Dans son émouvant mais terrifiant témoignage, fondamental pour notre Mémoire Universelle,
Anastassia Lyssyvets retrace en 1976 sa véritable histoire.
En effet, lorsqu'elle avait entre 9 et 12 ans elle a vu son enfance se transformer en un gigantesque cauchemar, entre 1931 et 1934 en Ukraine, pendant la Grande Famine (Holodomor) de 1932-1933, conduisant à la mort de 6 MILLIONS de paysans innocents.L'auteur raconte donc, l'inéluctable descente vers une mort certaine par la faim : lente, « à petit feu » et affreusement douloureuse, de nombreux membres de sa famille. A tel point qu'avant de mourir ces pauvres gens n'avaient plus peur de la mort elle-même, car ils avaient : « juste extrêmement faim ».
Anastassia Lyssyvets, par chance et surtout grâce aux sacrifices de ses parents, survécut à cette hécatombe par la Famine, mais elle vit mourir sous ses yeux :
– D'abord son père ;
– Ensuite son frère Vassylko ;
– Puis sa mère ;
– Puis encore sa petite soeur Halka ;
– Et bien d'autres membres de sa famille, de ses voisins, de ses amis…Ce Génocide Stalinien a été provoqué par la politique de Collectivisation, engendrant des réquisitions forcées : jusqu'au moindre grain de millet et au plus petit morceau de nourriture chez les paysans.
Cette tragédie provoqua de nombreuses et horribles scènes de cannibalisme.
Ce programme d'extermination a eu pour objectif, l'anéantissement total par la politique de « Dékoulakisation » de la paysannerie, notamment Ukrainienne, par l'Arme de destruction massive : la FAMINE !
Le Génocide par cette Grande Famine de 1932-1933 porte aujourd'hui le nom de : HOLODOMOR.Confer également :
– le C.D. audio sur ce même thème, de Nicolas Werth La grande famine en Ukraine 1932-1933, ainsi que l'important ouvrage de Robert Conquest La grande terreur, précédé des « Sanglantes moissons : Les purges staliniennes des années 30 ».
Puis, les précieux témoignages sur le thème du Totalitarisme, de :
–
Alexandre Soljénitsyne (
L'archipel du Goulag) ;
–
Alexandre Soljénitsyne (
Une journée d'Ivan Denissovitch) ;
–
Jacques Rossi (Qu'elle était belle cette utopie !) ;
–
Jacques Rossi (
Le manuel du Goulag) ;
–
Evguénia S. Guinzbourg (
Le vertige Tome 1 et le ciel de la
Kolyma Tome 2) ;
–
Margarete Buber-Neumann (Déportée en Sibérie Tome 1 et Déportée à Ravensbrück Tome 2) ;
–
Iouri Tchirkov (C'était ainsi… Un adolescent au Goulag) ;
–
Boris Chiriaev (La veilleuse des Solovki) ;
–
Malay Phcar (
Une enfance en enfer : Cambodge, 17 avril 1975 – 8 mars 1980) ;
–
Sergueï Melgounov (La Terreur rouge en Russie : 1918 – 1924) ;
–
Zinaïda Hippius (
Journal sous la Terreur) ;
–
Jean Pasqualini (Prisonnier de Mao) ;
–
Kang Chol-Hwan (
Les aquariums de Pyongyang : dix ans au Goulag Nord-Coréen) ;
–
Aron Gabor (
Le cri de la Taïga) ;
–
Varlam Chalamov (
Récits de la Kolyma) ;
–
Lev Razgon (
La vie sans lendemains) ;
–
Pin Yathay (
Tu vivras, mon fils) ;
–
Ante Ciliga (
Dix ans au pays du mensonge déconcertant) ;
–
Gustaw Herling (
Un monde à part) ;
–
David Rousset (
L'Univers concentrationnaire) ;
–
Joseph Czapski (
Souvenirs de Starobielsk) ;
–
Barbara Skarga (
Une absurde cruauté) ;
–
Claire Ly (Revenue de l'enfer) ;
–
Primo Levi (
Si c'est un homme) ;
–
Primo Levi (
Les naufragés et les rescapés : quarante ans après Auschwitz) ;
–
Harry Wu (
LAOGAI, le goulag chinois) ;
–
Shlomo Venezia (
Sonderkommando : Dans l'enfer des chambres à gaz) ;
–
François Ponchaud (
Cambodge année zéro) ;
–
Sozerko Malsagov et
Nikolaï Kisselev-Gromov (
Aux origines du Goulag, récits des îles solovki : L'île de l'enfer, suivi de : Les camps de la mort en URSS) ;
–
François Bizot (
Le Portail) ;
–
Marine Buissonnière et
Sophie Delaunay (
Je regrette d'être né là-bas : Corée du Nord : l'enfer et l'exil) ;
–
Juliette Morillot et
Dorian Malovic (
Evadés de Corée du Nord : Témoignages) ;
–
Barbara Demick (
Vies ordinaires en Corée du Nord) ;
–
Vladimir Zazoubrine (
Le Tchékiste. Récit sur Elle et toujours sur Elle).
Lien :
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