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Roger Munier (Traducteur)
EAN : 9782757800256
174 pages
Points (08/06/2006)
4.56/5   55 notes
Résumé :

Entre la table et le vide / il y a une ligne qui est la table et le vide / où peut à peine cheminer le poème, écrit Roberto Juarroz dans Poésie verticale. C'est sur cette ligne de crête, comme de partage entre deux mondes, que nous situent presque constamment les textes ici rassemblés, dont Julio Cortázar a pu écrire : "Il y a longtemps que je n'avais pas lu de poèmes qui m'exténuent et m'exaltent com... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Sous le firmament des strophes étoilées, Juarroz compose sa formule, poétiquement pure, de la condition humaine. Sa poésie dépasse de loin tous les ancrages, il s'occupe moins d'“être cette chose que nul ne peut définir: argentin”, pour reprendre le mot de José Luis Borgès, que d'embrasser les secrets de l'algèbre du monde.

« le mot que j'écris
écrit un autre mot de l'autre côté du papier. »

Poésie mathématique. Syllogismes et antithèses se succèdent dans un jeu de symétrie savamment calculé. Poème en plusieurs dimensions, qui accompagne son thème « comme la ligne qui dessine la mer dans la mer ».

« concurrence de qui je suis avec qui je fus,
de qui va éteindre la lampe,
avec qui l'a allumée »

« Ta main est dans l'idée de ta main ». Arithmétique abstraite de l'amour, géométrie de l'univers contorsionné dans « les souvenirs qui sautent des yeux ». Les axiomes d'un monde sensible, que Roberto Juarroz dessine pour nous, atteignent néanmoins leurs limites :

« il est sûr
qu'entre les prémisses et leurs brefs corolaires
manque le fil tendu de la démonstration
un peu comme si entre la naissance et la mort
manquait la vie. »

« Certains regards seulement passent par les yeux ». le grand poète argentin n'a peut-être pas résolu l'équation de la mort et de la vie et de la vie et de la mort mais a découvert un théorème poétique qui n'échappe pas aux lois de l'attraction (pour son lecteur).

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Cette anthologie regroupe différents textes issus de recueils ayant tous le même titre ( celui-ci donc) , avec chacun juste le numéro chronologique en plus.

J'avais beaucoup apprécié quelques poèmes de cet auteur argentin mort en 1995. Son regard lucide sur le monde me plait. Découvrir l'ensemble de son oeuvre est vraiment un plaisir.

Poésie verticale, déjà le titre est singulier. On s'attend à une poésie qui élève, fait atteindre des sommets....c'est plutôt le contraire. Il est beaucoup question de chute, de tréfonds, le verbe " tomber" est très souvent utilisé.

" Il faut tomber et l'on ne peut choisir où "

" Il est des habits verticaux.
La chute de l'homme
Les met debout"

Poésie métaphysique, en quête de transcendance, s'interrogeant sans cesse sur le sens, le saut dans le vide, le rien qui est tout aussi. Certains textes m'ont fait penser à Pessoa , on y retrouve la même insignifiance de l'homme, les mêmes questions existentielles. le mot " chose" revient souvent, comme pour mieux nous montrer que l'homme est une chose parmi d'autres.

Il y manque pour moi un peu d'émotion, de passion, mais la voix de Roberto Juarroz est à entendre car elle est particulière, porteuse de réflexion sur notre identité, notre petite place dans le monde...
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"Il me semble qu'une des grandes exigences de la poésie actuelle est de la ressentir comme la dimension ultime du langage…" déclare Juarroz.
Pour comprendre la " VERTICALITÉ " qui estampille les titres des recueils de Roberto Juarroz, comme une seule et même oeuvre, il faut s'extirper de la gangue du ressenti et de la littéralité : être un lecteur de pages proposent toujours d'aller lire ailleurs d'autres pages pour éclairer la substance des premières, c'est-à-dire ne pas être soumis à la consommation superficielle de l'immédiate lecture. Et c'est dans les textes de la célèbre revue argentine Poesía=Poesía que Juarroz a dirigée de 1958 à 1965, comme poète, mais surtout philosophe et essayiste, que se trouve cette lumière sur sa "VERTICALITÉ " : sa poésie "verticale" est une brillante tension gnoséologique, redoutablement intelligente, un projet esthétique ontologique, unificateur et libérateur, qui joue avec les paradoxes pour interpeller les complexités philosophiques de la réalité humaine.

VERTICALITÉ de l'expérience du mystère de la création comme un élan transcendantal car l'extraordinaire vitalité philosophique de son oeuvre s'écrit dans le non-dit le plus intime du langage. Une poésie comme métaphore vivante de la création née dans le silence matriciel de la page blanche : Juarroz est en quête de la parole et de sa résonance, de ses mystères métaphoriques, de la secrète harmonie musicale de chaque symbole, sur la page comme dans la voix. le poète réside dans le mot, et c'est dans ce mot qu'il tente d'imprimer son élan créatif vertical, quittant la poésie pour donner à cet élan sa force métaphysique et méditative... Et c'est de nouveau de la poésie.
VERTICALITÉ du dépassement des apparences, tel un miroir ascendant cheminant indéfiniment, "le mystère est de ce côté du miroir" dit Roberto Juarroz. Dans les multiples possibilités labyrinthiques de dire et de se dire, sa poésie est à la fois chemin et pierres de ce chemin comme autant de fissures provoquées dans le réel pour nous permettre de discerner autrement, philosophiquement. "Traverser, briser, dépasser la dimension aplatie, stéréotypée, conventionnelle" continue Juarroz, car le poète n'a d'autre alternative que "d'inventer d'autres mondes qui disent le réel" selon lui, puisque la poésie crée la réalité, non la fiction. Convaincu que la poésie est la plus grande réalité possible, c'est elle qui peut véritablement rendre compte du monde.
VERTICALITÉ de l'écriture poétique comme ultime point d'altitude, "une méditation transcendantale du langage" ajoute le poète. Et depuis cette hauteur, le poème contemple la tension de nos douleurs, de nos angoisses, le poids de nos destins pour nous offrir un autre regard comme une suprême consolation et une raison de ne pas désespérer. le poète se fait alors penseur, mystique et visionnaire comme passage obligé de l'expérience poétique. Cure intellectuelle d'altitude et de verticalité pour conjurer la chute et la dissolution de l'être humain.

VERTICALITÉ du temps poétique car le poème naît et vit dans une temporalité d'une autre dimension, à l'instar de Gastón Bachelard pour qui le temps de la poésie est vertical. Véritable théorie de la connaissance, la poésie métaphysique de Juarroz débusque le temps du divin et celui de l'humain au-delà de l'énigme des mots. Vertical est son enseignement, verticale est la recherche du poète. Angoisse ontologique verticale et regard vertical sur une réalité tragique qui ne cesse de s'écouler.
VERTICALITÉ, enfin, de l'incomplétude comme poste d'observation au sommet des brisures humaines. Dévoiler ce que nous cachons dans nos mots incomplets et diffractés, nous si incomplets et diffractés, pour réunifier l'humain et ses mille morceaux dans des poèmes dépourvus du "je" lyrique, et mieux nous réfugier dans une poésie en quête de l'être ontologique : "J'aime plus que jamais la poésie comme une création extrême de l'homme" ajoute le poète.
Volontairement incomplète, la poésie de Roberto Juarroz affronte cette réalité tragique en la dévoilant : le poème s'écrit dans le temps simultané du mot et s'y efface, mais dans un fécond et éternel recommencement.
Lien : https://tandisquemoiquatrenu..
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Poésie verticale est une anthologie poétique du célèbre poète argentin Roberto Juarroz, formée d'extraits de son oeuvre majeure Poesia Vertical, long poème ininterrompu constitué de quatorze volumes édités entre 1958 jusqu'à l'année de son décès survenu en 1995.

La transcendance est une dimension essentielle dans la poésie de Juarroz, une notion à entendre comme sens de l'infini qui nous entoure, qui nous englobe. Toute la poésie verticale évoque comme un creusement vertigineux, une descente au fond de l'être, vers une recherche d'absolu,  une quête incessante de profondeur, de poésie sacrée sans dogme, sans théologie, sans dieu. C'est aussi une écriture poétique qui contredit le temps, le vide de sa substance et fait naître une inquiétude persistante, un sentiment de solitude éprouvée.
C'est pourtant au creux de cette poésie désincarnée qu'il est possible de trouver refuge dans la beauté des mots, dans les signes, dans les images que cette poésie nous dévoile, nous livre. Étrange et beau paradoxe de la poésie de Roberto Juarroz : le sens naît du vide, la lumière jaillit de l'obscurité.
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Grand désir de lire Roberto Juarroz depuis l'avoir "entraperçu" de-ci de-là au fil des revues, articles, citations...
Le titre déjà me parlait, et me parle toujours : "Poésie verticale" ; unique titre utilisé - volontairement par le poète - pour les différents tomes de son oeuvre qui s'exprime et se déroule donc au fur et à mesure des années dans une grande unité ; titre débouchant forcément sur l'interrogation du sens de nos vies, poèmes écrits ou lus comme des 'fenêtres ouvertes' sur toutes nos expériences et interrogations 'métaphysiques'...
Le peu lu : des "raccourcis" étonnants, excellents, me rejoignant, produisant un impact certain sur mon coeur...
*
Je me réjouissais donc de l'obtention de cette anthologie, mais j'ai fait l'erreur sans doute de vouloir la lire d'affilé de A à Z : alors cela devient indigeste, difficile, lourd, lecture persévérante... et pour reprendre les mots de Julio Cortàzar auxquels je souscris volontiers : "des poèmes qui m'exténuent et m'exaltent"...
*
..et j'ai compris qu'il me fallait lire tout cela à doses homéopathiques, picorer, et d'ailleurs, tout en 'avançant', nous découvrons chez Roberto Juarrez, un style qui s'épure, se simplifie, se clarifie... dans lequel, à l'interrogation 'philosophique' et 'existentiel', au brio des 'raccourcis' et oxymores fulgurants, s'ajoutent de plus en plus avec le temps et l'expérience, une couleur d'humanité, de lumière, de tendresse même... et bien-sûr de poésie...
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Citations et extraits (101) Voir plus Ajouter une citation
Mon regard m’attend dans les choses
pour me regarder partant d’elles
et me dépouiller de mon regard.

Ma mémoire m’attend dans les choses
pour me démontrer qu’il n’y a pas d’oubli.

Et les choses s’appuient sur moi,
comme si moi, qui n’ai pas de racine,
j’étais la racine qui leur manque.

Serait-ce que les choses
aussi s’attendent en moi ?

Que tout ce qui existe
s’attend hors de lui-même ?

Et qu’à la fin mes bras
seront ouverts pour m’embrasser ?
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Étayer la construction du regard
avec des poutres de cécité,
pour qu’il ne s’affaisse pas
comme une figure hystérique dans le vent
quand le visible se convertira naturellement en invisible.

puisque ce n’est qu’en mettant
d’autres mains derrière les mains,
d’autres pieds sous les pieds,
une autre ombre au bout de l’ombre,
que nous pourrons connaître le toucher de l’envers,
le chemin de l’envers,
la forme de l’envers
à quoi nous sommes irrémédiablement destinés.

Car l’invisible n’est pas la négation du visible,
mais seulement son inversion et son but.
L’ombre d’une fleur aussi parfume.
Un souvenir ouvre et ferme les paupières.

L’amour est le mot d’ordre du temps.

L’envers est la zone
où tout le perdu se retrouve.
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Uné écriture qui supporte l’intempérie,

qui puisse se lire sous le soleil et la pluie,

sous la nuit ou le cri,

sous le temps dénudé.



Une écriture qui supporte l’infini,

les crevasses qui s’étoilent comme le pollen,

la lecture sans pitié des dieux,

la lecture illettrée du désert.



Une écriture qui résiste

à l’intempérie totale.

Une écriture qui puisse se lire

jusque dans la mort.



—–



Pour lire ce que j’aime lire

je devrais l’écrire.

Mais je ne sais pas l’écrire.

Personne ne sait l’écrire.



S’agirait-il d’une écriture perdue

ou peut-être d’une écriture du futur?



Il se peut que j’aime lire

ce qui ne peut s’écrire.

Ou simplement ce qui ne peut se lire

bien que cela s’écrive.



—–



Il dessinait partout des fenêtres.

Sur les murs trop hauts,

sur les murs trop bas,

sur les parois obtuses, dans les coins,

dans l’air et jusque sur les plafonds.

Il dessinait des fenêtres comme s’il dessinait des oiseaux.

Sur le sol, sur les nuits,

sur les regards tangiblement sourds,

sur les environs de la mort,

sur les tombes, les arbres.



Il dessinait des fenêtres jusque sur les portes.

Mais jamais il ne dessina une porte.

Il ne voulait ni entrer ni sortir.

Il savait que cela ne se peut.

Il voulait seulement voir: voir.
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Et même si tu pouvais ne rien faire,

quelqu’un serait en train de mourir,

essayant en vain de rassembler tous les coins,

essayant en vain de ne pas regarder fixement le mur.



Et même si tu étais en train de mourir,

quelqu’un de plus serait en train de mourir,

en dépit de ton désir légitime

de mourir un bref instant en exclusivité.



C’est pourquoi si l’on t’interroge sur le monde,

réponds simplement : quelqu’un est en train de mourir.







Je pense qu’en ce moment

personne peut-être ne pense à moi dans l’univers,

que moi seul je me pense,

et si maintenant je mourais,

personne ni moi ne me penserait.



Et ici commence l’abîme,

comme lorsque je m’endors.

Je suis mon propre soutien et me l’ôte.



Je contribue à tapisser d’absence toute chose.

C’est pour cela peut-être

que penser à un homme

revient à le sauver.



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Tout saut finit par prendre appui.
Mais est possible en quelque lieu
un saut comme un incendie,
un saut qui consume l’espace
où il devrait prendre fin.

J’ai atteint mes insécurités définitives.
Ici commence le territoire
où l’on peut brûler tout ce qui est final
et créer son propre abîme
pour disparaître au-dedans

La pierre du non-être,
la sûre condition négative,
la pression du néant,
est l’ultime appui qui nous reste.
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Vidéo de Roberto Juarroz
INTRODUCTION : « Le siècle qui commence trouve une Argentine confiante en l'avenir. le positivisme à la mode met une foi illimitée dans les avancées du progrès et de la science, et la croissance de la jeune république autorise une vision optimiste du destin national. La classe dirigeante a bâti son programme sur la base d'une instruction publique et gratuite pour tous, destinée à réaliser l'intégration culturelle de la deuxième génération d'une masse énorme et hétérogène d'immigrants à peine débarqués d'Europe. Cette Argentine, qui est à l'époque une toute jeune nation - sa guerre contre les Indiens n'est terminée que depuis vingt ans -, dépend économiquement de l'Angleterre, est fascinée par la culture française et admire autant l'opéra italien que la technologie allemande. Ce qui ne l'empêchera pas de tâtonner à la recherche de sa propre identité, à la faveur d'un sentiment nationaliste exacerbé dès 1910 […]. L'avant-garde poétique porte le sceau du modernisme, largement diffusé à Buenos Aires par Rubén Darío qui […] marquera d'une empreinte durable la vie culturelle du pays. […] La quête de la modernité inscrite dans le nouveau courant anime déjà ce pays avide de rallier un monde qui ne jure que par Le Louvre, la Sorbonne et Montparnasse. […].  […]  La seconde décennie du siècle […] marque un tournant décisif dans la réalité argentine. […] Hipólito Yrigoyen accède au pouvoir. Avec lui surgit une nouvelle classe sociale, issue de l'immigration et amenée, pour un temps, à prendre la place de la vieille oligarchie qui a dirigé le pays depuis les premiers jours de l'indépendance. […] Cette modernité, qui relie les poètes argentins à l'avant-garde européenne, se concrétise avec le retour au pays de Jorge Luis Borges, en 1921. […] Dans un article polémique paru dans la revue Nosotros (XII, 1921), Borges explique : « Schématiquement, l'ultraïsme aujourd'hui se résume aux principes suivants : 1°) Réduction de la lyrique à son élément fondamental : la métaphore. 2°) Suppression des transitions, des liaisons et des adjectifs inutiles. 3°) Abolition des motifs ornementaux, du confessionnalisme, de la circonstanciation, de l'endoctrinement et d'une recherche d'obscurité. 4°) Synthèse de deux ou plusieurs images en une seule, de façon à en élargir le pouvoir de suggestion. » […] […] les jeunes poètes des années 20 se reconnaissent au besoin qu'ils éprouvent de revendiquer une appartenance et de se trouver des racines. […] Il faut attendre une dizaine d'années encore pour que, dans le calme de l'époque, de jeunes créateurs, avec l'enthousiasme de leurs vingt ans, apportent un élan nouveau et de nouvelles valeurs poétiques. Prenant leurs distances par rapport à l'actualité, ils remettent à l'honneur le paysage et l'abstraction, ainsi qu'un ton empreint de nostalgie et de mélancolie. […] Les années 60 correspondent en Argentine à une période d'apogée culturel. le secteur du livre est en plein essor ; de nouvelles maisons d'édition voient le jour et, conséquence du boom de la littérature sud-américaine, la demande d'auteurs autochtones augmente, ce qui facilite l'émergence de noms nouveaux. […] La génération des années 70, à l'inverse, est marquée au coin de la violence. Plus se multiplient les groupes de combat qui luttent pour l'instauration d'un régime de gauche, plus la riposte des dictatures militaires successives donne lieu à une répression sanglante et sans discrimination qui impose au pays un régime de terreur, torture à l'appui, avec pour résultat quelque trente mille disparus. […] » (Horacio Salas.)
CHAPITRES : 0:00 - Titre
0:06 - Enrique Molina 2:09 - Atilio Jorge Castelpoggi 3:37 - Olga Orozco 5:57 - Roberto Juarroz
7:44 - Générique
RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE : Horacio Salas, Poésie argentine du XXe siècle, traduction de Nicole Priollaud, Genève, Patiño, 1996.
IMAGES D'ILLUSTRATION : Enrique Molina : https://es.wikipedia.org/wiki/Enrique_Molina_(poeta)#/media/Archivo:EnriqueMolina.JPG Atilio Jorge Castelpoggi : https://issuu.com/nuevociclo/docs/nuevo_ciclo_julio_2016/15 Olga Orozco : https://www.unibarcelona.com/es/actualidad/noticias/olga-orozco-testimonio-de-una-derrota Roberto Juarroz : https://www.bertrand.pt/autor/roberto-juarroz/22813
BANDE SONORE ORIGINALE : Veill
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