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sur 9330 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
L'humble rescapé de Monowitz, près d'Auschwitz, semble nous dire encore, 27 ans après sa mort, grâce à ce livre: "soyez vigilants, le fascisme n'est pas mort, sous un tout autre visage que dans les années 1930, plus avenant, il pourrait revenir. "

Voilà ce que je me suis dit en refermant ce célèbre ouvrage.

En février 1944, Primo Levi, chimiste et résistant italien, s'est aussi présenté comme juif au moment de son arrestation. Et ce, pour son plus grand malheur. Il sera ainsi dirigé vers la Pologne, dans un camp près d'Auschwitz. Là où les Allemands parachevaient leur idéologie sur les lois raciales.

Cent ans avant ces lois, pourtant, le poète Heine disait : "Ceux qui brûlent les livres finissent tôt ou tard par brûler les hommes".

Primo Levi témoigne que cela fut bien pire que cela. D'ailleurs, devant l'accumulation de détails sur l'organisation de la vie du camp de Monowitz, on aurait envie de crier : "Grâce, c'est bon, j'ai compris". Et pourtant non, ce témoignage sur ce camp de la mort parvient à entretenir un intérêt grandissant.
Le ton sans haine, ni désir de vengeance ajoute beaucoup de force à ce récit. Les faits, rien que les faits, pas d'envolées lyriques même quand les Russes délivrent le camp.
Le récit finit ainsi, de façon abrupte, comme à la fin d'un cauchemar. Mais l'auteur y a rajouté les questions que lui posaient de façon récurrente les lycéens qu'il visitait. Cette démarche montre la qualité de cet homme, sorti de l'enfer, qui rouvrait ses plaies devant un jeune public pour transmettre son expérience et s'interroger avec eux sur l'avenir.

"Primo Levi, souffrant d'être réduit à son statut de rescapé des camps de la mort, s'est suicidé le 11 avril 1987." (Ouest-France, 11 avril 2007)
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J'ai ce livre depuis de nombreuses années sur mes étagères, mais j'en repoussais sans arrêt la lecture.
J'ai déjà lu de nombreux témoignages sur les camps et je pensais bêtement que celui-ci ne serait qu'un de plus. Un parmi d'autres. Et je n'avais pas forcément envie de me replonger dans toutes ces horreurs.
Je pensais bêtement.
Je pensais très bêtement.
Parce que ce livre n'est pas comme les autres, ce n'est pas un simple ouvrage de plus sur ce sujet.
Si c'est un homme est LE livre. Essentiel, incontournable. le témoignage le plus fort parmi ceux que j'ai lus, le plus intellectuel aussi.
Primo Levi le publia très peu de temps après la fin de la guerre, en 1947. La lucidité dont il fait preuve, avec si peu de recul, force le respect.
Aucune haine ni incitation à la haine dans ce récit. Aucun désir de vengeance ou de revanche. Seulement la volonté de témoigner, de mettre des mots sur l'indicible.
Primo Levi ne cherche pas à susciter l'indignation chez le lecteur, il ne cherche pas à l'apitoyer. Il raconte sobrement ce qu'il a vécu et ce qu'il a vu. C'est tout.
C'est tout, mais c'est beaucoup.
Il raconte sobrement et par cette sobriété parvient à atteindre le coeur et la raison du lecteur bien mieux que ne le ferait un texte grandiloquent, comme dans ce passage qui exprime ce que les prisonniers ont pu ressentir un jour où ils ont réussi à se procurer un petit supplément de soupe :
"Au coucher du soleil, la sirène du Feierabend retentit, annonçant la fin du travail ; et comme nous sommes tous rassasiés − pour quelques heures du moins −, personne ne se dispute, nous nous sentons tous dans d'excellentes dispositions, le Kapo lui-même hésite à nous frapper, et nous sommes alors capables de penser à nos mères et à nos femmes, ce qui d'ordinaire ne nous arrive jamais. Pendant quelques heures, nous pouvons être malheureux à la manière des hommes libres."
Un simple petit supplément de soupe...
Ces quelques lignes m'ont littéralement émue aux larmes, surtout la dernière phrase. Ces simples mots en disent tant sur les souffrances quotidiennes, sur la monstruosité des camps, sur la déshumanisation subie.
Nul besoin de décrire des atrocités pour nous les faire comprendre ; le contraste entre les mots sobres de l'auteur et ce que l'on ressent à la lecture est saisissant.
Interrogé par un lycéen surpris par l'absence de haine dans son livre, Primo Levi répondit par ces mots : "Je crois dans la raison et dans la discussion comme instruments suprêmes de progrès, et le désir de justice l'emporte en moi sur la haine. C'est bien pourquoi, lorsque j'ai écrit ce livre, j'ai délibérément recouru au langage sobre et posé du témoin plutôt qu'au pathétique de la victime ou à la véhémence du vengeur : je pensais que mes paroles seraient d'autant plus crédibles qu'elles apparaîtraient plus objectives et dépassionnées ; c'est dans ces conditions seulement qu'un témoin appelé à déposer en justice remplit sa mission, qui est de préparer le terrain aux juges. Et les juges, c'est vous."
Monsieur Levi, vous avez parfaitement rempli votre mission. Je sors bouleversée de la lecture de votre témoignage, troublée par tant de lucidité, admirative de votre intelligence et profondément émue par votre humanité.
Je crois que cette lecture m'a rendue un peu meilleure, un peu plus humaine, un peu plus capable d'empathie ; elle a laissé en moi une trace indélébile.
Si c'est un homme est un livre essentiel que chacun devrait lire, et s'il ne vous touche pas au plus profond, c'est que vous ne faites pas partie de la race humaine.
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Livre qui doit tenir une place essentielle dans toute bibliotheque qui se respecte.Voici un temoignage hors du commun de l'une des plus innommables bestialite humaine que le monde ait vecu.Ce livre est un temoignage quasi sur le vif des conditions d'existence dans un lager allemand pendant la seconde guerre mondiale.Primo Levi nous raconte la survie,la debrouillardise pour trouver de la nourriture,de l'eau,des vetements,de la chaleur.Il nous fait prendre conscience ce que c'est que de se retrouver prive de liberte,d'identite,de famille,de conditions de vie et de travail decentes.En entrant au lager,les hommes ne sont plus que des numeros et ne comprennent rien a ce que les allemands exigent d'eux.Ce livre est un temoignage boulversant de ce que l'homme est capable lorsque sa survie en depend et lorsque le facteur chance est present.Pour terminer,je dois dire que j'apprecie les precisions apportees par l'auteur quant aux questions qui lui sont souvent posees;elles apportent un eclaircissement quant a sa personnalite et sa vision des evenements vecus.
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H comme...
Horreurs (impossibles à rendre par la pauvreté de nos mots) dues au froid, à la faim, à l'épuisement des corps perpétrés par une bande de psychopathes qui s'étaient « bien » choisis.

O comme...
Organisation secrète consistant à garder rigoureusement secrets les détails du terrible système de terreur perpétré à l'égard des déportés.

L comme...
Langage sobre dépassionné et sans aucun pathos posé par le témoin nommé Primo Levi face au système concentrationnaire d'Auschwitz-Birkenau.

O comme...
Ouvriers-esclaves victimes d'un terrorisme d'état ayant servi indirectement à l'industrie allemande, et plus largement à toute l'Allemagne.

C comme...
Ce qui s'est passé ne peut pas être compris, et même ne doit pas être compris, dans la mesure où « comprendre », c'est justifier.

A comme...
Antisémitisme, cas particulier d'une intolérance qui pendant des siècles avait eu un caractère essentiellement religieux pour se transformer ensuite en un acte animalier à consonnance pseudo-biologique sous le IIIe Reich.

U comme...
Utopie de croire que nazisme et fascisme sont morts, les kystes prêts à muter attendent ça et là.

S comme…
Stimulation à écrire pour celui qui n'avait rien de commun avec le monde de la littérature, mais qui a considéré son écriture « comme une barrière défensive entre un présent on ne peut plus normal et le terrible passé d'Auschwitz ».

T comme...
Terreur d'un univers abyssal faisant suite à des années d'humiliation de la barbarie antisémite qu'aucun allemand ne pouvait ignorer.

E comme...
Extermination méthodique et industrialisée de millions d'êtres humains, juifs, prisonniers politiques, tziganes…

H.O.L.O.C.A.U.S.T.E.

« Si c'est un homme » est LE livre incontournable sur la question.
A partager forcément, et à choisir enrichi de l'entretien (passionnant) avec l'auteur en fin d'ouvrage.
Lien : http://justelire.fr/si-cest-..
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Primo LEVI n'a que 24 ans lorsqu'il est arrêté et déporté par la milice fasciste italienne dans le camp de Monowitz (Auschwitz) de décembre 1943 à janvier 1945.

Tout ce qui est dit décrit dans ce livre est rigoureusement authentique. C'est le livre sur la Shoah qu'il faut avoir lue, et pourtant je ne l'avais pas encore ouvert...
J'avais de l'appréhension de la «timidité».
Primo LEVI nous livre un récit bouleversant, dépassionné il nous montre la déshumanisation des camps, les comportements dans les camps, l'absence de solidarité, la hiérarchie, l'humiliation et les privations.

Il analyse d'une façon sociologique presque détaché ce qui rend le récit encore plus bouleversant. Il faut dire que ce livre fût publié en 1947 et est passé «inaperçu» c'est seulement en 1963 qu'il fait parler de lui.

Si c'est un homme est un témoignage dur forcément mais qu'il faut lire pour ne pas oublier

Si c'est un homme ne fut publié en Français qu'en 1987!!
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Primo Levi retrace son année passée au camp d'Auschwitz de Janvier 44 à Janvier 45. de son arrivée avec d'autres prisonniers italiens à l'arrivée des Russes .
En refermant ce livre , j'ai eu le sentiment d'avoir beaucoup trop attendu avant de le lire. Cette lecture est clairement indispensable, au delà du génocide juif.
Le mot qui me viendrait à l'esprit en premier serait respect pour Monsieur Levi.
Cet homme , réduit à l'état bestial, a trouvé la force dès son retour d'écrire un livre d'une qualité littéraire indéniable où jamais la rancoeur, l'animosité, la vengeance ne viennent obstruer l'idée première : Montrer un processus de déshumanisation, au delà du témoignage historique.
J'ai beaucoup appris sur la vie au camp de Monowitz, camp où les juifs côtoyaient prisonniers politiques ou de droit civil :
Les combines pour survivre malgré l'arbitraire latent, le seul contre tous, la mise en place de la débrouille , l'absurdité des règles et le processus d'avilissement, tellement puissamment et "merveilleusement" transcrit.
Et puis, il y a les Allemands , loin d'être omniprésents mais dont les règles absurdes, humiliantes jalonnent le récit.
Une pour la route : Vous êtes à l'hôpital pour dysenterie. A heure fixe, vous avez 5 minutes pour prouver que vous êtes bien malade.

Dans un lieu où l'arbitraire fait loi, l'auteur montre bien que si l'on suit les règles , l'espérance de vie ne dépasse pas trois mois et sans doute un peu moins l'hiver.
Bien entendu, il est aussi question des humiliations subies, des corvées journalières tuant chaque jour l'humanité qui reste en chacun des prisonniers : marcher aux pas au son de la fanfare pendant des heures, changer des loques pour des loques encore plus répugnantes, attendre des heures un sparadrap dans le gel et la neige.Et être nu devant les autres, devant l'agresseur, refusant même la moindre pudeur à des êtres qui n'ont plus d'homme que le nom.

Mais, ce qui m'aura le plus marqué , finalement, en tous les cas qui aura bouleversé mes certitudes sr le sujet, c'est la compétition , la course à la survie que se livrent les prisonniers à chaque instant, pour un bout d'étoffe, un quart de pain, une demi heure de travail en moins. Il fallait lutter de tous les cotés pour survivre : Contre les Allemands, contre la météo, contre la fatigue, contre l'humiliation , contre la faim mais aussi contre son voisin.
Un véritable choc.
Une oeuvre indispensable.
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Il est délicat de commenter, de critiquer un récit si chargé et si édifiant que celui qui relate la vie à Auschwitz!
La narration transpire en effet le réel, sans dramatisation. Elle est sans concession quant aux travers humains. le troc et les échanges structurent une véritable bourse interne. le chacun pour soi et l'absence de main tendue à celui qui défaille font voler en éclats les représentations de la solidarité et l'angélisme des prisonniers.
Le récit évoque la dureté des conditions de vie dont le froid et les maladies sont les composants. Il décrit aussi l'abjecte animalité de l'homme affamé. Levy nous en parle sans vouloir se donner un rôle de héros mais celui d'un homme qui se raccroche au peu d'humanité qui lui reste.
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Jus qu' à récemment j' ignorais tout de l' auteur Primo Levi mais lisant souvent les actualités littéraires sur le site Babelio , j ' ai remarqué que le nom de cet auteur revenait de façon récurrente dans les critiques de babeluttes . J' ai pris sur moi de lire quelques critiques et me suis intéressé à
la biographie de l' auteur . J ' ai cerné un peu son parcours ,
son itinéraire, sa vie .
Dans " Si c' est un homme ", Primo Levi relate l'histoire des camps nazis d' extermination . Il a été le premier à rompre aussi fortement le silence assourdissant des déportés à leur retour des camps ,ceux , qui avaient eu la chance de survivre et qui s' étaient emmurés dans un mutisme total . Primo Levi a su trouver le génie de nous en parler avec la plus simple des méthodes , décrire sans adjoindre la moindre opinion , la moindre larme ou sentiment d' horreur .
Dans " Si, c' est un homme ",l' auteur raconte sa vie et il
le fait avec un extraordinaire talent d' écrivain .Il s'extrait
de ses sentiments pour être le journaliste et l'écrivain d'un vécu que nul autre n' aurait pu écrire sans effusion de haine et de sentiments accusatoires .
Primo Levi nous laisse face à notre opinion , à notre jugement . Il ne juge pas , il nous laisse à notre liberté d'avoir un sentiment personnel , quel que soit .
Un témoignage objectif fait par un journaliste et écrivain probe et honnête . A méditer .





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Ma critique sera courte car je crois qu'on ne peut qu'être sans voix lorsque l'on referme ce livre.
C'est une lecture malheureusement indispensable pour ne jamais oublier les horreurs commises lors de la seconde guerre mondiale et surtout pour que plus jamais on ne les reproduisent....
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UN «MORCEAU» D'HUMANITÉ

Ein Stück : C'est ainsi, dans ce langage dévoyé et pourri d'euphémismes létaux, que les nazis désignaient ces êtres destinés aux rivages (et aux ravages) de leur Enfer sur terre : le Lager.

Ein Stück, ou le déni de toute humanité chez des femmes, des hommes, des enfants, destinés à la machine de destruction massive que furent Auschwitz, Treblinka, Sobibor et autres Dachau (pardon, pour la véracité historique, d'entremêler "Camp de Concentration" et "Camp d'extermination". À aucun moment il ne nous a échappé que ces deux "administrations" de l'horreur nazi ne relevaient pas exactement de la même volonté de détruire les humains, ni tout à fait les "mêmes" humains. Mais il nous est pourtant difficile de ne pas évoquer les uns sans les autres).

Ein Stück, ou ce moment vécu de l'abandon de sa propre humanité, à travers le froid, les vexations, les brimades, les coups, la violence permanente, l'impossibilité de comprendre "WARUM ?", la souffrance corporelle, le travail dénué de tout sens, la maladie et... la faim, cette faim irrémissible, cette faim permanente, cette faim insoluble, cette faim qui détruit tout, cette faim monstrueuse qui vous fait oublier l'humain que vous aviez en arrivant.

Il serait vain, définitivement vain, de vouloir résumer un tel livre. 
Inutile. Imbécile. Fat. absurde. Possiblement abject. 

«Se questo è un uomo» résiste à tout : aux classements (ce n'est pas seulement un "document"), aux définitions (il relève presque autant de la philosophie que du récit), il est - c'est quasi insupportable de l'affirmer tant son sujet est monstrueux - magnifiquement écrit, pour autant il ne relève pas de la "littérature"; plus le temps passe et moins il semble prendre de ride tant il nous dit ce que nous sommes - ou ne sommes pas, plus, en certains cas extrêmes -, mais, bien que rédigé par un témoin résolument scientifique (Primo Levi était chimiste de très bon niveau), il n'a rien de cette froideur scientifique qu'on pourrait craindre. Aucune leçon partisane non plus chez cet homme, c'est même l'exact inverse ; aucune haine non plus - il s'en explique avec force - ce qui n'engage pas plus un quelconque pardon de la part de son auteur. La haine serait une faute lourde de conséquences éthiques. le pardon est impossible.

Pour le reste, c'est irrésumable, cela défie toute volonté d'explication, de description. Parce que les mots de Primo Levi se suffisent à eux-mêmes. Parce qu'ils sont d'une force, d'une prégnance, d'une "économie" absolument étonnantes. Sidérante. Presque aussi invraisemblable que ce qu'on y découvre au fil des pages. Sans doute, aussi, parce que ce sont les mots véridiques d'un être à l'intelligence rare. Et d'un survivant. 

Ouvrage indispensable ? Oui, sans le moindre doute. Non pas en raison, seulement, de ce qu'il décrit. Mais parce qu'il le fait avec une inouïe sagesse, dénuée de haine, posée mais forte, directe mais sans voyeurisme facile, immédiate quoique sans compromission. Humaniste. Définitivement humaniste.

Rares sont les livres qualifiables d'indispensables dans cette civilisation qui en publie pourtant plusieurs dizaines de milliers chaque mois. La bible et le coran, la bhagavad-gita et les ouvrages attribués à Confucius, peut-être (même en étant athée), L'Iliade et l'Odyssée, sans aucun doute ; l'Enéide certainement, quelques autres comme le roman inachevé de Chrestien de Troyes "Perceval ou le Conte du Graal", Les Frères Karamazov de Dostoïevski, Les Hauts de Hurlevent d'Emily Brontë, Romeo et Juliette de Shakespeare, Maison de poupée d'Ibsen, Inferno de Strindberg, Faust de Goethe, Les misérables de Victor Hugo, Les Fleurs du Mal de Charles Baudelaire, les Haïkus de Bashō, Moby Dick de Melville, Typhoon de Conrad, Fiction de Borges, etc. (mais pas tant que ça, en fin de compte).
Ce livre-ci l'est pour d'autres raisons. 
Mais il l'est, sans aucune hésitation. 

Pour expliquer que l'homme, jamais, n'est seulement, ne peut se résumer à "Ein Stück". JAMAIS.

Nouvelle édition de la très belle collection "Pavillon" des éditions Robert Laffont comportant : 
- le texte original de "Si c'est un homme".
- Un appendice rédigé par Primo Levi en 1976 afin de répondre aux questions qu'on lui posait le plus souvent- La préface de Primo Levi à l'édition de "Commandant à Auschwitz", rédigé en prison par Rudolph Höss.
- Une interview de Primo Levi par Philip Roth pour "lettre internationale" en 1987.
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