Da Vinci Code

Très prenant, rocambolesque, on espère savoir qui est l'assassin. Malheureusement, la fin est décevante comme si l'auteur avait manqué de ressources après tant de rebondissements. Dommage pour ce best-seller qui a défrayé et fait scandale. A lire au premier degré car parfois, on sombre dans le délire.

Si l'on met de côté tout le bruit médiatique que ce livre a suscité à sa sortie , il est interessant de voir qu'il se présente comme un ouvrage très agréable à lire. Je pense que cela serait une erreur de le considérer comme un livre historique. Nous sommes bien là sur un polar (ésotérique ?) inventé. Il est à noté que Lle travail de documentation de l'auteur et la "cuisine" pour nous nous faire digérer son récit passe très bien.
Les personnages sont attachants et nous nous laissons guider dans le flux de l'histoire. Une bonne expérience de lecture qui m'amènera surement à parcourir ses autres récits. Un bémol, cependant. Je n'ai ressenti aucune crainte pour la vie des personnages, les mettant un peu trop au-dessus du déroulement de l'histoire pour être véritablement impactés.

Le « Da Vinci code » est un copieux polar ésotérique que l'action très rythmée et fluide rend plutôt agréable à lire.

Outre son coté prenant et multi sites, son succès phénoménal peut s'expliquer par le thème choisi des révélations sur la religion catholique avec une thèse courageuse, celle de la réhabilitation du rôle de la femme mutilée par les évangiles diffusées au grand public.

Il est vrai que les trois grandes religions monothéistes se caractérisent par une forte conation anti féminines qui demeure à ce jour toujours très troublante.

Au registre plus négatif, je n'ai pas été accroché par les recherches symboliques et les petits jeux d'énigmes venant diriger le récit.

Ces codes me sont apparus trop complexes pour être réalistes.

Le rôle de l'Opus Dei, finalement minimalisé, m'a également déçu.

Malgré ces quelques défauts, « Da Vinci code » fait tout de même passer un moment plaisant et mérite son statut de classique de la littérature populaire moderne.
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Très sympa à lire, on se laisse emporter par l'histoire, mais je ne comprends pas tout le battage qu'on en a fait au moment de sa sortie. le pire ce sont les gens qui prennent au pied de la lettre ce que raconte Dan Brown, alors que ce ne sont que des interprétations. le point fort du livre c'est qu'il nous pousse à réfléchir sur des points considérés comme acquis.

C'est plutôt bien raconté, avec beaucoup de suspens, mais, quand on y repense, tout n'est pas nécessairement pertinent, ça a un côté un peu trop complotiste (typiquement, faire de l'opus Dei une espèce de société occulte, p. ex.), même si le rendu final est agréable à lire. L'écriture est efficace, mais n'a pas de beauté particulière.

Une histoire bien ficelée et sans temps mort mais tous les livres de Dan Brown et de son professeur Langdon repose exactement sur les même ressorts semblerait-il : Langdon est invité quelque part, il est confronté malgré lui à un gros problème, aidé d'une belle jeune femme, il résoudra le problème et sauvera le monde.
ça se lit facilement et c'est distrayant.

J'ai enfin pris le temps de lire le livre que des millions de lecteurs ont dévoré de par le monde. Pour être tout à fait honnête avec vous, j'avais tenté de le lire à sa sortie en poche, mais j'avais abandonné ma lecture au bout d'une trentaine de pages. Puis j'avais vu le film, et j'ai beaucoup ri de la théorie de Dan Brown. J'ai vu aussi quelques reportages / documentaires sur cette fameuse théorie décriée par la chrétienté. Personnellement, cela me fait rire. Je ne suis pas croyante pour deux sous, je suis même anti-cléricale. Alors, j'ai pris mon courage à deux mains et j'ai relu le livre. Je reconnais qu'il y a un certain suspens, en particulier pour les énigmes. Mais sinon, je me suis plutôt ennuyée. Peut-être est-ce dû au fait que j'ai vu le film avant ?Et d'ailleurs, c'est moi, ou il y a quelques coquilles ?
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Je me suis lancée sur un coup de tête en l'ayant vu dans la bibliothèque de ma mère.
J'ai beaucoup aimé la façon dont l'auteur arrive à nous sortir des tonnes d'informations sur la religion et l'Histoire tout en restant très accessible. Je trouve tout ça assez fascinant. La trame du livre est vraiment bien montée.

Pour ma part, il y a cependant une grande ombre au tableau. J'ai vu le film quand je devais avoir douze, treize ans et je n'avais alors pas du tout à l'esprit que je lirai le livre un jour. Et c'est dommage, parce que j'aime beaucoup le film et que donc j'en attendais beaucoup de ce roman. Sûrement trop car je suis déçue par la fin que je trouve vraiment bâclée. La révélation finale se joue en une trentaine de pages sur les quasi six cent du livre… Si j'avais su, j'aurais lu le livre et attendu un peu pour voir le film qui m'a donné trop d'attentes vis-à-vis du roman.

Fallait-il « critiquer » ce livre ? Oui, parce que je l'ai lu avec plaisir ; non, parce qu'on a associé presque systématiquement un de mes textes à ce dernier, omettant que la chasse au trésor – qu'il soit biblique ou non – ne date pas de Dan Brown. Aussi, j'aurais été légitimement en droit de ronchonner !
Passé ce petit point narcissique, je me penche à présent sur le roman :
Dan Brown s'embarque régulièrement dans de ces invraisemblances et rebondissements aussi « légers » qu'un tir de Grosse Bertha ! Je pense notamment à Anges et démons, qui pousse le bouchon un peu loin, à mon avis ! Régulièrement, oui, mais pas là.
Avec Da Vinci Code, il nous offre une entraînante quête, pleine d'énigmes savoureuses, dans laquelle nous sommes happés comme dans un tourbillon, le danger en moins !
Le rythme, évidemment très soutenu, est du grand art dans son genre. Nous voilà propulsés dans une aventure qui a le mérite de nous faire voyager hors de notre réel pas toujours rose…ou bleu, vert, etc., selon la couleur de votre choix !
Pas un roman littéraire ? Bien sûr que non ! Cependant, sauf erreur de ma part, je n'ai jamais entendu Dan Brown prétendre être le nouveau messie de la littérature…comme notre époque en « découvre » si souvent !
Il a écrit un formidable divertissement : ne lui reprochons pas d'avoir oublié Nietzsche !
Petit écueil toutefois : Dan Brown s'est inspiré d'un illuminé, un certain Pierre Plantard de Saint-Clair. Rien de choquant à puiser dans l'extravagance lorsqu'il s'agit d'écrire une fiction. Sauf que – et j'aurais apprécié que l'auteur et son éditeur éclairent les lecteurs par un avertissement sur la supercherie du sieur en question ! – ce Pierre Plantard, de son vrai nom, était un affabulateur et non une source fiable…en plus d'avoir, en son temps, bu pas mal d'eau de Vichy, pour reprendre l'expression pleine d'esprit d'un de mes profs de fac !
Da Vinci Code n'en reste pas moins une très bonne lecture, que je conseille sans complexe, au risque d'être refoulé des cafés de Saint-Germain-des-Prés pour hérésie !

L'ayant lu il y a près de 10 ans auparavant, je serai nécessairement sommaire, les souvenirs de lecture étant devenus flous entretemps (surtout que ce n'est pas un livre que je relirai)

Autant être honnête: c'est un roman qui se lit bien, agréable et captivante, vraisemblablement très bien documenté et avec une intrigue aux rebondissements qui tiennent en haleine.

Cela étant dit, la virtuosité ne suffit pas à faire un chef-d'oeuvre. Dan Brown a un vrai talent pour raconter, ce qui le met déjà bien au-dessus des torchons produits par Frédéric Beigbeder ou Christine Angot, qui n'ont même pas cette capacité-là. L'ennui, c'est qu'il ne possède rien d'autre: on referme le livre, et il ne nous en reste pas plus à l'esprit qu'après avoir vu une série télévisée quelconque, certes agréable pour se détendre un peu mais vide artistiquement et intellectuellement...Cela en devient presque dommage. On pourrait en dire autant de Gavalda...

Cela étant dit, Dan Brown a l'immense mérite d'être honnête: contrairement aux Angot et Beigbeder qui ne s'aperçoivent même pas qu'ils font de la camelote dont le contenu confine à l'escroquerie, celui-ci revendique faire de la littérature purement commerciale...