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Thierry Blanc (Autre)Jean Esch (Traducteur)
EAN : 9791035411558
Audiolib (19/10/2022)
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4.14/5   1697 notes
Résumé :
L'histoire d'un type bien... qui fait un sale boulot.

Billy Summers est un tueur à gages, le meilleur de sa profession, mais il n'accepte de liquider que les salauds. Aujourd'hui, Billy veut décrocher. Avant cela, seul dans sa chambre, il se prépare pour sa dernière mission...

À la fois thriller, récit de guerre, road trip et déclaration d'amour à l'Amérique des petites villes, Billy Summers est l'un des romans les plus surprenants dan... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (313) Voir plus Ajouter une critique
4,14

sur 1697 notes
Billy Summers est un ex-tireur d'élite reconverti en tueur à gages… mais un gentil qui n'accepte que de tuer des vrais méchants. Avant de partir à la retraite, le sniper vétéran de la guerre en Irak accepte un dernier contrat particulièrement lucratif qui l'oblige à se faire passer pour un écrivain, tout en s'intégrant à la population locale de Red Bluff en attendant de pouvoir éliminer sa cible. Se prenant volontiers au jeu, il décide d'ailleurs de tuer le temps en écrivant sa propre autobiographie…

À mon grand bonheur, le maître de l'épouvante délaisse donc le surnaturel afin de nous servir un roman noir qui tient en haleine de la première à la dernière page. Alors certes, ce scénario reprenant la trame du « job de trop », ce fameux « dernier coup » condamné à foirer, est assez classique et pourrait facilement se transformer en mauvais film interprété par Steven Seagal… sauf que c'est Stephen King (« 22/11/63 ») aux manettes. L'écrivain américain a non seulement l'art de planter une ambiance et de servir des personnages particulièrement attachants (même quand leur métier consiste à tuer des gens), il s'avère surtout un narrateur hors pair.

Le lecteur a d'ailleurs droit à deux conteurs pour le prix d'un car le personnage principal entrecoupe régulièrement le récit concocté par Stephen King pour nous raconter sa propre histoire, de cet événement marquant qui a bouleversé son enfance à ses années en tant que tireur d'élite durant la guerre en Irak. En imaginant un tueur à gages, aspirant écrivain et fan de Zola, Stephen King partage non seulement son amour pour l'écriture, mais également ses doutes concernant la pertinence de la guerre du Golfe ou son aversion envers le « trumpisme ».

Puis il y a cette jeune femme nommée Alice, qui vient vite confirmer notre attachement envers ce tueur à gages qui se targue d'avoir une éthique et qui transforme progressivement ce « dernier coup » en road-trip à travers les États-Unis. Malgré quelques clins d'oeil à ses autres romans, tel que l'hôtel Overlook dans « The Shining », Stephen King livre donc un polar dépourvu de fantastique et d'horreur, rendant hommage à la littérature et étalant tout son talent de narrateur !

Si, comme moi, vous êtes allergique au surnaturel, mais adorez le roman noir à la R. J. Ellory, n'hésitez pas et foncez !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Le petit dernier de Stephen King se lit passablement bien. Les personnages sont sympathiques. le scénario aussi.

Pas de fantastique, pas d'horreur, peut être un petit coup de presse au niveau psychologique, mais à peine.

On reste sur un roman très plaisant à lire, mais on est loin de ce qui a fait le succès du maître. On est ici dans un thriller lambda pour moi.

Quelques longueurs quand même, mais cela est typique a l'auteur.

J'ai apprécié les quelques piques a l'ancien président américain, ses références a Shinning, enfin ça aussi ça fait partie de la marque de fabrique de Stephen King.

Pour résumer une lecture plaisante, mais sans rien de transcendant.
Alors bien évidemment, malgré mes déceptions, et le fait que j'attends toujours beaucoup de cet auteur, cela reste du King, et lirai bien sur ses prochains romans avec attention et plein d'attente.
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Bien loin du fantastique, du surnaturel et de l'horreur, Stephen King nous offre un thriller plus que prenant, mettant en scène un tueur professionnel, anciennement tireur d'élite ayant servi dans les Marines en Irak.
Billy Summers a décidé que ce serait sa dernière mission avant la retraite.
.
Loin d'être un tueur ordinaire. Billy ne s'en prend qu'aux très méchants.
Ajoutez à ça que la somme promise est plus que conséquente, et l'affaire est conclue.

Notre héros est plus qu'intelligent; On ne roule pas sa bosse dans sa peau pendant des années sans apprendre à déjouer les pièges et flairer les trucs pas nets, pour ne pas dire suspects.
Mais pour tout "employeur", Billy se fait passer pour un neuneu, histoire de noyer la baleine dans un dé à coudre... et ça marche.
Même qu'il lit Thérèse Raquin, c'est dire...
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Stephen King instille la peur à l'état pur comme très peu d'écrivains savent le faire.
Malgré un rythme relativement lent, la tension monte au fil des pages. C'est intense, c'est prenant, et passée la petite quarantaine de pages qui servent à installer l'intrigue, on est happé et le livre nous est comme greffé aux mains.

Je pensais être à des années-lumière de ma zone de confort, les tueurs à gages, ce n'est pas mon truc du tout et d'un autre auteur, je n'aurais même pas ouvert le bouquin.
Seulement, c'était Stephen King, alors j'ai voulu essayer quand même.
Pas folle, j'ai embarqué mes copines avec moi... courageuse mais pas téméraire.

On s'attache à ce Billy. Vous voyez ces petits nounours dont sont friandes ma Yaya et ma Sandrinette ? Eh bien Billy c'est ça.
Sous un extérieur un peu croquant, on a de la guimauve onctueuse.

Des tragédies humaines, un combat perpétuel entre le bien et le mal (comme dans tous les romans de Stephen King), une réflexion pointue sur la société, qui lui est coutumière aussi.

Peut-on aimer un tueur ? Plonger dans sa tête et s'y trouver bien ?
Estimer que ce qu'il fait est juste, trembler pour lui, avoir le palpitant qui fonce à tout berzingue ?

Beaucoup ont dit que c'était le meilleur roman de Stephen King, même parmi mes proches.
Je serai plus modérée, j'adore quasiment tous les livres de l'auteur, notamment parce que j'embarque dans un voyage très différent à chaque lecture.
Alors le meilleur, honnêtement je ne saurais dire, mais un excellent roman qui renouvelle le genre, qui nous bouleverse, qui nous fait verser quelques larmes.

Je sais que c'est une expression que j'utilise souvent, mais encore un cocktail d'émotions m'a été servi lors de cette lecture, et y avait même le petit parasol multicolore avec la paille.

Un grand merci à mes amies Yaya, Sandrinette, Petite Chouette et Pépette.
C'est toujours meilleur avec vous.
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Alors qu'à quarante-quatre ans il est bien décidé à raccrocher, Billy Summers, ancien tireur d'élite des Marines qui a servi en Irak avant de devenir tueur à gages dans la vie civile, accepte un dernier contrat, celui que son expérience et son instinct lui font pourtant pressentir comme « le coup de trop ». C'est qu'il y a deux millions de dollars à la clef, et puis la cible est l'un de ces méchants, nuisibles à la société, auxquels, conformément à son code d'éthique personnel, il restreint strictement son champ d'action. Il s'installe donc docilement dans la nouvelle identité prévue pour lui : un écrivain débutant, venu chercher le calme entre un modeste pavillon de banlieue et un bureau en centre-ville surplombant le palais de justice dont les marches serviront, le moment venu, de théâtre des opérations. On s'en doute, les imprévus vont s'en mêler, et les grains de sable initiaux se transformer en gros cailloux...


Peut-on rendre sympathique un homme qui gagne sa vie en assassinant des gens ? C'est ce que réussit Stephen King avec son personnage si bien campé dans ses complexités qu'il finit par transfigurer une intrique ouverte sous les auspices les plus classiques. Usant de la tactique du roman dans le roman grâce à la couverture d'écrivain qui, assez facétieusement mais pas sans danger pour lui, mène en réalité Billy à se montrer sous son jour le plus authentique – fin lettré, lecteur de Thérèse Raquin dont la référence accompagne d'un bout à l'autre le récit pour mieux souligner le poids de la mauvaise conscience qui fait du crime un calvaire, le sniper s'astreint ordinairement à une apparence d'homme de main un peu limité, destinée à endormir la paranoïa de ses commanditaires –, King déroule le suspense de son action principale tout en laissant son héros dévoiler lui-même son histoire et ses failles au rythme de l'écriture de ses douloureuses réminiscences.


Et si l'on n'y croise aucune horreur fantastique relevant de l'univers habituel du maître de la terreur surnaturelle, c'est quand même toujours l'angoisse et l'effroi les plus intenses que, dans un ample et lent crescendo pleins de surprises mais aussi d'émotions, l'écrivain distille au rythme de ses phrases sèches et crépitantes. Simplement, elles se nourrissent de monstruosités ordinaires qui, en toute impunité, prolifèrent dans une Amérique que les mentions à Trump et au Covid-19 ancrent bien dans notre actualité : mafia, crime, viol, pédophilie…


Gentil qu'à son corps défendant de vrais méchants ont conduit à endosser un rôle dont sa conscience n'arrive pas à se convaincre qu'il n'est que faussement semblable au leur, Billy tente de conjurer ses fantômes en défendant, quand l'occasion s'en présente, ces innocents dont il ne peut plus goûter la vie paisible que le temps d'une identité d'emprunt dans un quartier modeste de l'Amérique moyenne. Mais, dans sa poche, Thérèse Raquin est là pour nous le rappeler : jamais crime commis ne s'efface… Coup de coeur.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Que ceux qui ne lisent pas Stephen King, et jugent son oeuvre sans la connaître, jettent un oeil curieux sur Billy Summers. Ils seront surpris de découvrir un des innombrables pans du talent protéiforme du King.

Même quand il s'attaque au roman noir (il cite des références comme Jim Thompson et Elmore Leonard en interview), son talent éclabousse chaque page. Et sa manière de raconter des histoires se reconnaît entre mille, quel que soit le genre auquel il s'adonne. Qu'importe l'étiquette…

Voilà un roman à plusieurs niveaux de lecture. En surface, une histoire de tueur à gage pour laquelle King joue la partition du dernier job, celui de trop, celui qui ne tourne pas du tout comme imaginé. Où le tireur devient la cible.

Mais pas que. En filigrane d'abord, puis de manière de plus en plus présente, pressante, il nous décrit le pouvoir de l'écrit.

Et en couche additionnelle, il rajoute un énorme supplément d'âme, par la rencontre inattendue de deux solitaires que rien ne devait se faire croiser. Liés à la vie à la mort.

L'écrivain américain joue d'abord avec une vision assez manichéenne des relations pour mieux creuser ensuite, comme souvent, arrivant très rapidement à ce que le lecteur entre en empathie avec un meurtrier, à ce qu'il le trouve éminemment sympathique, lui qui a toujours eu comme règle du « métier » de ne flinguer que des salauds. Ça n'empêche pas ce personnage d'avoir une vision très réaliste de lui-même.

Son dernier contrat va l'obliger à travailler sous couverture. Celle d'un écrivain débutant qui s'installe dans un quartier populaire paisible pour y séjourner, et dans un immeuble de bureaux anonyme pour écrire. Mais, quand on n'a rien d'autre à faire qu'attendre le moment propice, on peut être tenté de vraiment jouer le jeu de sa fausse identité.

Stephen King joue alors avec sa marotte, l'écriture. Billy Summers se met donc à écrire son passé. Avec, au départ, la maladresse et la fraîcheur de l'auteur débutant. Un nouveau personnage d'écrivain qui permet à King de revenir aux sources, mais aussi de proposer une variation différente de son obsession.

Car, pour une fois (c'est presque inédit chez lui) l'écriture se révèle vite comme une thérapie pour le personnage, un bienfait, et non une malédiction. Même quand on doit coucher les atrocités d'une enfance terrible et d'un passage à la vie d'adulte éprouvant (Summers est un ancien de la guerre en Irak et souffre d'un évident stress post-traumatique).

Cette strate-là, King nous l'annonce dès la toute première page, avec un hommage appuyé à… Thérèse Raquin de Zola. Une dédicace qui reviendra à plusieurs reprises dans le roman, pour mieux souligner le pouvoir des livres.

Mais revenons à l'aspect « polar ». Clairement addictif, sacrément bien mené. Et qui montre à quel point King maîtrise son sujet, même sans utiliser le surnaturel dans l'intrigue. Et nouvelle preuve éclatante qu'il est un incroyable raconteur d'histoires, capable de vous y plonger immédiatement, sans que vous ne puissiez plus lâcher le livre. En une seule page vous êtes dans l'ambiance, en deux vous touchez déjà du doigt qui est le personnage principal. C'est un talent tout simplement inouï.

Ce qui semble s'annoncer comme une énième affaire de tueur floué, de contrat non respecté, de récit maffieux, avec un chemin tout tracé, se révèle pourtant bien plus riche tout au long de ces 550 pages.

L'intrigue est prenante, aucun doute, mais l'accent est vraiment mis sur la qualité et la profondeur des personnages. Avec une rencontre qui va changer le cours de l'histoire de ce Billy.

Par ce biais, comme par celui de l'écriture de la vie de Billy, Stephen King fait passer une foultitude d'émotions. Y instillant des passages éblouissants de lumière, émouvants au possible, dans la pénombre ambiante. Jusqu'à un final magnifique, à en perdre les mots.

Ceux qui sont curieux de l'univers littéraire, celui des auteurs, seront très intéressés par cet aspect du livre. Que ce soit les affres de la création, ou de ce que peut ressentir un écrivain en injectant des parts de lui dans une oeuvre, ou encore concernant le statut d'auteurs aux USA (très différents de ce qu'il est en Europe).

Avec Billy Summers, on sent que Stephen King a adoré jouer avec les codes du roman noir, avec grand respect, tout en racontant à sa manière une histoire passionnante.

Un récit captivant où King fait montre de sa maturité « d'ancien », tout en retrouvant çà et là l'enivrante sensation des premières fois.

Un roman qui a toutes les qualités pour plaire au plus grand nombre, lecteurs assidus du maître ou juste de passage. Pour ces derniers, gageons que ce ne sera que le début d'une aventure commune.

PS : comme petit cadeau, les fans se délecteront des quelques clins d'oeil soutenus à une oeuvre majeure du King.
Lien : https://gruznamur.com/2022/0..
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critiques presse (5)
LesEchos
29 décembre 2022
Dernière réussite en date de Stephen King, « Billy Summers » met en scène un tueur à gages qui n'élimine que des « méchants ». Pour honorer sa dernière mission, il est censé se mettre dans la peau d'un jeune écrivain. Un suspense réjouissant et évidemment riche en rebondissements.
Lire la critique sur le site : LesEchos
Telerama
19 octobre 2022
Sur cette trame policière classique – le job de trop, celui qui, fatalement, ne peut que mal tourner –, Stephen King brode un grand roman noir et prouve, s’il était encore besoin, qu’il sait se passer du « moteur » surnaturel pour nous tenir en haleine
Lire la critique sur le site : Telerama
LeJournaldeQuebec
03 octobre 2022
Ce coup-ci, il n’y a ni fantastique ni horreur. Juste une excellente histoire qui flirte avec le roman noir et qui témoigne une fois de plus de l’immense talent de King.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
LePoint
29 septembre 2022
La preuve que même Stephen King n'échappe pas à son bain culturel, où l'on mâchonne les poncifs (les femmes en détresse et les vétérans de guerre) comme un chewing-gum.
Lire la critique sur le site : LePoint
LeSoir
28 septembre 2022
Avec l’histoire d’un tueur à gages acceptant un ultime contrat, Stephen King livre un vrai thriller, un portrait de l’Amérique oubliée, une déclaration d’amour à la littérature et des tonnes de tendresse.
Lire la critique sur le site : LeSoir
Citations et extraits (148) Voir plus Ajouter une citation
… il n’y a pas que deux catégories de gens – les bons et les méchants –, contrairement à ce que je croyais gamin quand je trouvais mes idées dans tout ce que je voyais à la télé. En fait il y a trois catégories. La troisième catégorie, c’est les gens qui sont d’accord avec tout le monde pour se fâcher avec personne ... C’est les plus nombreux sur terre et pour moi c’est des gens gris. Ils ne vous feront pas de mal (volontairement du moins) mais ils ne vous aideront pas non plus.
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L’écriture, songe-t-il, est également une forme de guerre, qu’on livre contre soi-même. L’histoire, c’est ce qu’on porte, et chaque fois qu’on y ajoute quelque chose, elle devient plus lourde. Dans le monde entier, des livres inachevés – des Mémoires, des poèmes, des romans, des méthodes infaillibles pour maigrir ou devenir riche – attendent dans des tiroirs car ce travail est devenu trop lourd pour les personnes qui essaient de le porter, alors elles l’ont reposé.
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Une fois de plus, il imagine ce qui va se passer, il voit clairement la scène. Dans la réalité, les événements ne ressemblent jamais à ce que vous voyez dans votre tête, mais ce travail commence toujours par la visualisation. À cet égard, c’est comme la poésie. Les choses qui changent, les variables imprévisibles, les modifications : tout cela doit être géré sur le moment, mais au départ, il y a la visualisation.
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Ces remerciements ont quelque chose de totalement absurde, et de naturel en même temps. Un paradoxe, autrement dit.
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O'Brien parlait de À propos de courage. Il expliquait que la fiction n'était pas la vérité, mais le chemin vers la vérité, et Billy comprend aujourd'hui ce que ça signifie.
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