Avant toute chose, je certifie n'avoir usé d'aucun stupéfiant avant d'écrire cette chronique.
Allez, je me lance et je démarre ce papelard (pas rigolard) par une liste à la pervers (pas pépère) : des bites (mais pas d'amarrage), des chattes (qui ne font pas miaou), des miches (mais pas tradition), du sang (qui gicle partout), de la came (qui isole, de force), des flingues (qui flinguent), la führer de vivre, James dîne, Nathalie boude, Liz Taylor is rich, Marlon Brando (ne pipe mot),
Rock Hudson (sonne, sonne, sonne), JFK (pas l'aéroport),
Caryl Chessman...ça défouraille (de coke), ça déballe (dans tous les trous), ça suçote (pas à l'anis, comme Annie), ça gourdine, ça salamite, ça cachetonne, ça litronne …mais pas de maton rêveur !
- Aligner à l'envi les allusives allitérations hallucinées d'élus du ciné fait-il style ?
- Mentionner à maints moments son membre mouvant aux immenses mensurations fait-il contenu ?
- Turbiner à ébruiter les turgescentes turpitudes d'un tas de tapins tarifés fait-il scénario ?
Tout un stock tentaculaire d'interrogations taraudantes qui me turlupinent durant les toutes premières pages oversizées côté too-much de ce pervers polar dont je ne suis pas certain d'atteindre le tant attendu mot final : Fin.
Le style ici, qui ferait passer celui de
San Antonio pour un pastiche chichiteux de la croquignole
Contesse de Ségur ou
Gainsbourg Serge pour Goya (Chantal, bien sûr), c'est comme pour un cheval à six pattes, faut six fers ! Et il vocifère, ce style, à haut volume même, ne s'interdisant aucun excès, qu'il évoque addiction (de toutes sortes), violence (avec force détails grand-guignolesques), sexe (tous les coups sont permis) ou drogue (nota : le rock'n'roll n'était pas encore né à l'époque où se situe l'intrigue, d'où son assourdissante absence).
La story : Un privé vicelard et ex-flicard, devenu mouchard sur le tard, se délecte dare-dare (dard-dard) et fait son beurre pour les épinards des compromissions abjectes du tout Hollywood interlope. Un pas de côté et hop, le fameux Freddy Otash complète ses tablettes et fait chanter qui a fauté selon le code de bonne conduite d'alors. Gare à la gaffe, d'autant que s'il n'en trouve pas, il les monte(!) de toutes les trois pièces de son service! Dans son jeu d'écarte il a toujours le sale As(s).
Tiens, il décide de venger un crime impuni, pour une fois, monsieur est grand saigneur.
Pour résumer : c'est malsain, glauque voir cradingue et en plus : vain.
Jamais je n'avais lu cet auteur culte reconnaissable entre tous à son style qui tâche comme le gros rouge (même si Otash déteste les rouges, comme les noirs d'ailleurs. C'est Otash, pas
Jeanne Mas !).
Bien sûr, c'est une posture, une imposture, bien sûr c'est un genre, mais, comme chez Tefal, je n'y adhère pas, rien ne me poile, pourtant j'aime quand c'est puissant, que ça pique, méme quand ça nique ou queue c'est argotique. (j'adore les valseuses de Blier)
Si
James Ellroy, sa littérature n'est pas ma reine.
Est-ce sain de fort niquer réalité et fiction et de prêter des actions obscènes voire criminelles (que seul l'auteur a salacement inventées) à des personnes ayant existé, réellement.
Un coup des pets dans l'eau de boudin que je ne renouvellerai pas, c'est certain, quitte à lire, autant que cela m'apporte, au moins un peu, mais là(s), je le repéte, c'est vain !
Cul de poubelle, fond de culotte, je passe mon tour !!