connaissons-nous vraiment nous-même ? Terribles questions qui pourraient vite nous rendre paranoïaques. Dans Fleur vénéneuse, les personnages se dérobent, filent entre nos doigts, filent entre les lignes. le lecteur peut lire dans leurs pensées, et pourtant, ça ne l'aide pas à répondre aux questions qu'il se pose. Oates pose également la question de la justice. Il y a-t-il une justice dans notre monde ? Les cours de justice rendent-elles vraiment des décisions neutres et objectives ? Et même dans ce cas, on n'est jamais sûr qu'elles prennent la bonne décision. La cour dit “telle personne est coupable” : sont-ce ses actes qui la rendent coupable, ou est-ce la décision de la justice ? A l'inverse, des personnes désobéissant aux règles parviennent à échapper à la justice et à poursuivre leur vie tranquillement.

La fin du roman est déconcertante. Je me suis posé mille questions en fermant le livre. Qu'est-ce que ça signifie ? Et pourquoi finir comme ça ? Et j'ai adoré ça. J'aime quand l'auteur ne donne pas toutes les clefs, quand il donne à réfléchir au lecteur, lui disant “maintenant c'est à toi, vas-y, réfléchis”. J'ai lu ce livre il y a plus d'un mois, et pourtant là, en écrivant, je pense encore à cette fin. J'aime être surprise et déconcertée. Et Joyce Carol Oates est l'auteur qu'il me faut pour ça.

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Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
On peut dire qu’une femme enceinte habite sa grossesse, tout comme sa grossesse l’habite, et que son âme, non moins que son corps, est investie d’une vie nouvelle, une vie inconnue, mystérieuse. De même, la conscience de l’amant s’imprègne à jamais de l’objet de sa flamme : il vit dans l’amour de l’autre, et l’amour de l’autre vit en lui.
(Archipoche, p. 197)
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À qui prendrions-nous le soin de mentir sinon « à ceux que nous aimons »?
(Archipoche, p. 404)
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Ce temps lui était précieux : il aimait tellement ces heures de tranquillité, d’intimité, où il pouvait s’affairer à de modestes tâches domestiques ! Le samedi, il n’était pas obligé, comme il le faisait cinq jours par semaine, de se rendre au 81 Park Avenue, à Manhattan, siège social de la Fondation Nelson P. Feinemann, où il occupait le poste de directeur ; le samedi, il pouvait à loisir entretenir son foyer, et cela lui procurait un plaisir étrange, opiniâtre. Que d’anonymat dans ces menus travaux de bricolage ! Dans certaines sphères, le nom de Terence C. Greene évoquait la distinction, l’autorité, le pouvoir ; mais ici, dans cette cave, il ne signifiait plus grand-chose.
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Terence se laissa entraîner par Burt Hendrie dans une discussion fort épineuse portant sur la question du contrôle des armes et de l'Association nationale des armes à feu. Burt, qui se prétendait le descendant des "chasseurs américains des origines", avança que si le port d'armes était refusé aux honnêtes citoyens, seuls les criminels seraient armés, et Terence répliqua que ce genre de considération stéréotypée était un crime en soi -"Cette maudite association devrait être poursuivie pour chaque mort, pour chaque blessure par balle infligée dans ce pays !"
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Dans ce monde illusoire, une brute pouvait être abattue en s’enfuyant après son crime, une femme désespérée pouvait se pendre pour échapper à un destin injuste ; dans ce monde, un homme pouvait disparaître, se dissoudre dans une rivière, sans que personne l’apprenne, sans que personne s’en inquiète. Un autre pouvait faire une chute mortelle et périr dans une terreur indicible ; cette chute serait ensuite interprétée comme l’« inévitable trajectoire d’une destinée poétique.
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Vidéo de Joyce Carol Oates
Après seize ans de négociations, le réalisateur Stig Björkman a convaincu Joyce Carol Oates, 85 ans, de lui ouvrir les portes de son univers. Portrait sensible de l’immense romancière, inlassable exploratrice de la psyché noire de l'Amérique.
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