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sur 1327 notes
Retour sur du Stephen King avec "Carnets noirs", qui vient à la suite de "Mr Mercedes", suite au sens où il reprend certains des personnages, mais qui peut être lu indépendamment.
L'intrigue est intéressante en jouant sur deux périodes, en se focalisant sur deux personnages, en mettant en scène le vieux Hodges et la déjà plus jeune - mais déjà folle - Holly.
Oui, voilà, j'ai peut-être déjà tout dit en m'exprimant ainsi : « intéressante » ai-je dit ; pas passionnante, pas géniale, pas prenante…

Le style est toujours simple mais efficace, en particulier pour communiquer des ambiances et les humeurs, les émotions ou les sentiments des personnages.
Certes, mais Peter, notre héros adolescent de l'affaire, m'a paru bien plus caricatural qu'à l'accoutumée. de même pour sa soeur.
Et puis la fin ne m'a pas conquise non plus.

Un sentiment mitigé donc pour ma part, qui me fera laisser passer quelques temps avant d'attaquer "Fin de ronde" avec lequel la boucle sera bouclée.


Lien : https://chargedame.wordpress..
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Stephen King et le rapport à l'écriture... du point de vue de l'écrivain ou du lecteur fan. Il y aurait de quoi écrire une thèse à ce propos.

Avec ces Carnets noirs, l'auteur renoue avec ses interrogations sur la puissance - parfois dévastatrice - des mots. A première vue, on pourrait s'insurger contre une énième répétition du même thème. Pourtant, et c'est là tout son talent, il creuse le filon sans l'appauvrir ni lasser son lectorat. Il montre la destinée d'un personnage de roman qui entraîne un de ses propres personnages dans une spirale démentielle. Tout de suite, on pense à Annie Wilkes, de Misery. Son Mr Carnets, quoique tout aussi dangereux, ne répond pas à la même pathologie. A vrai dire, la psychopathe de Misery est un modèle difficile à dépasser. Elle représente à mes yeux un de ses personnages les plus terrifiants. Presque autant que Grippe-Sou le clown.

Carnets noirs fut annoncé comme la suite de Mr Mercedes. Si l'on retrouve effectivement des connaissances (avec grand plaisir, pour la plupart), il emprunte une toute autre intrigue. Celle-ci navigue au départ entre la fin des années 1970 et une période allant de 2009 à 2014.
Stephen King continue dans cet opus à dresser le portrait d'une Amérique entre crise économique, chômage de masse et société du consumérisme et de l'ultra-connectivité.

Il rend également un bel hommage à la littérature contemporaine. Il cite nombre d'auteurs (Twain, Steinbeck, Bellow, Philip Roth et bien dautres) et d'ouvrages, tant romans que nouvelles. Il partage ce goût de la lecture qu'on sent brûlant chez deux de ses personnages mais chez l'auteur lui-même. Cette envie, pour reprendre les propos de Peter Saubers, de voir un livre changer notre coeur. Nous rendre plus vivant et plus humain du simple fait qu'un écrivain a su mettre en mots ce qu'on ressent au plus profond. Expérience inénarrable et qui marque à jamais.

Son roman s'achève sur un horrible chapitre pour toute personne ne détenant pas encore Fin de ronde. Stephen King nous soumet à la tentation de nous jeter sans perdre de temps dans le troisième tome. Un supplice car quelqu'un l'a réservé avant moi à la médiathèque!!!!
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Une suite meilleure que le premier opus, c'est rare. En même temps, il s'agit de Stephen King, pas de n'importe qui.
Ce deuxième tome de la trilogie dédiée à Bill Hodges, ex-flic, est tout simplement magnifique. Il n'y a pas d'enquête au premier plan, juste des destinées brisées, entrecroisées autour de l'amour de la littérature. Pete, un jeune garçon, trouve une mallette pleine d'argent et d'écrits d'un auteur mort il y a trente ans, tué par un fan fou, qui sort justement de prison à ce moment-là.
Le début du livre, presque deux cent pages, sont consacrées à l'introduction de ces deux personnages, et c'est magistral. La patte de Stephen King est visible, pour mon plus grand plaisir. La psychologie des personnages est fouillée, ce qui les rend tangibles et fascinants. Surtout l'admirateur meurtrier, qui fait en partie écho aux lecteurs que nous sommes. A la suite de cette grosse entrée en matière, les événements s'enchaînent, pour parvenir au dénouement. Si le personnage de Bill Hodges est un peu en retrait, ce n'est en rien préjudiciable, bien au contraire à mon avis. En se détachant de la formule thriller de Mr Mercedes, Stephen King revient à un style qu'il maîtrise parfaitement, et avec un thème, celui de l'écriture, et de son rapport avec le lecteur, qui est passionnant.
D'ailleurs, le troisième tome, qui est introduit par petites touches par l'auteur, m'attend de pied ferme.
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La suite de Mr Mercedes, dans lequel Bill Hodge traquait le tueur à la Mercedes, dans cette suite il vient en aide à un adolescent, Peter, en bien mauvaise posture. Je vous passe le résumé (voir le quatrième de couverture ).
J'ai retrouvé le style de S.KING, ce second opus ayant moins de pages que le premier (250 en moins), du coup le livre est plus rythmé, l'auteur va à l'essentiel, à l'inverse du premier, il n'y a pas de longueur.

Les différents personnages qui se croisent dans ce roman, se sont déjà trouvés au même endroit au même moment dans le premier livre , beaucoup de destins se croisent , des liens permettent de regrouper tout ce petit monde au fil du roman . On retrouve aussi avec plaisir "la petite équipe " de Hodge.

J'ai bien aimé le personnage de Pete (les adolescents un thème cher à S.KING), le veil ecrivain, Morris l'assassin en quête des fameux carnets noirs.
Comme d'habitude, les personnages ont leurs forces et leurs faiblesses
, ils sont toujours aussi bien travaillés et recherchés que ce soient les personnages principaux ou secondaires.

Un bon S.KING qui me donne envie de finir cette trilogie par la lecture de Fin de route.
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Me voici de nouveau confrontée au mystère du King…
Au charme envoûtant de son écriture, de ses mises en scène, et pourtant…

Second opus de la trilogie Bill Hodges, avec ces Carnets noirs qui se situent aprèsMr Mercedes sans pour autant en être la suite. Avril 2009, un homme s'apprête à rejoindre la Foire à l'Emploi Annuelle de sa petite ville de Midwest pour essayer de décrocher un des 1 000 emplois promis par la ville. La crise de 2008 est passée par là, l'économie s'est effondrée et son entreprise aussi. Un malheur n'arrivant jamais seul, Tom Saubers sera percuté cette nuit-là par le chauffard fou à la Mercedes, et c'est le destin de toute sa famille qui bascule…

Allez, je vous le donne en mille : je l'ai dévoré ce roman ! Pourtant…
L'écriture du King est assez inégale sur cet opus : quelques répétitions inutiles, des phrases sujet-verbe-complément assez basiques, mon auteur préféré m'a semblé manquer d'une certaine subtilité à la laquelle je m'étais habituée. de même, le scénario est quelque peu emberlificoté, manquant tantôt de cohérence, tantôt de densité.
Et malgré tout, ça marche. Je ne l'ai pas lâché, lisant dans le bus, à la pause déjeuner, avant de me coucher et en me levant le matin. Parce que personne n'écrit comme le King les affres de l'enfance et de l'adolescence, pas plus que l'obsession d'un fan pour un livre ou un auteur. Rares sont ceux qui racontent si bien la société américaine contemporaine et l'envers du rêve américain.

Ni un polar, ni un thriller, c'est du Stephen King .
Sans prétention, il s'est fait plaisir et j'en ai pris tout autant !
J'enchaîne.
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Suite des aventures de Hodges bien surprenant. J'avoue avoir été déçue au début. le personnage principal n'apparaît pas, les chapitres sont longs. Et pourtant cette première partie est diaboliquement nécessaire.
Comme dans le premier tome, Stephen King nous met dans la tête des différentes parties. Comme dans le premier tome, l'assassin est consumé par une certaine folie. En l'occurrence, il s'agit d'un fanatisme autour d'un cycle de livres. La lecture, les livres, les auteurs, sont au centre de ce roman si justement appelé en français "Carnets noirs". Les amoureux de la littérature se retrouveront ( mais pas dans l'excès tout de même) et suivront avec satisfaction la piste sanglante semée par des carnets non publiés.
Si il m'a fallu du temps pour rentrer dans la première partie, les deux suivantes se sont révélées de vraies page turner, avec leurs chapitres courts, la tension grandissante. le génie de cette intrigue n'est pas le mystère mais bien cette tension haletante.

La fin du tome amorce un tournant plutôt radical dans le cycle avec qu'une seule pensée : hâte de se plonger dans le tome 3!
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Second volume de la trilogie Bill Hodges, « Carnets noirs » est nettement plus fidèle au style King que ne l'est « Mr Mercedes ». SK renoue en effet avec un de ses thèmes de prédilection : celui de l'obsession d'un fan déjà lu par exemple dans « Misery ».

J'ai littéralement été captivé par la première moitié du roman où il nous raconte comment les chemins des deux principaux protagonistes vont finir par se croiser alors que rien ne laissait présager une telle confrontation : un jeune ado plein d'empathie (Pete) contre un dangereux psychopathe obsédé par un personnage fictif dans lequel il s'identifie et qui lui sert de modèle.

L'inspecteur Hodges ne fait son entrée que bien plus tard dans le livre. On retrouve ainsi la même équipe insolite formée lors du 1er tome qui va tenter d'aider Pete à se sortir du pétrin dans lequel il est tombé. Les vieux démons de Bill Hodges refont surface (toujours hanté par Brady Hartsfield), une manière pour Stephen King de préparer le terrain pour un 3éme tome où le fantastique aura probablement sa place, ce qui n'est pas pour me déplaire.
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A peine le 1er tome, Mr Mercedes, de cette trilogie terminé, je me suis tout naturellement attaqué au second oups pardons au 2ème =).

Je dois dire que j'ai de suite été aspiré par ce récit et j'en ai dévoré les pages.

Carnets Noirs possède un petit côté spin off de Mr Mercedes très agréable et le King nous réalise, au début de cet opus, une jolie partie de ping-pong entre la fin des années 70 et la fin des année 2000.

Le sujet cette fois-ci se dirige vers la folie d'un fan.

Que dire de plus que Waou !!! Ce n'est jamais long mais toujours haletant, je m'attaque sans autre forme de procès au 3ème volet... quel KING ce KING... !!!!

Et voici mon traditionnel quiz :

https://www.babelio.com/quiz/35950/Carnets-Noirs-Stephen-King
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Retrouvailles avec l'officier de police en retraite Bill Hodges et son assistante Holly que j'avais rencontrés dans Mr.Mercedes.
Une vieille histoire de cambriolage datant de 1978 va revenir sur le devant de l'actualité : un romancier, John Rothstein, a été tué par des cambrioleurs. Ces derniers ont certes pris de l'argent mais aussi des dizaines de carnets de note, constituant la suite des aventures de Jimmy Gold, personnage enterré quand John a pris sa retraite.
Une enquête passionnante dans laquelle on entre dans la tête de fans mais qui fait aussi le lien avec les premières aventures de Bill dans le tome précédent.
Cela donne envie de connaître la suite!
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Un très bon Stephen King, de ceux sans une once de fantastique, mais un de ceux qui vous prennent aux tripes, vous obsèdent, et vous tracassent jusqu'à la dernière page. Un suspens de haute volée, des personnages attachants, et pas de blabla inutile, contrairement à certains de ses livres un peu trop bavard pour pas grand-chose.
Le pitch : Dans les années 70, un grand écrivain à succès se fait assassiner et voler. le montant du butin : 20 000 dollars et des dizaines de carnets en moleskine noire remplis des deux derniers romans de l'écrivain reclus.
Morris, le voleur-tueur amateur de littérature, se retrouve en prison à "perpète" pour un autre crime, après avoir planqué son butin. Une seule obsession pour lui : pouvoir le récupérer et lire enfin ces livres inédits.
Vingt ans plus tard, un jeune garçon vivant dans l'ancienne maison du taulard, tombe sur le fameux butin...
Je n'en dirais pas plus, j'en ai déjà dit trop...
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