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EAN : 9791033903109
352 pages
Harper Collins (08/01/2020)
3.5/5   302 notes
Résumé :
Deux suspects. Deux témoignages identiques. Un seul coupable. Une petite ville perdue en Australie. Un officier de police habitué à régler des petits problèmes de vie domestique et querelles de voisinage. Un jour de canicule débarque un homme, couvert de sang. Gabriel déclare avoir été séquestré dans une cabane par un serial killer. Le dénommé Heath a déjà tué 54 personnes. Gabriel est sa prochaine victime.
Quand la chasse à l'homme commence, ce même jour de ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (91) Voir plus Ajouter une critique
3,5

sur 302 notes
Le bandeau présent sur ce livre m'a directement attirée comme une abeille sur un pot de miel : « Deux suspects. Deux versions. Un serial killer ». Par ces quelques mots, j'avais l'eau à la bouche.

En grande partie, ce bandeau donne raison à l'histoire : un jour, au fin fond de l'Australie profonde, se présente au poste de police, un homme qui dit s'appeler Gabriel, avoir été enlevé et destiné à terminer comme la 55ème victime d'un tueur en série prénommé Heath. Alors que les forces de l'ordre s'apprête à se lancer dans une chasse à l'homme, un homme du cru amène un gars qu'il a surpris en train d'essayer de lui voler sa voiture. Cet individu dit se prénommer Heath et avoir dû tenter de voler cette voiture pour échapper à un serial killer qui allait faire de lui sa 55ème victime… Qui des deux dit la vérité? Qui est le tueur? Qui est la victime?

Des bons éléments dans cette histoire, il y en a comme une atmosphère lourde sous ce climat australien, méconnu et absent des cartes postales que nous pouvons imaginer. Un autre composant original de ce thriller est une fin, bien loin d'être formelle comme nombreux romans noirs. Quand l'auteur arrive à me surprendre par un thriller ou un polar, c'est que sa mission est remplie et réussie.

Mais je dois être honnête à 100% avec vous mes lecteurs et deux éléments m'ont moins séduits. le premier est que j'ai trouvé que l'histoire présentait quelques longueurs inutiles au fil des pages. Je ne dis pas que le bouquin n'aurait dû compter que la moitié de ces pages mais certaines descriptions ou passages n'étaient absolument pas nécessaires à la bonne compréhension et à la juste appréciation du livre.

Le second élément est que malgré le pitch initial, un fort accent est mis sur l'antagonisme entre Chandler et Mitch, deux policiers en charge de l'affaire relative à ce tueur en série. Leurs passés sont intimement liés et tout s'imbriquera finalement. Mais hélas, j'ai trouvé que parfois, la trame du serial-killer était un peu trop mise en second plan.

En soit, le lecteur est tenu en haleine malgré les quelques longueurs inutiles. Pour un premier thriller, l'auteur a déjà certaines clés en sa possession. Les petits aléas pourront être améliorés et cette lecture reste malgré tout un bon moment pour un final qui ne décevra par les amateurs du genre…

Un tout grand merci aux éditions Harper Collins pour leur confiance.
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Gabriel se présente au poste de police de Wilbrook, dans le bush de l'ouest australien, se prétendant victime d'un enlèvement suivi d'une tentative de meurtre. le coupable serait un tueur en série prénommé Heath.
Le lendemain, Heath est livré aux policiers par un habitant après une tentative de vol de voiture. Il se présente comme lui-même victime d'une tentative de meurtre dont le coupable serait Gabriel...
Quand Gabriel disparaît, le chef de la police locale, Chandler Jenkins, manquant de moyens pour mener l'enquête, fait appel à la police de l'état, dirigée par Mitch, un ancien ami et collègue qui le méprise...

Second polar de James Delargy que je lis, après Sous terre. J'ai retrouvé la capacité de l'auteur à brouiller les pistes dans une intrigue qui se révèle, in fine, assez simple. de rebondissements en découvertes, l'intérêt du lecteur s'entretient, sans pour autant qu'on ait le sentiment de progresser vers la solution.
L'environnement dans lequel se situe le roman, le bush semi désertique de l'ouest australien contribue à créer une ambiance. Les populations concernées et les principaux protagonistes de l'histoire apparaissent comme des gens rudes, endurcis par les rigueurs de la géographie. Je trouve les portraits plutôt réussis.
L'écriture (et donc la traduction) est agréable, facile à lire, sans abus de termes locaux. le choix narratif d'intercaler des bribes d'une histoire ancienne entre Mitch et Chandler, dont on ne comprendra l'intérêt qu'à la toute fin du récit, contribue à enrichir la lecture, tout en contribuant à brouiller les pistes.
Comme Sous terre, Victime 55 n'est pas réellement un polar ethnologique mais plutôt un roman policier original qui sait tirer parti d'un environnement très particulier.
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Quelques longueurs et une fin des plus agaçantes pour ce roman qui malgré tout nous embarque grâce à un postulat de départ des plus intrigants : 2 victimes déclarées, une seule réelle, l'autre étant le tueur. Alors qui croire ? Avec en prime les grands espaces de l'Australie et des enquêteurs un peu troubles. De quoi se laisser tenter. À vous de voir.
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En matière de pur thriller, pour réussir son coup, il faut plusieurs éléments. L'un d'eux est de trouver une idée de base qui sorte de lot. Autant dire qu'aujourd'hui c'est devenu une gageure.

James Delargy a déjà réussi ce pari-là, et c'est déjà beaucoup.

D'autant plus que c'est le tout premier roman de ce baroudeur né en Irlande, mais qui a vécu en Afrique du Sud, en Australie, en Écosse et en l'Angleterre.

Des expériences qui lui ont ouvert de nombreux terrains d'expérience. Une deuxième caractéristique qui pousse à s'intéresser à ce thriller plutôt qu'à un autre.

Le tueur en série, tarte à la crème du genre. le risque de se vautrer est grand, à vouloir répéter une recette tellement cuisinée qu'elle peut vite en devenir indigeste.

Mais avec son concept initial, l'auteur tire donc déjà son épingle du jeu. Deux hommes se font connaître à la police, à quelques heures d'intervalle, se présentant comme victime échappée d'un tueur multirécidiviste, et désignant le coupable par son nom : celui de l'autre prétendue victime. En clair, Gabriel accuse Heath d'être le tueur et Heath accuse Gabriel.

Voilà une idée très fun, mais sacrément casse-gueule. Et l'écrivain s'en sort bien, même si le roman s'avère au final très fidèle aux caractéristiques de ce style d'histoires.

Il tient bien la distance, à la manière anglo-saxonne, sans prendre trop de risques mais avec suffisamment de talent et d'imagination pour tenir le lecteur en haleine.

Un des points forts du roman est son environnement, un patelin australien. Ambiance particulière, qui donne un certain caractère à l'intrigue. La vraie originalité est là. Et dans ce contexte, du rythme, mais pas trop, juste ce qu'il faut.

Et comme, pour un premier roman, l'auteur, en plus de maîtriser les codes, a su créer des personnages qui en ont aussi (du caractère), voilà un thriller qui se lit avec intérêt.

La quête de la vérité tourne à la traque. Qui est qui ? Qui ment et pourquoi ? de l'action, des faux semblants, des retournements de situation. Ça pulse, ça bouge, sans jamais perdre de vue de donner une certaine épaisseur aux personnages.

Qu'est-ce-que Victime 55 ? Davantage qu'une accumulation de morts (vous n'imaginez pas le fin mot de l'affaire), c'est une histoire efficace, où vous ne pouvez vous fier à rien. Pour son entrée dans le monde du thriller, James Delargy montre qu'il a d'intéressantes facultés à créer une intrigue prenante et qui fonctionne.
Lien : https://gruznamur.com/2020/0..
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« Qui dit mieux ? »

Victime 55 est un thriller psychologique sombre de l'écrivain irlandais James Delargy, édité en 2019 chez Harper Collections. Des allusions littéraires, bibliques, mais aussi musicales en passant par les films noirs sont visibles. Il faut savoir que l'auteur a beaucoup voyagé, ce que nous ressentons au travers de ses personnages et de l'histoire qui va nous tenir en haleine. Les protagonistes principaux sont le sergent Chandler Jenkins et sa famille, l'inspecteur Mitchell « Mitch » Anderson, GabrielJohnson et Heath Barewell, les deux suspects. le roman se déroule en Australie, dans la petite ville de Wilbrook.
Tout commence par une rixe, l'un essayant d'échapper à l'autre. Dès le début, nous sentons une ambiance angoissante et la peur nous envahit. Nous nous demandons qui sont les personnages qui se battent, pourquoi et comment ils en sont arrivés là. Nous apercevons une allusion littéraire quant au prénom du sergent Jenkins, Chandler. Rappelons que le détective de Philip Marlow s'appelle également Chandler (mais c'est son nom de famille, Raymond Chandler). S'il devait être interpréter au cinéma, je verrai bien Kiefer Sutherland car il y est décrit comme étant blond et un peu trop confiant. le prénom de la femme du sergent, Teri, nous fait penser à la série 24, rappelons que la femme de Jack Bauer (interprété par Kiefer Sutherland) s'appelle aussi Teri. Ironie du sort ?
le premier suspect venant se rendre est Gabriel, il raconte qu'il faisait du stop et qu'un gars, Heath, l'a séquestré, a menacé de le tuer et quelques heures plus tard, un certain Heath raconte la même histoire, donc qui dit la vérité ? Heath ou Gabriel ? Tout laisse penser que Gabriel est innocent car Heath est pris la main dans le sac, tentant de s'échapper avec une voiture. Il essaie de se sauver mais il est amené au poste, au lieu même où Gabriel se rendra plus tard. A ce moment, nous pouvons voir une référence au film Rebecca (1940) d'Hitchcock, de même que nous sentons l'ambiance de Sueurs Froides (1958) du même réalisateur. Rappelons que l'histoire de Rebecca narre la présence d'une gouvernante, et d'un mari, dont l'épouse s'est mystérieusement suicidée. Nous constatons aussi une allusion à la chanson Danger (1985) d'ACDC car, en effet, le shérif va se confier à un inconnu et de plus rappelons que les deux suspects racontent la même histoire mais qui dit vrai ?
le sergent fait confiance à Gabriel et l'emmène dans un hôtel, faute qu'il reconnaitra plus tard. le suspect va en profiter pour s'échapper car il n'y a personne avec lui dans la chambre, bien que Chandler demande au gérant de rester dans les environs. Mais Gabriel finira par se rendre et Chandler l'emmènera en cellule, sous le regard apeuré de Heath.
Une autre allusion rapide à La Soif du Mal (1959) d'Orson Welles peut être vue car l'inspecteur Anderson y est décrit comme un être fier et corrompu par la fierté et l'orgueuil, il se sent supérieur au sergent. Rappelons que, dans le film La Soif du Mal, le personnage interprété par Orson Welles est un détective lui aussi corrompu, mais par la drogue et trainant dans des cartels mexicains. le nom Anderson peut nous faire penser à l'auteur danois de la Petite Sirène, Hans Christian Andersen. A ce moment, nous comprenons que lorsque l'inspecteur intervient, à l'époque, Jenkins et lui étaient collègues sur une affaire non résolue et Mitch considère son collègue responsable de l'abandon des recherches car il était très proche de la famille du disparu, ce que Mitch lui reprochera. Nous voyons déjà que l'attitude des deux protagonistes est très différentes. Une allusion à Sherlock Holmes dans sa façon d'agir car dans la série, il inspecte tous les éléments, allant même jusqu'à trouver le moindre détail. Pour le sergent, sa méthode est similaire à celle d'Hercule Poirot, apparaissant pour la première fois dans le livre, La Mystérieuse Affaire de Styles (1927), d'Agatha Christie, car il est aussi à l'écoute, très observateur et très confiant. Parfois, un peu trop même. Nous pouvons aussi le comparer au Docteur Watson, l'adjoint du détective de Arthur Conan Doyle, car il est aveuglé par sa confiance et qu'il est souvent réprimandé par son collègue, lui reprochant de ne pas faire attention aux détails.
Pour le rôle de l'inspecteur, je verrais bien Kevin Bacon, avec son air orgueilleux, malicieux et fier de lui. Plus nous avançons dans le livre, plus nous sentons qu'une ambiance hitchcockienne est présente. Lorsque les deux suspects sont en prison, nous pouvons voir une autre allusion à un autre film célèbre d'Hitchcock, Psychose (1960) avec Anthony Perkins et Janet Leigh, entre autres. Pourquoi ce film ? Car dans celui ci, le fils, Norman Bates, est tellement torturé par sa mère, qu'il va jusqu'à se transformer en elle, mettant ses vêtements, une perruque et imitant sa voix. Dans le livre, les deux suspects racontent la même histoire, mais l'un des deux ment et est un serial killer. Reste à savoir lequel... Qui, de Heath ou de Gabriel, nous dit la vérité ? Qui ment ? A qui faire confiance ? Heath ? Gabriel ? Difficile de choisir... Nous voyons donc que l'auteur prend un malin plaisir à s'amuser avec le lecteur et à brouiller les pistes. Nous pouvons le rapprocher du film en voyant que les deux suspects ont peur d'être ensemble. de plus, rappelons nous de ce regard si mystérieux et en même temps innocent que nous lance Anthony Perkins à la fin du film, lorsqu'il est incarcéré. Un petit sourire se dessine sur ses lèvres...
Si jusque là, le sergent avait une confiance aveugle en un suspect, celle ci va se dissiper et il va être de plus en plus méfiant. Retournement de situation car il va perdre tout à coup sa confiance qu'il réessayera de gagner. En effet, le sergent la regagnera mais il préférera le laisser en cellule, pour plus de protection. A ce moment, nous pouvons assimiler son nom à une chanson de Jain, Mr. Johnson, car dans cette dernière, elle décrit un personnage ne tenant pas en place.
de plus, une autre allusion à un autre film est faite : lorsqu'un des deux suspects nous présente un certain Seth comme potentielle victime. Celui ci est le Troisième Homme (1949) de Carol Reed avec Orson Welles, Joseph Cotten et Trevor Howard. Holly Martins (Joseph Cotten) assiste aux obsèques de Harry Lime (Orson Welles), mort dans un accident de voiture, mais plus tard, on apprendra qu'un troisième homme était sur place et a tout vu. le chef de la police (Trevor Howard) mène son enquête et va découvrir d'étranges choses... Dans le livre, rappelons que nous avons deux suspects et que l'un est un serial killer. Mais lequel ? Heath ou Gabriel ?
Ne faut-il pas voir une allusion à la mythologie égyptienne lorsque le nom de Seth est évoqué ? Rappelons que Seth était le frère d'Osiris, le dieu de la réincarnation, et que Seth, le complice d'Anubis, le dieu de la Mort, puisqu'il a tué et démembré son frère. Seth commet ainsi le premier fratricide de la divinité. Plus nous avançons dans le livre, plus nous sommes persuadés que l'un des deux en veut à l'autre, mais qui ? Gabriel ou Heath ? Dans le livre, nous apprenons que l'un est obsédé par la Bible, plus particulièrement par la Genèse. Rappelons juste que c'est dans celle ci que tout a commencé, phrase qui va perturber Jenkins et l'un des suspects. A ce moment, nous pouvons voir une référence rousseauiste de l'éducation. Selon Rousseau, « l'homme nait naturellement bon, c'est la société qui le corrompt », écrit-il dans son livre l'Emile. Pourquoi cette référence ? Car un des deux suspects a été abandonné par ses proches (ce qu'il reprochera aussi à Jenkins). En fait, un suspect a dû se débrouiller tout seul pour survivre. Il a regardé les gens, a observé et analysé les comportements mais sans ne se soucier jamais de lui. Cela a donc été une rude épreuve pour notre homme.
Pour Heath, je verrais bien Matthew McConaughey car nous sentons que quelque chose ne tourne pas rond chez lui. Il a peur de son rival, Gabriel. Mais pourquoi ? Aurait-il tout inventé ? Nous nous demandons quel lien peut exister entre Gabriel et Heath. Est-ce son complice ? Est-ce une victime ? Joue-t-il la victime ? Nous n'en savons rien, car il peut être vu comme un manipulateur et Matthew McConaughey a souvent eu des rôles de fou.
Arrêtons nous un instant sur ce passage : ne faut-il pas voir une allusion à la Divine Comédie de Dante, poète médiéval florentin mort en exil et à la deuxième partie de son oeuvre le Purgatoire ? Apparemment, le fameux meurtrier essaye de se justifier sur la nature de ses crimes. Nous nous demandons, constamment, si l'un n'est pas le complice de l'autre ? Mais qui des deux ment ?
Pour le rôle de Gabriel, je verrais bien Kevin Spacey car il n'est pas très net et semble connaître les lieux mieux que quiconque. Nous pouvons, encore une fois, voir une allusion au philosophe Jean-Jacques Rousseau et à son éducation : dans son livre, Emile ou de l'Education, il nous dit que « la nature rend l'homme bon, c'est la société qui le corrompt ». Pourquoi cette référence à Rousseau ? Car, en fait, peu à peu nous avançons dans l'histoire (surtout à la fin), plus nous nous rendons compte que Gabriel était très proche du sergent Jenkins, et donc qu'il veillait sur sa famille. Pour ainsi dire, Chandler était considéré comme un ami proche de la famille Johnson. Mais après, Gabriel a dû grandir tout seul, sans le soutien du sergent (ce qu'il lui reprochera par la suite). Rappelons que son collègue, Mitchell Anderson, lui avait conseillé de ne pas trop être familier mais malheureusement, le sergent n'en a fait qu'à sa tête. Mais ça ne nous dit pas qui est le potentiel tueur en série : Heath ou Gabriel ? Et surtout pourquoi il a déjà fait 55 victimes. En effet, la comparaison à Rousseau vient du fait que Gabriel se soit senti abandonné de tous, que ce soit par sa famille, par le sergent ou par son coéquipier.
Et enfin, la dernière comparaison que nous puissions voir en est une au film Se7en (1996) de David Fincher avec Brad Pitt, Morgan Freeman et, justement, Kevin Spacey. le film narre l'histoire d'un tueur en série psychopathe obsédé par les sept pêchés capitaux : la gourmandise, l'orgueil, la paresse, la luxure, l'avarice, l'envie et la colère, alors que l'inspecteur de police William Somerset, est à une semaine de la retraite, et l'autre est un jeune qui vient d'arriver à la brigade criminelle et son remplaçant, David Mills. Durant tout le film, ils vont devoir tout faire pour l'arrêter et le débusquer. Notons que le tueur en série se nomme John Doe et qu'apparemment il connaissait bien l'agent David Mills. Dans le livre, au cours de l'enquête, nous apprenons aussi que le meurtrier, obsédé par la Bible, et plus exactement, par la Genèse connait très bien la famille de Chandler. Il semble lui en vouloir pour une quelconque raison, nous l'ignorons. Il ira même jusqu'à kidnapper sa fille et passera un marché avec lui : échanger l'autre détenu contre sa fille sinon il la tuera.
Passons maintenant à la première de couverture : soulignons que sur celle ci nous voyons des traces de pas et qu'elle représente un sentier. Les traces de pas se suivent, comme si quelqu'un était passé par là. La couleur utilisée est le rouge, symbole de sang et de malheur. On peut se demander à qui appartiennent les pas : Heath ? Gabriel ? Une victime ? Qui se cache derrière les pas ? Et que représente le sentier ?
JAMES DELARGY est écrit en blanc, ainsi que le titre du roman. Pouvons nous donc supposer que la victime 55 soit un fantôme ? Y a-t-il eu réellement 55 victimes, comme le prétend le titre ? En tout cas, James Delargy nous emmène dans une enquête palpitante, mystérieuse et... Surprenante. C'est à vous de déterminer quels sont les faux indices des vrais car il nous attire tantôt dans un piège, tantôt vers la réalité. A vous de les débusquer et de ne pas vous faire avoir ! Un thriller exaltant, surprenant, vous prenant aux tripes.
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La journée allait continuer, la vie aussi, le vent se glisserait encore entre les arbres comme un assassin silencieux, le soleil traverserait le ciel, dans son silence songeur.
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- Ne t’inquiète pas pour moi.
- Le jour où une mère cesse de s'inquiéter, c'est qu'on l'a enterrée.
- Maman, fit Chandler, agacé. Ne parle pas comme ça.
- C’est juste un dicton, répondit-elle d’une voix plus calme. Ne va pas te mettre en danger, c’est tout.
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Dans un monde où l’on était capable de localiser n’importe quoi, des plus minuscules atomes aux gigantesques supernovas à des millions d’années-lumière de nous, Martin restait tout bonnement introuvable. Les caméras thermiques n’avaient rien donné, les émetteurs non plus. Les prises de vues aériennes n’avaient rien révélé d’autre que des terres désertiques à perte de vue, et la géolocalisation de son téléphone portable avait été un fiasco, la batterie étant morte depuis longtemps. Il ne restait donc plus que les yeux, les oreilles et les pieds des hommes pour poursuivre les recherches […]
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- Tu n’as absolument pas changé, hein, Mitch ?
Mitch réprima un sourire.
- Je pourrais en dire autant de toi, répondit-il. La merde ne se change jamais en or, peu importe le temps qu’elle a passé à stagner au fond du fossé.
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La population de cette ville autrefois florissante passa de cinq mille âmes à moins de mille. Ceux qui restèrent n’avaient plus, pour se remonter le moral, que les quelques bars et bordels qui tenaient encore le coup. Rien n’est meilleur pour les affaires que le désespoir. (Ville de Wilbrook)
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