Comme un film égyptien

Yossef Alfondari est un joueur de poker invétéré au grand dam de sa femme.
Ayant grandi en Egypte, il vit enduite en Israël.
Il a du mal à cohabiter avec les arabes.
J'avoue que ses tribulations m'ont lassée et que j'ai abandonné à la moitié.
Pourtant c'est bien écrit, les personnages sont typiques, mais j'ai rapidement eu envie de passer à autre chose.

Comment ne pas lire un livre dont la couverture est une paire de cuisses et de fesses Felliniennes?
A Alexandrie, la vie n'est pas facile: « Les premiers jours à Alexandrie, j'ai dormi sur la plage et le sable qui s'infiltrait partout me démangeait sur tout le corps. …Les chiens me faisaient peur parce que, affamés et enragés comme ils étaient, ils pouvaient facilement mettre en pièces un petit garçon comme moi. Les temps étaient durs dans la ville portuaire jusqu'à ce que je rencontre Amina." Amina est une prostituée de luxe qui se prend d'affection pour Yosef et le conduit à Suskin, « l'homme qui aurait changé ma vie….c'était un gros bonnet à la douane, tout passait entre ses mains : papiers, autorisations de contrebande…. .”
Et ainsi va la vie entre Arabes et Juifs, entre rythmes alimentaires – et même les odeurs sortent d'entre les pages...
Dessin d'une société complexe et contradictoire, ce livre révèle tout le talent et la sensibilité de l'auteur à capter les souffrances et les faiblesses humaines les plus imperceptibles et à les raconter en une prose efficace et passionnante.

Une belle découverte pour moi, ce livre paru en Israël, il y a 20 ans...
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