On retrouve la question du genre abordée dans son roman "
La Pianiste" (et peut-être tout l'oeuvre de
Jelinek ?) Les deux personnages féminins sont des vampires, des êtres qui vivent dans une société qui les ignore, des êtres presque morts qui résistent quand même en se situant dans un entre-deux monstrueux. Rien n'est pourtant catégorique chez
Jelinek. Elle n'encense pas la Femme comme une valeureuse victime, courageuse face à l'adversité et la violence. Les situations sont plus complexes quand certaines s'épanouissent dans cette subordination et ne font rien pour que les choses changent. Il y a enfin une tonalité toujours satirique où
Jelinek grossit le trait pour mieux nous montrer l'absurdité de certaines pratiques sociales.