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sur 8090 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je me suis attaquée à un grand classique de la littérature française, grand par sa renommée, et grand par le nombre de page que représente le livre en version papier (1600 pages en format poche). Commencer ce classique, c'est connaître les personnages tels que Jean Valjean, Fantine, Cosette, les Thénardier, Javert, Marius et bien d'autres encore. Mais pour avoir le privilège de connaître ses personnages et leurs histoires, il faut s'armer de patience, car les passages descriptifs sont nombreux. Victor Hugo s'attarde sur ses personnages, il nous raconte leurs vies, leurs fils de pensée, l'auteur s'attarde aussi sur la description de lieu, je pense notamment aux passages du couvent Petit Pictus ou encore les égouts de Paris, il s'attarde aussi sur les évènements, comme la bataille de Waterloo ou les barricades, il nous parle aussi du contexte politique. Ce livre s'est donc plus que la destinée de personnages tels que Jean Valjean ou Cosette, c'est aussi un livre historique.

La première chose qui m'a frappé et agréablement surprise, c'est que Victor Hugo a un style à la fois simple et poétique, ce qui fait que ce classique, à qui sait faire preuve de patience, est à la portée de tous. J'ai vraiment eu l'impression d'avoir à faire à une belle poésie en prose en lisant ce roman. La deuxième chose qui m'a beaucoup plut, est le fait de découvrir le récit à travers différents personnages, que se soit les personnages principaux, comme Jean Valjean ou les Thénardier, ou les personnages secondaires. Malgré les nombreux passages descriptif qui peuvent couper l'action du roman, on a envie de continuer, pour retrouver l'action, et savoir où les pas des personnages vont les emmener. Les personnages sont tous liés, on sait qu'ils vont finir par se rencontrer ou se revoir, on a envie de savoir comment. J'ai un seul regret, c'est de n'avoir pas tant eu que ça des passages avec Javert, un inspecteur de police, c'est un personnage que j'aime beaucoup, ou contraire de Cosette, qui finalement, vit plus à travers les pas des autres personnages, que sur les siens.

Les Misérables est un roman que j'ai beaucoup aimé, il nous plonge au coeur d'une réalité qu'on peut surement retrouver dans nos rues au jour d'aujourd'hui. Ce roman ne parle pas seulement des misérables sans le sous, mais aussi des misérables avec leurs tourments de coeur ou d'esprit... finalement, nous sommes peut-être tous des misérables...
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Un monument, un continent, un monde, un univers, un monstre... Que dire de plus à la lecture des quelque 1 500 pages qui composent « Les Misérables ». Et pourquoi le lire ? Ne fallait-il pas se contenter des extraits découverts dans le « Lagarde et Michard » ? On dit souvent que l'été est propice à des lectures légères. A contrario, je pense qu'il est favorable à des découvertes plus exigeantes qui appartiennent au répertoire classique. En attendant la rentrée littéraire qui, je l'espère, nous fera découvrir quelques pépites comme celles de septembre 2017. Je pense à « L'Ordre du jour » d'Eric Vuillard, « Sciences de la vie » de Joy Sorman, « Nos richesses » de Kaouther Adimi, « Un certain M. Piekielny » de François-Henri Désérable, « Dans l'épaisseur de la chair » de Jean-Marie Blas de Roblès, « Ils vont tuer Robert Kennedy » de Marc Dugain, « Bakhita » de Véronique Olmi, « Les huit montagnes » de Paolo Cognetti, « Les fantômes du vieux pays » de Nathan Hill ou encore « Le jour d'avant » de Sorj Chalandon.
Cet aparté fait, qu'exprimer devant une telle somme où Totor se fait tour à tour sociologue, politique engagé, écologiste, pamphlétaire, théologien, poète, philosophe et, accessoirement romancier en oubliant parfois la légèreté ? le style ample et lyrique est souvent emphatique. Hugo pratique la digression avec excès (cf . le début du roman, la bataille de Waterloo, les réflexions sur l'argot...). Paradoxalement, c'est aussi ce qui fait le charme de ce pavé. Cette manière de naviguer entre les genres et les points de vue fait des « Misérables » le formidable portrait militant d'une époque, celle qui va de 1815 à 1833, vue par un narrateur omniscient qui considère l'histoire comme un tout. Victor Hugo confie que son livre évoque « la marche du mal au bien, de l'injuste au juste, du faux au vrai, de la nuit au jour... ».
Pourtant, ses contemporains n'ont pas été tendres avec l'auteur des « Contemplations ». le talentueux Barbey d'Aurevilly, dont les positions politiques sont bien éloignées de celles d'Hugo, écrit : « M. Hugo, qui ne veut plus de l'art pour l'art, n'en a aucun dans sa manière de conter ». Pis, Flaubert, qui entretient une relation épistolaire avec le grand homme de lettres, note : « Je ne trouve dans ce livre ni vérité ni grandeur. Quant au style, il me semble intentionnellement incorrect et bas. C'est une façon de flatter le populaire ».
Rien ne sert de résumer l'intrigue. Ceux qui ne l'ont pas lu ont certainement vu l'une des adaptations du roman, soit celle de Robert Hossein, soit celle de Josée Dayan, même si elles n'embrassent pas la totalité de l'histoire. Il n'est pas anodin que l'oeuvre ait autant inspiré le cinéma tant son écriture est visuelle (batailles, insurrections, quartiers de Paris d'avant Haussmann avc sa misère criante...).
Tentons de résumer les principales thématiques qui animent « Les Misérables » et qui s'expriment par le biais d'événements puisés dans la réalité de l'époque ou au travers de personnages de fiction dont les plus remarquables sont bien évidemment Valjan et Javert. Valjan est l'archétype du résilient qui, aidé par le bon et désintéressé évêque Myriel, s'emploiera toute sa vie à devenir un homme vertueux. Javert, lui, est tiraillé entre son sens du devoir (capturer l'ancien forçat) et le doute sur la culpabilité de Valjan, reconnaissant que ce dernier a expié ses crimes. Ce dilemme le conduit au désespoir.
D'autres protagonistes méritent aussi qu'on s'y attarde : Enjolras, le révolutionnaire jusqu'au-boutiste prêt à tout donner pour que ses idéaux aboutissent ; M. Mabeuf, l'amoureux des livres et des plantes qui sombre dans la pauvreté et se sacrifie pour une cause qu'il estime juste ; Eponine, l'une des filles Thénardier qui, grâce à son amour pour Marius, rachète les souillures de ses parents ; M. Gillenormand qui, par amour pour son petit-fils, va jusqu'à renier les préjugés de son milieu et bien sûr Gavroche, le gamin des rues rebelle et insouciant dont la mort d'une balle traître, est l'un des moments les plus émouvants du récit.
En revanche, Cosette et Marius sont d'une insipidité rare. Chez Victor Hugo, grand écrivain romantique, l'amour est mièvre et contraste avec la violence de la société et les états d'âme du torturé Valjan. On se demande même parfois s'il ne prend pas un malin plaisir à se moquer des deux tourtereaux !

EXTRAIT
On vit Gavroche chanceler, puis il s'affaissa. Toute la barricade poussa un cri ; mais il y avait de l'Antée dans ce pygmée ; pour le gamin, toucher le pavé, c'est comme pour le géant toucher la terre ; Gavroche n'est tombé que pour se redresser ; il resta assis sur son séant, un long filet de sang rayait son visage...



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Les Misérables, l'illustre roman de Victor Hugo, est paru en 1862.

On ne présente plus l'histoire de Jean Valjean, Cosette, Fantine, Marius (et tant d'autres...), qui se débattent dans les rues de la France d'après révolution...

Victor Hugo, ce très grand écrivain et poète de son siècle pose, avec Les Misérables, une véritable enclume, un pavé bourré de références historiques qui permettent au lecteur tant de s'immerger dans l'histoire qu'apprendre des éléments de notre histoire et de notre société. Je pense aux larges digressions en début de chaque volume. On y parle en détail de la bataille de Waterloo, des égouts de Paris, de la vie dans les couvents, des différents coups de tonnerre révolutionnaires ayant ébranlé la France après la chute de Napoléon, de l'origine de l'argot, du fonctionnement de la justice...

Au fil des pages, Victor Hugo sait distiller des myriades de traits d'esprits, dont chacun, au détour d'un dialogue ou d'une description, place le point de vue de l'auteur sur l'humain. Un point de vue échafaudé et structuré par une énorme étude des hommes et des femmes de son temps.

L'histoire s'étale sur près d'un demi-siècle. Emmêlant les destins des personnages pour offrir au lecteur une histoire tenue et maîtrisée de bout en bout. L'ambiance très poussée plonge le lecteur dans le XIXème siècle sans retenue et avec la brutalité d'une société sans merci, tordant sans retenue la vie des hommes déshérités.

Ce qui m'a interpellé dans Les Misérables, c'est la performance de l'auteur à tenir les fils de vie des personnages. Avec brio il maîtrise son histoire, fait alterner les points de vue des uns et des autres. Les interventions de chacun d'eux sont millimétrées et tombent à chaque fois au bon moment et avec une justesse incroyable.

Malgré les nombreuses digressions qui donnent la sensation de perdre le parcours des personnages, cela a été un vrai et réel plaisir de lire cette oeuvre mythique.
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Bon, là c'était un sacré morceau. Quand on parle d'oeuvre monumentale ça porte bien son nom. L'histoire m'a profondément marqué et les personnages sont très attachants. Personnellement, ce sont les passages descriptifs qui m'ont causé des problèmes de longueurs. La description de Waterloo était un passage très long que je ne trouve pas forcément indispensable à la trame. J'ai eu plutôt la sensation que c'était un petit plaisir de l'auteur. En dehors de ça c'est sans aucun doute une très grande oeuvre que j'ai eu beaucoup de plaisir à lire.
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[Je précise tout de suite : mon avis porte sur les 2 tomes en livre de poche édition 1985 (celle en vente neuf aujourd'hui), pas sur une version " abrégée", pas sur une version bd, pas sur un manga. Je trouve d'ailleurs dommage, fort dommage, que tous les avis soient ici mélangés, car on ne parle pas du tout d'objets comparables].
Je crois que ce qui est connu et - justement - célèbre sont les personnages, un peu moins l'histoire et encore moins le livre, car ce livre est d'une certaine manière un monstre qui se mérite (en tous cas qui demande une lecture opiniâtre) - en tous cas un étrange objet littéraire - comme l'Iliade (que je n'ai guère apprécié) ou Don Quichotte (que je n'ai pas encore lu). 2000 pages ! Il en fait bien moins quand il est privé de tous ces passages - ces digressions dont Hugo s'excuse même à la fin - qu'il a ajoutés lors des reprises du projet au cours de cette vingtaine d'années où il a mis de côté puis ressorti ces pages. La durée pendant laquelle il a porté ce projet explique la nature de ce résultat complexe. Donc la légitimité de se "contenter" d'une version abrégée se pose. Hugo avait-il en tête un livre "total", une intrigue longue, complexe, où il mène le lecteur par le bout des yeux, entrelacée entre des pages d'analyse politique (Waterloo, 1830..), historico-sociales (les couvents de Paris), des considérations écologiques et urbaines (les égouts), linguistiques (l'argot) ? Ou le livre est-il devenu ce qu'il est car il a été repris plusieurs fois ? Je penche pour cette seconde explication, ce qui atténue un peu le "génie" de Hugo. C'est d'abord de l'endurance et du travail. Sans ces passages d'érudition étalée (la reprise de notes, parfois faites par sa femme et des "copiés" d'autres ouvrages, ainsi Hugo s'est cultivé..), le livre serait le récit très bien ficelé (avec quand même des coïncidences judicieuses) d'une chute et d'une rédemption (Hugo préfère le terme expiation) au long cours, d'une fuite incessante, d'un personnage fort et touchant, croisant d'autres personnages hauts en couleurs (qu'elles soient sombres - Javert, Thénardier - ou vives - Gavroche, Enjolras..).
Sans toutes ces excroissances dont il avait déjà truffé Notre Dame de.., les Misérables serait sans doute un roman très populaire car une aventure héroïque et mélodramatique (à la manière du Comte de Monte Cristo) et l'histoire de la vie épique d'un personnage. Avec, c'est plus que cela. Sans doute ce qu'on appelle un livre de littérature et l'ensemble de ce qu'a publié Hugo - cet insatiable de tout, des hommes et des savoirs - constitue certainement une des oeuvres littéraires du XIXè s des plus complètes (poésie, théâtre, romans, essais, discours, manifestes, dont on retrouve ici les formes..) et des plus importantes.
Hugo peut paraître aussi précurseur : sur les idées - que l'on cite encore si souvent 1 siècle et demi après -, sur les formes aussi. 2 exemples : le récit sur Waterloo ne me paraît pas sans rapport avec la Route des Flandres de Claude Simon et le monologue "délirant" de Gantaire (10 pages quand même !) est à rapprocher, avant, de Rabelais et, après, par exemple des chants de Maldoror ou d'Ulysse de Joyce, écrit 70 ans plus tard..
Il n'est pas étonnant que le cinéma se soit emparé de ce scénario plein de rebondissements, de scènes fortes et spectaculaires et de personnages très caractérisés, et cela explique beaucoup que ceux-ci soient encore connus aujourd'hui (jusqu'à devenir des symboles de la souffrance enfantine - Cosette - de la perfidie - Thénardier - ou de l'impertinence dans la misère - Gavroche..), mais voir un film et lire un livre sont des expériences différentes, surtout avec les films qui en ont été tirés et ce livre ci, si riche et déséquilibré, qui demande temps et patience.
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Même si Notre-Dame de Paris reste un de mes livres préférés, j'avais quelques appréhensions face à ce pavé. Tout le monde connaît le livre, a sans doute vu une des adaptations, mais à part les grandes lignes, je ne connaissais pas réellement l'intrigue de cette histoire. Je me suis lancée dans ce premier volume (le livre étant coupé en deux tomes dans cette édition) avec quelques craintes et attentes. Et même si les longueurs m'ont parfois gêné, j'ai été très contente de découvrir ce livre.

Jean Valjean, ancien forçat resté au bagne pendant dix-neuf ans, se retrouve à tenter de survivre dans cette France de l'époque, et plus particulièrement à la capitale. Mais il va se rendre rapidement compte que sa liberté avec son nouveau statut d'ancien prisonnier ne va pas être plus indulgente que sa vie en captivité. Il tentera de déjouer les lois de la société en expérimentant, entres autres, le changement d'identité qui ne va l'amener qu'à un avenir encore plus tragique. Lors de ses différentes épreuves, Jean Valjean va faire la rencontre notamment de Fantine, jeune fille désabusée par la vie et essayant jusqu'à la prostitution et à la mort de subvenir aux besoins de sa fille Cosette, qui va elle aussi un lien particulier avec cet homme plein de ressources.

Ce premier livre s'articule en trois parties, chacune reprenant le prénom et l'histoire en détail d'un personnage central de l'histoire : Fantine, Cosette et Marius. Lors de ces parties, d'autres protagonistes font leur apparition comme les Thénardier, famille manipulatrice et avide de richesse et de pouvoir qui va jouer un rôle essentiel dans la vie des personnages principaux, ou encore Gavroche, jeune garçon pauvre des rues mais rusé, auxquels je me suis attaché tout comme à Jean Valjean pour son parcours étonnant. Les personnages sont soit miséreux soit cupides, les rôles évoluant quelques fois, et laissent une forte impression lors de la lecture. L'auteur prend le temps de nous apporter le plus de détails possibles, que ce soit physiques ou psychologiques, que ces personnage soient importants ou non au déroulement de l'histoire. Ces longues descriptions ne m'auraient pas incommodé si elles avaient été les seules. Non, c'est plutôt les descriptions que j'ai trouvé parfois inutiles sur les lieux, l'architecture des maisons, etc... qui m'a quelquefois sorti de ma lecture.

Mais ces longueurs n'ont évidemment pas altéré mon intérêt face à ces personnages et ces nombreuses intrigues tous aussi intéressants les uns que les autres, et surtout le style romantique, et même quelques fois poétique, de Victor Hugo que j'avais adoré lire dans Notre-Dame de Paris ou Les Contemplations. Ce livre est fort en images et en émotions et dépeint à merveille les rues et la population de Paris du XIXème siècle. Je sais que je me plongerai avec affection et appétit dans la suite des aventures de ces personnages, définissant parfaitement pour la plupart le mot "misérable" mais qui sont malgré tout marqués par l'espoir d'une vie meilleure et par un peu de bonheur.
Lien : http://entournantlespages.bl..
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Un magnifique roman où Victor Hugo nous propose vision très pessimiste de l'humanité et de la société.
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Il faut bien avouer que ces briques en poche ont de quoi effrayer. C'est pourquoi, je me suis lancée dans la version audio intégrale proposée par l'association litteratureaudio.com. Je remercie Pomme qui a donné sa voix pour cette oeuvre magistrale et magnifique.
Cet avis portera sur les trois premiers tomes : Fantine, Cosette et Marius.
Trois personnages emblématiques dont tout un chacun connaît les noms. Ils font partie intégrante de notre culture. Ils ont traversé les siècles. le style de Hugo transporte littéralement. Les multiples péripéties auxquelles il confronte ses personnages sont assez cruelles mais toujours vraisemblables. Les descriptions sont belles mais parfois un brin longues (je pense notamment à l'ouverture de Cosette, un livre entier sur la bataille de Waterloo pour aboutir à rattraper un fil d'intrigue qui aura son importance pour la suite mais tout de même). Les descriptions des personnages rendent quant à elles parfaitement justices à ses êtres de papier, de chair, de sang, d'âme, etc. (le etc. étant un tic de langage de Monsieur Victor). On vit avec eux, on rit (pas souvent), on frisonne de peur ou de froid (très souvent), le coeur s'emballe face aux pieds de nez du destin.

Fantine ou la sacrifiée. J'aime ce personnage pour cette force et ce dévouement sans faille. L'amour maternel incarné. On assiste aussi au passé de Jean Valjean, tumultueux s'il en est.

Cosette ou la miraculée. Elle en subit la pauvre petite de sa petite enfance jusqu'à ce que la Providence lui fasse croiser ce "grand-père" de substitution. Les Thénardier figure emblématique de bourreaux ordinaires. Les liens commencent à se faire jour entre chaque personnage.
Valjean comme liant de cette Misérable mélasse.

Marius ou le jeune premier. J'avoue ce personnage arriver un peu comme un cheveu sur la soupe au départ, et il nous embête à un endroit où l'on aimerait suivre Cosette dans sa vie au petit Picpus. L'importun prend du corps et de la prestance. On s'y attache et il s'attache tout seul aux divers fils laissés ballants quelques livres plus tôt.

Et maintenant qu'une hâte continuer sur les deux derniers tomes et espérer que le terrible Javert (un autre personnage phare de cette histoire, l'archétype de la justice aveugle dans son pendant terrifiant) ou les horribles Thénardier (au frais pour le moment) ne reviennent pas trop s'emmêler. le tome se termine sur une chanson de Gavroche, comme une annonce des malheurs à venir (car qui ne connaît pas la voix même en pensée de ce "gamin" éternel ?).

Un classique fleuve à découvrir ne serait-ce que pour la richesse de ses personnages et de son style inimitable.
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Un classique pour combler mes trop nombreuses lacunes. L'histoire est connue mais ne freine pas la lecture grâce au style inimitable. Les digressions sont nombreuses et Victor Hugo prend son temps pour développer son intrigue, pour notre plus grand plaisir.
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l,intrigue bien menée suscite l,intérêt jusqu'au dénouement.
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