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Elisabeth Gille (Traducteur)
EAN : 9782869303560
353 pages
Payot et Rivages (02/05/1990)
3.77/5   132 notes
Résumé :
La Californie des années 60 et le charme illusoire de Los Angeles (la ville de nulle part) avec son soleil agressif et son smog sont au centre de ce roman, et divisent un jeune couple conventionnel, fraîchement débarqué de Boston. Paul Cattleman se laisse séduire par cette ville ; Katherine, sa femme, résiste à toutes les tentatives de séduction.
Dans La Ville de nulle part, le second roman de Alison Lurie, l'auteur se sert de l'anecdotique des aléas d'une v... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Quitter une ville universitaire de l'est des Etats-Unis pour venir s'installer au coeur de la Californie représente un énorme changement pour Paul et Katherine, un couple de trentenaire. Paul est ravi de cette opportunité, de son nouveau poste d'historien dans une grosse société, du climat chaud, des rencontres faciles….
Katherine, quant à elle, déteste d'emblée la chaleur accablante qui la rend malade, les maisons qui se ressemblent toutes, les gens qui paraissent ridicules dans leurs tenues bariolées…
Nous allons les suivre durant plusieurs mois, s'acclimatant chacun à leur façon à cette nouvelle vie et alors que certain vont s'épanouir et trouver que la vie est merveilleuse, d'autres vont s'étioler comme des fleurs magnifiques qu'on aurait laissé dans un vase sans eau.
J'ai beaucoup aimé l'écriture sensible d'Alison Lurie qui nous décrit les moeurs d'une certaine catégorie de personnes, dans les années 60 dans une Californie en pleine expansion.
Les rapports de couple y sont décortiqués, comme passés au microscope et ce qui ressort de cette analyse poussée n'est pas forcément ce à quoi on se serait attendu.

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Le livre dont la ville est le héros : Los Angeles, cité des Anges, ville du présent où ni le passé ni le futur ne comptent ; ville qui intrigue, fascine, séduit ; ou rebute, déçoit, détruit. C'est selon...

C'est ce que vont expérimenter Paul et Katherine Cattleman dans La ville de nulle part, de Alison Lurie, traduite par Elisabeth Gille. Jeune et brillant universitaire issu de Harvard, le début de carrière de Paul ne prend pas la tournure espérée, et lorsqu'une opportunité de pige au sein du groupe Nutting lui est offerte, il n'hésite pas à quitter la Nouvelle Angleterre pour LA. Fidèle au modèle d'épouse rangée de la middle-classe américaine, Katherine n'est pas à son aise dans cette ville de chaleur, de folie et de débauche qu'elle ne comprend pas.

Petit à petit, de rencontres en conquêtes, Paul se prend au jeu de cette ville où tout semble permis, où tout semble possible, passant des faubourgs de Mar Vista aux villas de Bel Air, tandis que Kate s'enfonce dans la déprime. Jusqu'à ce que tout s'inverse.

Sous des airs de portrait réaliste et acerbe d'un couple typique d'américains moyens, La ville de nulle part est une ode amoureuse à Los Angeles, ses charmes réels ou désuets, sulfureux ou surfaits, étouffants et parfois glaçants.

C'est agréable à lire, heureusement très bien écrit, mais un peu convenu et donc finalement, un tantinet longuet...
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The Nowhere City
Traduction : Elisabeth Gille

Eh ! bien ! ça y est ! Dès le deuxième roman d'Alison Lurie, j'ai retrouvé tout - et j'écris bien tout - ce qui m'avait enchantée lorsque j'avais lu "Femmes et Fantômes." Et avant tout sa prodigieuse alacrité qui confère à son ton - plus qu'à son style au sens premier du terme - quelque chose d'inimitable et que, en anglais, on pourrait appeler la "Lurie touch."
Comme dans "Les Amours d'Emily Turner", tout commence par un couple qui emménage. Plus précisément, Paul Cattleman a débarqué en éclaireur dans la petite ville de Mar Vista (Californie) pour y prendre le poste de biographe que lui offrait la Société Nutting, laquelle travaille avec le gouvernement. Paul est un brillant diplômé en histoire et en littérature de l'université de Harvard mais, n'ayant pu y décrocher une chaire, il se voit contraint d'emprunter une autre voie.
Oh ! à titre bien provisoire, comme il ne cesse de le répéter à sa femme, Katherine, laquelle est beaucoup moins enthousiaste que lui à l'idée de s'installer ne fût-ce que pour un an à Mar Vista. Katherine s'est d'ailleurs fait tirer la patte pour suivre Paul mais, quand s'ouvre le roman, elle vient quand même de le rejoindre dans une petite maison dont elle déteste d'emblée les couleurs certes criardes mais en accord avec le climat californien.
Si le personnage de Katherine nous apparaît tout d'abord comme celui d'une femme qui fait beaucoup d'histoires pour pas grand chose, très vite, Alison Lurie s'amuse à retourner la situation. Paul, qui trouve tout naturel de tromper sa femme, se laisse tomber dans les bras de Cecile O'Connor, qui tient à la fois de la beatnik et de la hippie. Et l'on comprend aussi très vite que, sous des dehors faussement décontractés, notre jeune universitaire est aussi sexiste que l'était Holman Turner dans "Les Amours ..." : de sa maîtresse, il attend certains plaisirs que son épouse légitime ne doit surtout pas connaître. Bref, vous voyez le genre ? ...
Plus ou moins délaissée par son mari sous l'éternel prétexte du travail, Katherine ne songe pas tout d'abord à lui rendre la monnaie de sa pièce - car elle se doute bien qu'il y a anguille sous roche. Puis, les circonstances faisant le larron ...
Le sommet du livre intervient lorsque le lecteur réalise que Paul, ayant perdu tout espoir de se fixer avec Cecile, en conclut qu'il lui est désormais impossible de vivre en Californie. Lui qui, en dépit des réticences de Katherine, en était venu à envisager de s'installer définitivement à Mar Vista, retourne alors sa veste et se met à rêver à nouveau de la Nouvelle-Angleterre.
Seulement, quand il prendra l'avion pour Convers - clin d'oeil au livre précédent - ce sera sans Katherine. Désormais surnommée "Kay" par les nombreuses relations qu'elle s'est faite à Mar Vista, Venice et même Hollywood, Katherine n'a plus du tout envie de jouer les roues de secours pour le char triomphal de son époux.
C'est acerbe et désopilant mais attention : on ne rit jamais aux éclats, c'est beaucoup mieux amené. Avec ça, Alison Lurie façonne des personnages secondaires qui réussissent le tour de force de se révéler incroyables et pourtant très humains comme Iz, le psychiatre et son épouse, Glory, la star hollywoodienne.
A lire, et même avant "Les Amours d'Emily Turner." ;o)
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Paul, pour raisons professionnelles, s'installe à Los Angeles avec Katherine, sa femme. Venu de l'Est des Etats Unis, il est rapidement conquis par le climat, l'architecture, l'apparente décontraction des gens liée à la vague beatnik. Elle, en revanche, rejette un mode de vie qu'elle considère comme vulgaire et se coltine continuellement de douloureuses crises de sinusite. Alors qu'elle s'isole de tous, lui rencontre Cécile, une serveuse également artiste peintre, aux moeurs libérés avec laquelle il pense découvrir le bonheur, le vrai.
Parallèlement, nous suivons l'histoire d'un autre couple composé de Glory – une starlette – et du Docteur Iz Einsam, un psychiatre. Ils semblent pour le moins mal assorti, elle gravitant dans le milieu du cinéma, lui universitaire reconnu.
J'ai toujours lu avec beaucoup de plaisir les romans d'Alison Lurie, me sentant souvent comme chez moi dans les histoires et les climats qu'elle proposait. Ici, le charme n'a pas opéré. le style est très classique et on comprend assez rapidement les intentions de la romancière, il n'y a pas vraiment de surprises.
J'ai trouvé les personnages de Paul et Cécile carrément antipathiques – c'était sans doute l'intention de l'auteur - et il faut attendre la moitié du livre pour voir évoluer celui de Katherine qui, sans rien dévoiler, va finir par se révéler, s'affranchir de son milieu, s'extraire de son histoire et mettre du sens sur sa somatisation.
Le personnage central du livre est très certainement Los Angeles, les cinq parties du roman portent d'ailleurs le nom d'un des quartiers de la ville. le climat toujours estival, qui neutralise l'idée de saison, la sensation de chaleur étouffante, la végétation luxuriante et abondante, l'architecture qui donne « l'impression d'un décor planté à l'intention de quelque opéra comique fastueux » - tout semble faux, mensonger, en miroir des relations qui s'instaurent entre les gens. L'auteur montre cependant qu'il faut aller au-delà des apparences et c'est un peu le propos du livre.
Bref, j'ai fini le livre, consciencieusement, sans vraiment de plaisir. Pesant comme un jour d'été sans souffle de vent.
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On remarquera qu'en 1990 on ne disait pas « traduit de l'américain ou de l'anglais USA) mais de l'anglais serait-ce que l'américain et l'anglais sont devenues aujourd'hui deux langues différentes ?
Ce livre qui, comme vous pouvez le remarquer a vécu, est chez moi depuis aout 1990, il m'en avait couté 49 Francs. Autre époque. Je crois que j'ai à peu près tout lu Alison Lurie et beaucoup aimé. Je n'avais pas trop envie de relire ses romans, je craignais de me confronter à mes souvenirs. Je le dis tout de suite, j'ai moins aimé qu'à l'époque, pour une raison simple, j'ai beaucoup lu de romans américains et donc Alison Lurie a perdu un de ses attraits me faire découvrir les USA. Je n'ai quand même pas résisté à l'appel d'Aifelle et j'ai donc relu celui-ci. Je ne regrette pas mon choix, j'y ai bien retrouvé tout ce que j'aimais chez cette auteure. La ville de nulle part, c'est Los Angeles, à travers les yeux de Katherine Cattleman, pure produit de la région de Boston et qui déteste : le soleil, l'absence d'hiver, aller sur la plage, les tenues vulgaires. Que fait-elle dans cette ville ? Elle a suivi son mari Paul qui tout en aimant sa femme la trompe avec des jeunes créatures californienne, lui, à Los Angeles, trouve tout ce qu'il aime dans la vie : l'argent et les filles qui font l'amour sans l'enchainer (croit-il !) dans des relations compliquées. Nous avons donc ici, une analyse du couple à la « Allison Lurie », c'est à dire qu'au-delà des apparences et des clichés, l'auteure s'intéresse à chacun de ses personnages. Et elle va les faire évoluer devant nos yeux. Katherine la jeune femme coincée dans ses principes et dans les valeurs données par son éducation est en réalité malheureuse dans son couple sans oser se l'avouer. Elle va finir par lâcher prise et peu à peu, ses terribles crises de sinusite vont l'abandonner et finalement c'est elle qui s'adaptera à Los Angeles alors que son mari parfaitement adapté au monde « baba-cool » des surfeurs et autres activités plus ou moins licites repartira vers le monde plus classique des universités de l'est du pays. Dans ce chassé croisé des couples compliqués nous suivons aussi celui du psychanalyste le Dr Einsman et de la starlette Glory. (On peut penser au couple si étonnant de Marylin Monroe et Arthur Miller). Tous les personnages ont plus de profondeur que leur apparence sociale. La lente ouverture au plaisir sexuel de Katherine la changera définitivement et lui prouvera qu'elle n'est sans doute pas faite pour vivre avec Paul. Un roman bien construit où l'on retrouve bien le talent d'Alison Lurie d'aller au delà des clichés et des apparences. Mais je le redis la relecture m'a montré que cette romancière a perdu de son charme à mes yeux, top classique sans doute. en tout cas certainement un peu « datée ».

Voici la participation d'Aifelle, de Dasola de Katel de Hélène
Lien : https://luocine.fr/?p=12876
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Katherine n'était pas et ne serait jamais un membre de la « maffia ». Réservée, timide, affectueuse mais presque passive, elle ne savait rien de cet aspect de la vie ; l'amour, pour elle, était quelque chose d'affectif, et non pas de physique. Son comportement était encore, en grande partie, celui d'une fille de la campagne, habituée à la solitude, élevée dans une Nouvelle Angleterre semi-rurale par des parents maladifs qu'on ne pouvait pas s'imaginer en train de pratiquer l'acte conjugal. Peut-être ne l'avaient-ils essayé qu'une fois, car Katherine était une enfant unique. Selon toutes probabilités, elle avait hérité de leur tempérament.
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* « Ayez confiance en moi, chuchotait Iz. Vous entendez ce que je dis ? Ne vous donnez pas tant de mal. Ayez confiance en moi. » Mains, et puis corps, lentement joints par la sueur. Et, tout à coup, quelque chose d’inouï : un puits de désir s’était ouvert en elle, comme une énorme machine à laver qui se serait mise en marche, pleine d’eau fumante et de bouillonnements d’écume, avec des vibrations et des clapotis de plus en plus rapides. « Que va-t-il penser de moi » ? » se demanda-t-elle, mais sans pouvoir s’arrêter à cette idée, ni à aucune autre. Elle ferma les yeux et s’y jeta tout entière.

* « L’amour ? » avait dit Iz quand elle s’était efforcée de résoudre cette question, après un silence. « Je ne sais pas ce que ce mot signifie pour vous. Ce que je ressens à votre égard est tout à fait unique. Sans aucun rapport avec les autres événements de ma vie… Etes-vous capable de comprendre ça ? Ecoutez, Katherine, reprit-il comme elle ne répondait pas. « Le genre de rapport que vous appelez «amour», c’est quelque chose qui vous a fait beaucoup de mal. Un mélange informe d’idées comme le devoir, la morale, l’obligation où l’on est de se sacrifier pour quelqu’un d’autre d’une façon très pénible, en rechignant. Je ne veux pas jouer un rôle dans ce ballet imaginaire qui détruit la personnalité. »

* « Parfait. Asseyez-vous donc. » Katherine eut un coup d’œil pour le divan près du mur, un rectangle inoffensif couvert de tweed brun. Mais, en imagination, elle vit les sanglots et les plaintes d’âmes en peine s’en élever comme une mince fumée, et sentit que le coussin, à l’autre bout, devait être trempé de larmes démentes. Elle changea de cap et s’assit sur une chaise à dossier droit derrière le bureau.

* - Je crois qu’il vous est plus facile de vous laisser aller avec moi parce que je ne suis pas un homme de votre classe et de votre milieu. Je suis un étranger… comment dire ? – un Juif Errant, avec une barbe un accent. En un sens, les rapports que vous avez avec moi, ce sont, à peu de chose près, ce que les femmes de la bourgeoisie recherchent, peut-être inconsciemment, quand elles s’en vont passer leurs vacances en Europe. Dans ces circonstances, elles peuvent avoir ce qu’elles appellent une « aventure romanesque », même très passionnée, sans avoir l’impression de tromper réellement leur mari… Je ne veux pas dire qu’il s’agit là d’un phénomène exclusivement réservé aux classes moyennes. Il en est de même pour la petite ménagère qui se laisse pousser contre le mur, un après-midi, par le plombier.

* Elle ne désirait d’Iz, elle s’en rendait compte à présent, rien de plus que ce qu’elle en avait. En tout cas, elle ne souhaitait sûrement pas l’épouser. Non seulement parce qu’il y avait (peut-être) quelque chose de vrai dans sa suggestion : que cette liaison était pour elle un voyage d’agrément, une aventure située en dehors de la vraie vie. Mais aussi parce qu’il faisait un peu trop office de guide. Il y avait quelque chose de trop professoral, même de trop analytique dans son comportement vis-à-vis d’elle pour ce qu’il aurait appelé « une relation permanente ». Après tout, rester trop longtemps avec son médecin, c’est confesser qu on souffre d’une maladie chronique. Quand on est guéri, on paie la note et on s’en va.
Elle n’avait donc jamais rien eu à en attendre de plus. Iz ne l’aurait pas aimée davantage et, en revanche, elle aurait couru chaque jour le risque de devenir de plus en plus – il emploierait probablement l’expression « dépendante ».
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Les hommes sont tous des enfants. Au bout du compte, on prend celui qu'on trouve le plus sympathique.
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« Ce qui existe entre Katherine et moi n’a rien à voir avec nous. C’est quelque chose de tout à fait différent : ce n’est pas vraiment physique. D’abord, nous ne faisons pas l’amour très souvent. Et puis, cet aspect là n’a pas une grande importance. Enfin, je veux dire, que je n’y prends pas tellement de plaisir, physiquement.
S’il était possible d’envenimer encore la situation, il y avait réussi.
« Doux Jésus ! » hurla Cécile en essuyant ses larmes d’un geste violent et en repoussant les mèches qui lui tombaient sur la figure. Elle serrait ses petits poings : Paul cru qu’elle allait encore le frapper et fit un pas en arrière mais elle se contenta de le fusiller du regard en aspirant l’air avec bruit comme un chat qui siffle de colère. « Tu trouves que c’est une excuse, le fait que tu n’aies pas de plaisir à coucher avec elle ? Seigneur, quel con, quel hypocrite tu peux être, en réalité ! »
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Vous n’aimez pas Los Angeles n’est-ce pas ? Dit le Dr Einsam.
- Non, avoua- t‑elle, prise au piège.
‑Vraiment ? Et pourquoi ? demanda le Dr Araki. Katherine le regarda sur la défensive – elle détestait être le point de mire d’un groupe de gens. Mais il lui sourit avec un intérêt si poli, si amical, si peu semblable au formalisme du Dr Smith ou à l’excès de familiarité ironique du Dr Einsam qu’elle essaya de répondre.
« Je crois que c’est justement à cause de ça. Parce qu’il n’y a pas de saison. Parce que tout est mélangé, on ne sait jamais où on en est quand il n’y a pas d’hiver, pas de mauvais temps.
- La plupart des gens considéreraient cela comme un avantage » dit le Dr Smith.
- Eh bien, moi pas, répliqua Katherine. Ici, les moi non plus aucune signification. » Elle s’adressa spécialement Dr Smith, il venait du Middle West et devait pouvoir la comprendre. « Les jours de la semaine non plus ne signifie nt rien : les boutiques restent ouvertes le dimanche et les gens d’ici viennent travailler. Je sais bien que c’est surtout à cause des expériences sur les rats et les autres animaux, mais quand même. Tout ça prête à confusion. Il n’y a même plus de distinction entre le jour et la nuit. On va dîner au restaurant et on voit à la table à côté des gens en train de prendre le petit-déjeuner. Tout est mélangé, et rien n’est à sa place. »
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