Est-il un sujet plus passionnant que celui de l'utopie ou comment les humains cherchent à construire leur bonheur en communauté ?
Je suis donc forcément exigeant sur le traitement de ce thème. J'ai donc décidé de lire ce livre en pensant que la richesse de ses documents et la forme d'anthologie qu'il représente, me permettrait de rêver avec ceux qui, par le passé, ont imaginé une société meilleure.
C'est raté ! le thème est abordé en grande partie sous l'angle historique alors qu'il m'aurait semblé plus judicieux de l'aborder sous un angle plus thématique.
Il semble aujourd'hui bien plus aisé de critiquer les utopies que d'en proposer des crédibles. Ce livre ne fais donc pas rêver, mais, au contraire, est plutôt désespérant.
Il paraît que ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement et sur les mots pour le dire arrivent aisément.
Jean Georges semble donc nous faire croire que les utopies ne se conçoivent pas bien à moins qu'il s'agisse d'une déformation professionnelle que beaucoup d'universitaires ont: la tendance à donner une illusion de complexité par un vocabulaire mal choisi.
Je n'ai pas trouvé ce livre suffisamment accessible, il n'est pas grand public. C'est bien dommage, car les rêves devraient être proposés à tous. Les passages les plus facile à comprendre, concerne les contre-utopies ou les dystopies.
Morale de l'histoire : il semble qu'il faille nous contenter de notre société actuelle, impossible d'en imaginer de meilleure. Allez je vous laisse, il faut que j'aille chialer un coup...