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Françoise Adelstain (Traducteur)
EAN : 9782848761558
285 pages
Philippe Rey (07/01/2010)
3.96/5   554 notes
Résumé :
Cette année 1987, une chaleur caniculaire s'abat sur la côte Est pendant le long week-end de Labor Day.
Henry a treize ans, vit avec sa mère, ne supporte pas la nouvelle épouse de son père, aimerait s’améliorer au base-ball et commence à être obsédé par les filles.
Jusque-là, rien que de très ordinaire, sauf que sa mère, elle, ne l’est pas. Encore jeune et jolie, Adèle vit pratiquement retirée du monde et ne sort qu’en de rares circonstances. La rentr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (110) Voir plus Ajouter une critique
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sur 554 notes
Une chaleur caniculaire est attendue pour ce week-end du Labor Day. Henry, 13 ans, vit seul avec sa maman, Adele. Une relation presque exclusive entre eux : ils ne sortent quasiment jamais de chez eux, sauf pour les quelques rares courses, et n'ont pas d'amis. Son papa est parti reconstruire une famille, non loin de là. Un beau-fils, une compagne, Marjorie, et Chloe, venue compléter le tableau. Il ne le voit que le samedi soir, pour aller dîner chez Friendly. Une corvée pour lui. Cette sortie, ce jour-là, était inhabituelle. Il fallait à Henry un pantalon pour la rentrée des classes. Alors qu'il laisse Adele seule quelques instants, il va au rayon des revues lorsqu'il se fait interpeller par un homme, grand, musclé et vêtu de la chemise des employés du magasin. du sang sur le pantalon et une chaussure. Il lui demande alors de l'aider et pourquoi pas l'emmener chez eux. Contre toute attente, sa maman accepte. Dès lors qu'ils apprendront qu'il s'est évadé de prison et qu'il est recherché par la police, Henry et Adele devront vivre cachés...

Un long-week se profile à l'horizon, surtout dans les souvenirs impérissables et inoubliables qu'ils laisseront à tout jamais pour Adele, Henry et Franck. Telle une parenthèse enchantée, les 6 jours qu'ils passeront ensemble, loin du regard des autres, seront surement les meilleurs de leur vie. Comment ne pas douter d'un homme condamné à 20 ans de prison qui aura profité d'un court instant pour s'échapper de l'hôpital dans lequel il séjournait et surtout qui a tué dans le passé ? Comment ne pas douter de ses intentions ? Et pourtant Adele, elle, ne doutera pas un seul instant. Comme si ces deux âmes blessées et esseulées étaient finalement faites pour se rencontrer. L'on en apprend un peu plus sur eux : le mariage, les fausses couches, les tourbillons de valse d'Adele ; la guerre, les passions et les désillusions de Franck. Quant à Henry, il ne pense qu'aux filles et rêve même d'elles. Et pourtant, il semble n'avoir que de l'attention pour sa maman et n'a qu'un seul but : la voir heureuse. Joyce Maynard nous plonge dans cette atmosphère moite et nous livre un roman puissant et passionnant. Abordant différents thèmes tels que l'amour, le pardon ou les enfants de divorcés, cette tragédie qui se joue sous nos yeux, presque au ralenti, nous laisse espérer des jours meilleurs. La passion et la sensualité des gestes et des soupirs nous émeut plus que tout. L'écriture est dans la même lignée, gracieuse, à la fois mélancolique et joyeuse, et tout en finesse. Un roman très fort et enivrant...

À noter la superbe adaptation cinématographique qui a su rendre grâce à ce roman...

Un Long week-end, une parenthèse...
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Je n'aurais sans doute jamais découvert ce roman si je n'avais par inadvertance vu le film - intitulé chez nous "La fête du travail" - il y a de cela quelques semaines. Ayant vu dès le départ que celui-ci était basé sur un roman de Joyce Maynard, une auteure dont je connaissais le nom mais que je n'avais encore jamais lue, j'avais noté le titre et en suis bien contente puisque le film était très bon; avec l'excellente Kate Winslet dans le rôle d'Adele et Josh Brolin dans le rôle de Frank.

Nous sommes en 1987, dans le New Hampshire, en cet été caniculaire. Adele, divorcée et agoraphobe, élève seule son fils de 13 ans, Henry. Ils vivent en ville, modestement, dans une vieille maison qui aurait bien besoin d'être rafraîchie mais presque comme dans une bulle hermétique, à l'écart du monde et se suffisent à eux-mêmes. Henry voit son père tous les samedis soirs mais il s'est toujours senti exclu de la nouvelle famille de celui-ci et n'éprouve jamais de plaisir à les voir. En fait, il ne pardonne pas à son père de les avoir abandonnés.

"Il n'est plus resté que nous deux, ma mère et moi, après le départ de mon père. Et il avait beau dire que je devais aussi considérer comme membres de ma famille le bébé qu'il venait d'avoir avec sa nouvelle femme Marjorie, plus Richard, le fils de Marjorie, qui avait six mois de moins que moi et qui pourtant me dominait dans tous les sports, ma famille, c'était ma mère, Adele, et moi, point barre. Plutôt y admettre le hamster Joe que ce bébé, Chloe."

C'est avec cette citation que débute le roman, très prenant tout de suite, dans la manière très personnelle qu'a Henry de nous raconter leur vie, à lui et à sa mère. Toute l'histoire se déroule dans ses yeux, des yeux d'adolescent, et c'est le seul personnage qui nous parle à nous, lecteurs. Les autres personnages n'ont pas de voix individuelle en dehors de leurs dialogues avec Henry. On pourrait s'attendre à un thriller psychologique lorsqu'on lit la quatrième de couverture mais c'est toute une surprise qui nous attend au fur et à mesure que l'on avance dans le récit. Pour cela, je l'ai adoré ! Il est difficile d'en parler sans spoiler donc sans trop donner de détails, ce qui changera la vie d'Henry et de sa mère sera l'arrivée impromptue chez eux pendant le week-end de la Fête du Travail de Frank, détenu en fuite.

La structure du roman ne contient jamais de tiret avant une citation. Si un personnage parle, sa phrase devient un nouveau paragraphe. Si vous avez déjà lu "La Route", cela vous rappellera quelque chose. Toujours un peu étrange pour moi au début mais on s'y fait vite. Je ne sais pas pourquoi l'auteure a choisi cette structure pour ce genre de roman. Peut-être parce qu'Henry est le seul à nous raconter son histoire et pour qu'ainsi les autres personnages soient un peu plus en retrait, comme estompés, même lorsqu'ils interagissent avec lui. Pour lui laisser la vedette, même si on le voit presque comme un troisième personnage principal. En tous cas, c'est drôlement bien écrit ! C'est un roman qui n'est pas très long et qui se lit vite mais on a pourtant le sentiment de connaître tous les personnages en profondeur car ils sont bien campés. Je n'ai rien trouvé de superflu autant dans les descriptions que dans les situations. On écoute beaucoup Henry penser et tout a du sens. Et surtout, on éprouve quelque chose pour les personnages, même si on ne s'identifie pas nécessairement à eux ou à leur manière de vivre. Ce sont des personnages vrais, qui pourraient être nos voisins. On aime leur mélancolie, leur solitude, leur rancoeur, leur douceur, aussi.

Si je n'avais pas déjà vu le film avant de lire le roman, j'aurais tout autant adoré l'histoire et après coup, je peux dire que le film est vraiment très très fidèle, les acteurs ont été superbement choisis pour incarner les rôles de nos trois protagonistes. C'est une belle histoire.

Un roman à lire par temps de canicule, qui fleure bon l'été, la cuisine estivale et les congés. Une histoire qui touche, qui ravit, qui nous étonne. Pas du tout ce à quoi on pourrait s'attendre. Un très bon roman à découvrir et que je ne regrette absolument pas d'avoir lu ! C'en est un de ceux que je relirais avec plaisir et déjà hâte de partir à la découverte d'autres romans de Joyce Maynard. Une plume qui va à l'essentiel.

CHALLENGE PLUMES FÉMININES
CHALLENGE USA
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Henry a treize ans et vit seul avec sa mère Adele depuis le divorce de ses parents. Son père est resté dans la même petite ville mais s'est remarié avec Marjorie, que Henry ne supporte pas, et qui a un fils d'une précédente union, Richard et une petite fille avec le père de Henry. Depuis le divorce, Adele ne sort presque pas de chez elle et mène une vie en marge. Pour tout travail, elle vend des vitamines par téléphone. D'habitude c'est Henry qui va faire les courses, mais ce jour-là, exceptionnellement, la mère et le fils vont tous les deux au centre commercial pour faire les courses de la rentrée scolaire. Pendant que sa mère erre dans les rayons, Henry s'arrête devant les magazines ; il aimerait bien acheter Playboy, mais ne peut pas. Tout à coup, Frank apparaît à ses côtés, il est blessé et a du sang sur ses vêtements et son visage. Il porte une veste du supermarché mais visiblement n'en est pas un des employés. Il demande à Henry puis à Adele s'il peut aller chez eux. Elle accepte. Ils ne tardent pas à apprendre que Frank est un meurtrier qui vient de s'évader de prison. ● On s'attend à ce que l'histoire prenne une toute autre tournure et on est bien surpris par celle que lui donne Joyce Maynard. Je ne donnerai pas de détails à ce sujet pour ne pas gâcher l'effet de surprise. ● Ce que je peux dire, c'est que c'est là un roman tout en subtilité, très agréable à lire. Tout est « à l'os », il n'y a rien de superflu, c'est comme une épure. ● Les personnages sont très bien campés, avec de la profondeur mais sans longues descriptions. On apprend à les connaître par leurs actions, à commencer bien sûr par le narrateur, le jeune Henry, qui s'efforce de tout comprendre malgré l'étrangeté de sa mère, la puberté qui oriente ses pensées, le retrait de son père… ● Un court et beau roman que je conseille.
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Henry, 13 ans, vit avec sa mère, seule. Adèle. Un comportement un rien obsessionnel qui ne sort pratiquement plus de chez elle, se contentant de boites de soupe en guise de repas. Une vie de recluse depuis sa séparation. Plus d'amies, plus de rapports avec les autres, même les courses sont faites par son fils. D'ailleurs, fait exceptionnel en cette veille de grand week-end avant la rentrée scolaire, les voilà mère et fils au centre commercial pour faire le plein de fourniture scolaire.

Henry, devant le présentoir des magazines. Il aimerait bien feuilleter ce dernier numéro de Play-Boy. Parce qu'honnêtement, à quoi pense un garçon de 13 ans. Aux filles et au cul, uniquement. Et à leurs nichons. Henry qui croise le regard de Frank et qui s'impose dans leur voiture avec une casquette de Red Sox vissé sur la tête, une égratignure de sang séché sur le visage.

Ainsi commence ce long week-end du Labor Day. Une femme perturbée, un gamin obsédé, un homme évadé d'une prison fédérale où il purgeait une longue peine. Entre ces trois-là, une étrange alchimie va naître dans la chaleur étouffante de ce premier week-end de Septembre. Il fait chaud dans le Massachusetts, aussi brûlant que Frank et Adèle dans un lit. Une passion fulgurante, comme si Frank ne s'était évadé – pourtant en fin de peine – que pour croiser même fortuitement la voie d'Adèle. Et pendant ce temps, Henry n'a d'yeux que pour les nichons de ses camarades de classe.

Commence alors, à travers le regard d'un gamin de 13 ans, cet étrange week-end, où la passion de sa mère avec Frank va bouleverser à tout jamais sa vie. Comme celle de Frank qui en l'espace de quelques heures prendra la place d'un père absent, apprenant à Henry à tenir une batte de base-ball, cuisinant une succulente tarte aux pêches – un exploit même de faire la pâte compte-tenu de la chaleur de ce week-end, bricolant tous les travers d'une maison laissée un peu trop longtemps à l'abandon. Comme celle d'Adèle qui, depuis des années, trouvera enfin l'envie de sourire, de danser, de manger et de baiser. Comme celle de Henry qui découvrira une figure plus paternel que son vrai père qu'il ne voit qu'un samedi avec sa « nouvelle » famille mais qui découvrira aussi cet étrange sentiment qu'est la jalousie, ce sentiment de perdre l'amour de sa mère trop accaparé par l'amour de Frank.

Un roman qui se lit en un week-end de canicule, étrange et passionnant, comme passionné sous cette chaleur de fin d'été. Quelques jours où il ne se passe rien, mais quelques jours qui permettent d'entrevoir la beauté d'une âme, celle de Frank qui malgré ce si lourd passé, malgré son évasion et son avis de recherche, vit quelques instants d'une famille ordinaire, simplement par amour d'Adèle. Oui, en un instant, on peut tomber amoureux, un regard, un sourire, une évidence. L'amour ne prévient pas, et sans considération des actes passés.

« Long Week-End », aussi sucrée et acide qu'une tarte aux pêches encore tiède.
Lien : http://leranchsansnom.free.f..
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Long week-end avait atterri dans ma PAL depuis le début de l'année après que j'ai vu la bande annonce du film. Comme toujours je préfère lire le livre en premier et je me suis lancée dans la lecture et j'ai immédiatement regretté de ne pas l'avoir fait plus tôt car c'est un vrai coup de coeur.

Un homme s'évade de prison et rencontre un jeune ado et sa mère dans un supermarché. Il insiste un peu et le voici cacher dans leur maison, le temps d'un long week-end. C'est le jeune garçon qui est le narrateur et qui nous livre des années plus tard le récit de ces quelques jours de canicule.

C'est un huis-clos magnifiquement réussi. le suspense fait qu'une fois commencé il est impossible de lâcher le livre. On veut savoir ce qui va arriver a nos trois protagonistes. La tension est palpable des le début puis est progressivement de plus en plus intense.

Henry, le narrateur est un adolescent qui nous est très bien décrit par l'auteure. Il est naïf, il prend les choses très a coeur et comme tout ado il est très impulsif. Adèle est une femme attachante, touchante et elle m'a beaucoup émue. Au début, on l'a sent perdu puis quand on découvre toute sa vie passé forcement on éprouve de la compassion pour elle. Et puis il y a Frank, un prisonnier comme toutes les voudrait croiser je pense. C'est un personnage a l'inverse des idées pré-conçues sur les prisonniers, absolument pas violent, au contraire très tendre et plein de sagesse.

L'écriture de Joyce Maynard est vraiment très agréable. C'est ma première rencontre avec l'auteure mais certainement pas la dernière d'autant que j'ai vu que 10/18 avait publié d'autres de ses romans. Affaire donc a suivre.

Je vous parlais plus haut de l'adaptation cinématographique, j'ai donc décidé d'en profiter pour voir le film et comparé les deux. J'ai été sceptique sur le début. Frank est représenté comme plutôt dangereux or je n'ai jamais ressenti ça dans le livre et Adèle sans toujours avoir peur de lui la encore je n'ai pas eu cette impression dans le livre.

Comme tous les films américains, on nous livre ici une belle histoire d'amour, une love story a l'eau de rose mais tout le coté sexuel, désir charnel du a la promiscuité (huis clos qui se déroule entre les quatre murs de la maison) et du coté très fragile d'Adèle et très protecteur de Frank est complètement oublié. C'est dommage car toute la base du livre est basé la dessus.

Le jeu des acteurs est par contre excellent. de ce coté la, je ne suis pas très objective car j'adore Kate Winslet.

Par contre la fin du film est bien plus réussi que celle du livre. C'est rare quand je dis ça mais j'ai trouvé que dans le livre, le suspense monté crescendo et puis la fin même si elle est très belle retombe un peu comme un soufflet. Par contre le film réussit a transmettre aux spectateur toute l'émotion. La preuve j'ai terminé complètement en larmes.

Bref je pense que le livre et le film se complète parfaitement. Les deux sont a lire/voir et je vous les conseille vraiment.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Citations et extraits (74) Voir plus Ajouter une citation
Parfois je me demandais si le problème n'était qu'elle avait trop aimé mon père. J'avais entendu parler de cas de personnes qui ne se remettaient jamais de la mort ou du départ de quelqu'un qu'ils avaient trop aimé. On disait qu'ils avaient le cœur brisé. Un soir, pendant notre dîner de surgelés, au moment du troisième verre de vin, je faillis lui poser la question. Est-ce que pour haïr quelqu'un comme elle semblait haïr mon père, il ne fallait pas d'abord l'avoir beaucoup aimé ? Comme dans le jeu de bascule : plus bas descend l'un, plus haut monte l'autre. J'ai failli par conclure que ce n'était pas d'avoir perdu mon père qui avait brisé le cœur de ma mère – si c'est bien ce qui lui est arrivé -, c'était d'avoir perdu l'amour tout court.
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le journal du jour publiait un article sur le bombyx et l'interview d'une femme qui lançait une campagne pour le port de l'uniforme dans les écoles publiques, au prétexte que ça diminuerait l'influence du groupe et empêcherait les adolescents de s'habiller de façon inconvenante. Les jeunes garçons doivent penser à leurs devoirs de maths, pas aux jambes des filles révélées par les minijupes.
Vous pouvez bien mettre des uniformes aux filles, avais-je envie de lui dire. Ce n'est pas à leurs vêtements que nous pensons, mais à ce qu'il y a dessous. Rachel Mc Cann pouvait porter des Pataugas et un kilt jusqu'aux chevilles,ça ne m'empêcherait pas d'imaginer ses seins.
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Je venais d'avoir treize ans. Je voulais savoir tout ce qui concerne les femmes et leur corps, ce que font les gens quand ils sont ensemble - les gens de sexe opposé - et comment me débrouiller pour me dégoter une petite amie avant mes quarante ans. Je me posais des tas de questions sur le sexe, que je refusais catégoriquement de discuter avec ma mère, même s'il lui arrivait parfois de les aborder. Par exemple ce jour-là en voiture. J'imagine que ton corps est en train de changer, dit-elle en agrippant le volant.
Je ne bronchai pas.
Elle conduisait les yeux fixés droit devant, genre Luke Skywalker, aux commandes de son X-wing jet. En route vers une autre galaxie. Le centre commercial.
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J’ai informé mon père, dit-elle, que je sortais avec un garçon. Aussitôt il m’a fait le blablabla habituel sur les précautions à prendre, qu’est-ce qu’il s’imagine, que je vais sauter dans ton lit ?
C’est drôle, continua-t-elle, cette manie qu’ont les parents de toujours nous bassiner avec le sexe, comme si c’était la seule chose qui compte dans notre vie. Alors qu’ils projettent probablement leurs propres obsessions.
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Survivre en ce monde n'est pas une partie de plaisir, (…). Parfois on a besoin de s'arrêter, de simplement s'asseoir et réfléchir. Rassembler ses pensées, ne plus bouger.
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Vidéo de Joyce Maynard
Troisième épisode de Dans les pages avec la romancière américaine Joyce Maynard. Elle est venue nous parler des livres qu'elle aime, de Gabriel Garcia Marquez, du Petit Prince et de musique.
Bon épisode !
"L'hôtel des oiseaux" est publié aux éditions Philippe Rey, Arthur Scanu à la réalisation
#librairie #joycemaynard #danslespages #millepages #books @editionsphilipperey1918
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