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4,02

sur 6134 notes
le résumé est quelque peu exagéré : la trame est peut-être hallucinante mais pas du tout terrifiante. Et pourtant niveaux degré sur une échelle de la trouillardise, je suis tout en haut !

Cependant, ça ne veut pas dire du tout que je n'ai pas apprécié Les rivières pourpres, au contraire, j'ai absolument adoré ce livre ! Je l'ai littéralement dévoré...

C'est simple mais assez culotté en soi : les détails se veulent glauques (et ils le sont), mais on ne sent rarement le danger et quand il est là, on ne doute pas un seul instant que les personnages qu'on apprécient vont s'en sortir.



J'ai beaucoup aimé le fait qu'on suive deux histoires à la fois, qu'on change d'enquêteur et de vision régulièrement... C'est très agréable à suivre, et ça permet de faire une courte pause tellement que les deux affaires paraissent différentes au début.

Karim et Pierre ont deux personnalités vraiment très différente l'une de l'autre, comme leur histoire. Ils n'ont pour ainsi dire absolument rien en commun. C'est assez inattendu, mais ça marche super bien. Ils sont tout les deux très attachants.



L'histoire est racontée avec beaucoup de simplicité et de détachement. Je crois que c'est pile le ton qu'il faut pour parler des horreurs qu'on voit dans Les rivières pourpres. C'est calme, posé.

Sans compter que Jean-Christophe Grangé manie à merveille le suspense. Bizarrement, ça s'arrête toujours quand ça devient vraiment très intéressant !

Les rivières pourpres est vraiment un thriller à lire.
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
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J'ai vu le film étant adolescente. Celui-ci m'avait laisser un bon goût dans la bouche étant dans ma période gothique. Eh ben le film n'a rien à voir avec le livre, l'histoire et les flics en sont totalement différents. C'est le premier livre que je lis en entier de Christophe Grangé (j'avais commencé Miserere mais je les perdu je ne sais comment en court de route). Et j'ai été surprise à la fois par son style qui prône le polard abordable et son art de mené la narration afin de garder tout suspense. Celui-ci nous tient en allène jusqu'à la fin. Ce n'est cependant pas le meilleur policier que j'ai pu lire ... mais il est intéressant. Bonne lecture.
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J'ai trouvé le récit d'une grande fluidité, simple à lire et en même extrêmement prenant.
Les deux enquêtes se rejoignent à la fin et créent une histoire d'une grande complexité, intrigante et toujours surprenante.

Si l'on ne s'arrête pas à toutes les invraisemblances du récit (c'est une fiction), on se laisse mener par les péripéties et finalement bluffer par JCG.

Pour résumer: Thriller simple et efficace.
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Deux flics, deux enquêtes dans deux lieux différents mais, qui vont se rejoindrent en Isère.
D'une part : Pierre Niemans : commissaire principal, expérimenté, brillant aux méthodes peu orthodoxes est appelé dans la vallée de la Maurienne car un bibliothécaire de l'université de Guernon a été retrouvé mort, mutilé et encastré en position foetale dans la faille d'un glacier.
D'autre part : Karim Abdouf, jeune lieutenant de police à Sarzac dans le Lot est un flic atypique, expert en arts martiaux, avec des dreadlocks, un bouc, une dégaine de loubard héritée de sa jeunesse de malfrat à Paris. Il a été appelé suite à la profanation d'une sépulture d'enfant et au vol de documents dans une école.
Le bibliothécaire : Rémy Caillois était un alpiniste confirmé, solitaire, taiseux qui s'entrainait pour devenir ' l'athlon " valorisé dans sa thèse sur les Jeux Olympiques de Berlin !
Entretemps, un aide soignant : Sertys est retrouvé tué dans une faille d'un glacier dans les mêmes conditions que Caillois ! Et, dans le cahier de Sertys, une phrase va attirer l'attention de Niemans, du jeune Eric Joisneau du S.R.P.J de Grenoble et ensuite de Karim Abdouf venu les rejoindre " Nous maîtrisons les rivières pourpres ...nous sommes les maîtres.. ".
A l'évidence, il se passe ( ou, il s'est passé ) un pacte au niveau de l'Université pour enclencher un complot et, il y a :
certainement, des habitants qui cherchent à se venger....
En effet, pour régénérer les rangs des intellectuels, les maîtres ont insufflé du sang neuf des montagnards par l'intermédiaire de la maternité, ils ont pratiqué une manipulation génétique : une sorte d'eugénisme comme le pratiquait le Nazisme !
Pour Niemans, Abdouf, Joisneau : c'est la course aux dossiers, aux fiches d'état civil, aux empreintes pour découvrir qui était à la tête de cette vieille machination et surtout quel est le secret des " diables" qui ont manipulé, ont tué en secret une population dans un endroit aussi isolé que Guernon ? Ils ne sont pas au bout de leurs surprises et, d'ailleurs Jean-Christophe Grangé nous entraine avec fougue, pendant 410 pages dans les rivières de l'âme humaine, ses ravages, et ses dérives !
L.C thématique de juillet 2022 : un polar porté à l'écran.
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Un bijou du thriller "à la française": peu de personnes sont passées à côté, mais sait-on jamais! Si vous êtes l'heureux élu qui ne l'a pas lu, quelle chance vous avez de plonger dans cette histoire terrifiante, aux personnages à la fois solides et un peu cassés, aux scènes horrifiques dont vous garderez un souvenir profond.
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Le corps d'un bibliothécaire retrouvé mutilé dans une falaise, la tombe d'un enfant profanée. Deux enquêtes concomitantes qui se rejoignent dans un thriller tendu et soutenu qui mêle course contre la montre, génétique et vengeance. Plus de 20 ans après le film de Mathieu Kassovitz, un roman qui n'a pris que peu de rides.
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Après avoir visionné le film un nombre incalculable de fois je me suis laissé enfin tenté par ce roman d'un de mes auteurs favori. le seul truc qui me faisait reculer face à cette lecture c'est Karim, le beur aux rastas. Je ne trouvais pas ça très fin comme personnage étant donné que j'ai le visage de Vincent Cassel comme deuxième protagoniste de cette histoire.

Une fois de plus je n'ai pas boudé mon plaisir à lire ce roman qui est bien supérieur au film qui lui va plus rapidement à l'essentiel sans enlever la qualité narrative de l'histoire. Ici Judith est un homme tout du moins au début, ce qui nous force à lire rapidement le livre pour voir s'il est si différent du film.

Pierre Némans est fort proche de l'instabilité psychologique de son Grégoire Morvan de Lontano. C'est ça marque de fabrique ces personnages troubles qui ne sont pas vraiment des héros mais plus des hommes de notre monde avec leurs forces et leurs faiblesses.

Il faut dire que le livre est implacable on se régal d'un bout à l'autre tellement c'est sombre. Même si j'ai préférer le final dans le film, le livre est une réussite d'un bout à l'autre. Des personnages et une histoire qui nous emmène loin très loin sur ces rivières pourpres.
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Relu à l'occasion d'un "poche offert" lors d'un gros achat compulsif...
Occupation bien agréable et distrayante de ce mois de juillet 2015.
Au moins, et même après une dizaine d'années, Grangé arrive encore à me surprendre et me faire voyager !
Et puis, le petit monde de la montagne n'est pas si éloigné de moi. Je vous rassure, la consanguinité (les caractères vigoureux génétiques des "véritables" montagnards relèvent de la légende) et le manque d'ouverture des milieux (quoique bcp de gens du coin se marient entre eux) sont surtout issues de l'imagination débordante de l'auteur.
Un bon polar à lire et à relire.
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Lauréat du Grand Prix RTL – Lire en 1998, ce roman policier de Jean-Christophe Grangé n'a pas pris une seule ride.

Nous suivons deux enquêteurs, Niémans et Abdouf, qui traitent de deux affaires distinctes. L'un est sur la piste d'un tueur de jeunes hommes, qui sacrifie certaines parties du corps de ses victimes, avant de les mettre en scène dans des positions spectaculaires. L'autre recherche une personne accusée d'avoir usurpée des photographies d'un enfant décédé et d'être allé fouiller à l'intérieur de son cercueil. En l'occurence, rien ne prédisposait les deux enquêtes à se lier… et pourtant, les deux enquêteurs vont collaborer pour tenter de percer ces énigmes… qui ne font qu'une.

J'ai ressenti un plaisir évident à rouvrir un polar de Jean-Christophe Grangé, d'autant que ma dernière rencontre littéraire avec cet auteur date de près de dix ans. Je l'avais découvert au travers de Miserere, un thriller angoissant, qui m'avait donné de terribles sueurs froides. Les rivières pourpres fait beaucoup moins peur au sens premier du terme, mais la tension accumulée au fil des pages amènent tout de même crainte et anxiété. Il faut dire que l'auteur manie les mots et les émotions de ses lecteurs à la perfection, nous captivant dans une enquête intrépide et frémissante d'excitation.

Fort du succès de ce polar, le réalisateur français Mathieu Kassovitz l'adapte au cinéma en 2000, en choisissant des acteurs de renom, comme Jean Reno et Vincent Cassel. Une adaptation fortement plébiscitée par la critique, qui semble rester assez fidèle à l'histoire initiale.

Un bon thriller, saisissant, haletant et glaçant, qui vous alpague dès les premières pages pour ne vous lâcher qu'au dénouement.
Lien : https://analire.wordpress.co..
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En tant que fan de thrillers, je ne pouvais pas rester sans avoir lu ce classique du genre. L'erreur est donc réparée, maintenant, et à la vérité, j'aurais dû le faire bien plus tôt ! Ce roman n'a définitivement pas usurpé son excellente réputation.

Nous commençons par suivre en parallèle deux enquêtes apparemment sans aucun lien, menées par deux flics que tout oppose. D'un côté, Pierre Niémans, enquêteur expérimenté mais aux poussées de violence incontrôlables, exilé par sa hiérarchie dans les montagnes iséroises pour faire la lumière sur le meurtre particulièrement sanglant d'un jeune bibliothécaire retrouvé encastré dans la roche. de l'autre côté, Karim Abdouf, ancien délinquant devenu flic, enquête sur la profanation de la tombe d'un jeune garçon de 10 ans mort dans les années 80.
A priori, aucun rapport entre les deux, et pourtant, les deux enquêtes vont se rapprocher jusqu'à n'en former plus qu'une dont la clé reviendra à trouver la signification des mots : rivières pourpres.

Un roman prenant, où l'on remonte doucement le fil des évènements pour arriver à la révélation finale, surprenante mais en même temps tout à fait crédible. J'avais certes trouvé quelques éléments du dénouement avant les deux enquêteurs, mais cela ne m'a en rien gâché le plaisir de la lecture et puis j'ai quand même été surprise par certaines révélations que j'étais à mille lieues d'imaginer. Les Rivières Pourpres n'est pas un roman à l'ambiance angoissante, je n'ai pas vraiment frissonné en le lisant, mais c'est malgré tout un roman difficile à laisser de côté avant d'en avoir tourné la dernière page car on a de ci de là des petits éléments qui attisent notre curiosité et les chapitres sont coupés exactement au bon endroit, de sorte qu'on ressent toujours le besoin de continuer.

J'ai également apprécié la plume de l'auteur. C'est précis, on a beaucoup de détails, mais pas trop non plus. Grangé réussit à nous faire voir l'histoire comme si elle se déroulait devant nos yeux, tout est très travaillé, des lieux aux personnages, même secondaires.
On sent qu'il y a un véritable travail de recherche derrière ce roman, une volonté de l'auteur d'ancrer son roman dans la réalité, et en effet, même si l'intrigue est un peu tirée par les cheveux, elle reste tout à fait crédible, il n'y a aucune incohérence ni raccourci facile.

Seul bémol, je ne me suis pas du tout attachée aux personnages. Ce n'est pas la faute de l'auteur qui les a très bien travaillés, Niémans comme Karim sont des personnages complexes, façonnés par un passé non des plus calmes, mais aucun des deux ne m'a vraiment touchée. C'est sans doute dû à la violence qui les entoure, l'un comme l'autre sont des hommes assez « durs », on peut tout à fait comprendre leur comportement au regard de ce qu'ils ont vécu, mais cette violence, qu'elle s'exprime dans leurs actes ou simplement dans leurs paroles, m'a un peu gênée.
C'est d'ailleurs la raison pour laquelle ce roman, qui du reste est un chef-d'oeuvre, n'est pas devenu un coup de coeur. La « petite étincelle » qui fait passer un livre de la catégorie « excellent » à « coup de coeur » vient la plupart du temps des sentiments que j'éprouve pour les personnages, or là, il n'y en a pas eu.

En conclusion, je garderai un excellent souvenir de ce roman, mon premier de l'auteur, que j'ai refermé avec une question : mais pourquoi ai-je attendu aussi longtemps pour découvrir Grangé, au juste ?
Lien : http://i-read-therefore-i-am..
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