1Q84, tome 3 : Octobre-Décembre

Je viens (enfin!) de finir "1Q84 livre 3 Octobre-Décembre", et j'ai eu bien du mal... Suite et fin des aventures de Tengo l'écrivain mathématicien et d'Aomamé la tueuse prof de sport: pendant que l'un se débat avec son passé et ses souvenirs pour essayer d'avancer, l'autre est traquée par les précurseurs et doit se terrer. Vont-ils finir par se retrouver? Et quitter ce monde parallèle de 1Q84 pour retrouver la vraie année 1984? Va-t'on enfin comprendre quelque chose à cette histoire de Little people? Bref, vous l'aurez compris, ça tire un peu en longueur, et 3 tomes de 500 pages n'étaient pas nécessaire, si ce n'est pour évaporer la magie et la poésie du récit. Car en fait dans ce 3ème tome, il ne se passe pas grand chose, si ce n'est dans les 50 dernières pages, normal il faut bien conclure. Dommage.

Que dire sur ce troisième tome ? C'est toujours difficile de parler d'une trilogie et particulièrement du dernier volume. Après la mise en place du monde 1Q84 dans le tome 1, le développement de l'intrigue et des personnages dans le deuxième, voici venu le moment du dénouement. Alors que Aomamé et Tengo avaient été complètement isolés, les seuls proches qu'ils avaient ayant disparus, Haruki Murakami dévoile peu à peu les tenants du monde qu'il a créé et donne les indices et les réponses aux questions qui se sont posées aux lecteurs tout au long de la lecture de cette trilogie. le rôle joué par Fukaéri se précise tout comme celui de notre couple phare.

Cependant, je dois dire qu'en refermant ce livre 3, je reste sur une impression mitigée. Bien que j'ai vraiment aimé lire ce livre, je ne peux pas dire qu'il m'a plu. Je m'explique. La lecture de cette trilogie a toujours été un plaisir. J'y ai retrouvé l'écriture épurée, sobre et efficace de Haruki Murakami. Sans fioriture, elle va à l'essentiel. J'ai même adoré les deux premières parties. Mais ce dernier tome n'a pas répondu à toutes mes interrogations. Par exemple, pourquoi Aomamé et Tengo ont-ils été choisis ? Quel est le secret du père de Tengo ? Pourquoi allait-il hanter certaines personnes ? La liste de ces questions pourrait continuer et être plus précise, par exemple au sujet des Little People.

J'ai aussi été un peu déçue par l'impression que l'auteur faisait trainer l'histoire en longueur, surtout dans la première moitié. On aurait dit qu'il faisait tourner le récit en rond, qu'il ne se passait plus rien et qu'il retardait exprès ce que tous les lecteurs attendaient. Et bon, je ne parle pas de l'énormité de la surprise de ce volume, mais qui a une explication « logique » finalement.

Au final, je suis très heureuse d'avoir lu cette trilogie, même si le dénouement n'est pas à la hauteur de mes espérances. Cela n'en demeure pas moins d'un très haut niveau et si je suis déçue, c'est parce que les deux premiers livres avaient mis la barre très haut. Les fans de Haruki Murakami aimeront sans conteste, même si mes préférés restent quand même ses premières oeuvres.
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Nous voici enfin arrivés à la fin de cette trilogie, fin très ouverte que chacun peut prolonger à sa guise, à l'aune de sa propre fantaisie en matière de fantastique. Certes l'écriture est toujours agréable, légère, limpide et élégante mais ce dernier tome me paraît révéler un essouflement dangereuxcde l'auteur. le prosaïsme du récit en maintes occasion devient ennuyeux et brise l'enchantement des deux volumes précédents, en fait surtout du premier, de loin le meilleur ! On retrouve trop souvent un rythme de "cérémonie du thé" qui n'apporte rien au récit. Dans son ensemble, une trilogie riche et originale qui m'a intéressé mais guère transporté !

Bon roman mais pas sans défaut, il clôture la série des 1Q84.
Je n'arrive pas à me défaire de la sensation qu'un seul roman aurait suffit pour raconter la même histoire. Murakami a du talent : c'est ce qui lui permet de raconter ou plutôt de décrire sans lasser le lecteur. Mais on n'en apprend peu.

Ce 3ème tome est plus un dénouement logique qu'un éclaircissement. On voit, au travers d'une construction classique, les lignes converger vers la fin du livre.Le ressort du livre est aussi plus ordinaire : un bel amour certes mais cet amour (surtout dans ce 3ème tome) éclipse les autres.C'est dommage !
J'aurais aimé voir traité la secte et aussi les violences faites au femmes plus longuement.

"La course au mouton sauvage" ou "Kafka sur le rivage" sont des oeuvres que je recommanderais en lieu et place de 1Q84. Elles sont un peu plus difficiles d'accès mais ce sont des voyages initiatiques plus poussés.De plus les rôles secondaires sont tenus par des personnages plus passionnants. Certes ce 3ème roman laisse s'exprimer Ushikawa mais c'est le seul intérêt par rapport aux autres opus. Ce privé est en effet plus torturé que Tengo et Aomamé qui tendent simplement l'un vers l'autre.

En résumé : Un Murakami plus convenu et facile d'accès mais plus long

Autant j'avais adoré le livre 1, autant je trouve le livre 3, ennuyeux et répétitif! Pis alors, je peux vous dire que je les ai compté les pages avant la fin! On s'attend à une fin en apothéose et rien, celle-ci est finalement d'une banalité affligeante! Un livre 4? Sans moi!!!!!

En refermant le premier tome, j'ai laissé le bénéfice du doute à l'auteur. Je me suis dit qu'il avait pris le parti de prendre son temps pour décrire et situer ses personnages dans l'espace et dans le temps et j'ai pensé qu'un peu de lenteur dans ce monde pressé ne pourrait pas faire de mal.

Hélas, plus j'avançais dans ma lecture, plus l'impression d'être arnaquée grandissait dans mon esprit. En effet, l'intrigue me semblait paresseuse, diluée dans une foule de détails à mon avis souvent inutiles et surtout dans de nombreuses répétitions qui ont fini par me lasser.

Une impression de déà-vu aussi, car, chez Haruki Murakami, on retrouve presque toujours les mêmes types de personnages : un trentenaire solitaire, une jeune fille éthérée, une jeune femme mystérieuse...Et le même type d'univers parallèle.

Je me suis accrochée toutefois, dans l'espoir de retrouver l'enchantement ressenti à la lecture de plusieurs de ses romans précédents.

J'ai noté quelques beaux passages, poétiques ou intéressants, quelques messages philosophiques accrocheurs. Mais, au final, le déclic ne s'est pas produit et, dans l'ensemble, rien dans ces trois livres ne m'a vraiment surpris. Murakami, a fait preuve, dans le passé, d'une imagination bien plus riche et débordante (La fin des temps, Kafka sur le rivage...).

A un moment donné, je me suis demandé s'il n'avait pas atteint ses limites. Et je me suis posé la question : Pourquoi trois tomes ? S'agit-il d'une commande de l'éditeur ? Cette histoire n'avait, à mon avis, pas besoin d'autant de pages.
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Ca y est, je suis enfin arrivé au bout. C'était certes très bien raconté et l'auteur connait manifestement toutes les ficelles du métier, mais trois si longs volumes pour une fin si mièvre et si prévisible... Je ne peux pas dire que je me suis ennuyé, j'ai été pris par le texte et n'ai jamais eu envie de m'arrêter avant la fin. Pourtant, avec tout ce que j'avais entendu dire de ce roman, je suis un peu déçu de n'avoir trouvé qu'un texte si superficiel. S'il devait y avoir un tome 4, je passerais mon chemin. Par contre, j'imagine bien un film.

Avec ce troisième tome, Murakami continue de nous faire découvrir l'étrange monde de 1Q84 et nous fait suivre les chemins de Tengo et Aomamé jusqu'à leurs retrouvailles. Ce volet nous donne également à découvrir un nouveau personnage déjà apparu dans le premier tome : Ushikawa. L'atmosphère de ce nouveau tome m'a paru parfois plus glauque que les précédents. Plus angoissante du moins. Les personnages sont tous tour à tour enfermés, piégés, pris dans uns sorte de huis-clos. Alors que le second tome offrait un grand nombre de révélations sur le monde de 1Q84 et des réponses sur les questions soulevées dans le tome 1, ce troisième livre mène petit à petit vers un dénouement. Pas une fin en soit, puisque le dernier chapitre ne clôt pas totalement l'action et on peut supposer que l'histoire ne s'achèvera pas ici.
Ce tome m'a paru très très long sur le début. L'introduction du personnage d''Ushikawa dans le premier tiers du livre m'a paru être un simple artifice pour rappeler les événements des tomes précédents. de manière générale, beaucoup de longueurs. Je ne sais pas si c'est le fait que les personnages soient souvent enfermés, mais j'avais parfois l'impression que l'action n'avançait pas des masses.
J'ai également trouvé certains détails un peu trop "faciles". Certes, Murakami nous déstabilise avec un univers très différent du nôtre et on est forcés d'assimiler que certaines choses illogiques s'y produisent. C'est d'ailleurs tout ce qui fait la force du monde de 1Q84. Mais j'ai trouvé que les facultés de déduction des personnages frisaient parfois le surnaturel : il ne leur faut souvent pas longtemps pour mettre en lumière la bonne hypothèse !
Malgré tout, l'histoire est bien ficelée, l'univers est captivant et on ne peut s'empêcher de vouloir lire un chapitre de plus à chaque fois...

Tengo et Aomamé, deux trentenaires qui enfants n'ont pas été aimés comme ils auraient dû l'être. Des parents absorbés : 

Fils d'un préleveur insistant de la taxe de la NHK et fille de parents témoins de Jéhovah et leurs deux mains qui se sert à 10 ans, un moment pur, intense, inoubliable.

Autour des enfants, le vide.

Au même âge, une émancipation. 

20 ans passent sans que Tengo et Aomamé ne se soient jamais recroisés. 

Puis vient cette année de la ville des chats :

1Q84 et des meurtres.

Aomamé se cache et lit À la recherche du temps perdu de Proust, allégorique. 

Je n'ai pas tardé après la fin du tome 2 à m'immerger de nouveau, livre 3, dans le monde parallèle de Tengo et d'Aomamé, le suspense était trop grand, comme ma foi en ce grand génie qu'est MURAKAMI.

Ce tome est avant tout consacré à l'enquête du détective Ushikawa, un personnage solitaire, disgracieux et très intuitif, qui a été engagé par la secte des Précurseurs suite à la mort gardée secrète de leur leader.

Il doit retrouver la trace d'Aomamé à présent bien cachée. Ushikawa saura-t-il troubler les dispositions prises par les têtes pensantes de l'élimination du leader ? L'intrigue principale saura t-elle perdurer : Tengo et Aomamé se retrouveront-ils après 20 ans ?

Les intrigues secondaires : S' ils se retrouvent..  Où et quand ce sera ? En 1984, dans La ville des chats, en 1Q84, dans la secte, ou encore au Royaume des cieux ?

Ce livre 3 de 615 pages ne manque pas de fantastique, ni de poésie, c'est ce qui fait que je l'ai lu jusqu'à la dernière lettre… j'ai cependant eu de la difficulté à le savourer, j'ai mis plus d'une semaine à le lire, l'auteur revenant régulièrement sur des informations qu'il avait déjà énoncé plusieurs fois déjà et qui, même d'un point de vue différent, soit d'un autre protagoniste, n'apportent rien de supplémentaire à la compréhension du récit… ( en même temps j'ai lu et adoré les sagas de Robin Hobb qui répète énormément) de plus, j'avais deviné certains dénouements.

L'histoire d'amour de nos héros est très douce du début à la fin, rien que pour cela, je ne regrette pas d'avoir lu 1Q84.

Je me demande si l'auteur a prévu un 4ème tome, toutes les situations mises en place n'ayant pas encore abouties… ou alors le mystère éternel ? Une fin ouverte ? D'après vous ?

Je lirai le tome 4 si un jour il paraît malgré que j'ai été déçue par ce tome là. 

Et voilà qui conclut ma plongée dans l'étrange monde de 1Q84, un monde à deux lunes, qui offre plus de questions que de réponses, même à la fin, mais, est-ce que ça tient au style, à l'intrigue, aux personnages, impossible de le savoir, le lecteur accepte les mystères non résolus comme une part du charme de cette oeuvre pas comme les autres.
Je dois reconnaitre qu'au tout début du livre 1, le style, lent, très détaillé, me semblait un peu répétitif, mais il contribue finalement merveilleusement à l'ambiance. Alors oui, parfois, quand il nous répète la même chose pour la quatrième fois, on se dit que finalement, ça aurait bien tenu en deux tomes, quand le personnage X nous redit les choses qu'on a déjà appris avec Y, et que vraiment, je n'avais pas besoin d'en savoir autant sur leurs habitudes en matière d'hygiène avant d'aller se coucher! Cependant, ça marche, d'une façon qu'il faudrait probablement voir décortiquer par une personne plus au fait que moi de critique littéraire.
Malgré un certain plaisir de lecture, je n'ai pas été transporté par cette trilogie comme certains , vu les critiques, ont réussi à l'être : certains thèmes, développés surtout dans le volume 2, m'ont mis bien trop mal à l'aise. L'évolution du personnage d'Aomamé, passionnante dans le volume 1, m'a aussi dérangé : ici très passive, elle se réveille un peu par moment, mais un personnage que je trouvais féministe et originale passe ici la plupart de son temps cloitrée dans un appartement à attendre le prince charmant, en plus affligée d'un embryon magique qu'elle n'a certainement pas demandé !
La note mitigée que j'ai donnée reflète mon impression générale: j'ai aimé beaucoup de choses dans 1Q84, mais il en a aussi qui m'ont beaucoup déplu !