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sur 8399 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Constantinople-Trieste-Calais: voilà ce qui est inscrit sur la voiture dans laquelle entre Hercule Poirot, qui vient de résoudre une affaire délicate en Syrie.
Il n'aura guère le temps de se reposer car dans ce train mythique s'accomplira un crime, durant une nuit d'hiver pleine de neige et de froid, quelque part sur la voie en Yougoslavie. Il est mort, assassiné de 12 coups de couteau, l'homme aux yeux rusés qui ne "revenait " pas à Hercule Poirot.
Il faut s'atteler à résoudre cette énigme, car le compartiment dans lequel cet homme dormait était fermé à clé de l'intérieur. Poirot, secondé par son ami Mr Bouc, directeur de la compagnie des wagons-lits, et par le docteur Constantine, interrogera plusieurs heures durant les passagers curieusement nombreux en cette période de l'année...

Eh bien, à vrai dire, cela m'a plutôt ennuyée : l'emménagement dans les compartiments, la description des passagers, les entretiens avec chacun d'entre eux, puis la résolution de l'enquête, tout cela m'a paru fort convenu, très académique.
J'avais lu "Dix petits nègres" lorsque j'étais enfant et je me souviens d'une atmosphère particulièrement pesante. Ici, non. Pas d'ambiance, pas de descriptions dépaysantes.
Les personnages sont très stéréotypés et abusent de propos convenus et de clichés sur les Italiens, les Américains, les Anglais... A la longue, la fréquentation de ce petit monde au petit esprit m'a lassée.

Comme quoi, ce n'est pas parce qu'il se passe un événement extraordinaire dans un train exceptionnel que le roman est captivant. Il se lit, c'est tout. Dommage, j'attendais mieux de la reine du crime...
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Attention, Hercule Poirot est sur l'affaire...
Une affaire de famille, avec ses secrets et ses mensonges.
Un classique d'Agatha Christie.
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Le Crime de l'Orient-Express est à Hercule Poirot, ce qu'est le Chien des Baskerville pour Sherlock Holmes : le récit le plus connu. Ce court roman (une quasi nouvelle) de Agatha Christie offre l'avantage à tout un chacun de pouvoir en parler sans l'avoir lu. Quel intérêt à le dire, me demanderez-vous ? Et bien cet ouvrage classique est une référence indispensable, indémodable et intemporelle.
Très honnêtement, si j'ai apprécié cette lecture, elle ne m'a pour autant hameçonné, comme ce fut le cas avec les romans et nouvelles de Conan Doyle. La narration, omnisciente devient rapidement agaçante. Ensuite le personnage du détective belge ne m'a pas vraiment convaincu : le voilà hautain, tel un démiurge qui ne commet que des erreurs nécessaires, sans cette petite touche de romanesque qui plait tant chez le locataire de Baker Street.
L'intrigue en revanche est très approfondie et il faut rester attentif pour en savourer toute la complexité. Agatha Christie ose même utiliser un fait d'hiver qui a marqué les esprits de son temps (l'enlèvement du bébé Lindbergh) pour l'utiliser à des fins romanesques. le temps semble comme suspendu sur l'Orient-express (ou plutôt le Stamboul-Calais) coincé quelque part dans les neiges yougoslaves. Les personnages (et l'auteure) se permettent de colporter allègrement certains stéréotypes culturels dérangeants (l'Italien jouant du couteau, l'Anglais placide, l'Américain sans goût…). L'approche cosmopolite de la phase révélation est sympathique et fait l'office d'excuses sincères.
Lien : http://kriticon.over-blog.co..
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Avec la sortie prochaine du Crime de l'Orient Express, je n'avais plus aucune excuse pour ne pas commencer à lire un roman de Agatha Christie. Malheureusement, je vais probablement décevoir de nombreux fans mais je n'ai pas accroché… On m'en a conseillé d'autres cependant qui à priori sont plus palpitants, donc je referai un test. Car oui, je n'abandonne pas la Reine du crime.

Ce huis clos commençait pourtant bien. Un meurtre commis dans un train en direction de Calais, bloqué par une tempête de neige. Des suspects à portée de main, une histoire sordide d'enlèvement d'enfant, des coupables partout. Hercule Poirot, lui-même, n'est-il pas en danger ?

L'enquête en elle-même commence assez doucement ce qui ne m'a pas aidée à entrer dans l'histoire. S'ensuit des interrogatoires des passagers, des questionnements, des hypothèses. Tout le monde parait suspect, et le détective ne laisse aucun indice concernant l'identité du coupable. Je ronge mon frein… Mais qui a tué cet homme ? J'ai l'impression de tourner en rond. Notre héros non par contre. Et par le biais de ses deux acolytes, j'ai encore plus senti le fait que l'auteur nous faisait bien comprendre que nous ne comprenions rien. le dénouement arrive enfin, et oui, nous avons toutes nos réponses, le crime est « parfait », Poirot nous montre combien il est génial. Un peu de modestie, non, bon tant pis.

Deuxième point qui ne m'a vraiment plu et dont je fais brièvement allusion dans le paragraphe précédent : le côté « bouffonnerie ». Hercule Poirot est déjà un personnage que je n'ai pas trouvé sympathique, légèrement imbu de lui-même et Agatha Christie, en même temps, le présente un peu comme quelqu'un de ridicule. Les deux acolytes du détective, en prennent aussi pour leurs grades. Cela donne sans doute un côté léger, mais personnellement, je n'ai pas adhéré. Les autres personnages sont plus ou moins épargnés fort heureusement.

Une première expérience qui ne m'a pas transporté malheureusement. C'est dommage, je m'attendais à bien aimer la plume de l'auteur mais comme annoncé, je tenterai un autre roman d'Agatha Christie tout de même.
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Cette chère Agatha Christie, la reine du roman policier! J'ai lu « le crime de l'Orient-Express » en lecture commune avec Ania-X du blogue Passion-Lecture.com. Nous avons séparément parcouru le bouquin et nous en avons discuté après l'avoir terminé et avant d'écrire nos chroniques.

Tout d'abord, le livre fut publié en anglais sous l'appellation « Murder on the Orient Express » en 1934. Celle que j'ai lue est la version française éditée chez « le Livre de Poche » le 30 septembre 2007. Il fait 216 pages.

Nous suivons donc le célèbre Hercule Poirot dans sa dixième enquête. le détective monte dans un train où se produit un meurtre. Il y a douze voyageurs, 3 employés, lui-même ainsi que le directeur de l'entreprise ferroviaire et un docteur. Il est intéressant d'observer le limier dans un endroit clos. Nous savons que l'assassin se trouve dans le convoi.

Le nombre de personnages fut un problème pour moi. Les principaux, dont Poirot (évidemment), le médecin ainsi que le responsable du chemin de fer étaient faciles à se remémorer. Tandis que certains passagers nécessitaient un effort pour les différenciés. Ce qui complique la tâche, surtout lors du dénouement, quand nous est révélé le résultat de l'enquête.

Cet aboutissement est un peu tiré par les cheveux. C'est à la limite du concevable, mais nous ne lisons pas toujours pour que ce soit plat et réel. D'autre part, les dialogues sont superbement bien écrits, chacun ayant leurs petites expressions. Les personnages sont très bien définis et façonnés. D'ailleurs, Anya-X a également apprécié les protagonistes. C'était une première découverture d'Agatha Christie pour elle et je suis certain qu'elle en parcourra d'autres.

Ce que j'ai préféré, c'est les interrogatoires. Comme m'a fait remarquer Anya-X, Hercule Poirot s'adapte constamment à chacun des suspects. J'irai jusqu'à dire que chacune des questions est soigneusement choisie selon ses soupçons. Bien sûr, pour nous, pauvre lecteur, il est parfois difficile de comprendre ce célèbre et étrange détective privé. Mais à la fin… quand tout s'éclaire.

Relativement aux autres bouquins de l'auteur que j'ai pu avoir entre les mains, ce n'est pas son meilleur, ni son pire. Nullement comparable au « Meurtre de Roger Ackroyd » qui nous mène en bateau du début à la fin et pas aussi irréaliste que « Dix petits nègres » que j'avais d'ailleurs détesté. Décidément…dans la balance, il se situe entre les deux.

Finalement,

Vous appréciez les polars et élucidez des mystères avec plaisir? L'auteur est pour vous. Ce roman pourrait être une bonne lecture pour la découvrir, malgré les petits défauts. 7 sur 10.

On aime: le personnage principale, la plume de l'auteur, l'environnement, l'enquête

On n'aime pas: le nombre de personnages, la finale un peu tirée par les cheveux.
Lien : http://www.sergeleonard.net/..
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Nouvelle plongée dans l'univers de la reine du roman policier, le crime de l'Orient-Express reprend les principaux ingrédients qui ont fait le succès du genre : une multitude de personnages, complexes et atypiques, des indices qui brouillent les pistes, un huis clos étouffant et l'indétrônable Hercule Poirot et ses manières distinguées.
Un roman efficace, digne de la réputation qu'a su conquérir Agatha Christie à travers ses romans. L'écriture, fine et précise, porte un récit complexe et foisonnant. Une plongée sobre et concise dans l'univers du roman noir, entre mystère et enquête criminelle. A découvrir.
Lien : http://leblogdeyuko.wordpres..
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Hercule Poireau est à l'hôtel Tokatlia à Istanbul où il souhaite passer quelques jours de détente. Il reçoit une dépêche par laquelle il est invité à se rendre à Londres pour une enquête.

Montant dans le train couchettes où une place lui a été réservée, il se rend compte que sa place est occupée. Heureusement, il sait que son ami Bouc, un des directeurs de la compagnie internationale des Wagons-Lits est dans le même train que lui. On lui attribuera une place.

Hercule Poirot, comme d'habitude, discute avec la plupart des passagers du wagon ce qui lui permet de connaître les gens, données qui s'ajoutent à ses dons de fin observateur.

Un américain monsieur Ratchett se dit menacé et demande la protection de Poirot qui refuse.

Surprise le train s'arrête dans les campagnes en Yougoslavie. Il est bloqué par un amoncellement de neige. Durant l'arrêt Ratchett est assassiné. Bouc confie l'enquête à Hercule Poirot qui accepte. Il ira dans le compartiment de Ratchett relever des indices. Il demande à un docteur grec, venu faire le constat, le silence absolu sur les faits car il interrogera tous les passagers. Une fois cette tâche accomplie M Bouc rencontra Hercule Poirot au restaurant et l'interpella.
― Si vous retrouvez le coupable, mon cher, je croirai aux miracles.
― Cette affaire vous tourmente à ce point ?
― Oui d'autant plus qu'on ne sait pas par quel bout la prendre.
Poirot va collationner ses données et va les soumettre à sa réflexion.

J'ai vu « Les dix petits nègres » appelé actuellement « Ils étaient dix » au théâtre. Si ne pas avoir lu un Agatha Christie est être marginal en littérature alors, je le suis. C'est par un concours de circonstance que j'ai lu ce livre. Je l'ai acheté en seconde main pour deux fois rien.

Je ne lis pas souvent des polars, mais si je peux comparer livre pour livre c'est-à-dire ce livre à « Derrière la haine » de Barbara Abel, j'aime mieux l'histoire racontée à la façon de Barbara Abel.

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Meurtre en huis clos dans le train bloqué par la neige.

Définitivement pas mon truc, ce genre de livre.

Malgré une palette de personnages plaisamment décrits et un exceptionnel enquêteur bien belge, je l'ai lu avec le même intérêt que si on m'exposait une équation mathématique ardue dont je savais que les dernières données arriveraient en même temps que la solution.
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Un train mythique et grand classique, difficile d'être passé à côté et des références multiples qui y sont faites donc pour la découverte et le suspens il faudra repasser. C'est dommage car c'est un policier et toute l'intrigue tourne autour de ça.
Ma lecture a souffert de beaucoup de longueurs et d'un intérêt limité causé par la connaissance que j'avais avant même d'avoir lu le roman, également par mon habitude à lire des policiers, j'ai vite appris à lire entre les lignes.
Toutefois, pour un novice ou quelqu'un qui en connait peu sur ce crime, le roman pourrait beaucoup plaire, dès le départ on a aucun indice direct sur le meurtrier et tout et fait pour brouiller les pistes, même au moment de la révélation le suspense est gardé. le roman se divise en 3 parties, la première (sobrement appelée : les faits) place les personnages et le contexte, la seconde (Témoignages et indices) fait vraiment démarrer le roman et la dernière donne la solution enfin les deux hypothèses de Poirot.
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Je découvre pour la première fois la plume d'Agatha Christie et j'ai été assez surprise par son style : des phrases courtes - sujet, verbe, complément, voire sans complément. Je m'attendais à de la fioriture, il n'y en a pas, c'est droit au but ce qui est également le caractère de son personnage Hercule Poitot.

Train mythique, raffiné et richement décoré, j'ai pu m'y projeter grâce à mon intérêt personnel sur le sujet et non grâce aux descriptions de l'autrice qui de s'embarrasse pas de descriptions poussées : un wagon, un couloir, une chambre, un restaurant, des lieux sans détail ou seulement ceux qui seront nécessaire au développement de l'histoire et qui a un intérêt dans l'enquête comme une poignée de porte, ou un cabinet de toilette. J'ai trouvé que ça manquait tout de même un peu.

L'histoire est centrée, comme je vous le disais sur le détective privé reconnu qu'est Hercule Poirot. Personnage discret mais au combien observateur et doué d'un grand sens de la déduction. J'ai eu l'impression que Hercule résolvait le crime commis avec son petit calepin comme un Intégramme. Vous savez ce jeux que l'on trouve parfois dans les magazines qui sont des casse-têtes où on nous donne des indices desquels il faudra déduire l'intégralité des relations entre tous les éléments. Cela en utilisant une grille permettant de croiser chaque élément avec tous les autres. J'aime particulièrement ce jeu même si souvent je n'arrive qu'à trouver que peu d'éléments. Voilà donc comment le fabuleux Hercule Poirot mène l'enquête, en associant ou dissociant les différents éléments : QUI, QUOI, OUTIL pour en déterminer le POURQUOI. Il calcule les options, il fait des retours en arrière, il mémorise, il restaure la vérité et vide au final son sac pour annoncer la vérité. La méthode utilisée est passionnante mais s'arrête malheureusement là pour moi.

Je trouve que ça manque cruellement de narration, de disgression, relatant au final une histoire relativement plate mais comme je le disais pas inintéressante. Paru en 1934, ce classique de la littérature policière anglaise, manque pour moi d'un soupçon d'inventivité et d'avant-gardisme. Est-ce que j'aurai ce sentiment en découvrant Miss Marple, je vous le dirai bientôt (j'espère...). Je n'ai pu m'empêcher de faire le rapprochement avec Rouletabille et sa fameuse chambre jaune qui se ressemble dans leur structure et j'avoue avoir une petite préférence pour Gaston Leroux qui a publié son roman en 1907.

Cependant, c'est un policer qui se lit confortablement installé, une tasse de thé à portée de main, un plaid sur les genoux, le regard parfois porté vers la pluie de saison. Ne craignez rien, surtout pas les rebondissements, il n'y en a pas vraiment, malgré une fin plutôt étonnante.

Cependant je ne serai pas honnête si je ne vous disais pas qu'il y a ce petit quelque chose "so british" qui fait qu'il est difficile de décrocher. Je n'ai pas fait l'exercice de chercher qui était le coupable, me laissant portée par l'enquête pour justement prendre plaisir à découvrir la plaidoirie finale de ce, ô combien pugnace Hercule Poirot.
Lien : https://exulire.blogspot.com..
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