Le crime de l'Orient-Express

Hercule Poirot est rappelé d'urgence à Londres... Pourtant, il avait prévu de flâner quelques jours à Stambul, quelle guigne ! Heureusement, M. Bouc, directeur de chemin de fer, est de ses amis, et lui garantit qu'il aura une place à bord de l'Orient express...

Hélas, quand ils embarquent, le train est quasi complet, fait ô combien surprenant à cette époque de l'année. Un des voyageurs manque cependant à l'appel, et Hercule Poirot peut embarquer... Mais voilà, Ratchett, un riche voyageur américain fort antipathique, est retrouvé mort dans sa couchette, poignardé de douze coups de poignard... Douze coups, ni plus, ni moins. Et pour couronner le tout, le train est bloqué par la neige !

Soucieux de la réputation de sa compagnie, M. Bouc va alors demander à son ami Hercule de résoudre l'affaire avant l'arrivée de la police Yougoslave, afin d'éviter tout retard supplémentaire. Hercule Poirot accepte de bonne grâce, et va successivement interroger chacun des passagers une première fois, puis, après quelques heures de réflexion, les entendre chacun leur tour une seconde fois. Comme à son habitude, il réunira toute l'assemblée pour faire entendre ses conclusions, mais cette fois-ci, ce n'est pas une hypothèse qu'il va présenter à son auditoire, mais deux. Car la victime n'était pas n'importe qui. Il s'agissait en fait d'un célèbre kidnappeur et assassin d'enfants, relaxé aux Etats-unis pour vice de procédure. Et parmi les passagers de ce train, hormis Poirot et ses acolytes, M. Bouc et le médecin de bord, semblent bien être les seuls à ne pas avoir souffert des agissements du criminel. Et les voyageurs ont tous de solides alibis... Et pourtant, démêler cet écheveau qui se complique davantage au fil des pages va se révéler un jeu d'enfant pour notre petit détective belge...

Il n'y a pas dire, quel Hercule, ce Poirot !

Une des enquêtes les plus connues d'Hercule Poirot et ce n'est pas sans raison.
Un huit clos parfaitement mené. A bord de l'Orient-Express, un américain est assassiné. Hercule Poirot en route pour Londres, se voit confier l'enquête par le représentant de la Compagnie de train également à bord.
Le train bloqué par la neige ne permet pas l'arrivée de renforts ni la possibilité pour Hercule Poirot de vérifier l'identité des voyageurs.
Il ne peut faire appel qu'à ses capacités de déduction et en fin psychologue amener chaque individu à dévoiler les détails qui permettront au puzzle de se mettre en place.

C'est avec beaucoup de talent qu'Agatha Christie déroule le raisonnement de Poirot, indice après indice faisant preuve de malice et de perspicacité;
Rien n'est superflu, c'est efficace, précis et surprenant.

Que de bonnes critiques émanant de nombreux Babeliotes sur ce roman à énigme de la Reine du Crime. Je ne vais donc pas résumer l'intrigue mais dire juste mon ressenti. J'indique que c'est une relecture due au confinement actuel. J'avais ce livre dans mes rayonnages. Je ne m'en souvenais plus trop et je pense que c'est un film vu il y a quelques années de cela dont j'avais encore quelques images en tête. Cette relecture fut une découverte fort sympathique s'il en est car ce huis-clos étouffant dans un wagon immobilisé en pleine campagne et sous la neige m'a passionnée. Un meurtre et douze suspects qu'Hercule Poirot va questionner jusqu'à résoudre l'affaire mais comme toujours avec beaucoup d'humour. La fin est curieuse mais finalement ce n'est pas le plus important. Les personnages de nationalités différentes sont dépeints façon milieu du vingtième siècle avec toutes les idées reçues que cela implique. L'Anglais est comme ceci, l'Italien est comme cela et que dire d'un insignifiant petit détective belge à moustache soignée ! Cela date un peu mais c'est intéressant comme témoignage de cette époque où les gens fortunés voyageaient dans ce train fabuleux qu'est l'Orient-Express. Grâce à Hercule Poirot et ses merveilleuses petites cellules grises, mon confinement m'a paru moins pénible.

Comme dans le meurtre de Roger Ackroyd, j'ai été surprise par la fin ! Et pourtant je me méfiais, on m'aura pas deux fois que j'me disais... Tu parles !

On retrouve notre cher Poirot, en déplacement dans l'Est. Voulant profiter de son arrêt à Istanbul, ses projets de tourisme sont compromis par un télégramme qui le somment de rentrer prestement à Londres. Ni une, ni deux Poirot s'exécute et se trouve une place dans le premier train à partir, l'Orient-Express.
Et tout le monde le sait, un meurtre a lieu au cours du trajet. A notre cher détective d'élucider le mystère...

J'ai été heureuse de retrouver Hercule Poirot, ce petit détective suffisant, maniéré, drôle parfois à son insu, et malgré tout attachant. Et terriblement perspicace !

Comme d'habitude, on ne s'attarde par sur la victime. Ici on a besoin d'un mort, point de place pour la pitié ou la peur, tout ce qu'on veut c'est découvrir l'identité et les motivations du coupable.

La révélation m'a surprise, quoiqu'elle tombe sous le sens, une fois qu'on y pense.
Parce que je suis tatillonne, il me manque une explication. On ne connaît pas le lien de McQueen avec les Armstrong, on ignore donc les raisons de sa participation au crime. A moins que je n'aie manqué un passage... en ce cas qu'on me corrige.

Mais surtout une deuxième chose m'a surprise, et m'a fait réagir au quart de tour. Comment ça, M. Bouc, le docteur ET SURTOUT POIROT cautionnent le meurtre et s'en rendent complices ??? C'est bien ce que signifie la fin !
On entre dans le débat du « faut-il se rendre justice soi-même quand la justice fait défaut » ?
Si je m'y attendais... Une claque, il n'y a pas d'autres mots...

Je comprends pourquoi ce roman est l'un, si ce n'est le plus connu d'Agatha Christie.
Je trouve toutefois que le choix de dérouler l'enquête sur une seule journée rend le récit un peu moins crédible, mais bon je chipote. de même j'ai trouvé que l'organisation du roman en trois parties marquées créait une certaine lenteur dans le rythme, chose que je n'avais pas trouvée dans le meurtre de Roger Ackroyd qui a ma préférence.

Bref un très bon roman d'enquête, à la fin surprenante qui peut être controversée.

Deuxième livre d'Agatha Christie que je lis, après avoir lu et adoré les 10 petits nègres. Avec le Crime de l'Orient Express, on retrouve un des plus grands classique d'Agatha Christie, si ce n'est le plus grand.

Ce qui est bien dans ce livre, c'est simple, tout. L'histoire est nette, claire et précise. On suit le cheminement des pensées d'Hercule Poirot. le livre est divisée en 3 parties bien distinctes. On essaye de deviner en même temps qu'Hercule Poirot qui a fait le coup. On essaye, on ne trouve pas toujours. Pour le coup, j'ai été surpris à la fin même si j'avais une petite idée. On va de rebondissements en rebondissements.
L'ambiance apporte énormément aussi à l'histoire tout comme dans les 10 petits nègres. Cette fois on est dans un train, arrêté à cause de la neige. Personne ne rentre, personne ne sort.

Un classique à lire et même à relire. Un bonheur à lire pour les amoureux d'enquêtes et pour ceux qui voudraient essayer un polar. Une valeur sûre. On peut y aller les yeux fermés tellement ce livre est agréable à lire.

Pas de doute, on est en présence d'un chef d'oeuvre de la littérature policière. On retrouve Agatha Christie à con meilleur niveau pour ce roman directement inspiré d'une histoire vraie : celle du fils de Lindbergh. Agatha a écrit ce roman au moment où elle avait retrouvé l'amour auprès de Mallowan, archéologue qui menait un chantier de fouilles à Ur, au Moyen Orient.

Elle a donc eu l'occasion de prendre ce train de légende plusieurs fois et s'est inspirée de ces voyages. L'intrigue y est menée d'une main de maître. On pourra souligner les clichés qui ont parfois la vie dure sous la plume de l'auteur liés à certaines nationalité comme pour les juifs. C'est un trait de caractère d'Agatha Christie qui ressort de plusieurs romans. Ici c'est le côté anglais ou américain des personnages qui est mis en avant.

Il s'agit de mon premier roman d'Agatha Christie et je remercie NetGalley ainsi que les Editions de Poche Jeunesse pour me l'avoir fait découvrir. Je tenais absolument à lire celui-ci en premier car d'une part il s'agit d'un des romans les plus connus de l'auteure avec Mort sur le Nil et Dix Petits Nègres mais aussi parce que je voulais le lire avant de voir l'adaptation cinématographique de Kenneth Branagh sorti le 13 Décembre 2017.

Au début des années 30, le fameux détective Hercule Poirot rentre à Istanbul, après un séjour en Syrie. Souhaitant faire un peu de tourisme dans la ville turque, il en est empêché par un télégramme qui lui enjoint de revenir à Londres le plus rapidement possible. Il prend alors le premier train de l'Orient Express. Pendant la liaison Istanbul-Belgrade, il fait la connaissance d'un mystérieux Mr Ratchett qui lui demande d'assurer sa sécurité car il a reçu plusieurs menaces de mort. Hercule Poirot décline son offre trouvant cet homme bien peu affable. Or, la nuit suivante, le train est stoppé par une avalanche de neige : Mr Ratchett est alors découvert mort dans sa cabine, frappé de douze coups de couteau…

Malheureusement, je n'ai pas eu le temps de lire le roman avant d'aller voir le film et je suis sortie de la séance complètement dépitée. Je n'ai pas aimé le dénouement de l'histoire, le trouvant trop paresseux. Pas vraiment motivée, j'ai donc dû m'atteler à lire le roman éponyme et bien m'en a pris car j'ai beaucoup apprécié!

J'ai déjà aimé l'idée de départ : Agatha Christie s'est inspirée de deux évènements réels sans lien entre eux pour écrire son scénario. En effet, en 1929, l'Orient Express s'est bien retrouvé bloqué pendant six jours en Turquie. L'auteure, ayant pris elle-même ce train, a donc pu également ajouter une foule de détails pour rendre son récit plus authentique et cela se voit (cf l'histoire des poignées de porte dans la cabine de Mme Hubbard). Elle s'est également inspirée de l'enlèvement du fils de l'aviateur Lindberg aux Etats-Unis, qui avait beaucoup défrayé la chronique, à l'époque, en 1932. Mais, pour ne pas vous spoiler une partie de l'intrigue, j'en resterai là.

Quant au personnage d'Hercule Poirot, il est vraiment très intéressant. de par sa physionomie, les gens qui le rencontrent pour la première fois le sous-estiment : il est petit, se porte bien et possède une excentrique moustache, sa marque de fabrique. Mais, derrière cette apparence trompeuse, se cache un fin limier. S'il ne doute pas un seul instant de ses capacités, le détective apparaît vite rigoureux dans sa manière d'enquêter. La seconde partie du récit est certes un peu longue car elle met en scène les entretiens des douze personnes du wagon. Toutefois, la méthode d'Hercule Poirot avec laquelle il résout l'enquête est tout à fait remarquable : organisé, réfléchi, possédant un grand esprit de synthèse, il parvient avec une grande agilité à traquer les incohérences et à démasquer le(s) coupable(s) en un rien de temps (le temps de l'immobilisation du train, en réalité!).

En conclusion, si j'avais été déçue par le dénouement du film, la méthode employée par Hercule Poirot tout au long de son enquête dans le roman m'aura au contraire, réconcilier avec le crime de l'Orient express. Juste une petite note aussi sur cette édition jeunesse : elle est très bien adaptée aux lecteurs débutants car elle comporte plusieurs dessins qui illustrent le propos du livre ainsi que des notes de bas de pages pour expliciter les mots difficiles.
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J'aime les voyages, surtout en train, alors j'ai été bien gâtée dans ma jeunesse avec ce roman policier de la reine Agatha Christie.

Nous sommes dans les années 30 à Istanbul et l'inspecteur belge Hercule Poirot est pressé de rentrer à Londres. Il va prendre le célèbre train de l'Orient-Express (quelle chance !) à destination de Calais. L'un des passagers, Ratchett, un riche Américain, vient trouver Hercule Poirot et lui raconte qu'il est menacé. A l'aube, on trouve Ratchett mort, poignardé dans sa cabine et l'assassin est forcément parmi les voyageurs puisque le wagon est verrouillé. L'enquête va être menée de main de maitre sous forme de puzzle réjouissant.

Pour ma part, je n'ai pas cherché à deviner qui était l'assassin d'autant plus qu'Agatha Christie sait aiguiller le lecteur sur de fausses pistes. J'ai préférée être surprise. Et ça n'a pas manqué. J'en garde un excellent souvenir.

Hercule Poirot vient de terminer une mission en Orient et voudrait passer quelques jours à Istanbul avant de rejoindre l'Angleterre. Malheureusement pour lui, un câble réclamant son retour immédiat à Londres l'attend à son hôtel. Poirot décide donc de réserver une place à bord du fameux Orient-Express, d'autant qu'à la période de l'année où l'on se trouve, le train voyage presque à vide.
Mais un afflux exceptionnel de voyageurs manque de laisser Poirot sans place à bord! M. Bouc, le directeur de la compagnie des Wagons-Lits et ami de longue date du détective trouve bien vite une solution à ce problème.

Poirot se retrouve alors mêlé à des voyageurs de tous âges et toutes conditions, qu'il s'amuse à observer discrètement pendant les repas. Et c'est justement à la fin du déjeuner que l'un des voyageurs s'adresse à lui. Cet homme est un Américain qui dit s'appeler Ratchett et craindre pour sa vie; il réclame donc la protection de Poirot. Ce dernier refuse.

Le lendemain, alors que l'Orient-Express est bloqué par la neige, Poirot apprend que Ratchett a été retrouvé mort dans son compartiment. La fenêtre ouverte du compartiment donne l'impression que le meurtrier a choisi cette voie pour s'enfuir, mais aucune empreinte n'est visible sur la neige. Poirot en conclut que le coupable est toujours à bord du train...


Et voici encore une enquête en huis-clos pour Hercule Poirot, qui recherche un assassin parmi un groupe d'individus limité et hétéroclite.

L'intelligence de Poirot va lui permettre de découvrir la véritable identité de Ratchett, qui est la clé du mystère. A partir de là, le détective belge se lance dans un véritable bras de fer mental avec les différents passagers, qui mentent sans scrupules pendant leur interrogatoire. Mais malgré les suspicions que chacun éveillent, il est impossible de deviner l'identité du meurtrier à la première lecture!

Le thème central de ce roman d'Agatha Christie semble être celui de la justice. Comment réagissent les proches des victimes lorsque le criminel est acquitté par la justice? Peut-on permettre aux citoyens de se venger d'un meurtrier laissé en liberté? La victime d'un crime peut-elle toujours être considérée comme une victime?

Le dénouement est inattendu, non seulement parce que l'assassin ne peut être démasqué avant les dernières pages et l'exposé de Poirot, mais aussi parce que les événements qui attendent le coupable n'est pas vraiment ce à quoi l'on pourrait s'attendre. L'opinion de Poirot à ce sujet aurait été particulièrement intéressante à connaître mais, malheureusement, le détective tire sa révérence avant de donner son avis sur ce sujet...

Le Crime de l'Orient-Express est donc encore un très bon roman d'Agatha Christie, au suspens bien construit et haletant.

Mon tout premier livre de la célèbre Agatha Christie, et je suis plutôt conquise.
J'avais envie de lire un ouvrage policier et quoi de mieux que de se lancer dans une aventure avec notre cher Hercule Poirot.
J'aime regardé la série télévisée mais de la à penser qu'en jour j'allais lire les livres... Et bien si !

Aucun mal à me plonger dans cette lecture, très bien ficelée. On est transporté dans les décors, celui du train, des wagons, des compartiments, de la neige etc...
C'est une ambiance qui se créée petit à petit. On veut savoir ce qu'il se passe et qui sont ces personnes qui font parti du voyage. le fait s'intégrer différentes nationalités est très bien pensée, il y a de la diversité que ce soit au niveau des langues, des classes sociales, des âges... Autant avoir un cadre dans lequel il est facile de s'imaginer l'action.

Le livre se divise en trois parties, dans la première, on obtient les faits, la deuxième expose les témoignages et les indices et la dernière fait office de ''jugement'' avec les explications d'Hercule Poirot.

On est constamment tiré dans l'oeuvre, à droite puis à gauche, on se dit que l'assassin est peut-être lui.... puis elle... puis lui... puis eux. Bref, on ne cesse d'être emporté dans diverses tempêtes. C'est drôle comme sensation et nouveau pour moi, mais j'imagine que c'est la magie des romans policiers, nous sommes spectateurs mais nous voulons bien prendre le rôle du détective quelques secondes.. voir quelques minutes...sans pour autant réussir à trouver tous les éléments concordant sur une seule et même personne.

Les personnages crées par Agatha Christie sont tous très différents, mais très bien construits, que ce soit leur personnalité ou encore leur jeu de rôle ! On se fait clairement avoir, chacun cache bien son jeu et il est impossible de donner sa confiance à qui que ce soit.

Je ne m'attendais pas à ce final !
Bien que je trouve un peu ''gros'' comme théorie sur le comment et pourquoi l'assassin.e.s à fait ça... peu importe ! On est bien content que l'histoire se dénoue et on sourit malicieusement d'avoir suivi avec intérêt les hypothèses et les déductions du grand Détective.

PS : je tiens tout de même à signaler que Monsieur Poirot est un personnage très spécial. Je n'apprécie pas vraiment son côté imbu de sa personne et hypocrite avec ses '' politesses dépourvues de la moindre sincérité''.
En langage familier j'ose dire qu'il a pris la grosse tête !