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sur 11799 notes
Nathalie aime François. Ils se sont rencontrés par hasard, se sont plu tout de suite, sont faits l'un pour l'autre. Leur bonheur est toutefois de courte durée puisque François meurt percuté par une voiture lors d'un footing.
Nathalie se retrouve brutalement privée de ce qu'elle avait de plus cher. Elle reprend le travail, supporte les avances de son patron, la pitié écoeurante de ses collègues, rencontre Markus qu'elle embrasse sur une pulsion sans réellement savoir ce qu'elle fait. Markus, le Suédois au physique commun qui n'a jamais réussi à trouver l'âme soeur et a subi maintes moqueries. Markus le délicat, l'homme discret et plein d'attentions auquel elle va imperceptiblement s'attacher.
Foenkinos signe ici un livre d'une grande finesse. ''La délicatesse'', à la fois titre et leitmotiv du roman caractérise aussi parfaitement l'écriture de cet ouvrage. C'est par petites touches, avec une grande subtilité et de petites notes d'humour que l'auteur décrit l'effondrement le plus grand qui soit puis le retour progressif à la vie d'une jeune femme intelligente et sensuelle.
Un très beau livre, à la fois raffiné et original puisque le narrateur se permet d'intervenir dans son récit et insère des extraits aussi incongrus que des citations de Cioran, des définitions du dictionnaire, des considérations sur la moquette, les signes astrologiques des membres du groupe que dirige Nathalie, une recette de Risotto...
Une belle surprise après la déconvenue de Charlotte.
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La première chose que je me suis dite : "Et bien voilà, si je devais écrire un roman, comme j'aimerais savoir écrire comme ça..." C'est fluide, naturel, tout se passe là, devant nos yeux, comme si nous y étions.
L'histoire n'a rien de sensationnel, et pourtant on est captivé par ce récit (comme sait aussi le faire Anna Gavalda). C'est à mon sens un excellent roman qui traite du deuil et de la redécouverte de l'amour, avec un humour auquel je ne résiste pas. Comme j'ai bien ri !
Merci, Monsieur Foenkinos, pour cet excellent moment de lecture !
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elle est où la délicatesse? Elle est où?
Je cherche.... Elle est où?
Ah oui, je la vois... elle est dans le geste que fait un lecteur, en déposant ce livre sans rien en dire, juste après avoir lu une trentaine de pages...
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Nathalie, une jeune femme cadre dans une entreprise franco-suédoise, après avoir vu l'homme qu'elle aimait, son mari, mourir des suites d'un stupide accident de la route, s'enferme dans son chagrin tout en reprenant brillamment son activité professionnelle. Elle repousse énergiquement les avances de son supérieur et semble promise à la solitude. C'est sans compter avec Markus, un de ses subordonnés gauche et timide, mais doté d'un certain humour, qui finit, à la surprise générale, par faire sa conquête… Victime des ragots, le couple fuit l'entreprise pour mieux se retrouver dans le calme propice de la campagne normande…
Dans cette bluette qui laisse peu de souvenirs, le style se montre d'une platitude à pleurer (phrases d'une demi ligne, emploi généralisé des auxiliaires en lieu et place des verbes), l'évocation des sentiments fort banale, le soi-disant humour se révèle laborieux. La fuite en Normandie semble empruntée à l'excellent roman de Jean Rouaud, La femme promise… Encore un exemple caractéristique des pauvretés que l'on cherche à faire passer pour des romans à ambition « littéraire »…
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Cette lecture fut un bonbon que l'on savoure et savoure et qu'on n'a pas envie qu'il se termine tant on y est bien. L'histoire en soi ne casse pas le genre puisqu'on devine largement comment il va se terminer. Mais la manière d'y arriver est un vrai régal. On y va en subtilité, en douceur et en charme.
Lien : http://regardenfant.over-blo..
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Un roman plat qui accumule les clichés. L'écriture n'est pas folichonne, les personnages mal brossés, l'histoire sans intérêt. Navrant.
Lien : http://madimado.com/2011/11/..
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Imaginez, votre collègue s'appelle Marie et elle est du signe astrologique Vierge. Ça vous fait sourire ? Moi aussi. La blague est légère, mais elle fait mouche. Ce roman est rempli de petites drôleries de ce genre et ça fait du bien.
Notes de bas de pages loufoques, références culturelles tarabiscotées (saviez vous que Ulrich Voigt à remporté le championnat de puzzle en 2008), dialogues sagaces, ont chatouillé mes zigomatiques à chaque page.
Pourtant, le thème de ce roman ne prête pas à sourire au premier abord...

Nathalie est :
- d'une beauté indéniable en toutes circonstances,
- une professionnelle exemplaire,
- une lectrice assidue,
- ... veuve.

Markus a :
- un physique plutot disgracieux,
- un sens de la répartie efficace,
- un manque de confiance en lui monumental.

Ces 2 êtres semblent n'avoir qu'un point en commun : la filiale Suédoise dans laquelle ils travaillent. Pour eux, l'amour n'est plus une option, cela fait longtemps que l'idée même d'aimer et d'être aimer n'existe plus dans leur esprit.
Jusqu'au jour où un acte aussi instinctif que soudain les rapproche, lui, l'homme sur qui personne ne mise et elle, vers qui tous les regards se tournent (contre sa volonté).

La délicatesse c'est léger, touchant, drôle, parfois révoltant (#metoo avant l'heure). C'est un roman qui fait du bien, sans prétention.

Une image m'est venue en tête durant ma lecture : la scène d'introduction du film le fabuleux destin d'Amélie Poulain. Cette façon d'accumuler les anecdotes farfelues qui mises bout à bout construisent une belle image qu'on veut regarder en boucle.

J'ai vraiment adoré cette lecture et je me suis d'ores et déjà procuré un autre Foenkinos pour réitérer l'expérience (#NumeroDeux).
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"La délicatesse" est mon quatrième Foenkinos à la suite. J'y ai retrouvé les mêmes ingrédients que dans les trois précédents, le mal être des personnages, la froideur du récit, la difficulté d'expression -voire l'absence- des sentiments, les pointes d'humour en forme de jeux de mots un brin convenues.

Mais avec la délicatesse en sus, cela fait toute la différence. Dès lors, l'empathie apparaît à l'égard de certains personnages, et je me suis (sur)pris à éprouver une certaine affection pour Nathalie et Markus, émotion totalement absente lors de mes précédentes lectures.

Bien sûr, les dernières pages succombent à la mièvrerie, mais la mièvrerie n'est-elle pas la conséquence incontournable de trop de délicatesse ?
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J'ai entamé ce roman en me demandant si j'avais un problème avec certains styles de lecture.
En effet, la où certains lecteurs adorent les chroniques de Bridgerton ou outlander j'abandonne au bout de 3 chapitres tellement je trouve cela mièvre.
J'ai adoré ce roman tout en douceur, en tendresse...en délicatesse.

Je l'ai lu en deux jours et ai été conquise.
Il se lit sans difficultés, c'est doux, ça fait du bien.
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Un court roman, très agréable à lire; amusant, plein d'humour et d'une grande fraîcheur. C'est aussi une belle histoire d'amour, une histoire dans laquelle "la délicatesse", dans tout ce que ce mot comporte de tact, de respect, d'élégance, de timidité, est le "maître mot".
Un vrai bonheur de lecture
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