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Les Chroniques d'Alvin le Faiseur tome 6 sur 6

Patrick Couton (Traducteur)
EAN : 9782841722761
408 pages
L’Atalante (17/06/2004)
4.04/5   129 notes
Résumé :
Sur l'injonction de sa femme Peggy, c'est à La Nouvelle-Orléans (Nueva Barcelona sous l'occupation espagnole) que se rend Alvin en compagnie de son beau-frère métis Arthur Stuart.
Il y découvrira la fièvre jaune, le désespoir et la vindicte, qui l'amèneront à conduire l'exode de milliers de réfugiés : Noirs affranchis, pauvres Français, esclaves libérés des plantations de coton. Il devra pour cela affronter l'épreuve la plus rude et la plus spectaculaire de s... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
LES CHRONIQUES D'ALVIN LE FAISEUR, Tomes 1 à 6, de Orson Scott Card, Éditions L'atalante avec les illustrations de Gess.

En 2016, j'ai découvert les 6 tomes de la vie d'Alvin le faiseur. C'était la première saga de Fantasy que je lisais, grâce à Gaëlle ma cousine, une fille en or. Peu de temps après, je me suis régalée avec les sagas de Robin Hobb et de G.Martin.

Dans les années 1800, sur la terre des pionniers américains, au bord de la rivière Hatrack, près des forêts profondes où vit encore l'homme rouge, un enfant va naître. 
Alvin le faiseur, est le 7ème fils d'un 7ème fils, un enfant au destin incroyable. Dans un univers fictif, il va évoluer. 
L'auteur a même inventé un accent et un argot campagnard plus vrai que nature. Alvin, que l'on commence à suivre dès sa naissance, est capable de réaliser des merveilles en se faisant obéir par la nature et la matière même. 
Il doit se heurter au Défaiseur qui est une puissance maléfique qui cherche à réduire l'univers à néant, qui s'oppose à la quête d'Alvin.

Je ne me souviens pas de duel interminable, il est juste "dans l'air". Dans l'air comme les ombres et les sortilèges. 

Beaucoup de personnages vivent auprès de lui, ses frères et soeurs, ses parents, des amis. 

Ce que j'ai trouvé passionnant, c'est que chacun d'eux est doté d'un talent, dont il ne se rend pas forcément compte : " Beaucoup de gens n'avaient aucune idée du talent qu'ils possédaient, parce qu'il leur paraissaient aller de soi et n'avait rien de remarquable aux yeux des gens."

Voici des exemples de talents :
Peggy, appelée la torche est capable de prédire les différents avenir possibles. 
Napoléon Bonaparte ( et oui, tu as bien lu) est capable de rendre les hommes dévots à son égard. 

William Blake, appelé Mot-pour-mot à un talent pour raconter les histoires. 

Alfreda Matthews, arrive à dire s'il va mouiller ( pleuvoir) et arrive même à faire pleuvoir.

Ce capitaine de marine capable d'indiquer un chemin même quand on ne savait pas soi-même qu'on était perdu. 

Melyn, la Galloise, joué si bien de la harpe et à une voix si limpide qu'on oublie tout en l'écoutant. 

Maggie, monte n'importe quel cheval même le plus sauvage. 

L'atalante a réédité ses 6 bijoux. Je ne vais pas les racheter, même si j'aimerais bien car les miens ont trop vécu … mais je vais les relire un de ces jours. Écrire cette chronique pour partager avec vous tous m'a donné envie d'aller voyager en Amérique dans cet univers très original et si bien traduit par Patrick Couton.
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Alvin désespère de mener à bien son grand projet : la cité de cristal. C'est donc sur les conseils de Peggy qu'il se rend à Nueva Barcelona accompagné d'Arthur Stuart.
Sur place, une épidémie de fièvre jaune décime la population. Les plus démunis n'ont aucune chance de s'en sortir.
C'est ainsi que débute l'exode, la grande marche des peuples opprimés vers la liberté, la vaste tâche d'Alvin.

Encore une fois, j'ai été soufflé par la facilité avec laquelle Orson Scott Card arrive à rendre si addictive une histoire presque banale. Il ne fait pas dans le sensationnel et arrive tout de même à maintenir le lecteur en haleine. Chaque action, chaque évènement, chaque mot prend sens et entraine le lecteur au coeur du récit. On avance sereinement au coté d'Alvin et ses camarades, on observe petit à petit la situation évoluer et prendre une tournure complètement inattendue sans jamais tomber dans l'excès.

J'ai aimé cette façon d'aborder L Histoire et de rencontrer des personnages réels dans un contexte diffèrent tel que Jim Bowie, Steve Austin et même Abraham Lincoln.
J'ai aimé le soin apporté aux personnages secondaires et la façon dont ils étaient traités.
J'ai savouré les dialogues diablement drôle, les tournures de phrases et les interactions entre les différents individus.
J'ai aimé les 6 tomes des Chroniques d'Alvin le faiseur et je suis persuadée qu'un jour je les relirais.
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Salut les Babelionautes
Avec ce tome six, Orson Scott Card clôture une Saga qui restera dans les annales des meilleures oeuvres de Fantasy Uchroniques que j'ai pu lire.
Mais le dénouement m'a un peu déçu, je pensais à tort qu'il serait plus flamboyant, car tout aux longs de ces six tomes il ma fait rêver a cette cité Utopique.
C'est encore une fois sur l'insistance de sa femme Peggy, qu'Alvin va se retrouver a faire ce qui passera pour des Miracles aux yeux des gens qui n'ont pas de Talent.
Et encore une fois il devra prendre des décisions qui seront lourdes de conséquences.
Comme dans le tome précédant, on croisera des personnages illustres tel qu'Abraham Lincoln qui est simplement un boutiquier et James (Jim) Bowie qui ne trouvera pas la mort à Fort Alamo.
Comme dans toutes bonnes Uchronies, les événements n'ont qu'une légère ressemblances ave la vraie Histoire.
Et pour une dernière fois je salue le travail de traduction de Patrick Couton.
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Avec pour épée un don fantastique reçu à la naissance et pour bouclier un coeur vaillant, Alvin est un homme profondément bon qui met ses talents au service d'une cause supérieure: créer un havre de paix pour les justes et les opprimés.
Dans une amérique en proie aux violences de la colonisation où les injustices sont Légion, Alvin se dresse contre la puissance obscure et sournoise du destin. Il est épaulé par une jeune femme et un enfant, tous deux doués de pouvoirs peu ordinaires.

Inédit dans le paysage de la Fantasy, cette série est une parenthèse bienvenue pour les amateurs du genre en quête d'inspiration. La frontière entre l'ordinaire et l'extraordinaire est d'une subtile porosité. Par ailleurs, l'ensemble de l'oeuvre est d'une grande homogénéité. Si vous aimez le tome 1, alors une série vous tend les bras.
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Pendant que sa femme Peggy se prépare à accoucher d'un deuxième enfant (le premier étant mort né), Alvin se retrouve à la Nouvelle Orléans, rebaptisée Nueva Barcelona suite à la conquête par les Espagnols de cette ancienne colonie française. Une épidémie de fièvre jaune se déclare et la famille où notre faiseur a trouvé refuge en est déclarée responsable. La vie est dure pour les esclaves noirs, les français et les américains opposés au système esclavagiste dans cette enclave. Pour sauver tous ces gens, Alvin organise alors la fuite de cinq mille de ces malheureux en les faisant marcher sur les eaux du lac Pontchartrain. Il s'ouvre les poignets et son sang forme une mince pellicule de glace permettant le passage de la cohorte et bien sûr, cette fragile passerelle cède lorsque l'armée espagnole arrive. Mais que faire de tout ce peuple affamé et pourchassé ? Alvin demande l'aide d'Abraham Lincoln. Pendant ce temps, Calvin, le mauvais frère, le défaiseur, s'enrôle dans une expédition au Mexique contre les indiens Mexicas coupables de sacrifices humains d'une grande cruauté. S'en sortira-t-il ? Cette fameuse cité de cristal va-t-elle enfin sortir de terre et le rêve prendre une quelconque réalité ?
Dans ce 6ème et dernier tome (à ce jour, car on nous en annonce déjà un 7ème, « Master Alvin » à paraître) présente une fin qui n'en est pas vraiment une. On tourne un peu en rond. La figure symbolique du Faiseur devient de plus en plus christique et les situations de plus en plus bibliques. On marche sur les eaux, on soigne les malades à distance, on est accusé à tort et on en est presque à fendre les eaux de la mer ! de nouveaux personnages apparaissent : Abraham Lincoln en marchand ambulant sympathique et hâbleur, Steve Austin et Jim Bowie, les trappeurs aux longs couteaux, sont présentés comme des monstres assoiffés de sang, des colonisateurs ambitieux et fanatiques prêts à tout pour obtenir le pouvoir. de vrais yankees (de to yank, voler, dérober, nom très péjoratif décerné aux Américains par les Anglais). le lecteur un brin féru d'Histoire mesurera combien celle-ci est traitée avec légèreté. Il est vrai que nous sommes dans les domaines de l'uchronie et la fantaisie qui autorisent toutes les libertés. Quant à la fin si attendue, elle ne peut que décevoir vu qu'elle est basée sur une sorte d'utopie moralisatrice d'égalité, de mixité et de liberté tout à fait récurrente dans le rêve américain (des débuts, bien entendu).
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Après le dîner, Couz sortit une pipe qu’il entreprit de bourrer avec du fumier, s’il fallait en croire l’odeur lorsqu’il l’alluma. Alvin s’amusa à l’éteindre, mais il savait qu’il n’avait pas reçu son talent de Faiseur seulement pour s’éviter de temps en temps les mauvaises odeurs.
Il préféra prendre congé.
Il se balança son sac sur l’épaule, s’assura qu’Arthur se dépliait de sa chaise avant de se lever, et tous deux se carapatèrent pour se mettre en quête d’un logement. Pas de ces taudis en bordure du fleuve, pouilleux, nauséabonds, hors de prix, surpeuplés mais au personnel réduit, véritables souricières en cas d’incendie. Alvin n’avait aucune idée du temps qu’il allait rester et ses moyens financiers étaient limités, aussi voulait-il une chambre dans une pension située dans le quartier de Barcy où logeaient les honnêtes voyageurs comptant séjourner un moment. Là où s’installerait par exemple un compagnon forgeron qui chercherait une boutique ayant besoin d’une paire de bras en sus.
Il n’avait pas parcouru trente pas hors de la taverne où ils avaient dîné quand il s’aperçut qu’Abe Lincoln les suivait et qu’il ne servait à rien de le pousser à aller plus vite pour qu’il les rattrape, malgré ses jambes plus longues encore que les siennes. Alvin s’arrêta, se retourna et découvrit alors qu’Arthur n’était pas à ses côtés mais marchait en compagnie d’Abe.
C’était troublant pour Alvin : Arthur avait appris comment soustraire sa flamme de vie à sa vigilance. Bien entendu, il retrouvait toujours le gamin quand il le recherchait. Mais autrefois il le localisait en permanence sans même y penser, et maintenant qu’Arthur avait quelques notions du talent de Faiseur – comment chauffer le fer ou le ramollir, ce qui n’était pas une mince affaire –, il savait aussi à l’évidence comment empêcher son aîné de le remarquer dès qu’il s’éloignait un peu et partait seul à l’aventure.
Mais l’heure n’était pas aux remontrances, pas en présence d’Abe.
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- J' suis l'esclave de personne. Mais c'est pas vraiment comme être libre, pas quand tout le monde dit : T' es trop jeune pour faire ci, trop jeune pour faire ça, t' es trop noiraud pour aller par ci et t' as pas assez d'expérience pour aller par là.
- Moi, je suis pas noire, fit Marie la Mort mais j'aimerais mieux être une esclave que ce que j' suis.
- Française, c'est pas si grave.
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-Au cas où vous n'auriez pas remarqué, monsieur Cooper, les opprimés baissent en popularité à mesure que leur nombre augmente.Un passant abordé par un mendiant a des chances de lui donner une pièce.Le passant abordé par cinq mendiants le même jour ne donnera rien au dernier.Et le passant abordé par cinq mendiants à la fois prendra ses jambes à son cou et prétendra qu'on l'a volé.
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Une fois de plus, c'était peut-être la meilleure description de ce que devait être la vie.La seule véritable destination, c'est la mort, et notre existence consiste à trouver le chemin le moins direct et le plus agréable pour y parvenir.
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J'essaye d'unir tout l'monde en un seul peuple, et j'crois pas ça faisable. Asteure que l'voyage est fini, les Français veulent tout d'un coup pus avoir affaire avec les anciens esclaves. Et les anciens esclaves de maison regardent de haut les anciens esclaves des champs, la couleur qu'était déjà libre à Barcy les regarde tous de haut, et ceux qui s'rappellent encore l'Afrique se prennent pour les rois d'la création...
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La Stratégie Ender (Ender's Game) est un film de guerre de science-fiction américain écrit et réalisé par Gavin Hood sorti en 2013. Il s'agit d'une adaptation de La Stratégie Ender d'Orson Scott Card. Bande Annonce VF.
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